Les Livres disparus de la Ve avenue

Un roman à double temporalité et à deux voix, des secrets de famille, une bibliothèque prestigieuse et la thématique de la condition féminine à la Belle Époque sont les ingrédients de ce récit qui contient aussi une part de suspens avec ces vols de livres à 80 ans d'intervalle.

L'un des points forts de ce récit, lorsque l'on est une lectrice et une amoureuse des livres, c'est bien sûr la bibliothèque qui est un personnage à part entière et qui sert de décor à l'intégralité du roman. L'autrice nous immerge dès les premières lignes au coeur de ce prestigieux temple de la culture new-yorkaise dont on parcours les allées, la réserve et les collections.

Si les deux époques sont intéressantes, avec des personnages bien dessinés et une réelle épaisseur, j'ai préféré, comme souvent, l'histoire de Laura en 1913, pour les thématiques abordées et pour le personnage de Laura qui m'ont davantage touchés.

Avec elle, l'accent est mis sur la condition féminine de ce début du XXè siècle. Bien qu'heureuse en mariage, Laura souhaite devenir journaliste et va se heurter à la misogynie de son époque. Dans sa promotion, elles ne sont que deux femmes et sont dévolues aux sujets typiquement féminins, la politique car les sujets dits sérieux sont réservés, of course, à leurs camarades masculins.

J'ai adoré suivre Laura dans son émancipation avec notamment ses rencontres avec les femmes du Heterodoxy Club et surtout celle, fondatrice, d'Amelia Potter, femme médecin portant pantalon et ouvertement lesbienne qui vivait sans se soucier de la bienséance de l'époque. Elle m'a rappelé Madeleine Pelletier, elle aussi médecin habillée en costume d'homme, militante féministe et pacifiste qui a vécu à cette période.

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En 1913, Laura Lyons et sa famille habitent dans la bibliothèque publique de New-York. Son mari en est le superintendant.
Elle rêve de devenir journaliste et alors qu'elle commence son année à l'école, elle fait la connaissance d'un groupe subversif pour l'époque composé exclusivement de femmes.
A la bibliothèque rien ne va plus, des ouvrages très anciens sont volés.
En 1933 la petite-fille de Laura, Sadie, est conservatrice à la bibliothèque. Elle s'apprête à inaugurer une grande exposition lorsque des ouvrages d'une grande valeur disparaissent.
Je ne sais pas si vous savez mais j'adore les livres donc un roman qui parle de livres et qui a pour cadre la bibliothèque de New-York, ça avait de quoi m'attirer. Er ce fût une très agréable lecture.
L'histoire se déroule sur deux époques avec deux personnages féminins très intéressants.
Laura Lyons, une mère au foyer qui veut devenir journaliste et qui va devoir affronter les diktats de l'époque. Elle va tenter de briser les barrières qu'on lui impose, notamment grâce à sa rencontre de femmes qui assument leurs désirs et leurs sexualités.
De l'autre côté Sadie qui fait preuve elle-aussi de détermination. Elle va puiser dans le passé de sa famille pour se construire.
Un roman vraiment passionnant sur l'importance des livres mais surtout sur l'évolution de la condition de la femme et son émancipation.

Je viens de finir Les livres disparus de la 5eme avenue de Fiona Davis. Dans ce roman à double temporalité.

D'un côté, en 1913, Laura Lyons, une femme au foyer qui aspire à une vie avec un horizon qui dépasse le bien-être de son mari et de ses enfants. Elle va s'inscrire à une école de journalisme et faire face à des préjugés et des reproches.
Elle vit dans la bibliothèque public de New York car son mari en est le surintendant. Des livres rares y sont volés et elle va se retrouver impliquée bien malgré elle dans cette histoire.

De l'autre côté, en 1993, Sadie, la petite fille de Laura, se retrouve conservatrice dans la même bibliothèque. Et des livres précieux vont également disparaître. Sadie va tout faire pour sauver sa carrière en découvrant qui les a subtilisés et découvrir des informations troublantes concernant le passé et Laura. Les deux affaires sont-elles liées ?

J'ai passé un très bon moment à lire ce roman historique. Les thèmes mis en avant sont intéressants.

D'abord le féminisme avec la place de la femme dans la société patriarcale du début du XXe siècle tant au sein de sa famille, de son mari que dans la vie professionnelle. Faire une école de journalisme quand on était une femme était une course d'obstacles.

Ensuite la filiation et la famille, on dit souvent que les secrets de famille se transmettent de génération en génération tant qu'ils ne sont pas mis à jour. Sadie découvre qu'elle était en lien avec sa grand-mère et son héritage sans le savoir.

Le livre se lit facilement, il est plein de suspense, les pages se tournent vite, je le conseille. Une nouvelle réussite pour la maison d'éditions @faubourg.marigny qui publie de très beaux romans.
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Deux histoires, sur deux temporalités qui nous plongent en plein coeur de la Bibliothèque publique de New-York où des livres précieux disparaissent mystérieusement !

