"Mon chef-d'oeuvre, c'est mon jardin !" dira Monet.
"Lorsque l'armistice fut annoncé, la première décision de Clemenceau fut de demander sa voiture et de rouler vers Giverny. Arrivé devant le perron de la maison il tendit les bras vers le peintre. Sans parler, Monet marcha vers lui et demanda simplement."- C'est fini ?"- Oui."Et les deux hommes, si grands, s'embrassèrent en pleurant dans ce jardin d'automne ou les roses s'étaient retenues de mourir." Scène racontée par Sacha Guitry
Et on l'entend, ce bruit de l'océan qui roule, devant les coups de pinceau de Monet qui sont comme autant de vagues venant se briser sur la pointe d'Ailly.
Je ne comprends pas Monet, abonde Georges Vassy dans Gil Blas du 2 mars 1882. Comment peut-on trouver que la mer et les roches sont couleur de la groseille !
Il est robuste, Claude Monet, taillé d'une pièce; capable d'être aussi généreux qu’égoïste, mais aussi faible que fort. "Aussi prompt à l'espoir qu'à la défaillance", a observé Montjoyeux, le chroniqueur du Gaulois.
- Voyez-vous dit-il, je regrette le temps où quelqu'un amassait péniblement cent francs, venait chez l'artiste acheter un tableau et emportait la toile en tremblant de bonheur... A présent on met cinquante mille francs....et on ne s'y connaît pas...Le snobisme est le grand meneur des gens...On dit qu'on aime la peinture...Moi, je ne crois pas...