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Cross the ages tome 1 sur 1
EAN : 9791028121280
416 pages
Bragelonne (10/04/2024)
3.19/5   39 notes
Résumé :
Le choc de deux mondes : entre les deux ne restent que des miettes après la collision.

Tous les ans, l'Appologium réunit les meilleurs guerriers et guerrières de tout le continent pour rejouer sans fin l'affrontement des deux colosses : Mantris, la cité ultratechnologique et Arkhante, le royaume des 7 magies. Mais dans le bruit qui fait rage, Solis, la jeune Malkah Arkhante, et l'Ordonnateur, le représentant des citacs mantri, entendront-ils le vérita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 39 notes
Intéressant et agréable à suivre.

Un nouvel univers mélangeant le post apo, la fantasy et la SF version cyberpunk. Arkhante et Mantris sont en compétition, à défaut d'être en guerre, trop coûteuse, avec le rift, le parent pauvre pour arbitre.

Ce premier tome nous fait découvrir les trois peuples se partageant la planète (?) à travers des combats (aux effets spéciaux, superpouvoirs magiques et techno, divers et variés), manigances et jeux de pouvoir de part et d'autre. On évolue dans les hautes sphères, au plus proche du pouvoir, là où ça compte.
L'univers est riche et annonce clairement une série de livre dont le nombre reste indéterminé. Un jeu sur internet a été développé en parallèle ( www.crosstheages.com) qui semble, d'après la présentation visuelle, être un jeu de combat et de cartes façon Yu-Gi-Oh! Et cet opus en est la vitrine. Après, n'étant pas particulièrement fan de jeux vidéo, je n'ai pas testé. Je vous pose donc ça là et vous laisse découvrir le jeux si le coeur vous en dit.

Même s'il nous permet de découvrir, effleurer dira-t-on ce nouveau monde, ce premier roman est surtout centré sur la Malkah Solis, la reine d'Arkhante, le monde fantasy. Une jeune femme très attachante qui illumine le récit.

L'auteur pose les bases très rapidement et la lecture est donc assez facile à suivre, un peu plus la partie fantasy que la partie cyberpunk d'ailleurs, mais rien de rédhibitoire. Les personnages, variés, sont bien identifiés. Un agréable divertissement qui aurait mérité d'être un poil plus complexe et soutenu, finalement, maintenant que j'y pense, (jamais content moi). Mince il y a du Damasio au casting quand même.

Bref un sympathique entrée en matière, qui ne révolutionnera pas le monde des jeux, de la SF ou de la Fantasy, mais qui mérite d'être suivie.
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Un monde, l'Artellium. Deux civilisations on ne peut plus opposées. D'un côté, il y a Arkhante, un univers qui se base sur la magie, une magie sur le déclin car reposant sur le pranah, indispensable à tout sortilège. de l'autre, Mantris, où les technologies les plus folles et une IA démentielle permettent d'augmenter les êtres « humains ». Tout petit problème : pour que cette civilisation puisse subsister, elle doit se délivrer de sa dépendance à une roche qui leur fournit l'indispensable énergie, le trisel. Or, du trisel, ils n'en ont presque plus. Cependant, une source abondante se trouve dans le Rift à portée de main. Problème, le gisement est adossé à la limite avec Arkhante, et les habitants de cette civilisation détestent qu'on martyrise la terre, qu'on y pratique des entailles, tout cela pour gaspiller l'énergie en inventions qu'ils jugent inutiles et débiles.
Après un conflit ô combien destructeur, les deux civilisations ont opté pour un affrontement moins sanguinolant, dans une atmosphère de guerre froide, où il suffirait de peu pour qu'une vraie conflagration sans merci reprenne pour de bon.
Le principe ? Chaque civilisation envoie sept champions, des gladiateurs en somme, s'affronter dans une arène située en territoire neutre : le Rift ! « Mais qu'est-ce que le Rift ? », vous demandez-vous. Pour résumer, un endroit désertique, malsain, où vous n'aimeriez surtout pas vivre. Enfin, quand je dis « vivre », vous me comprenez, n'est-ce pas ? « Mais pourquoi ce lieu est-il aussi malsain ? », m'interrogez-vous, bande de petits curieux insatiables ! Eh bien, je vais vous répondre. le Rift, suite à la guerre qui a opposé les deux civilisations, a été vibradié. Vous comprenez bien que toute vie y a été rendue impossible… Eh bien, non ! Pas tant que ça ! Là vivent des laissés pour compte, complètement négligés par les deux superpuissances. Ces individus sans aucun intérêt ne disposent ni de pouvoirs magiques ni de brillantes technologies, des moins que rien, vous dis-je !
Mais je m'éloigne du sujet. Si chaque civilisation, digne de ce nom, envoie sept combattants, sept glasiateurs, vous vous attendez à ce qu'ils s'affrontent, Arkhantes contre Mantre (nom invariable désignant un habitant de Mantris) ? Ah, comme c'est regrettable que vous n'ayez point l'esprit aussi tortueux que les inventeurs de ce jeu mortel, suivi par tous les habitants des deux camps, et objet de nombreux paris ! En fait, chaque Arkhante est relié par une sorte de chaîne/fouet magique/technologique à un Mantre. Ils forment équipe afin d'éliminer les autres binômes. A la fin, le lien, ou la chaîne si vous préférez, se brise et ils doivent s'éliminer l'un l'autre car il ne saurait y avoir plus d'un vainqueur. Il apporte ainsi la victoire à son camp qui est en droit de demander une faveur au perdant.
Tout est prêt. le coup d'envoi est lancé… Mais se pourrait-il qu'un grain de sable (du Rift) vienne gripper la belle machinerie imaginée par les deux puissances ?

