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sur 378 notes
Évariste Galois, le mathématicien qui a défini les ''conditions de résolubilité des équations par radicaux'' et ouvert la porte aux mathématiques modernes...Voilà un sujet probablement intéressant pour un adepte des formules algébriques ou autres théorèmes ésotériques. Mais j'avoue avoir eu quelques doutes, moi qui ne connaît même plus mes tables de multiplications. Pourtant, la courte vie d'Évariste mérite un détour entre les pages de la biographie romancée que lui consacre le jeune François-Henri DÉSÉRABLE. D'ailleurs, il avoue d'emblée ne rien comprendre aux théories du mathématicien. C'est donc à l'homme qu'il s'intéresse, celui à qui il n'a fallu que vingt petites années pour connaître le militantisme politique, deux échecs cuisants à polytechnique, deux passages en prison, de solides amitiés, deux amours - les mathématiques et la mystérieuse Stéphanie d'– et une mort en duel, au petit matin. Il n'en fallait pas plus pour en faire un héros flamboyant et romantique, un génie incompris, presque un martyr.
Dans un contexte historique exaltant (les trois Glorieuses, la Monarchie de Juillet), s'appuyant sur la faible documentation existante, François-Henri DÉSÉRABLE se révèle par son style à la fois efficace et plein de verve. Il n'hésite pas à s'adresser à son lecteur, ou plutôt sa lectrice qu'il appelle ''Mademoiselle'', qu'il vouvoie et qu'il invite à s'immiscer avec lui dans l'intimité d'Évariste. Il n'hésite pas à se perdre dans des détours, à convoquer les célébrités de l'époque, à se moquer de Dieu, à écorcher ceux qui n'ont pas reconnu le talent de son protégé. Car, il a beau manier l'humour et le sarcasme à merveille, il ne peut pas cacher son attachement au jeune prodige des mathématiques, se laissant aller à un certain lyrisme pour évoquer son amour malheureux et sa mort si cruelle, si injuste.
DÉSÉRABLE ne prétend pas lever tous les mystères qui entourent la vie et l'oeuvre d'Évariste Galois mais il a visiblement pris du plaisir à lui broder un scénario romanesque, à remplir les trous pour offrir à son personnage un peu de chaleur et de bonheur. Ce faisant, il me l'a rendu proche et surtout m'a permis de découvrir le destin tragique de ce jeune homme qui n'aura pas eu le temps d'accomplir tout ce qu'il portait en lui. Alors non, je n'en sais pas plus sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux, mais j'ai rencontré un génie et j'ai partagé ses vingt ans d'existence et c'est là le plus important ! Une très belle réussite par un écrivain des plus talentueux.
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Je ne me souviens pas avoir lu un ouvrage qui débute aussi magnifiquement et se désintègre pareillement à partir du chapitre XVI, page 123, pour s'achever piteusement dans les égouts et les fantasmes d'un auteur en pleine crise de puberté.

Voici un portrait dont le décor est superbe et le personnage principal gâché par une main assassine …

Evocation superbe et lyrique des années 1811 à 1831, brossée par une plume talentueuse qui rappelle les meilleures pages de Claude Manceron dans « Les hommes de la liberté » et qui peint la fin de l'Empire, la Restauration, les trois glorieuses, la monarchie de juillet et l'épidémie de Choléra …les quinze premiers chapitres sont inoubliables et mettent en scène Cauchy, Poisson et Dumas, Nerval, Raspail.

Evariste Galois, grandit et évolue dans ce contexte, il rate le concours de Polytechnique mais est admis à Normale Sup sous nos yeux admiratifs, dans un déroulé alternant biographie et fiction romanesque.

Le lecteur arrive alors au chapitre XVI et se voit harcelé par l'auteur, qui, en plein délire, ose le prendre pour une « mademoiselle » et lui intime l'ordre de se déshabiller pour l'emmener dans un abime de débauches avec une plume relâchée, vulgaire, lascive réellement navrante à notre époque de mobilisation Me Too.

