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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le paradoxe est là : l'immeuble insalubre dans lequel vit Adam est classé monument historique et est la cible de groupes de touristes avides de folklore ! Pourtant, c'est loin d'être la fête et encore moins l'éden pour cet ado que sa mère a laissé aux prises d'un père violent, tentant jour après jour de protéger sa petite soeur .

Il ne baisse pas les bras, et ne cède pas à la facilité qui consisterait à rejoindre les bandes de dealers du quartier. Ses économies sont honnêtement gagnées, lors de ses séances de lecture auprès d'une vieille dame. le réconfort qu'il lui apporte est non seulement lucratif mais source de sagesse.
Et puis, une rencontre fortuite sur les quais du métro, un éblouissement amoureux auraient pu lui faire entrevoir des lendemains plus sereins. Mais un nouveau drame en décidera autrement …

On s'attache rapidement à ce garçon blessé, héritier d'un vide à combler et d'une existence innocente à préserver, sans perdre la face et avec tout le mépris que lui inspire « l'autre ».


Cette chronique sociale, qui se déroule à Londres mais aurait tout aussi bien pu prendre place dans n'importe quelle banlieue déshéritée du monde occidental, s'appuie sur le charisme d'un personnage, imparfait mais pugnace et volontaire.

La localisation de l'intrigue outre-manche évite l'écueil des dialogues vernaculaires des quartiers, intéressant mais beaucoup lu ces dernières années), même si l'impact de l'accent est aussi là-bas un stigmate difficile à masquer et une signature des origines sociales qui classe immédiatement les individus.


Deuxième roman poignant et bien construit.

272 pages Finitude 3 mars 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Avec ce livre, j'ai découvert le « Brutalisme », une école architecturale qui s'est développée entre1950 et 1980 et qui se caractérise par un design froid et minimaliste et par l'utilisation de matériaux dit « brut » tel que le béton.
En effet la Trellick tower, à Londres, dite "l'Eden", est le cadre de ce roman (et l'illustration de couverture).
Photographiée par les touristes, cette tour se situe dans un quartier défavorisé de Londres et abrite des logements sociaux qui se sont dégradés au fil des années.

C'est ici que vivent trois adolescents, Pav le descendant d'immigrés polonais qui rêve d'argent et de filles faciles, Ben l'immigrant africain qui commence à se faire connaître dans le street art, et Adam, le narrateur.
Celui-ci vit avec son père alcoolique et violent et avec sa petite soeur, leur mère les ayant quittés il y a quelques années.
L'univers, pour ces trois-là, se limite aux frontières du quartier, tout les stigmatise, leur nom, leur look, leur manière de parler,...
Ils sont unis comme peuvent l'être des adolescents, mais peu à peu des failles apparaissent au moment des premiers amours.
Adam, notamment tombe amoureux d'une fille qui n'est pas du quartier et il est tiraillé entre ses amis qui tentent de l'aider, bien maladroitement, et son envie de cacher ses origines modestes.

Ce récit est vraiment un « roman d'apprentissage » avec toute la fragilité de cet période charnière, entre l'adolescence et l'âge adulte.
Cette difficulté est accentuée par ce sentiment d'appartenance à leur quartier-ghetto et leur désir violent d'en sortir.
La vie dans la périphérie de Londres est rarement abordée et j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté « Ken Loach » dans ce récit à la fois sombre et vivifiant avec ses anecdotes amusantes et son ping-pong verbal.

Ce livre a failli être un coup de coeur mais j'ai été gênée par sa narration à la première personne.
En effet le flux de pensées du narrateur est écrit de manière très classique, élégante même, et il n'est pas adaptée à ce jeune qui peine à l'école et a du mal à perdre son accent de la banlieue, un récit à la troisième personne aurait été plus réaliste...

Ce livre est en lice pour le Prix du roman Cézam (réseau des comités d'entreprise) et fait partie, pour le moment, des préférés...

