Les dernières heures

Le premier roman de l'auteure "l'enfant du train" m'avait beaucoup touché et j'ai eu plaisir à retrouver la plume de l'auteure. L'histoire est belle, dans le difficile contexte de la Seconde Guerre Mondiale et cependant, elle m'a " un peu" moins bouleversée.
L'auteure décrit très bien la situation de la France de l'après guerre, avec l'hostilité envers les occupants qui a perduré jusqu'au début des années 1960.

C'est à ce moment là que Joséphine, jeune fille de 18 ans, a le courage de donner un coup de pied dans la fourmilière pour faire voler en éclat les non dits et les secrets et amener la notion de pardon dans sa famille "élargie". Personnage attachant, elle parvient à faire le lien avec les événements passės mais également à projeter sa famille dans un avenir heureux, bien mérité.

Depuis sa sortie, ce roman me faisait de l'oeil, j'ai rapidement succombée et je n'ai pas été déçue ! J'ai beaucoup aimée cette lecture.

Je suis particulièrement friande des récits historiques, surtout durant les périodes de guerre, car ce sont des histoires toujours poignantes. Dans ce livre, l'autrice retranscrit avec brio l'atmosphère effroyable de la Deuxième Guerre mondiale, quand Paris était assiégé par les nazis. L'autrice nous y dépeint l'oppression dans laquelle la population est contrainte de vivre, mais à travers le personnage de Sebastian, elle nous dépeint également une critique de la jeunesse hitlérienne et son impact sur ces jeunes. Cela nuance et montre que la guerre était malheureusement des deux côtés et faisait aussi des ravages chez les Allemands, qui n'adhéraient pas tous au régime. L'accent est aussi mis sur l'après-guerre, chose que j'ai bien apprécié.
C'était une très belle histoire d'amour, je regrette simplement que la passion entre Sebastian et Élise n'ait pas été davantage développée. Ça allait un peu vite et je suis restée sur ma faim. Ceci étant dit, ça ne m'a pas empêchée d'apprécier de suivre leur histoire, et la quête de vérité de Joséphine. La plume est fluide, les péripéties nous tiennent en haleine, on passe par plusieurs émotions sans deviner la manière dont tout va bien pouvoir se terminer. Les allers et retours entre le passé et le présent ont donné un certain dynamisme au récit. Ce fut une lecture poignante et j'ai même versé une larme à la fin, de frustration, car les fins heureuses sont difficilement envisageables en ces circonstances.

En tout cas, ça a été une belle découverte, si comme moi, vous aimez les romances historiques, je ne peux que vous recommander ce livre.

Encore un livre se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, mais celui-ci aborde les choses différemment.
Parce oui, on a tendance à oublier qu'il y avait des pourritures, des vendus, dans son propre "camp" et des alliés, des hommes bons, chez l'ennemi.
On alterne cette lecture sur deux époques, entre la vie de Lise lors de la seconde guerre et Joséphine qui cherche des réponses sur ses origines.
C'est très bien écrit, avec une jolie douceur.
Des scènes qui remuent les tripes, des personnages bien décrit.
Ça aurait pu être un coup de coeur, mais j'ai trouvé la fin "bâclée " par rapport à la qualité du reste du roman.

J ai beaucoup aimé roman
Un roman de plus en temps de guerre une histoire d amour interdit ce n espas originale me direz vous
Celle ci est originale de part sa construction
Je continue à découvrir cet auteur que j apprecie
Un livre facile à lire pour lequel on a envie de tourner les pages

Je m'attendais avec ce roman à un énième récit ayant pour contexte la 2ème guerre mondiale. J'ai été agréablement surprise par la richesse et le rythme de l'intrigue, par les émotions suscitées, par la colère que j'ai ressenti sur la manière dont Élise a pu être traitée.

Élise est une jeune parisienne amoureuse des livres. La capitale est occupée par l'armée allemande. En secret, elle aide des enfants juifs à regagner la France libre. Son chemin croise à plusieurs reprises dans une librairie de quartier un jeune soldat allemand, Sébastian. Elle se montre très distante à son égard, il appartient au camp ennemi. Ce dernier occupe un poste d'interprète, il traduit des lettres de délation. le destin les emmèneront à se croiser à plusieurs reprises. Ils tomberont éperdument amoureux l'un de l'autre.

