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EAN : 9782355741166
208 pages
Akileos (18/10/2012)
3.57/5   131 notes
Résumé :
Nao souffre de TOC, mais pas de celui qui consiste à sans cesse se laver les mains ou toujours tout ordonner. Nao souffre d’obsessions violentes et morbides et ses compulsions prennent la forme de rituels mentaux invisibles. Travaillant à mi-temps dans un magasin de jouets designs et tendances, tout en essayant de décoller sa carrière d’illustratrice, elle est en quête d’un amour insaisissable... l’amour parfait. Et en rencontrant l’homme de ses rêves, elle réalise ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 131 notes
Ah la la ! que ce serait simple de nettoyer notre cerveau des pensées qui l'habitent et ne nous conviennent pas s'il existait un système comme une machine à laver ! On mettrait dedans nos pensées tristes, mesquines, celles dont nous ne sommes pas fier, on fermerait le hublot, on appuierai sur un bouton et hop, à la fin du cycle, nos pensées ressortiraient toutes propres, toutes claires, prêtes à être présentées au monde. Voici une de mes interprétations de la couverture de cette BD, mais on doit pouvoir aussi l'interpréter comme sa fixation amoureuse sur un dépanneur de machine à laver. C'est selon...

Une toute jeune femme, tiraillée entre tout ce qu'elle ne maîtrise pas dans sa vie. Et, on a vraiment l'impression que tout lui échappe. Pourtant, elle essaie de la gérer sa vie, "maladroite et inconséquente" , riche de tendresse, de partage avec ses amis. Complètement repliée sur elle-même, elle se laisse dominée par ses pensées meurtrières, crise de rage complètement intériorisées et qui explosent régulièrement avec plus ou moins d'intensité. Au moins, cela, l'intensité de la crise, elle la gradue selon SON échelle de Richter. Il y en a, qui pour maîtriser leur mal-être, essaient de ne pas marcher sur les jonctions des pavements des trottoirs, d'autres se disent intérieurement des sortes de mantras, elle, elle se visualise des attaques criminelles sur la première personne qui passe à sa proximité. Et pourtant, sa vie, va son train : elle va au Japon essayer de remettre la pendule à zéro en allant voir son père, elle se répéète que sa mère l'aime, elle trouve un job, un amoureux-amant-père de son enfant. Bref une vie normale, menée en vivant un énorme chaos intérieur.
Elle est attachante, talentueuse, aimante et perdue et courageuse de poursuivre.

Superbe réussite que cette BD qui nous immerge dans un Londres intime, loin des circuits touristiques. Tout est délicat dans la transcription picturale de ce Londres un peu triste et si chaleureux, où il pleut beaucoup, où la lumière est chiche, comme ce sentiment qu"elle à, que nous avons aussi parfois, de "naviguer à vue".

Sujet hors norme et pourtant si commun ; qui n'a pas construit et exécuter dans sa tête, un scénario criminel pour se débarrasser d'un importun ?
Ben moi, ça m'arrive !

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« Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces manies consistant à se laver les mains sans arrêt ou à tout ranger qui font rire les gens. Non, Nao a de violentes obsessions morbides et ses pulsions se traduisent par des rituels mentaux invisibles.

Elle travaille à temps partiel dans un magasin d'art toys tout en essayant de faire décoller sa carrière d'illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour insaisissable : l'amour parfait. Et quand elle rencontre l'homme de ses rêves, elle s'aperçoit… que les rêves peuvent être un peu étranges.

Les exercices de méditation de Nao sont une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son coeur. Grâce à eux, elle se rend compte finalement que tout n'est pas noir ou blanc. En réalité, tout est plutôt… marron » (synopsis Quatrième de couverture).

-

La publication de cet album en France coïncide à peu de choses près à la date de sortie outre-Manche. Elle représente ainsi l'aboutissement d'un travail que Glyn Dillon a débuté en 2008.

L'histoire se déroule dans un quartier de Londres et met en scène le quotidien de Nao, une jeune métisse anglaise (environ 25 ans). Au moment où nous faisons sa connaissance, elle revient d'un voyage au Japon, voyage qu'elle a mis à profit pour découvrir le pays natal de son père et rencontrer cet homme qui les a quittées, elle et sa mère, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Intrigante héroïne qui nous interpelle dès la première page en présentant une photo qui trône dans l'entrée de l'appartement de sa mère. Sur le cliché, Nao a 13 ans et son look excentrique attire le regard. On sourit mais on se ravise rapidement, interpellé par ce « Ils ne se doutent pas que je suis une putain de malade mentale » qui clôt la présentation du visuel.