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Adam et Ève, version banlieue londonienne

Olivier Dorchamps nous régale à nouveau avec son second roman. L'auteur de Ceux que je suis nous entraîne cette fois dans la banlieue de Londres où un jeune homme tente de fuir la misère sociale et un père violent. Un parcours semé d'embûches et de belles rencontres.

Adam, le narrateur du second roman d'Olivier Dorchamps – qui nous avait ému avec Ceux que je suis –, va avoir dix-huit ans. Pour l'heure, il vit avec «L'autre», le nom qu'il donne à son père de trente-sept ans qui, à force de frapper son épouse, a réussi à la faire fuir sans qu'elle ne donne plus aucune nouvelle, et sa soeur Lauren. Ils habitent dans un appartement de la banlieue londonienne faisant partie d'un complexe pompeusement baptisé l'Eden et qui est aujourd'hui classé. Composé de deux bâtiments, "une tour et une barre, rattachées l'une à l'autre par une série de passerelles. La tour mesure quatre-vingt-dix-huit mètres de haut selon le panneau. Elle est aveugle, étroite et contient les ascenseurs, les canalisations et tous les trucs qui tombent régulièrement en panne. (...) L'Eden, à proprement parler, se déplie sur vingt-quatre étages et cent trente mètres de long." Dans cette cité cosmopolite, représentante du style brutaliste, qui a oubliée d'être rénovée, chacun essaie de s'en sortir comme il peut. Avec des trafics en tout genre ou un petit boulot.
Ce matin-là, à la gare de Clapham Junction - le plus gros noeud ferroviaire de Londres - la chance sourit à Adam. Au bord des voies, il croise le regard d'une jeune fille blonde et imagine qu'elle va se suicider. Il se précipite et ne parvient qu'à la faire fuir après avoir lâché son sac. Son copain polonais Pav, qui ne comprend pas vraiment pourquoi il a envie de la retrouver, va pourtant l'aider en découvrant le nom de la propriétaire: Eva Czerwinski.
Un tour par l'épicerie puis la paroisse polonaise et le tour est joué. Mais arrivés devant le domicile de la jeune fille, ils trouvent porte close. Avec les clés retrouvées dans le sac, ils s'introduisent chez elle et déposent le sac. Adam a le réflexe de laisser un message sur le téléphone et espère l'appel d'Eva.
C'est Claire, la vieille dame aveugle chez qui il travaille comme lecteur - un emploi mieux payé qu'au supermarché où il avait été embauché adolescent - qui l'encourage à ne pas baisser les bras, maintenant qu'il sait que son amour est la fille d'un couple d'architectes et qu'il n'a guère de chances d'intégrer son monde. Pourtant, le miracle se produit. Eva l'appelle et lui fixe un premier rendez-vous.
N'en disons pas davantage, de peur d'en dire trop. Soulignons plutôt qu'Olivier Dorchamps a parfaitement su rendre l'atmosphère à la fois très lourde de ce quartier et de cet embryon de famille et l'envie d'Adam de s'en extirper au plus vite avec Lauren. L'histoire d'Adam et Eva prend alors des allures de Roméo et Juliette, rebondissements et drame à la clé.
Le romancier qui vit à Londres réussit à faire d'Adam un héros touchant et tellement attachant que l'on veut voir réussir et ce d'autant plus que cela semble quasiment impossible. Si Fuir l'Eden se lit comme un thriller haletant, c'est aussi parce que le style est enlevé, l'humour délicat venant contrebalancer la brutalité domestique. Mais ce roman de la misère sociale est aussi un formidable chant d'amour et de liberté. Autant dire que l'on se réjouit déjà du troisième roman en gestation, s'il est comme celui-ci percutant, enlevé, magnifique!