Le récit est construit sur deux temporalités : Paris en 1944 et Tregastel en 1963. On y fait la connaissance de Josephine, une adolescente un peu rebelle, de sa mère et d'une vieille femme peu amene, Soizic. Quel lien existe t-il entre elles et la jeune Élise? Pourquoi la mère de Josephine vit elle ainsi recluse en Bretagne?

Ce roman raconte fort bien les horreurs de la guerre, la bassesse humaine, une passion amoureuse interdite, l'antisémitisme, la violence faite à certaines femmes à la libération, les secrets liés à la filiation, les mensonges d'une famille, la sororité.

Je l'ai dévoré. La plume de l'auteur est agréable et fluide, elle sait bien ménager le suspense. Ses portraits de femmes sont fort bien dessinés, des femmes dignes, independantes, courageuses. Je vous le recommande.


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J'avais beaucoup aimé l'an dernier le précédent roman de Ruth Druart, L'enfant du train. Cette année, elle confirme son talent avec toujours le même angle de traitement des faits historiques : les retombées de la seconde guerre mondiale. J'aime beaucoup ce regard, on va plus loin que les années 39 à 45 et on vit à travers ses personnages ce que les drames de la guerre entrainent comme bouleversements dans les années qui suivent.

Ces bouleversements, c'est Josephine qui va les découvrir, dans les années 60 lorsqu'elle se rend compte que l'homme mentionné sur son acte de naissance, ce père qu'elle n'a jamais rencontré, n'est pas celui dont on lui a donné le nom. Alors Josephine va enquêter, contre le choix de sa mère, et se faire raconter ce qu'Elise a vécu, à Paris, pendant la guerre.

C'est une jolie histoire que celle de ce couple, une histoire d'amour qui dépasse les nationalités, celle d'un Allemand qui tombe amoureux d'une française. On pourrait se dire que ce thème est déjà vu mais Ruth Druart y apporte sa propre petite touche par le devenir de ses personnages après la guerre. Et là, comment ne pas s'émouvoir par le destin qui a éloigné chacun ? Lorsque qu'on comprend ce que chaque personnage a vécu de son côté, on se demande quel sera l'avenir possible, sachant que l'amour est toujours là.

Pourtant, l'histoire est complexe et j'ai trouvé cela très bien ainsi, on aurait pu reprocher sinon à l'auteure de céder à la facilité. Et puis finalement, ce qui est beau et qui occulte tout le reste, c'est la force de l'amour que chacun a pour l'autre. Cette force est telle qu'elle va apporter à Josephine ce père qu'elle n'aurait jamais connu sans doute… Ce sentiment d'amour est le plus précieux, il absorbe tous les tracas, toutes les embûches et porte juste chacun à être heureux. On referme le roman avec la satisfaction de savoir chaque personnage apaisé, guéri du passé et prêt à laisser le présent lui apporter de nouvelles joies.
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Bonjour tout le monde!

Post lecture terminée #88 SP

J'ai eu la chance de découvrir “Les dernières heures”, de Ruth Druart grâce aux éditions City et à Eric Poupet que je remercie pour l'envoi.
Le livre est disponible en librairie depuis le 29 juin.

De quoi ça parle…

A l'aube de la libération, à Paris Elise, n'hésite pas à braver tous les dangers pour venir en aide à un orphelinat Juif et leur éviter les camps de concentrations. Elle fera la rencontre de Sébastien, un jeune soldat Allemand qui est traducteur de lettres de dénonciation… il va se retrouver face à un cruel dilemme.
Joséphine, 19 ans plus tard, découvre dans les affaires de sa mère des informations sur son père et ira en quête de vérité…

Ce que j'en ai pensé …

J'aime beaucoup lire sur la seconde guerre mondiale, et ici nous découvrons aussi l'histoire vue de l'autre côté et c'est une particularité que j'ai appréciée car nous avons pas souvent l'occasion d'entendre l'autre version. J'ai trouvé intéressant le témoignage de Sébastian sur l'après-guerre, car oui c'était les ennemis, mais c'était aussi des hommes qui n'étaient peut être pas du bon côté.

Elise et Sébastian, nous livre une histoire d'amour interdite, et tout ce qui a pu en découler, ce qui était réservé à ces femmes qui avaient des relations avec les Boches… Nous prenons conscience de la dureté de l'époque, de la haine qui a perduré de nombreuses années, de la honte qui a continué à planer au-dessus de ses femmes qui ont fauté, ou finalement l'amour n'avait pas sa place, seulement le péché et les mentalités même des années plus tard sont encore très dure.