Au fur et à mesure qu'on tourne les pages, une étrange impression s'installe : le personnage nous échappe. Mystérieuse Nao qui semble souffrir en silence, inquiétante Nao qui place ses pulsions de mort sur le même plan que ce qu'elle vit au quotidien… j'en suis venue à me demander si ses pensées avaient ou non un réel ancrage dans la réalité. Durant un moment, je me suis demandée si j'étais face à une tueuse en série qui pousser un individu sous les rames d'un métro, rompt les vertèbres d'un chauffeur de taxi… qu'est-ce que cet album allait nous révéler ? Et ces notes que Nao attribue à chaque fois : « Briser le cou du chauffeur… 8 sur 10 », « Au moment où ma main frappe la sienne… j'entends le son mat que fait le verre quand il touche l'émail dur de ses dents juste avant qu'il ne se brise. 8 sur 10 », « Je suis un monstre. Je suis égoïste. Je suis mauvaise, je suis moche, je suis dégueulasse… 10 sur 10 »…

" Je suis dangereuse. Je suis mauvaise. Je suis malade. "

Deux styles graphiques se côtoient. le premier, réalisé à l'aquarelle, dépeint le quotidien de Nao. Les teintes fluctuent en fonction de l'humeur de l'héroïne. Tantôt tristes, les couleurs vont trouver une harmonie entre des gris bleus porteurs de toute la mélancolie du moment.

Tantôt gais voire aguicheurs, le lecteur se laissera surprendre par des rouges vifs, des roses bonbons et des bleus assez chauds qui permettent de profiter pleinement d'instants sucrés-salés. On est à la merci du personnage principal, lui-même balloté par des bouffées d'angoisse incontrôlables. Enfin, s'intercalant tout au long du récit, des temps succincts (une demi-douzaine de page) qui développent une fable où un individu – mi-homme mi-arbre – se bat pour survivre et donner du sens à sa vie. Ses obstacles sont différents de ceux rencontrés par Nao pourtant, les deux personnage sont confrontés à la difficulté de s'accepter tant physiquement que psychiquement. de même, tous deux sont en quête de l'amour parfait.

Certes, j'ai mis du temps à me repérer dans le récit, à comprendre la chronologie et à identifier quels sont les éléments narratifs qui ont trait au passé et ceux qui ont trait au présent de la jeune femme. Passée cette gêne passagère, j'ai ressenti un plaisir croissant à m'enfoncer toujours plus loin dans la découverte de l'album. le rythme du scénario fluctue et s'organise autour de plusieurs temps : les angoisses, l'idylle, les temps consacrés à la spiritualité, les réminiscences de l'enfance de Nao. Nao de Brown développe donc tout un panel d'émotions, d'expériences et de sentiments qui rendent l'ouvrage à la fois attrayant et intéressant du fait de la réflexion qu'il impulse chez le lecteur.

Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Drôle de couverture pour ce Nao de Brown. On s'attend à lire des histoires de machines à laver –et il y en a, en effet- mais ce n'est pas là le plus intéressant de cet album. Notons toutefois que si Nao pouvait réellement remplacer sa cervelle par une de ces machines, elle ne refuserait pas…

Anglaise fille d'une mère anglaise et d'un père japonais, Nao ne se sent pas particulièrement bien intégrée et ne se sent pas en phase avec son image de « copine exotique ». Elle a peut-être l'air marrante lorsqu'elle porte de grosses lunettes de soleil et des vêtements vifs ; elle semble peut-être originale parce qu'elle travaille dans un magasin de jouets, est illustratrice, adepte de mangas et fréquente un centre bouddhiste, mais en réalité, Nao est méchante. C'est elle-même qui le dit. Souvent, des idées criminelles lui montent à la tête au détour d'une situation anecdotique. Mieux vaut laisser les couteaux et les pointes de stylo loin de sa portée, elle risquerait de se faire du mal et d'en faire aux autres… Pour se calmer, Nao se répète frénétiquement « Maman m'aime… » et parfois, cette phrase l'aide à apaiser sa violence.