Critique :

Attention, il vous faudra une bonne dose de courage en début de lecture tant il y a une profusion de mots inventés par les auteurs. Heureusement, il y a, en fin d'ouvrage, un lexique indispensable pour comprendre ce jargon. Personnellement, je n'aime pas ce principe qui consiste à créer totalement un univers en lui appliquant un vocabulaire très spécifique pour tout et pour rien, cela fait perdre un temps de lecture et peut décourager des personnes peu habituées à ces genres littéraires.
Passé ce cap, et une fois familiarisés avec ce jargon, vous voilà plongés dans deux mondes ô combien opposés, au point que vous ne savez plus à quel saint vous vouer : fantasy ou science-fiction ?
Les deux, mon capitaine ! Ceux qui aiment la magie pure vont tiquer avec l'intervention perpétuelle de la high-tech très teintée d'IA. Ceux qui détestent la fantasy verseront bien des larmes de métal en constatant l'omniprésence de la magie.
Quant aux autres, ils profiteront d'un récit palpitant où la diplomatie, les coups tordus, les combats, les complots se succèdent à un rythme effréné. « Et l'amour ? », me demandent les indécrottables amateurs de romance. Eh bien… Heu…
Ce roman rappellera à d'aucuns l'excellente série Hunger Games à cause des combats dans l'arène, mais là s'arrête la comparaison. D'ailleurs, on a ici affaire à des combats plus proches de ceux des jeux du cirque romain que de l'univers plein d'illusions de Panem.
Le récit est d'autant plus captivant que le lecteur passe de l'esprit d'un personnage à l'autre et se trouve confronté à des points de vue d'autant plus intéressants que les paroles des interlocuteurs dissimulent leurs vraies pensées et les préoccupations qui les tracassent le plus. Loin d'être manichéen, ce récit révèle la complexité des personnages principaux qui poursuivent souvent des objectifs nobles, dans l'intérêt exclusif de leurs peuples, sans oublier les ambitions personnelles. Cette complexité de sentiments est-elle due au fait que c'est un ouvrage collectif auquel six auteurs ont pris part ?
Bon, ben, à quand la suite ?

Merci aux éditions Bragelonne et à Babelio pour cette « Masse critique spéciale » qui m'a permis de jouir de ce 1er tome qui semble annoncer une série très prometteuse.
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La Rune et le Code est un livre original mais dépassé par sa propre ambition. Réunir et opposer un univers de fantasy et de science-fiction est un concept qui m'a initialement intrigué... avant que la réalisation ne douche mes espoirs. L'auteur, Arnaud Dollen, s'est entouré d'un collectif d'écriture chargé d'élaborer les personnages, l'univers, les émotions. Méthode intéressante mais ces différentes visions n'arrivent pas à faire consensus et le texte se dilue et éparpille le peu d'âme de cet univers.