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Excellent titre
L'Eden c' est peut-être un paradis pour touristes : un vieux bâtiment dans la banlieue de Londres classé monument historique et, donc , lieu prisé par les touristes tout heureux de découvrir les quartiers populaires et leurs merveilleuses architectures
Le problème c'est que ce n'est pas un bâtiment désaffecté et qu'il y'a toujours les mêmes déshérités qui y habitent
Le héros, c'est Adam , tout un symbole
Comme tous les autres , une idée fixe: fuir , partir , découvrir le monde , sortir du ghetto
Je ne divulgue pas l'histoire ,assez classique : un père alcoolique, une mère partie sans laisser d'adresse . Bien sûr , les potes de l'immeuble, la petite soeur qu'on veut protéger
Rien de nouveau, me direz-vous.Des images qu'on regarde avec une certaine indifférence, peu importe le pays
Détrompez vous car Olivier Dorchamps a du talent
Loin de tout misérabilisme, il insuffle à ce roman une joie de vivre , communicative.
Plutôt que de s'apesantir sur la vraie misère au quotidien , il préfère nous parler de rêves , de projets , d'amour aussi
En ressors un fonds d'optimisme au milieu de toute cette détresse
Loin des clichés, une bouffée de fraîcheur , une façon de nous dire de façon élégante ,même au milieu de la pauvreté, de la drogue et de la haine, qu'il faut garder l'espoir
Très beau livre sur un sujet difficile
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Adam, le narrateur, vit dans une cité de Londres, dans une tour appelée « Eden » qui se voulait à l'architecture avant-gardiste issue du « brutalisme ». Mais seule cette image est restée que viennent photographier les classes plus aisées tandis que la réalité est plus brute, justement, plus amère, ressemblant plus à un ghetto dans lequel, faute de mieux, habitent et se côtoient des familles populaires. Et l'Eden est devenu presque l'enfer que tous aimeraient fuir.
Adam est un jeune homme de 17 ans, qui a perdu sa mère alors qu'il avait 9 ans. Sa soeur Lauren, plus jeune, n'a plus beaucoup de souvenir d'elle. Cette mère était une mère courageuse, s'occupant de ses enfants, travaillant comme caissière dans un petit supermarché, même s'il fallait pour cela passer des heures dans les transports. Son conjoint était à l'époque (et l'est encore) de la pire espèce, alcoolique et violent.
Leur mère les a quittés un matin. Depuis, le jeune homme essaye de garder en mémoire la plus belle des images d'elle et de ne pas lui en vouloir de les avoir laissés seuls avec ‘l'autre'.

Quand on est jeune, lorsqu'on sait que les codes de la pauvreté nous collent à la peau (tenue, langage, habitus…) et qu'on n'a pas trop d'espoir de sortir de sa condition sociale, y'a de quoi trainer un blues, un fatalisme, une colère contre la vie et le système … Adam tient parce qu'il y a sa petite soeur dont il s'occupe comme il peut. Et aussi par la présence de ses 2 bons amis Pav et Ben (ce dernier commençant à se faire un nom dans le milieu du Street Art), et Claire, aveugle, à qui il fait la lecture plusieurs fois par semaine. Claire, c'est un peu son premier pas dans l'autre monde. Grâce à elle, peu à peu il apprend, se cultive, s'éduque, intègre de nouveaux codes sociaux…
Un matin, alors qu'il est à la gare, Adam croise une jeune femme Eva, qu'il croit sauver d'une tentative de suicide. Attirance pour elle mais aussi choc des cultures, peur de l'image qu'il peut renvoyer, d'autant que cette jeune femme appartient à une famille d'un milieu plus favorisé.
Bien sûr, on pense aux Adam et Eve contemporains, Eva qui, peut-être, par sa seule présence pourrait permettre à Adam de quitter l'Eden. le lecteur découvre la vie de cet adolescent à ce moment charnière où Adam va croquer le fruit de l'arbre de la connaissance…

Ce roman c'est une plongée dans la jeunesse des banlieues. L'auteur d'origine franco-britannique dresse un tableau du quotidien de cette jeunesse londonienne, souvent âpre, parfois violent, mais aussi empli d'espoir (et qu'on pourrait transposer dans n'importe quelle grande banlieue occidentale). A travers une histoire d'amour, il porte un regard social et même sociologique sur cette jeunesse. Regard sur les clivages entre classes sociales, sur ces jeunes qui veulent s'en sortir. Mais c'est aussi le regard qu'on peut avoir sur soi-même, sur les autres et notre relation aux autres. Les murs qu'on s'érige par manque de confiance en soi, par cette dépréciation notamment inhérente de la distinction sociale.

