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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Président 2.0

C'était hier. C'est aujourd'hui. Ce sera demain. Une époque virtuelle dans une réalité métaverse.
La chronique d'un homme au pouvoir, qui dans la plus grande solitude, exerce ses fonctions de président de la république.
Allié et soutenu par les géants du numérique, il porte ses projets, déterminé à réformer un pays agité.
Insuffler de la vie à une démocratie qui s'essouffle. Faire l'apologie de la fiction quitte à ce qu'elle devienne la réalité de chacun.
Le virtuel, promesse d'un homme immortel, qui n'a pourtant pas encore entièrement annihilé la réalité.
Réalité qui se manifeste sous la forme de gros nuages noirs s'amoncellant à une vitesse vertigineuse. Des affaires complexes, compromettantes. Une tension de tous les instants.
S'assurer de l'unité d'un pays n'a rien d'une sinécure. Plus encore lorsque le chaos s'invite également dans la vie personnelle du locataire de l'Elysée..

D'un trait de plume affuté, Marc Dugain nous dévoile le quotidien sous adrénaline d'un président de la république.
La lecture est plaisante. Les chapitres courts défilent sous yeux aussi rapidement que le rythme effréné de la vie Élyséenne.
Le récit s'achève d'ailleurs presque trop vite sur une figure de gymnastique artistique qui se veut spectaculaire mais un tantinet trop virtuelle.





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Moi Président...
Le célèbre syntagme du livreur de croissants en scooter, aurait pu servir de titre au dernier roman de Marc Dugain.
Si moi président, j'imposerai l'usage du mot « chocolatine » et si moi président, j'interdirai la circulation des campings cars sur les routes de montagne, mais comme moi, pas président, ces décisions fondamentales pour la société ne seront jamais tamponnées au 49-3.
« Je » présidentiel », le prochain président livre ses confessions dans un roman que je qualifierai davantage d'intuition que d'anticipation tant le réalisme ombrage ici la fiction.
Sponsorisé par les GAFAM, le narrateur, qui a fait fortune grâce à une start-up qui doit tout au génie d'un ami, est élu sans avoir la vocation ou l'obsession du pouvoir à la présidence d'une république fatiguée. Il présente son action sous forme de confessions sans filtre ni pardon.
L'homme se veut innovant, terme qui sera donc toujours à la mode dans 5 ans. Il veut supprimer le sénat, pourtant meilleur Ehpad de France, et imposer les contribuables en fonction de leurs émissions en CO2. Ses réformes vont mettre la France dans la rue et confirmer notre appétence pour la randonnée.
Ses ennuis ne vont pas s'arrêter là. Sa dealeuse de cocaïne va se faire arrêter, son épouse journaliste n'a pas le goût des pièces jaunes et pour une figuration en first lady, Poutine patine toujours sur les démocraties, une mère porteuse d'emmerdes et d'espérance à Mazariniser, les chinois sont chez moi, son surmenage avec dix sollicitations à la seconde et ses conseillers aux intelligences artificielles. La routine d'un président avec une frontière sans douane entre le compromis et la compromission.
Autant j'avais été déçu par ses derniers romans qui digressaient trop en direction d'un complotisme de zinc avec un auteur qui croyait un peu trop aux histoires qu'il racontait, autant « Tsunami » emporte tous mes suffrages. Elu avec un score de dictateur. C'est simple, je classe ce roman en seconde position dans l'oeuvre de Dugain derrière l'inégalable « La malédiction d'Edgar » et juste devant la trilogie de « l'Emprise ».
L'auteur a retrouvé son humour, perdu à trop fréquenter les milieux autorisés qui tournent en rond, il inflationne (verbe que je propose d'ajouter dans le dictionnaire) les rebondissements, et il ne manque ni d'intuition, ni d'inspiration ou plutôt d'expirations sur un système à bout de souffle.
Moi président, surement pas. Je ne saurai plus après qui râler.
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« Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement anticipée et ne pourrait être que le fruit d'une intention délibérée », tel est l'avertissement qui pourrait introduire Tsunami qui raconte les débuts d'un président de la république à la tête de notre start-up nation.

Placé là par les GAFAS (oligarques, rois du digital) qui ont promis de financer un revenu universel en contrepartie des données des internautes, le Président prévoit taxer les émissions carbone de chaque français, limitant ainsi leurs déplacements pour les confiner devant leurs écrans et les rendre esclaves du monde virtuel projeté sur leurs terminaux. Ce projet suscite un tsunami de protestations et de manifestations de la part de français rétifs au modèle social (carcéral) chinois.

En même temps, le président voit son sulfureux passé sortir de l'ombre. Drogue, fric, paradis fiscal, sexe … les services de renseignements chinois et russes sont presque aussi efficaces que les GAFAS pour lire passé et présent et un tsunami de chantages menace l'image du nouvel élu.