Comment en est-on arrivé là ?

Premier tome d'une saga dont l'ambition est d'atteindre sept volumes, ce roman est le prolongement littéraire d'un jeu vidéo d'échange de cartes NFT nommé Cross the Ages (un peu comme comme Yugioh à l'époque, mais en version dematérialisée mais bien monétisé malheureusement). Il semblerait donc que certains personnages et concepts existaient préalablement au livre. Malgré tout, le travail d'élaboration du lore témoigne d'une belle inventivité.

Parlons déjà des personnages. Les deux dirigeants, Solis et l'Ordonnateur, mis à part, les autres personnages n'accrochent pas. Plusieurs des personnages importants pour l'intrigue sont terriblement mal écrits. Aurèle, un jeune gladiateur, personnage assez creux, est ramené à un secret incessamment évoqué donc immédiatement de polichinelle. L'antagoniste principal est caché de tous mais réserve lui-même une salle de réunion où tout le monde s'y rend. Personne ne s'en rend compte alors qu'on attire notre attention juste avant sur le fait que les registres sont rigoureusement tenus par l'administration Arkhante (normal l'administration, c'est du carré, quelque soit l'univers). le reste des personnages secondaires n'inspirent rien et leur écriture est même parfois contradictoire comme le garde du corps de la Malkah ou la nourrice.
A contrario, les bons personnages se démarquent vraiment. L'ordonnateur claque. J'ai aimé son intelligence, son intériorité, ses motivations et son peu de scrupules. Solis est aussi captivante. Elle dégage une puissance et une sincérité renversantes. Elle n'est pas exempt de quelques contradictions mais a beaucoup de potentiel. Elle est d'ailleurs l'instigatrice de la plus belle séquence du livre, lorsque le héros de l'Appologium revient à Arkhante.

Côté scénario, je n'ai pas été emporté. Je n'ai que peu ressenti l'aventure, la tension, l'horreur ou les pulsions. le tumulte est sans saveur, les échanges entre personnages oscillent contradictoirement entre la grandeur et du creux. le système politique et l'univers autour de Mantrix est bon et original mais les autres décors et séquences s'enchaînent sans goût que ce soit le combat dans l'arène, la traque de l'égorgeur ou le monde d'Arkhante très stéréotypé, vu et mal-calqué. le système Un pays-une magie / des personnages Légendaires / des boosts qui donnent des pouvoir supplémentaires : tout ceci est un jeu vidéo. le Rift, qui aurait pu être un atout, est juste un macguffin. Même l'écriture est parfois terrible ! Je n'ai pas compris le choix d'assommer aussi rapidement le lecteur au début du livre de concepts évasifs et de mots-valises.

Bref, La Rune et le Code a des atouts indéniables : quelques personnages forts, un univers à double avers, original s'il est bien traité, et quelques scènes clés. Il est pourtant vérolé par une écriture erratique, des anticlimax sur des anticlimax et des personnages sans âme. Dans un livre de SF ou de fantasy, je m'attends toujours à ressentir de l'émerveillement et ce n'a pas été le cas pour ce livre. J'ai souvent eu l'impression d'être dans un MMORPG avec ses factions et personnages stéréotypés. Il faut certainement y voir un effet du lien de ce livre à son univers étendu, avec ses qualités comme ses défauts. Je ne suis pas bien sûr de comprendre pourquoi Bragelonne s'est lancé dans cette aventure. Vous allez me trouver étrange comme type, mais je suis même triste, incroyablement triste.

Merci tout de même à Bragelonne et à Babelio pour ce livre.