De quel droit peut on écrire n'importe quoi sur un personnage illustre ?
Comment peut on oser déboulonner ainsi la statue de l'un de nos plus grands mathématiciens ?
Est il tolérable de laisser un écrivain cracher sur la tombe d'un génie français doublé d'un authentique démocrate ?

Les trente dernières pages ne font pas honneur à leur auteur et coulent ce livre malgré les magnifiques premières pages et l'indéniable talent de l'écrivain … quel gâchis !
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Evariste,
Je croyais en avoir définitivement fini avec toi. Tu as pourri mes soirées d'étudiant, tu fus incontestablement un des premiers problèmes que j'ai combattu au coté de la future femme de ma vie. Tes mathématiques sont géniales , révolutionnaires , sans doute trop pour moi. Ta théorie des groupes restera à jamais une vague notion pour mon cerveau étroit et jusqu'à cette semaine , tu restais un souvenir qui dessine aujourd'hui une sourire sur mes lèvres mais qui m'a longtemps renvoyé à ma condition de tocard mathématique.
Je vais être honnête, je ne savais même pas que tu t'appelais Evariste . Tu étais Galois, l'inventeur de la théorie éponyme.
En jetant un oeil à la 4ème de couverture du livre de Désérable , je t'ai retrouvé et me suis empressé de te découvrir .
On s'est réconcilié. Même si c'est ton histoire, l'auteur en profite pour étaler sa science historique, dans une langue aussi sublime que riche , usant d'un ton anachronique qui dynamite le tout. Il nous parle de toi aussi bien sur, de la scoumoune qui t'a collé aux basques les 20 ans de ta vie , de ce tocard de Poisson , qui nous a laissés une pauvre table mathématique que les calculatrice ont balayée, de Cauchy, des rois, De Nerval, de Raspail.
Je te vois différemment Evariste, je t'admire après t'avoir haï.
Merci et surtout bravo monsieur Désérable.
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« Cette histoire est celle d'Évariste Galois, mathématicien de génie qui mourut en duel à vingt ans. » (p. 6) Parfois, il n'en faut pas beaucoup pour résumer la vie d'un homme tout en annonçant une infinité d'évènements. En 1811, Évariste Galois voit le jour. En 1827, il rencontre les mathématiques. Dès lors, il n'a plus qu'une obsession : gravir la Montagne de savoir et de pensée que cette discipline représente. « Lui qui n'avait jamais cru en rien, pas même à la poésie, voilà qu'il croyait aux mathématiques, qu'il y voyait l'alphabet grâce auquel, après le claquement de doigt originel, l'univers fut écrit. » (p. 27) Évariste est brillant, mais il est incontrôlable et pressé : il échoue deux fois au concours d'entrée à Polytechnique. Par défaut, il entre à Normale et présente un mémoire sur sa théorie à l'Académie des sciences. Hélas, le sort s'acharne : le mémoire est perdu deux fois, jamais présenté et ceux qui le lisent ne le comprennent pas vraiment. Sa grande idée, c'est la théorie des groupes. Même le narrateur n'y entend rien. « Pendant longtemps, j'ai essayé de comprendre les travaux d'Évariste ; sa théorie, en vain. […] Il me faudrait la vulgarisation de la vulgarisation pour y piger quelque chose. » (p. 42)

Évariste est un génie des sciences, mais aussi un esprit passionné, fervent républicain, ce qui lui vaudra procès et emprisonnement. « Évariste était farouchement républicain, de ceux que le mot régicide ne faisait pas frémir. Alors certes, on le disait aussi mathématicien et mathématicien plein de promesses, mais la monarchie en ce temps était comme la République en d'autres : elle n'avait pas besoin de savants. » (p. 117 & 118) À bas Charles X, à bas Louis XVIII ! Derrière les barreaux, pour échapper à sa geôle, Évariste fait des mathématiques. Et c'est dans une lettre-testament, rédigée la veille du duel qui lui a coûté la vie, qu'il a résumé sa théorie et lui a permis de traverser l'histoire.