Mais qu'est ce que la vérité ? Dans un monde de fake news, de vérités alternatives, de photos et de vidéos imaginées par l'IA, l'électeur est facile à submerger par le tsunami des réseaux sociaux et des médias.

Disposant d'excellents matériaux, Marc Dugain peine à planifier la conclusion de son intrigue et balance entre une « heure de vérité » (chapitre 42) et une « happy end » (chapitre 44) décevante.

Cet ouvrage, présenté comme le journal manuscrit du président, se trouve condamné à un nombrilisme certain, qui exclut toute vision politique et réduit drastiquement les dialogues, les échanges inter personnels, et gomme l'humanité des acteurs. C'est dommage car la rencontre avec un psychologue ou une paysanne auraient pu initier des réflexions philosophiques et la question de la Vérité mériter une réponse éthique.

D'où une impression mitigée sur ce roman qui semble vraisemblable (lanceur d'alerte), probable (hélas), inégal, assez superficiel (Frexit) et dont la conclusion semble bâclée et assurément infantile.

Loin de valoir « La malédiction d'Edgar », ce titre est, à mon humble avis, meilleur que « Ils vont tuer Robert Kennedy » mais il doit être lu car il alerte et mobilise contre les menaces de « Big brother » et des projets législatifs actuels qui sont un tsunami destructeur de nos libertés et des valeurs démocratiques.

PS : Ils vont tuer Robert Kennedy
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un titre qui m'interpelle, aucune critique encore parue pour m'orienter et une seule phrase pour quatrième de couverture : « Entrez dans l'univers à la fois feutré et violent de l'Elysée. ». Souhaitant souvent lire Marc Dugain (je n'ai lu que la chambre des officiers il y a des années), cette lecture est une aventure à l'aveugle dans laquelle j'ai hâte de me jeter.
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L'avertissement auquel je commence par me heurter intensifie ma curiosité : « dans les cinq prochaines années, en intervenant sur nos cellules directement, nous serons capables de les rajeunir d'un bon tiers de leur existence passée, certitude d'une cure de jouvence sans précédent. Ce livre tient compte de cette certitude. »
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« Ce livre » est une sorte de chronique ou mémoires de l'un de nos futurs présidents de la République française, dans un futur assez proche pour permettre à l'auteur d'analyser notre situation nationale et mondiale actuelle sous l'oeil de son personnage, tout en imaginant un scénario pimenté d'un soupçon d'anticipation. Ce journal intime est plus destiné à servir de miroir réfléchissant à son auteur, dans lequel il puisse se regarder, qu'à être publié. Il mêle ainsi le profondément intime à la chose publique, gardant à l'esprit que « écrire pour soi-même est un art littéraire particulier et qu'on y réussit finalement qu'avec l'idée de s'adresser aux autres ».
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Ce qui potentiellement fascinera dans cette lecture sera donc l'ouverture des portes de l'Elysée et les manoeuvres politiques inhérentes aux jeux de pouvoirs et d'influences. J'avais bon espoir aussi d'être passionnée par le scénario : Un Président vient d'être élu dont l'ambition est de nous sauver du réchauffement climatique en faisant appel à la responsabilité de chaque citoyen (dès l'instant, on se doute que ça ne va pas bien tourner^^), en incitant à une diminution de la course à la consommation et en sanctionnant fiscalement les « mauvais » citoyens qui consommeront mal. « Il faut viser le consommateur…et le rendre vertueux. Et on appellera ça le passe environnemental individualisé. »
Evidemment, tollé prévu de la part des industriels et des consommateurs. Et puis, comment savoir ce qu'ils consomment ? C'est la faille du plan : en s'appuyant sur les GAFAM qui, certes, ne sont pas sans impact sur le climat mais l'ont fait élire et espionnent tout le monde - toute réforme doit bien commencer quelque part. Peut-être que s'il accepte de renoncer à son projet de remplacer le Sénat par une consultation populaire virtuelle, le Sénat votera-t-il pour ses mesures pour le climat…?
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Mais pendant que les citoyens seront dans la rue, d'autres affaires appartenant à sa sphère privée ressortiront, menaçant d'entacher la réputation de ce nouvel élu voire, pire encore, la démocratie elle-même lorsque notre sempiternel Poutine s'en mêlera..!
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Sans savoir pourquoi, je m'attendais à ce qu'un thème ou une intrigue soit exploité en profondeur par cet auteur. Or, même s'il est bien construit et exploite en partie les thèmes annoncés, ce court roman survole au contraire assez superficiellement les divers aspects d'un mandat présidentiel sans s'attacher ni développer une intrigue ou un sujet en particulier - ce qui a permis à l'auteur de conclure son roman à cette image. Ca lui donne une légèreté inattendue (je pensais ses romans plus sombres mais j'irai en explorer d'autres), d'autant que la plume de l'auteur est fluide et les chapitre courts. A tel point que la fin nous laisserait presque sur notre faim…
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Mais c'est le parti pris de l'auteur et il démontre aussi, je pense, qu'il n'existe pas vraiment de fin à cette histoire universelle au coeur du pouvoir, car à une affaire en succède immédiatement une autre, quand elles ne se chevauchent pas. Pour autant, j'ai beaucoup aimé les réflexions que l'auteur ne manque pas une occasion de soulever, ainsi que le scénario qui, bien que manquant clairement de tension au vu des enjeux évoqués, m'a agréablement divertie dans sa simplicité, son enchainement, sa construction. Je suis simplement un peu déçue de refermer ce livre, aux pistes de réflexions intéressantes, sans qu'il m'en reste finalement une impression consistante, même si à la lecture je ne me suis pourtant pas ennuyée. Vite lu mais, je le crains, vite oublié, malgré beaucoup de bonnes idées.
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« J'évolue dans un monde totalement suranné, celui de la présidence. Il ne manque pas de charme pour autant. Tout y est organisé pour nous rappeler le passé, le cultiver, probablement parce que c'est là, plus que dans l'avenir, que se forge le peu de sacré qui reste attaché à ma fonction. »