L'auteure nous livre une magnifique histoire d'amour, entre deux êtres qui n'auraient jamais dû s'aimer, et de la naîtra de nombreux secrets de familles, mais comme on le sait les secrets finissent toujours par être découverts…

Un roman à double temporalité, qui nous livre chapitre après chapitre tous les morceaux de l'histoire comme un puzzle que nous reconstituons au fil des pages. Nous alternons entre Elise, Sébatian et Joséphine, les chapitres sont courts et la plume fluide, j'ai eu un peu de mal au départ j'ai trouvé que l'histoire était un peu longue à se mettre en place mais par la suite j'ai dévoré cette lecture.

Un roman intéressant pour les amateurs de la période, qui nous montre de quoi les gens étaient capables, vendre leur voisin pour sauver leur peau, ou vous n'étiez même pas libre d'aimer qui vous vouliez.

Ce roman vous tente t-il? Aimez vous les romans historiques?

Un magnifique roman que j'ai lu avec beaucoup d'empathie. J'ai vécu par procuration cette terrible période et la vie d'Elise m'a paru difficile, rude et traumatisante. L'écriture y est précise, simple et approprié.
Comment ne pas s'enthousiasmer du bonheur fugace qu'Elise s'autorise malgré qu'elle le paiera cher.
Je recommande.

Après avoir lu l'enfant du train de la même auteure, j'avais très envie de découvrir « les dernières heures » .

C'est une histoire que j'ai bien aimée, même si certaines situations auraient gagné à être plus développées pour la crédibilité de l'histoire.

Pour moi ce roman est davantage une romance historique qu'une fiction sur cette période historique ce qui explique sans doute que certains faits aient été juste survolés.

Si l'on fait abstraction de cela, c'est une histoire qui m'a beaucoup plu. Elle se raconte sur une double temporalité, en 1944 et en 1963. En 1963, Joséphine, la fille d'Élise, qui vit à Trégastel en Bretagne, découvre chez sa tante à Paris des lettres datant de l'après-guerre qui étaient adressées à sa mère. On va ainsi remonter le fil de l'histoire.

En 1944, nous sommes sous l'occupation de Paris par les nazis et on rencontre Élise qui a du mal à cacher sa répulsion envers ces envahisseurs. Elle participe d'ailleurs à la résistance en contribuant à l'expatriation d'enfants juifs vers la zone libre. Elle va rencontrer Sebastian, un soldat SS en désaccord avec son pays, qui va la sortir d'une situation très critique…

La plume de l'auteure est fluide, les personnages principaux sont bien travaillés et attachants. S'agissant principalement de femmes, l'auteure s'est exercée à décrire leurs ressentis en temps d'occupation et post-guerre en créant des personnages imparfaits et touchants.

C'est donc une bonne lecture pour moi, j'ai passé un très bon moment et si vous aimez les romances historiques, ce roman est fait pour vous. Il faut l'aborder comme une romance car vous n'apprendrez rien de nouveau sur cette période de l'histoire.

J'avoue avoir un faible pour les romans historiques, mais cet amour est parfois mal payé car les auteurs se contentent trop souvent de plaquer un schéma narratif convenu sur telle époque ou telle autre, indépendamment des spécificités de l'époque concernée. Je redoutais ce cas de figure avec Les Dernières heures mais, poussée par les bonnes critiques lues ici et là, je me suis laissé tenter. Et j'ai eu raison.
Ce qui arrive à Elise et Sebastian dans ce roman n'aurait jamais pu se produire à une autre période. L'auteure a su bâtir son intrigue en fonction des caractéristiques propres à la fin de la Seconde Guerre mondiale en France, à l'Epuration et aux Trente Glorieuses. L'auteure a réussi à faire vivre notamment le Paris libéré, mais amer et plein de rancoeur. J'ai rarement eu l'occasion de lire une scène de tonte vécue du point de vue de la martyrisée, par exemple.
S'il y a quelques longueurs par ailleurs, l'ensemble est très agréable à lire et plus d'une fois j'ai eu la larme à l'oeil. Et je ne parlerai pas de la tension émotionnelle que l'auteure a su ménager jusqu'au bout, par souci de ne rien divulgâcher.