Le ton est volontiers primesautier et familier : le narrateur s'adresse à une jeune fille. Qui est-t-elle ? Vous le comprendrez dans les toutes dernières pages du livre. La biographie de ce génie est parsemée de trous que le narrateur comble allègrement avec une imagination bienveillante et souvent épique. Que diable, pourquoi ne pas imaginer de folles anecdotes ? Elles siéront à la personnalité bouillante du héros ! Ce texte se lit sans reprendre haleine : c'est un livre éclair à l'image d'Évariste, météore de la science. Finalement, il m'a tout de même manqué un peu de mathématiques. Oui, j'aurais apprécié quelques équations (avec la solution) ou un exposé plus long de la théorie des groupes. Bah, me direz-vous, le sujet, c'est Évariste Galois : le reste n'est que littérature.
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Tout commence et finit sur un claquement de doigts. « le Vieux » est très fort pour ça, c'est son rôle après tout !
Evariste, Evariste Galois ? Mais si vous connaissez ! On le surnomme le Rimbaud des Mathématiques. Je dois avouer n'avoir jamais trouvé une once de poésie dans une équation, mais bon. C'est son histoire, fort méconnue, que j'ai découverte dans ce livre. Un livre hors du commun pour un homme au destin fulgurant et hors du commun.
Plus que par la vie d'Evariste, je suis conquise par l'écriture de François-Henri Désérable. Impossible de sauter une ligne sans perdre le sel de la phrase, de temps à autre accompagné d'un peu de poivre. Ce roman biographique n'a rien de conventionnel. Très peu de date (cela me convient parfaitement) mais des noms, des tranches de vie. François-Henri Désérable replace Evariste dans son contexte historique, même si, de temps à autre, il nous fait des circonvolutions amusantes. Il y a même Alexandre Dumas dans ce livre. A travers les petites histoires que l'auteur nous fait traverser, j'ai rencontré l'Histoire. Evariste a connu un destin flamboyant et fulgurant qu'accompagne fort bien l'écriture virevoltante à la fois classique, drôle, cocasse, lyrique de François-Henri Désérable. Il suit, piste Evariste Galois partout, glisse en cercles excentriques autour du personnage, puis « le Vieux » a décidé que c'était la fin et pointe son pouce vers le bas.
Oui vraiment, un livre hors du commun et un jeune auteur de 27 ans plein de belles promesses.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Évariste - François-Henri Désérable

Évariste c'est la biographie romancée d'Évariste Galois jeune mathématicien qui a révolutionné les mathématiques à 18 ans et qui est mort à 20.

Il y avait surement un très beau roman à écrire sur ce jeune homme, mais là à mon avis c'est raté !

Ce roman ou cette biographie romancée est ponctuée de "on n'en sait rien", "cela c'est peut-être passé comme ci ou comme ça", "on ne sait pas" et "on s'en fout". Eh bien s'il ne savait pas il fallait l'imaginer, c'est ce que les écrivains font de mieux, l'Imagination c'est leur pays aux écrivains non ? Quand on y pense Paris, la Révolution de 1830, Raspail, Nerval, Dumas, la prison, l'amour le duel.

Et puis il y a des mots vulgaires. C'est pas que la vulgarité me gène, j'ai lu des tas de livres où il y a des grossièretés ou de la vulgarité mais là j'ai pas aimé du tout. ça n'avait rien à y faire.

J'ai eu comme l'impression que l'auteur manquait de respect à son personnage qui a vraiment existé, ce n'est sûrement pas ce qu'il voulait, mais c'est ce que j'ai ressenti.

Et puis le style ne m'a pas plu. le narrateur parle à une "Demoiselle" on ne sait pas qui, encore un "on ne sait pas" (l'auteur a déteint sur moi), j'ai relu les premières pages mais je n'ai pas trouvé qui c'était.

Bref j'ai été vraiment déçu. Et pourtant lors de "La Grande Librairie" où j'ai vu et entendu l'auteur j'étais vraiment emballée.
Juste un point positif, le contexte historique qui est rendu de façon originale.