Il est malin, le Marc Dugain, d'avoir flairé et anticipé la meilleure date possible pour la sortie de Tsunami, son roman de politique fiction (?) où il se met dans la peau de ce président fraîchement élu aux élections de 2027.

Parce que vous l'aurez compris, « toute ressemblance nanani, nananère… » mise à part, on ne peut pas être davantage dans l'actualité que dans cette courte prose écrite à l'encre du réalisme, du cynisme ou du dégoût (chacun chosira sa mention adéquate).

On passera sur l'histoire de ce président qui a fait fortune via une start-up devenue licorne ayant inventé la molécule qui rallonge l'existence de 30% puis la cédant sans scrupule à l'étranger - contre une promesse de favoritisme en faveur des GAFAM – pour mieux se lancer en politique avec une accession fulgurante à la responsabilité suprême.

On passera parce que Dugain a choisi de s'amuser et de lui charger la barque : cocaïnomane, détenteur de comptes offshore, géniteur par PMA, mari délaissé… Sans oublier le complot russe, l'assassinat d'une députée, la manif populaire qui dérape, le conseiller technique vendu aux Chinois. La coupe est (trop) pleine et de ce point de vue, on a connu Dugain en meilleure forme. Mais pas grave, car l'essentiel est ailleurs.

Le sel perfide – mais délectable - qui assaisonne Tsunami vient en effet des fulgurances distillées ci-et-là par l'auteur sur cet exercice du pouvoir qui se veut moderne mais ne peut cacher longtemps qu'il obéit en fait à des mécanismes d'un autre temps, que l'exercice de vérité ne masque en fait que des mensonges désormais plus tolérables.

« En général, notre socialisation se fait sur un niveau de mensonge acceptable entre les individus. On n'est pas qualifié de menteur quand on ment normalement, mais lorsque l'on ment de façon éhontée et excessive. »

Fulgurances aussi sur notre société d'individualisme grandissant, où les régulateurs ancestraux (élections, médias, dialogue, vivre ensemble…) ne fonctionnent plus.

« La psychologie d'une personne se fonde en grande partie sur l'altérité, le rapport et la confrontation physique à l'autre. Les gens s'enferment progressivement derrière leurs écrans. Et l'aboutissement de cela, c'est que quand des gens sont réunis, ils passent plus de temps sur leur téléphone avec des personnes éloignées qu'avec les personnes présentes, comme si dans ces nouveaux rapports humains, on donnait une prime à l'éloignement. »

Bref, le code a changé, mais il n'a pas été communiqué à l'Élysée :

« Ils sont désemparés, pris par un mélange de paresse, ce gras du coeur dénoncé par Jacques Brel, et d'ignorance, cette ignorance qui, cachée derrière le déferlement d'opinions, mine la démocratie comme la mer une falaise. J'ai l'impression de gouverner un peuple de petites choses fragiles. »

Dans Tsunami, Dugain dépeint un président réformiste, visionnaire et bardé de bombinettes prêtes à exploser, mais décidé à prendre à bras le corps l'urgence environnementale en lançant une ambitieuse réforme fiscale verte qui tend à « imposer l'individu en fonction de son impact sur l'environnement. »

Mais en politique comme dans les restaurants, il vaut mieux éviter de regarder dans la cuisine comment certains plats sont préparés. Car alors, c'est tout un tsunami de désillusions qui s'apprête à s'abattre sans retour possible…