(V2)
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Un monde « L'Artellium », deux nations Arkhante et Mantris, la magie contre l'intelligence artificielle, la fantasy et la science-fiction. Au milieu, le Rift, un monde post-apocalyptique, irradié, malsain et invivable pour ses habitants.
Le Rift a vu le jour lors de l'affrontement des deux autres nations pour le pouvoir. Un statu-quo s'est installé depuis, plutôt une guerre froide qui se règle à travers un jeu annuel, l'abbalition qui se déroule dans l'Appologium, arène où s'affrontent diverses équipes de chaque nation.
Lorsque l'histoire commence, la dirigeante d'Arkhante, Solis vient de succéder à son père. le trône est incertain et en butte aux intrigues. La jeune femme est inexpérimentée et son pouvoir magique pas vraiment défini.
Du côté de Mantrix, l'Ordonnateur est un vieux briscard rompu aux intrigues et manipulations.
Le vainqueur des jeux pourra demander à l'autre une « faveur diplomatique ».
Seule ombre au tableau, le Rift fait irruption dans le jeu grâce à Aurèle qui n'a qu'une idée en tête, capturer Solis et faire pression pour libérer son peuple.
Fantasy contre Sf. J'aime beaucoup les deux, ma préférence allant plutôt vers la fantasy. Deux mondes qui s'affrontent et s'entre-déchirent surtout sur le dos des Riftiens.
La magie contre l'hyper-technologie, les deux ont leurs points faibles, Arkhante voit sa magie le Pranah s'étioler et Mantris a besoin d'étendre la production de Trisel, l'énergie nécessaire à sa technologie, au sein du Rift.
Ce roman m'a laissé mitigée, surtout au début, l'emploi de mots fabriqués pour l'histoire casse un peu l'ambiance et le rythme de lecture, ceci dit j'ai préféré les moments avec les personnages d'Arkhante, favori oblige. La complexité de lecture avec les personnages de Mantrix colle bien avec l'ambiance de la technologie, des énumérations, des rapports d'ensemble. L'auteur a su ainsi retranscrire les deux mondes.
1er tome donc d'une série que je découvre totalement, étant donné que je ne connais absolument pas le monde du jeu de cartes dont est tiré le roman.
Les amateurs du jeu Cross the ages y trouveront j'en suis sûre un très grand plaisir de lecture.
Un petit mot sur la qualité de l'ouvrage, l'objet livre est magnifique, j'ai beaucoup aimé sa couverture et sa mise en page.
Merci à Babelio et aux Éditions Bragelonne pour cette masse critique privilégiée.
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J'ai eu la chance d'être choisie par Babelio pour découvrir ce premier tome et je les remercie eux, ainsi que Bragelonne pour l'envoi. Je vais être honnête, je ne connais absolument pas le jeu vidéo dont découle ce tome et ce n'est peut-être pas plus mal. Dans mon cas, je n'en attendais peut-être pas autant que les vrais joueurs, donc c'est un bon point pour ma part. Une couverture rigide, de belles couleurs et j'ai adoré l'intérieur : papier épais, un peu jauni, quelques illustrations aussi. Une histoire où se mêle la fantasy, la science-fiction, des termes de jeux bien entendu, de l'intelligence artificielle, du cyberpunk, des prophéties, de la magie, des combats... Magie ou technologie ? le monde dans lequel j'ai plongé est à la fois terrifiant et magique. Terrifiant avec ce que l'Homme est capable de faire pour rester en vie bien plus longtemps, magique dans le sens où l'évolution a pris son envol. Mais tout cela à quel prix ?

Qui n'a jamais rêvé d'être aux commandes d'un péplum ? C'est encore plus que cela. du départ nous entrons dans ce qui pourrait s'apparenter à une arène nommée l'APPOLOGIUM, afin de suivre les jeux de la mort. Un seul survivant en sortira debout, un seul qui apportera la victoire à son peuple : Mantris ou Arkhante ? Deux peuples qui ont lutté depuis de nombreuses années et on trouvé une "Solution" à des guerres incessantes. Depuis, les jeux existent afin de faire revivre un spectacle vieux de dizaines d'années. L'équilibre est bien fragile, mais le sang des deux camps semblent apaiser quelque peu les tribunes. Chaque guerrier n'a qu'une idée en tête : être le gagnant, mais le prix à payer est énorme. Les conditions sont très bien expliquées et je ne vais pas m'attarder dessus, toujours est-il que Aurèle va tous les tromper de part sa condition et le fait qu'il sera le survivant. Pas de surprise, dès le début nous le savons. Son passé se dévoile, sa fureur, sa vengeance, son envie de reprendre les rênes de sa vie sont compréhensibles. La question de savoir si tout ce qu'il va découvrir et vivre va l'amener là où il le voulait avant de mettre un pied dans l'appologium. La décision finale n'est pas encore à notre portée et les signes sont changeants. Un homme torturé par ce qu'il a vécu, par les horreurs qu'il a dû subir et la paix qu'il désire tant sera au prix de sang écoulé... J'ai hâte de savoir la suite prévue à cet effet.