Eh bien ! je lirai autre chose sur Évariste Galois

Mais que ma chronique ne vous empêche pas de lire ce roman peut-être y trouverez vous ce que je n'ai pas trouvé ou pas su y trouver.

Challenge ABC 2014/2015

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Me voici encore bien hésitant, réservé, circonspect...
Voici un bouquin qui est encensé par la presse, qui a reçu au moins cinq prix, et moi j'ai eu du mal entrer dans le texte. Dans ces situations, on éprouve toujours un peu de peur, peur de se tromper, d'être passé « à côté ». Mais il est nécessaire d'être honnête et de faire partager aux autres lecteurs ses impressions vraies.

Je qualifierai plus facilement cet ouvrage de roman que de biographie. L'auteur brode, suppose, invente, décrit une atmosphère, un décor dont personne ne peut témoigner.
D'ailleurs, la phrase qui revient comme un leitmotiv au fil du récit est « je ne sais pas » ou « je ne sais rien ».
Nous ne sommes pas face à une bio chronologique (on oublie bien vite le temps), mais face à une analyse psychologique et comportementale pour expliquer chaque étape de la vie du personnage.
En tout cas, on parle bien d'Evariste Galois, jeune homme dont l'esprit entre dans la logique mathématique à 18 ans avec une facilité déconcertante et dont l'oeuvre, courte mais acharnée va révolutionner la façon de penser des scientifiques qui vont lui succéder. Pendant cette courte période, il trouvera quand même le temps de fréquenter les esprits les plus affûtés de son époque (Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy...) mais aussi de faire de la prison, de découvrir l'amour et de provoquer en duel on ne sait trop comment quelqu'un qui sortira vainqueur du combat.
Sa vie se terminera donc à vingt ans.

Le style de l'auteur est intéressant cependant, enjoué, émaillé de surprises, mais parfois un peu trop présent.
Il y a une idée sympathique de poésie dans la façon d'écrire, mais cela peut vite devenir pénible.
Point trop n'en faut.
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Cher François-Henri Désérable,

Puisque vous avez choisi de vous positionner en narrateur masculin de cette histoire à l'attention d'une jeune fille (dont j'ai bien senti que vous aviez envie de lui ôter ses vêtements et pas uniquement de lui conter fleurette, mais ceci est une autre histoire), à mon tour de vous rendre la pareille et de partager avec vous mon avis sur votre récit.
Soyez assuré que je ne peux détester votre roman, citer dans un texte mon film de référence sur la Révolution Française avec cette scène mythique d'ouverture ne pouvait que vous attirer mes bonnes grâces.
Néanmoins, il n'est ici point question de révolution, quoi que, mais de la vie, de l'oeuvre et de la mort d'Évariste Galois : "Car cette histoire, mademoiselle, n'est pas celle du gladiateur sans nom à la merci d'un seul doigt; non, cette histoire est celle d'Évariste Galois, mathématicien de génie qui mourut en duel à vingt ans.".
Même Arthur Rimbaud, auquel vous vous référez dans votre récit, a réussi à être une étoile moins filante qu'Évariste Galois.
Évariste Galois a eu en tout et pour tout cinq ans pour révolutionner les mathématiques (finalement il est bien question de révolution dans ce qui constitue votre deuxième récit).
Je vous ai lu, j'ai tout compris à Évariste Galois.
Oh rassurez-vous, en disant cela je ne fais pas allusion à la théorie mathématique qu'Évariste a développé, je laisse ce soin à des cerveaux bien plus féconds que le mien dans ce domaine, mais bien à l'essence même qui faisait Évariste Galois, ce génie incompris qui s'est ennuyé ferme sur les bancs du lycée Louis-le-Grand, qui a échoué par deux fois au concours d'entrée à Polytechnique, qui, en désespoir de cause, est entré à l'Ecole Normale Supérieure et a fini par participer à la Révolution de Juillet et a séjourné en prison.
Évariste aurait pu jeter l'éponge, mais que nenni : "Et alors on se dit qu'Évariste aurait pu se morfondre, se révolter, de guerre lasse envoyer chier les mathématiques, mais il aimait les mathématiques, il les aimait passionnément, furieusement, et de nouveau il s'y adonna tout entier, comme Galilée sa lunette braquée sur les étoile s'adonnait à l'astronomie, comme Commode dans Rome à quatre pattes s'adonnait aux sexes des gitons, comme la Rimbe venant de Charleville s'adonnera aux bouts rimés (et peut-être qu'à quatre pattes lui aussi ...).", le voilà reparti de plus belle à noircir des pages et des pages sur sa vision des mathématiques.
Mais voilà, Évariste s'amourache d'une personne du beau sexe, il se retrouve pris dans un micmac sentimental, convoqué à un duel et pan !
C'est le coup fatal, il a vingt ans, il n'a plus le temps de finir ses écrits, ni de les remettre au propre, ni de les compléter, il n'a plus le temps de rien : "Il a vingt ans. Il va mourir. Il n'est pas prêt.".
Clap de fin, au revoir Évariste et claque de plusieurs décennies pour l'avancée des mathématiques, perte d'un génie, d'un enfant pour sa mère, d'un être humain fauché dans la fleur de l'âge.