Au coeur de ces tourments, deux femmes, passionnées, séparées par deux générations et liées par le sang, qui vont devoir se battre pour retrouver ces livres et lever les soupçons qui pèsent autour d'elles et de leur famille.

En 1913, Laura Lyons, mariée au surintendant de la bibliothèque, qui est aussi écrivain, rêve de devenir journaliste, et va tenter de faire de ses rêves une réalité. Reçue à l'école de journalisme de Columbia, elle découvre le Heterodoxy Club, un groupe radical et entièrement féminin qui représente tout à fait ses opinions. Grâce à sa thèse et à ce groupe, elle a envie de faire avancer une cause, de changer les esprits. Mais elle prend alors un risque inconsidéré... Et après la disparition de livres anciens, le retour à la réalité est rude et elle doit revoir ses priorités.

En 1993, Sadie Donovan décroche le poste de conservatrice de la Bibliothèque publique de New-York et doit organiser une exposition des livres anciens et précieux. Lorsque certains disparaissent à leur tour, elle se demande s'il ne s'agit pas d'une malédiction alors que sa grand-mère avait dû faire face au même tourment...Jalousée pour sa réussite, elle va se faire aider d'un expert en sécurité pour découvrir le coupable.

A travers ces cambriolages, c'est aussi un combat plus personnel qu'elles vont donc mener. C'est un roman qui fait la part belle aux femmes, à leur envie d'indépendance, à leur volonté d'exister autrement qu'à travers les hommes.

Une très belle lecture dans cette célèbre bibliothèque qui est un personnage à part entière et deux héroïnes que l'on ne peut qu'admirer ! Une intrigue captivante et une plume fluide et immersive que je relirais avec plaisir.

Quel amoureux des livres n'a jamais rêvé de plonger au coeur d'une bibliothèque mythique ? C'est le voyage que nous propose l'autrice avec ce roman. Et j'ai tout aimé que ce soient l'ambiance, le mystère, les secrets de famille, les messages féministes. C'est un livre à découvrir, assurément !

Comme souvent avec les parutions Faubourg-Marigny, c'est une histoire très atmosphérique et immersive. Direction la célèbre bibliothèque de la Vème Avenue, dont je n'avais absolument jamais entendu parler mais visiblement c'est un bijou architectural et surtout un mythe. Vieux livres, éditions originales, livres rares, j'ai adoré me perdre dans les pages de ce roman multisensoriel. J'ai eu l'impression de vivre une vraie expérience de lecture entre poussière et pages jaunies, entre réalité et fiction. L'odeur du papier est entêtante, l'amour de la littérature envoûtant, le mystère obsédant, ce roman à double temporalité n'en est que plus passionnant. Il m'a captivée de la première à la dernière page, sans qu'il n'y ait aucun temps mort. Mais si le suspense et l'énigme qui entoure la disparition de ces livres nous tiennent en haleine, ce sont bien les 2 héroïnes qui nous fascinent : Laura et Sadie. Les deux temporalités vont s'entremêler de façon subtile et inattendue afin de nous livrer tous les secrets de ces vols. Mais ce sont bien les personnalités de ces deux femmes qui m'ont séduites. Ce sont deux femmes fortes et courageuses, liées par leur passion de la littérature, qui se retrouvent dans la tourmente. Avec Laura, l'autrice aborde des thèmes terriblement féministes et avant-gardistes, dénonce le patriarcat et l'oppression des femmes. Avide de liberté et d'indépendance c'est une héroïne intrépide mais pour autant j'ai préféré suivre Sadie, pourtant plus contemporaine. Je ne saurai expliquer pourquoi exactement mais il me tardait de la retrouver, elle et son enquête.

Je découvre l'autrice avec ce roman mais j'espère que d'autres seront traduits parce que sa plume est immersive et visuelle. Elle a réussi le pari de donner vie à ce lieu emblématique, à me faire voyager. Je sais que c'est d'ailleurs sa marque de fabrique d'écrire des fictions historiques inspirées de l'architecture New Yorkaise alors j'espère vraiment que d'autres de ses romans seront traduits !

A découvrir !
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Vous savez comme j'aime les romans qui interpellent, encore plus quand ils mettent en avant ces femmes qui nous ont précédé et qui se sont battues pour l'ouverture de nos droits, que nous ayons la possibilité de vivre à l'identique des hommes. J'ai tellement aimé la destinée de Laura Lyons que j'ai pensé de suite qu'elle avait réellement existé. Ca n'est pas le cas en réalité mais ça prouve à quel point Fiona Davis a su m'appâter avec cette fiction si réussie !

Il y a plein de thématiques dans ce livre qui s'imbriquent si bien les unes aux autres, je n'ai pas vu les pages filer. J'ai adoré le combat de femme de Laura qui est déterminée à devenir journaliste, prenant alors le risque de délaisser un peu ses enfants le temps de ses études. On la voit souffrir de la multiplicité des rôles qui lui incombe : elle doit être une mère parfaite, elle doit soutenir son mari dans sa création de son premier roman (alors qu'elle même ne dispose que bien peu de soutien dans ses études journalistiques), elle doit également essayer de comprendre pourquoi et comment de précieux livres disparaissent de la sublime bibliothèque où ils vivent et qui emploie son époux.