Tout au long du roman, on a plaisir à suivre Adam, jeune homme sensible, courageux, lucide, et résiliant. Il arrive souvent à provoquer en nous intérêts et émotions. Si on l'apprécie, on s'attache à lui, c'est peut-être du fait de ses fragilités, parce qu'il n'est pas un homme super-héros, mais juste comme un peu chacun de nous.
Par l'attachement du lecteur pour Adam, l'écriture sensible et réaliste mais aussi les quelques effets de surprises ou évènements qu'amène l'auteur, « Fuir l'Eden » d'Olivier Dorchamps se révèle être un très bon roman contemporain. Un roman que j'ai lu très rapidement tant le plaisir était grand...
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Adam a dix-sept ans et vit dans une tour baptisée l'Éden avec sa petite soeur de quatorze ans, et « l'autre », toujours ainsi nommé, et que manifestement Adam n'aime pas. Sa mère a quitté le domicile familial lorsque le garçon avait neuf ans, et il a peu à peu cessé de l'attendre.
Un matin, à la gare, Adam croise une jeune fille de son âge qui le laisse pantois et brusquement amoureux. Il n'a dès lors de cesse de la retrouver. Ses deux amis, Ben, venu de Somalie et grapheur talentueux, et Pav, d'origine polonaise, ne demandent pas mieux que de l'aider, à leur manière, dans sa quête. Mais lorsqu'on est habitant de l'Éden, leur immeuble, un bâtiment à l'architecture brutaliste caractéristique, tout en béton, avec sa tour d'ascenseur qui ressemble à une rampe de lancement, il n'est pas forcément facile d'aborder une fille habitant un pavillon bourgeois, de l'autre côté des voies de chemin de fer.
Dit comme ça, le pitch semble assez peu original, et je me demandais, malgré mon intérêt pour la vie dans ce quartier de Londres, et la qualité de l'écriture, d'où venaient les appréciations très élogieuses de ce roman.
Et puis, la deuxième partie du roman éclaire le tout d'un jour nouveau, et laisse le coeur serré et l'oeil embué.
C'est une belle manière d'aborder le roman social sur la banlieue, londonienne ou autre, sur l'engrenage du chômage, de l'alcool et de la violence, mais aussi sur les mille et une façons de s'en sortir. Adam est un personnage attachant, aussi fragile qu'original, à un âge charnière où toutes les possibilités s'ouvrent devant lui.
Je vous conseille de ne pas passer à côté de ce joli roman d'apprentissage !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Il y a des titres parfaits, qui collent au texte, le prolongent ou le présentent. Celui-ci dit tout le paradoxe dont il sera question dans ce récit subtil et profondément touchant qui parvient à tresser le romanesque et la chronique sociale avec habileté et justesse. Peut-on changer les cartes ? Faire dévier les lignes du destin ? Faire fi des préjugés ? Pas si simple...

L'Eden est un de ces immeubles gigantesques de la banlieue de Londres, une tour classée monument historique en tant que spécimen de 'l'architecture brutaliste", un décor que les touristes viennent prendre en photo. A l'intérieur règnent le délabrement et la misère. C'est là que vit Adam, 17 ans avec Lauren, sa jeune soeur de 14 ans et leur père alcoolique et violent. La mère est partie depuis 8 ans, lasse des coups et des cris. Adam navigue tant bien que mal entre petits boulots et combines, et met ses rêves de fuite en sourdine pour ne pas abandonner sa soeur. Plusieurs fois par semaine il fait la lecture à Claire, de l'autre côté de la voie ferrée dans le quartier huppé. Auprès de cette femme devenue aveugle à la suite d'un drame, il trouve une écoute et une atmosphère auxquelles il n'est pas habitué. Mais ce qui va précipiter les événements ce sont quelques minutes sur un quai de gare : un échange de regards, un geste pour empêcher l'inéluctable, l'image ancrée d'un doux visage encadré de cheveux blonds. Adam n'a plus qu'une chose en tête, retrouver la jeune fille qui a éveillé en lui une sorte de réminiscence qu'il ne sait pas encore expliquer.