L'APPOLOGIUM, un lieu où se côtoient toutes les castes. de la nouvelle reine nommée au peuple, il n'y a as grand-chose qui les sépare si ce n'est des gardes et "ami" qui la protègent. Je découvre le monde au fil des pages et j'ai adoré en savoir plus sur les différentes magie de l'air, de la lumière, de l'eau, etc, de la façon dont chacun doit garder sa place (même si nous savons très bien dans ce type de récit que cela ne dure pas longtemps) et puis les personnages. Ah sans les connaitre on devine déjà des imperceptibles trahisons, mais certains sont vraiment plus identifiables que d'autres. La Malkah, autrement dit la "reine" des Arkhantes, Solis est une jeune femme qui a encore beaucoup de choses à apprendre. Elle compte sur son "grand frère" Hannibal, un lien sacré entre eux qui dure depuis si longtemps. Solis n'est pas toujours maitresse de ses émotions, émotive, elle ressent tout et semble avoir quelque chose de différent de son père : de l'empathie peut-être ? Une jeune femme qui doit composer avec des mages, des hommes et femmes qui ne cachent pas qu'elle ne leur inspire pas confiance et sa naïveté touchante semble être un loupé. Surtout lorsqu'elle doit se confronter à l'Ordonnateur de Mantris. Entre les deux, ce n'est pas 'amour fou et chacun joue ses pions comme il le peut. Des combats de mots, de prise de pouvoir sur l'autre, aucun ne veut montrer sa faiblesse, pourtant il n'y a pas forcément le choix de pouvoir faire un pas en retrait pour mieux attaquer par la suite. C'est ce côté qui me semble encore dans l'ombre. Qui est vraiment "bon" qui ne l'est pas ? Certains faits parlent d'eux-mêmes sur des personnages sans que nous ne comprenions au départ le pourquoi et la lumière se fait ensuite.

Le Rift, lieu de perdition, là où personne ne veut vivre, mais que certains n'ont pas eu le choix. de lourds secrets y sont bien camouflés et l'aventure qui en découle sera à la fois sanglante et destructrice. Rien de bon ne risque d'en ressortir, à voir par la suite. Les lieux sont à la fois concrets et d'autres qui sont ouvert par le biais de la technologie. Des failles "spaciales" qui permettent aux personnages de "naviguer" sans vraiment se faire reconnaitre, la plupart du temps. Nous suivons donc quelques personnages, tel Aurèle, Solis, mais également d'autres, comme l'Ordonnateur, Isalys, Sassaki; Hannibal, Kora, et bien d'autres qui nous apportent autant de réponses que de questions. Un premier tome qui nous ouvre les portes d'un monde où se mêlent de nombreux thèmes que j'adore et pas besoin de connaitre le jeu pour être totalement immergée jusqu'au cou. La preuve, il m'a fallu deux jours pour le lire, c'est pour dire combien je me suis sentie parfaitement à l'aise avec ce qui est écrit noir sur blanc (ou presque blanc). La guerre a couté énormément, aussi bien en personnages qu'en matériel et les deux "peuples" les dirigeants ont trouvé des solutions, mais sont-elles durables ? Nous voyons déjà des évolutions au sein même de chacun d'entre eux. La fin du monde semblait proche, mais est-ce qu'elle n'est pas encore à l'ordre du jour ?