« Les forces considérant que la démocratie est une parenthèse de l'Histoire qui doit se refermer le plus vite possible sont en marche. »
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Avec cette dystopie qui reste très près de l'évolution actuelle, Marc Dugain revient à l'un de ses sujets de prédilection: la politique et le pouvoir en général. Dans Tsunami, le narrateur n'est autre qu'un président de la république fictif certes, mais qui nous fait plus d'une fois penser à Emmanuel Macron, en tout cas pour ce qui est de ses opinions politiques globales. Mais en dire davantage sur cet aspect du livre serait spoiler une grande partie de l'histoire. Comme dans sa trilogie de l'Emprise, écrite il y a quelques années, Dugain sait nous tenir en haleine de sa plume alerte en nous donnant un aperçu de la vie d'un président de la république incertain, inexpérimenté, mal dans sa peau, mais aussi roublard et opportuniste quand il le veut ou qu'il le faut.
Je crois bien que chaque lectrice et chaque lecteur le percevront différemment, mais pour ma part, je suis passé par tous les états au cours de ma lecture à son égard: il pouvait être tantôt arrogant ou méprisant dans certaines situations, dans d'autres, j'ai ressenti pour lui de l'empathie, et dans d'autres encore il pouvait aussi me faire de la peine.
A chaque babeliote de se faire sa propre idée de ce personnage et de se demander si ce qui se passe dans sa tête paraît réaliste pour assumer son poste de chef de l'état ou si Dugain a versé un peu trop dans le mélo dans ce roman.
Vous l'aurez remarqué: mon billet se concentre beaucoup sur le personnage central, mais ce dernier est aussi confronté à la vie politique actuelle et les lecteurs retrouveront de nombreuses situations d'une actualité brûlante, avec en prime un petit saut vers un futur proche plutôt sombre qui pourrait très bien être la dure réalité très bientôt. Si ces événements devaient se réaliser, Tsunami de Marc Dugain ne ferait que confirmer un avenir sombre pour notre démocratie. Je ne peux que vous inviter à vous en faire votre propre idée.
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On pousse la porte du Palais de l'Elysée, dans la tête et le quotidien d'un jeune président réformiste, en continuité avec notre époque où s'inscrivent la suite de la guerre en Ukraine, la violence Poutinienne et les secousses sociales franchouillardes.

Voici une dystopie très attractive qui montre l'envers du décor des ors républicains, le grand écart imposé à un simple individu coincé entre sa vie privée et ses ambitions politiques et visionnaires pour un monde plus écologique. Tout cela fait de l'oeil à notre quotidien et à un élu qui n'a pas besoin d'être nommé.
En tous cas la fonction ne passe pas pour une sinécure, confrontée aux réseaux sociaux, à l'avidité des grandes entreprises et au jeu géopolitique mondial.

Un roman de politique fiction simpliste et assez savoureux, troublant par ses accents de vérité et qu'il ne faut pas pour autant prendre au sérieux.
Un exercice de style mode Dugain très réussi !
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Plutôt réussi cet exercice de politique fiction qui fleure bon (ou mauvais) le réel, prétexte à de judicieuses analyses de la société actuelle et qui se lit d'une traite. On y croit à ce Président successeur de l'actuel, arrivé là un peu par hasard et beaucoup par la grâce de gros intérêts, dernier représentant d'un système démocratique en fin de vie qu'il contribuera d'ailleurs à faire s'effondrer en promouvant le totalitarisme numérique pour la gloire de la cause environnementale.
On sent un Marc Dugain très à l'aise et très remonté dans ce roman qui non seulement capte l'air du temps, mais aussi démontre comment celui-ci est en train de se déliter. Il nous donne même le mode d'emploi.
Sinistre et jouissif.
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Un roman agréable à lire qui nous entraîne dans les arcanes de l'Elysée où les sollicitations pour le président ne cessent d'affluer .On comprend les difficultés du poste même si celui-là traîne les casseroles puisqu'il est soupçonné d'avoir placé de l'argent dans un paradis fiscal et de consommation de drogues dures .Alors il lui est difficile de défendre ses réformes avec la pression de la rue et chaque décision doit être mûrie .Un bon roman d'anticipation qui montre les difficultés de gouverner .
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Ce livre, très intéressant, nous place aux côtés d'un jeune Président de la République.
Nous partageons sa vie frénétique. Les projets politiques sont malmenés par des affaires inattendues qui tombent, s'enchaînent, se superposent, se supplantent avant même d'avoir été résolues. Ces affaires sont parfois liées à la vie privée, ce qui complique encore leur gestion.
Relations internationales, jeux de pouvoirs avec des partenaires à l'antipode des bisounours, journées vécues à 100 à l'heure, prise de décisions urgentes...
La simple lecture de cet ouvrage m'a essoufflée ! Mais j'ai beaucoup aimé, il y a quelque chose de fascinant.
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