Nao pourrait être n'importe qui d'entre nous ou de notre entourage. Malgré ce T.O.C. difficile à gérer, elle mène une vie plutôt ordinaire, entre colocation, amitiés, travail et famille. Mais peut-être pour se détourner d'elle-même dans l'immédiat, et pour se retrouver dans la part négligée de ses origines, elle s'intéresse avec passion aux activités de son centre bouddhiste. Nao cherche, et ses investigations ne se limitent pas à ces seuls instants qu'elle consacre à la méditation, à la peinture ou aux haïkus. Par une suite de coïncidences qui n'ont pris sens qu'en raison de son attention accrue, Nao rencontre « le Rien » : un réparateur de machines à laver qui ressemble terriblement à ce personnage du dessin animé japonais « Itchy ».Le reste ne sera rien d'autre qu'une histoire d'amour banale entre deux personnages qui se cherchent eux-mêmes et mutuellement. Histoire tout de même relevée par beaucoup d'originalité, des machines à laver, des pintes de bière, des Dharmapalas, une attaque cérébrale et un accident de vélo…


Glyn Dillon sait prendre son temps pour raconter et pour permettre à son lecteur de deviner, entre les textes et les images, ce qui peut seulement se comprendre par l'inconscient, donnant ainsi la possibilité de rejoindre Nao et « le Rien » dans leur union insolite. Des dessins à l'aquarelle estompés, bien loin de l'iconographie japonaise moderne qu'il aurait été de mauvais goût d'accoler à Nao comme un fardeau biographique, permettent de voyager plus facilement dans la réalité de ces personnages illuminés par les histoires et par leur propre pouvoir imaginaire.


« […] nous sommes très bons pour enseigner le langage, les chiffres, les jugements et les peurs, toutes ces choses dont nous avons besoin, pas seulement pour survivre, mais pour communiquer… pour raconter et comprendre des histoires »


Tout le monde ne l'est peut-être pas, ou dans des mesures plus ou moins grandes, mais Glyn Dillon peut revendiquer son titre de conteur en toute légitimité. le Nao de Brown ne semble pas inoubliable mais, qui sait… peut-être m'en souviendrais-je à nouveau un jour alors que je croirais l'avoir oublié ? L'esprit est tellement surprenant…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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L'album s'ouvre sur une introduction pour le moins insolite. Nao, jeune métisse nippo-anglaise d'environ 25 ans commence par décrire, image à l'appui, une photo d'elle qui se trouve dans l'entrée de l'appartement de sa mère. C'est la première chose que les gens voient d'elle (lecteurs compris), et chacun trouve amusante cette photo où une ado de 13 ans porte les lunettes de soleil de sa mère. Pour Nao, cette photo n'est que tristesse et façade. Pour les amis, elle est la copine exotique, sympa et rigolote. Mais ce n'est que ce qu'ils croient.
Car Nao est, selon ses propres mots, "une putain de malade mentale".

Le pavé est jeté dans la mare. Une petite page d'introduction, quelques phylactères parsemés, et la tension est déjà à son comble. Suite à cette révélation fracassante, Nao embraye avec le récit de son retour du Japon en avion - un vrai désastre. En même temps qu'elle déroule le fil de son histoire, de violents accès de panique l'assaillent, et des scènes de meurtres (de préférence violents) s'immiscent dans son quotidien. Réalité ? Hallucination ? Difficile de faire la part des choses et, pendant un court temps, on ne sait si Nao est une jeune femme perturbée ou une psychopathe accomplie, si le récit est réel, ou s'il confine à la fantasmagorie. D'autant que les notes qu'elle attribue à chaque situation complexifient la situation et sèment le doute dans l'esprit du lecteur.

Parallèlement à ce récit chaotique, de très belles planches présentent un conte sage, dans lequel Pictor, une créature mi-homme mi-arbre, tente de faire en sorte que son monde tourne un peu plus rond.
Pictor, en fait, est une conséquence des actions du Rien, un personnage mythique, que Nao a retrouvé dans un dessin animé japonais. En bonne fanatique, elle est quasiment obsédée par ce personnage, ce qui explique cette narration parallèle. Alors, évidemment, lorsque le Rien se matérialise dans la boutique où Nao travaille, en la personne d'un dépanneur de machines à laver, le cataclysme est total. Un peu perdue, Nao s'efforce, par tous les moyens, de provoquer une rencontre entre cet étrange dépanneur et elle, quitte à forcer le destin - en détériorant la machine à laver de sa colocataire s'il le faut. À partir de là, tout s'accélère ; alors que l'histoire de Pictor progresse doucement, celle de Nao commence à croiser celle de Gregory, le dépanneur. le tout sur fond de crises, plus terribles les unes que les autres.