Les personnages ne sont plus totalement humains pour la majeure partie. Entre la génétique (et bonjour les médecins fous et leurs expériences), les améliorations cybernétiques, le monde est devenu différent au fil des années et il continue à crée des nouveautés qui font peur. qui a envie de se retrouver avec un gps placé sous le bras ? Ce n'est rien en comparaison de ce qui peut se faire, la cryogénie n'est qu'un semblant également car ils ont trouvés mieux ! le post apocalyptique est très bien mis en place, la fantasy avec certaines créatures apporte un plus dans certaines scènes (saleté de vers géants tiens), la science-fiction avec le côté augmenté de l'humain par le cyberpunk est bien mis en avant et il ne faut pas oublier la magie liée à tous les éléments possible. Il y a de quoi faire sans alourdir le texte et sans se perdre totalement. Seul petit bémol de départ, le vocabulaire qui est particulier : pas mal de mots sont inventés, il faut un petit temps d'adaptation pour en comprendre les sens. Une fois que c'est bien intégré cela roule, ou vole selon où on se situe. Les personnages donc on des vies toutes différentes, de part leur statut, mais aussi là où ils vivent. Pour le moment, nous avons trois peuples, mais peut-être que d'autres qui ne sont pas nommés vivent aussi sur cette planète. Un unique continent ? Je n'en sais pour le moment rien, seule la suite nous le confirmera. Les combats sont difficiles et il ne faut pas les transposer dans notre réalité, car cela est dans le domaine de l'impossible. Entre les pouvoirs, les dons, les augmentations et autres cas génétiques, ils sont plus fort que les avengers réunis, mais dans ce monde de fourbe, il faut bien cela.

Les manigances sont nombreuses, les trahisons aussi. Je n'aurais jamais imaginé cela de l'un d'entre eux et j'en suis restée baba. Si ce personnage imagine faire du bien en trahissant ainsi, je ne sais plus comment réfléchir dans ce cas. le pouvoir monte à la tête de certains et l'Ordonnateur n'est qu'un homme qui ne craint plus rien au final. Qui est cet homme ? Ah, nous en apprenons beaucoup sur lui et le mystère est encore bien présent. J'ai adoré le suivre et chercher à comprendre ce qui se passe dans son esprit. La famille est importante pour lui et plus encore, mais il fat le lire pour le découvrir. Les divers échanges entre lui et d'autres personnages ou même sans lui nous montrent que le système a progressé et en même temps tout le monde est surveillé. Par qui ? Pourquoi ? Il nous reste encore des éléments de ce puzzle géant à récupérer. Un lexique à la fin du livre qui est super intéressant (si j'avais su, je l'aurai lu avant la lecture, mdr)