80 ans plus tard, Sadie travaille dans cette même bibliothèque en ayant pris soin de cacher le lien familial qui l'unit au couple Lyons, qui a quitté la bibliothèque suite à de troubles événements. Et les vols reprennent… menaçant alors le poste de Sadie. Mais notre autre héroïne est bien déterminée à trouver le coupable et à sauver sa carrière !

J'ai tout aimé de l'équilibre parfait de ce roman : la double temporalité qui nous mène à la découverte des secrets d'une famille oh combien attachante, les thèmes féministes qui m'ont donnée envie de me battre aux côtés de nos héroïnes et puis, last but not least, ce lieu magique que la couverture résume si bien : une bibliothèque qui renferme des livres exceptionnels dont certains disparaissent mystérieusement…

Ce roman avait tout pour que je passe un excellent moment et je suis ravie d'avoir pu le découvrir en avant-première. J'espère que vous aurez vous aussi envie de partir découvrir ce lieu, cette famille, ces destinées féministes.
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1913. Laura Lyons s'installe dans l'appartement de la bibliothèque publique de New-York avec ses deux enfants et , son mari, qui en est le surintendant. Mais elle s'ennuie dans son rôle d'épouse et rêve de journalisme. Elle s'inscrit à l'école de journalisme de Columbia et parcourt toute la ville en quête de bons sujets. Dans ses errances urbaines, elle découvre le Heterodoxy Club, un groupe de femmes qui militent pour avoir le droit de dire haut et fort leurs opinions. Lorsque des livres sont volés à la bibliothèque, toute sa vie est remise en question.

1993. Sadie Donovan a décroché le job de conservatrice à la New York Public Library. Elle est la petite-fille de la célèbre essayiste Laura Lyons. Alors qu'elle est en charge de la préparation d'une exposition, des livres commencent à disparaître. Pour retrouver sa crédibilité, elle n'aura d'autres choix que d'interroger le passé, quitte à faire ressurgir un douloureux secret de famille.

Bienvenue dans les rayons d'une des plus belles bibliothèques du monde ! Vive les planchers qui craquent, les livres qui sentent la poussière et les tranches dorées ! Ce roman possède le plus beau des décors, et l'autrice prend plaisir à nous y promener.

Imaginez : appartement (qui a bien existé), salles d'expo, de lectures, bureaux, coursives, passages secrets... Conséquence directe : avoir envie de filer à New-York par le premier avion !

Ce récit à double temporalité met en parallèle deux femmes déterminées à assouvir la passion de leur métier, deux femmes par-delà les époques autour d'une thématique commune. L'intérêt du livre réside principalement dans le traitement de la condition féminine et de la liberté intellectuelle.

Comme souvent, j'ai été plus emportée par la partie ancienne que par la partie contemporaine, dont l'intrigue m'a semblé moins approfondie et la personnalité de Sadie moins travaillée. Sa naïveté ne la met pas en valeur et elle manque de crédibilité.

Le tout est très immersif, emporté par deux héroïnes romanesques au service de leur fabuleuse passion : les mots et les livres.

Alors, comment ne pas vibrer à leur contact ?

Bilan :
Excellent moment de lecture dans un milieu fascinant. Magnifique couverture !

1913, Laura Lyons vit dans un petit appartement au coeur de la bibliothèque de New York. Son mari en est le surintendant. Tout son quotidien est centré autour de son mari, accaparé par l'écriture de son roman, et ses enfants.
Mais Laura attend plus de la vie et souhaiterait s'épanouir dans l'écriture. Elle est retenue pour entrer à l'école de journalisme. Au gré de ses articles, elle découvre un groupe féministe new-yorkais. Sa vie en sera à jamais bouleversée...
Dans les années 90, Sadie Donovan, petite fille de l'essayiste Laura Lyons, travaille comme conservatrice au sein de la New York Public Library. Mais du jour en lendemain, des livres rares de la bibliothèque disparaissent...Sadie tentera de lever le voile sur ce mystère.

Ce roman est une bouleversante fresque familiale au coeur de la New York Public Library. Les livres anciens sont les passeurs de cette histoire familiale et le lien entre Laura Lyons, jeune femme éprise de liberté intellectuelle, et Sadie Donovan, sa petite-fille en quête de confiance en elle.
Les fils de ces deux intrigues s'entremêlent et nous plongent dans des secrets familiaux et des douleurs intimes.
J'ai été touchée par l'émancipation intellectuelle de Laura qui veut, aussi, s'épanouir et devenir l'égal des hommes. A chaque page, on ressent l'effervescence des courants de pensée progressistes à l'aube de la 1ère GM. Ce roman n'en est que plus passionnant.
Quant à Sadie, elle tente de tourner la page de son passé et de faire la paix avec elle-même. J'ai, parfois, regretté sa naïveté.

Bref, un très beau roman sur l'émancipation des femmes!