Pourtant, le dessin et les couleurs de Glyn Dillon rendent l'album extrêmement facile à s'approprier. Au lieu d'être tenu à l'écart, en raison des crises, le lecteur est plongé dans une ambiance intimiste, rehaussée par le trait délicat, et les couleurs de l'aquarelle. Celle-ci est marquée essentiellement par des oppositions de bleus et de rouge. Bleu, la crise est proche, rouge, tout va pour le mieux. C'est très subtil, et ça rend parfaitement l'ambiance de l'univers de Nao ; on est d'autant plus touché par ses angoisses, ses joies, ses peurs.
L'auteur, de plus, mélange les styles et les genres : le récit adopte plusieurs formes et les styles de l'histoire de Nao et de celle de Pictor sont très différents. Il en va de même pour les couleurs ; celles de Nao sont chaudes (même les bleus), alors que celles de Pictor, très nettes et tranchées semblent beaucoup plus impersonnelles.

Si l'histoire narrée par Glyn Dillon est quelque peu difficile d'accès, ou exigeante, le choix judicieux du style, des couleurs et la progression harmonieuse la rendent extrêmement agréable à lire. Au fil des pages, on se passionne, on s'attendrit pour les personnages, malgré leurs - nombreux - travers. Même si l'histoire est, dans un premier temps, difficile à percevoir dans toute sa complexité, et s'il est parfois compliqué de s'y repérer, on se fait vite à ce récit quelque peu tumultueux. Les couleurs, les postures, le trait, tout rend parfaitement les émotions, et on se souvent chamboulé, en suivant les différentes parties du récit. Les petites perles de sagesses, disséminées dans les pages, l'histoire en elle-même, et le fait que le problème du TOC ne soit qu'indirectement évoqué, rendent le récit extrêmement touchant et motivant. A la lecture, on ne peut s'empêcher de se questionner, de réfléchir, tout en s'en mettant plein les yeux. Glyn Dillon signe là assurément une excellente réussite.


Lien : http://encres-et-calames.ove..
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J'ai d'abord eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. On arrive en cours de route dans la vie de Nao Brown, une jeune femme anglo-japonaise. On saisit quelques bribes de son existence mais le reste nous échappe. A première vue, Nao semble être "comme les autres". Son père a abandonné sa mère et elle, alors qu'elle était enfant mais au commencement de cette BD elle rentre d'un voyage au Japon où elle a été faire la connaissance de ce père absent. Elle vit en colocation avec son amie Tara et tient un magasin de jouet avec un camarade de fac, Steve. Un jour, rentre dans la boutique, un réparateur de machine à laver qui ressemble étrangement au "Rien", personnage d'animé japonais dont Nao est une grande fan. Elle fait alors tout pour le retrouver et le séduire.

Alors qu'elle mène une existence paisible, Nao est souvent submergé par des pulsions morbides. Surgissant à des moments inattendus des visions d'elle-même assassinant les gens qui l'entourent l'assaillent. Parfois, on se demande si se sont toujours des visions ou si elle ne résiste plus et à satisfaites ses pulsions. Bien que j'ai trouvé l'héroïne touchante, je n'ai pas ressentie ses émotions. L'angoisse dû à ses pulsions n'est pas assez exploitée. J'ai trouvé aussi étrange qu'elle tombe si vite sous le charme d'un inconnu qui est très différent d'elle (à première vue), plutôt bourru Grégory a de plus des problèmes avec l'alcool. Cependant le culot de Nao et les stratégies qu'elle met en oeuvre pour le retrouver m'ont beaucoup fait sourire.
J'ai été complétement perdu par toutes les références à la culture Japonaise et Bouddhiste. Ces références font que cette BD est plutôt difficile d'accès, et je pense qu'il faudrait que je la relise une seconde fois pour bien tout comprendre.

L'histoire de Nao Brown est entrecoupée par un conte mettant en scène un jeune homme touché par une malédiction: mi-homme, mi-arbre Pictor doit trouver une femme afin de délivrer sa famille transformé en arbre. Ce n'est autre que le Rien (le personnage dont Nao est fan) qui est à l'origine de la malédiction. Ce conte est très étrange mais aussi très envoutant. Pourtant complétement absurde on a besoin de savoir ce que va devenir Pictor.