En conclusion, un univers déjà riche dans ce premier tome qui donne clairement envie d'en savoir plus. Pour ma part, je en connais rien aux jeux vidéos ni même aux jeux avec des cartes (une de mes amies connait bien ce système, pas eu le temps de lui poser la question) et j'espère juste que les deux peuvent se refléter. Autrement, c'est une très belle découverte,d'un monde où se mêlent avec brio de nombreux thèmes. Des personnages qui ne sont pas des monstres, mais des êtres doués de sensibilités. Les émotions sont bien présentes, les combats terribles. Savoir survivre signifie qu'il faut savoir tuer, ce qui n'est pas donné à tout le monde, mais au final, savoir donner l'ordre de tuer est également un entrainement. Bien que ce premier tome soit basé sur Solis, Aurèle et l'Ordonnateur, nous avons un grand aperçu de ce qui les entoure et la lumière a beau être présente, l'ombre arrive toujours à avoir du terrain. le vocabulaire crée va vie à s'apprendre et les situations nous aident beaucoup à comprendre le tout. Rien de compliqué la plupart tourne autour des ordinateurs en quelque sorte. Les combats sont impressionnants, usant de magie, de dons et autres éléments qu'il faudra découvrir plus en détail.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/cross-the-ages-tome-1-la-rune-le-code-arnaud-dollen-a215838373
Lien : http://chroniqueslivresques...
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critiques presse (1)
Syfantasy
12 avril 2024
Des idéalistes, des conservateurs, des survivants ou encore des ambitieux, ce roman choral nous dresse le portrait d’un univers où les genres s’affrontent et s’entremêlent avec force. Les combats sont sanglants et cruels, les personnages sont complexes et les enjeux vitaux à chaque échelle de ces sociétés.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Il porte son regard plus loin, vers une maman qui fait essayer à son fils des bioosts de maquillages ; ils rient tous deux en découvrant l'effet du fard à pupilles. Les yeux de l'Ordonnateur fondent de nouveau. Cette complicité, il la connait si bien... Sur la chaussée magnétique, trois mètres au-dessus de la zone piétonne, un robot ouvrier est tassé à l'arrière d"un dalec qui évite en silence, genoux et coudes pliés pour former un vague cube en attendant le moment de décharger les piles qu'il surveille. Plus haut encore, un homme aux prothèses griffues marche sur la façade d'un immeuble. Un essaim de mini-drones tourne autour de lui, prêt à le prendre en selfie avec l'arrière-plan fuyant de l'horizon vertical. Tête brûlée et sourire en coin, le gars est sûr de son coup.
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C'est dur d'aimer un visage qu'on ne voit plus depuis des années, c'est dur d'aimer un souvenir, surtout un souvenir souvenir de jeunesse. On veut s'en montrer digne, quitte à oublier les leçons de la vie qui incitent à jeter un autre regard sur le passé. On a peur qu'il s'affadisse avec le temps, qu'il se tarisse par amnésie, alors on le revit sans cesse, on se le repasse en boucle, on comble les inévitables trous de mémoire avec de la perfection et ses paillettes. Des petits mensonges, armés des meilleures intentions. Jusqu'au jour où on se demande s'il s'agit d'un souvenir ou d'une idéalisation. Si le souvenir a existé vraiment.
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Mourir ou faire mourir. Pas le temps de choisir ni même de penser. Avant la fureur ou au coeur du combat, qui peut s'offrir le luxe d'avoir peur ? La trouille fait douter de son droit à ôter la vie parce qu'elle injecte le virus vicieux du doute dans les entrailles, dans les viscères poisseux, qu'elle déchire les tissus internes de la confiance et la légitimité. Ce n'est qu'après, une fois que la poussière retombe et que la mort est donnée, qu'on se rend compte de ce à quoi on vient vraiment d'échapper. Qu'après, qu'on se questionne sur le prix de la survie et la violence utilisée.
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Voilà pourquoi on n'arrive pas à convaincre les gens. Il suffit de dix secondes pour dire une connerie, mais il faut trois minutes pour expliquer pourquoi c'en est une. Tout le monde a dix secondes, mais personne n'a trois minutes...
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L'Histoire regorge de détails utiles pour éviter de reproduire toujours les mêmes erreurs. En l'occurrence, il me semble important de voir au-delà du récit tel qu'on le raconte.
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Kana c'est l'ouverture à l'Autre. L'autre bande dessinée, celle venue d'Asie, dans toute sa richesse et sa diversité avec une envie forte : la partager. Mais depuis plusieurs années, nous nous activons à produire de la bande-dessinée en collaboration avec des auteurs francophones pour proposer des projets inédits. Dans cet épisode, rencontrez différents auteurs français de notre catalogue manga & BD, depuis Japan Expo ! Apprenez-en plus sur les coulisses de l'édition en France mais aussi la création de manière générale. Une émission présentée par Maxime Bender, avec la participation d'Emmanuel Gallissaires (Éditeur Junior chez Kana), Cab (scénariste d'Oneira), Kalon (dessinatrice de Talento Seven), Arnaud Dollen (scénariste de Saint Seiya : Time Odyssey) et Senchiro (auteur de Sweet Konkrete). Retrouvez le manga Oneira, de Cab & Federica di Meo : https://www.kana.fr/series/oneira/ Retrouvez le manga Sweet Konkrete, de Senchiro : https://www.kana.fr/series/sweet-konkrete/ Retrouvez le manga Talento Seven, d'Izu & Kalon : https://www.kana.fr/series/talento-seven/ Retrouvez le manga Saint Seiya : Time Odyssey, d'Arnaud Dollen & Jérôme Alquié : https://www.kana.fr/series/saint-seiya-time-odyssey/
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