Jusqu'alors, Évariste Galois était surtout un nom et une théorie de mathématiques, désormais c'est une personne à part entière à qui vous avez redonné vie, même si vous avez beaucoup brodé, parce qu'il n'existe que très peu d'écrits sur lui, même s'il est difficile de se le représenter tant il existe peu de portrait de lui.
De vous je ne connaissais rien, pas même votre précédent écrit, pas même votre seconde vie de hockeyeur sur glace (ni votre minois ma foi assez charmant).
J'ai beaucoup aimé votre style enlevé, vos références culturelles (non mais "La Révolution Française" de Robert Enrico et Richard Effron, si vous saviez ce que j'ai pu regarder ce film en étant jeune ... et même en grandissant ... et la danse de la joie que j'ai faite lorsqu'il a enfin été édité en DVD, parce que ma copie VHS était plus qu'usée), la façon que vous avez de raconter et de jouer avec le lecteur (bon je me demande si l'effet est le même si votre lecteur est de sexe masculin), votre découpage de l'histoire en vingt chapitres, comme l'âge auquel est mort ce génie qu'était Évariste Galois.
Souvent, je suis assez partagée sur l'utilisation du langage moderne et grossier dans un texte narrant une époque bien particulière, finalement ici cela passe très bien et ne m'a pas gênée au cours de ma lecture.
Je dois vous avouer que je suis désormais très curieuse de lire votre précédent ouvrage consacré à Danton (pour ma part j'ai un petit faible pour le meilleur ami bègue de Robespierre, des fois que vous auriez envie d'écrire un nouveau récit autour d'un personnage de la Révolution Française) et que j'attends avec impatience votre prochain match de hockey sur glace même si je ne connais rien non plus à ce sport, ah non pardon, il est ici question de littérature, c'est donc votre prochain roman que j'attends avec impatience.

Soyez assuré, cher François-Henri Désérable, que je n'oublierai pas de montrer votre livre au peuple : il en vaut la peine.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Pépite ? Certainement oui
Quel style, quelle énergie ! C'est contemporain, rythmé et touchant. Une pseudo biographie déjanté en pleine révolution pour en savoir un peu plus sur ce Rimbaud des mathématiques, complètement incompris de son temps qui a révolutionné la théorie des groupes (et qui lui a donné son nom).
Bravo !
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Dés la première phrase , le ton est donné et l'on sait que nous n'avons pas là une biographie conventionnelle , que nous avons là les mots d'un écrivain. Pendant ces presque 200 pages, j'ai été la demoiselle à qui François-Henri Deserable s'adresse tout exprès, et, au-delà de découvrir l'existence de ce génie des mathématiques, j'ai decouvert un jeune ecrivain formidablement talentueux. Il n'y a qu'à lire la première phrase de ce roman (" On ne se méfie jamais assez des doigts. On a tort.") , de le lire tout entier, et de constater combien François-Henri Deserable joue astucieusement avec les mots et construit son récit avec intelligence.
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