A partir de ces éléments, l'auteur navigue avec beaucoup de finesse dans les contours d'un monde empêché qui va peu à peu, et non sans souffrance trouver des pistes de sorties. le personnage d'Adam est irrésistible, le récit ne sombre jamais ni dans la facilité ni dans la naïveté et trouve sans doute sa force dans la façon de convoquer la littérature au chevet de la vie. Nul doute que ce roman-là prendra un jour sa part auprès de lecteurs qui y trouveront à leur tour un écho, un espoir, une direction. Une double réussite.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Adam, et sa petite soeur Lauren, sont plutôt mal partis dans la vie.
Ils vivent à "l'Eden", pas un paradis, mais dans la "Trellik Tower" au sein d'un quartier pauvre de Londres. Leur mère a quitté le domicile conjugal, pour fuir un conjoint alcoolique et violent. Et ce départ n'a pas arrangé pas l'état d'esprit du type. Heureusement Adam a quelques amis sur lesquels il peut compter, et Claire lui ouvre les yeux et l'esprit.

La "Trellick Tower", représentée sur la couverture du roman, a été conçue en 1972 par l'architecte Ernő Goldfinger (1902-1987) et appartient au style brutaliste, notamment caractérisé par la répétition d'éléments (comme les fenêtres), par l'absence d'ornements et par le caractère brut du béton. La brutalité du père d'Adam choque plus que celle du béton "Trellik Tower", dont le classement comme monument historique interdit des rénovations qui seraient pourtant utiles au confort de ses habitants. Ian Fleming aurait donné le nom du concepteur de cette tour au rival de 007 parce qu'il n'aimait pas cette création (au lieu de railler un architecte, il aurait pu s'inspirer d'éléments de chacun des mauvais films qu'il a produit, ce qui lui aurait laissé beaucoup de choix).

L'auteur trouve des mots justes pour décrire l'ambiance d'un quartier pauvre et d'une famille éclatée, sans angélisme ni misérabilisme. le déterminisme social est au coeur de l'histoire. le ton est souvent ironique, et l'espoir reste présent dans le récit et chez certains personnages.
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Court roman(237 pages),mais UNE CLAQUE!
Il m'a vraiment bouleversé ce roman.
Roman social,sociétal,une écriture sublime,une histoire dure où le rêve n'y a pas sa place,et qui vous laisse un goût d'amertume dans la bouche,des personnages,que vous pourriez croiser dans la rue: un mauvais départ ,et puis au bout du tunnel,un,non: le rayon de soleil.Non,je ne vous le raconte pas,callez -vous bien dans un confortable fauteuil,avec à côté de vous une boisson chaude ou froide et OUVREZ CE ROMAN.
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Fuir l'Eden est un roman social et poignant qui raconte le destin d'Adam, un adolescent qui vit dans une cité délabrée de Londres, l'Eden. Entre un père alcoolique et violent, une mère qui les a abandonnés, une soeur qu'il fait tout pour protéger et des amis qui tentent de s'en sortir, Adam rêve d'une vie meilleure. Sa rencontre avec Eva, une jeune fille issue d'un milieu plus aisé, va bouleverser son existence et lui faire entrevoir l'espoir d'une évasion. Mais le destin est parfois cruel et les obstacles nombreux.

Ce roman m'a beaucoup touché par la force et la sensibilité de son personnage principal, Adam, qui malgré les épreuves, ne renonce pas à ses rêves et à ses valeurs.

L'auteur nous plonge dans la réalité crue et sombre de la banlieue londonienne, marquée par la pauvreté, la violence, le Brexit et la xénophobie. Mais il y a aussi de la lumière dans ce récit, grâce à l'amour, l'amitié, la littérature et la volonté de s'en sortir.

Le style est fluide et captivant.

On suit avec émotion le parcours d'Adam et on espère qu'il pourra fuir l'Eden.
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