Au niveau des illustrations, l'histoire de Nao et celle de Pictor se différencient parfaitement. Les couleurs utilisés pour Pictor sont très sombres, essentiellement du noir, du vert et du marron. le récit de Nao au contraire est très coloré avec notamment beaucoup de notes de rouge que l'on retrouve sur la tranche du livre. Par contre, lorsque Nao est envahit par l'une de ses pulsions l'ambiance se recouvre de gris et de ses nuances.
Les jouets dont Nao est fan sont dotés de couleurs très vives ainsi que les passages ayant trait à la spiritualité bouddhiste. le dessin est très réaliste, on ne peut qu'admirer le talent de Dillon et s'extasier devant ses planches.

Pour résumé, le Nao de Brown est une BD très complexe, à l'image de son héroïne aux multiples facettes. le dessin est splendie et vu l'épaisseur du livre, on en a pour son argent (ce n'est pas le genre de BD qui se lit en une heure).
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critiques presse (3)
BoDoi
29 novembre 2012
Voilà un livre relativement difficile d’accès, mais d’une vraie sincérité et d’une grande puissance émotionnelle pour peu qu’on réussisse à s’y immerger.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
21 novembre 2012
Un album, certes agréable à lire, mais passablement longuet et, par moments, répétitif.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
21 septembre 2012
Un album qui demeure […] un vrai pari parfaitement réussi, ainsi que le retour en force d'un auteur qui démontre ici toute la singularité de son regard.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
J’avais toujours de mauvaises habitudes et des peurs irrationnelles. Je me sentais toujours très en deçà de ce que je pouvais être ou de ce que je pensais que j’aurais dû être. (…) Pour la première fois de ma vie, je savais quelque chose sur quoi je n’avais aucun doute. Je savais après cet instant froid et lucide, que cette vérité ne changerait jamais. Je suis mon enfer, ça vient de moi, c’est ma responsabilité et c’est entièrement ma faute. Mais c’est bien. Mes problèmes n’étaient pas du tout des problèmes, mais venaient du lien que j’avais avec eux
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Oui, Hello Kitty semble ne pas avoir de bouche, mais Winnie l’ourson n’a pas de pantalon et Action Joe n’a pas… eh bien, il est peu probable qu’il « conclue ». Quoiqu’il en soit, selon Sanrio, elle a bien une bouche… elle est simplement cachée sous sa fourrure. Elle n’est donc jamais dessinée… mais elle existe… en théorie. Et ce que tu n’as pris en compte, c’est que l’équivalent masculin d’Hello Kitty, « Dear Daniel », n’a pas de bouche non plus… ce qui réfute ton affirmation selon laquelle Hello Kitty représenterait l’archétype de la femme japonaise et son absence de voix.
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Cette photo représente pour moi lourdeur et... tristesse. Comme eux, je peux voir la petite fille rigolote qui porte les lunettes de soleil de sa mère... mais ce qui se passait derrière ces lunettes est une autre histoire.
Les lunettes n'étaient qu'un façade.
Cette photo encadrée est le premier élément de « preuve » que je leur permets de voir. C'est un Rubicon qu'ils traversent sans le savoir.
Je suis sûre que pour eux, je suis cette mignonne métisse anglo-japonaise, un peu « bohème »... je suis la « copine exotique. »
Ils ne se doutent pas que je suis une putain de malade mentale.
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J’étais chaud comme la braise et, l’espace d’un instant, je me suis même senti…beau. Elle me regardait… Je me suis dit que ce serait bien de me glisser sous la couette et de remonter jusqu’à elle. Du genre marrant, mais toujours un peu sexy… J’ai soulevé la couette avec classe et j’ai plongé dessous. Seulement, je ne m’étais pas glissé sous la couette, je m’étais glissé dans la housse de couette. Ça m’a pris une bonne minute pour me rendre compte de ce qu’il se passait… C’est long une minute, quand tu es coincé dans une couette. Bien sûr, Deborah ne pouvait pas s’arrêter de rire, ce qui a quelque peu ruiné l’ambiance… puis elle s’est endormie.
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En grandissant, comme je l’ai fait, avec un père absent, j’ai souvent cherché des professeurs masculins ou des tuteurs… même dans les pubs, je tournais autour du vieux bonhomme dans le coin, dans l’espoir d’apprendre quelque chose d’insaisissable et de magique, quelque chose qu’on ne pouvait pas glaner dans les livres. J’avais une soif de savoir insatiable et rien ne me réjouissait plus que de découvrir la nouveauté.
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Glyn Dillon en interview pour PlaneteBD.com .
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