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Gérard Coquet (Autre)
EAN : 9782377221325
256 pages
Jigal (20/05/2021)
4.21/5   14 notes
Résumé :
Salvatore Bonato est un homme prudent et matois qui a toujours géré sa vie en bon père de famille. Mais est-il possible d’en être un quand on est le comptable du terrorisme et que l’on vient d’en détourner les fonds ? Devant le monstre qu’il a réveillé, il choisit de se placer sous la protection de la police, accepte de livrer ses secrets, mais pose une condition : que Ciara McMurphy recueille sa confession. C’est aussi lui qui impose l’endroit de la rencontre : Ini... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Quel plaisir de repartir en Irlande sous la plume de Gérard Coquet et quelle joie de retrouver son héroïne, Ciara.
D'autant qu'on l'avait quitté fâchée.
Une grosse colère qui l'avait poussée à démissionner de son poste de flic à la Garda.
Je n'ai donc pas été surpris de la retrouver en train  de préparer sa prochaine sortie ... pêche.
Mais voilà, chez Coquet, la verte Irlande et les belles rivières poissonneuses, c'est juste pour attirer le chaland.
D'ailleurs la May fly, c'est aussi pour vous capturer.
Je vous le dis tout de suite, pas besoin  de cannes à pêche, avec ce genre d'auteur, mieux vaut prévoir le gilet pare-balles ou le fusil à canon scié.
Comme dans les précédents opus de la série consacrée à Ciara, dans celui-ci, ça canarde.
Le final, en apothéose, façon feu d'artifice d'une fête nationale, laisse le lecteur estourbi.
Notre exe-flic avait pourtant juré qu'on ne l'y prendrait plus, mais voilà qu'on débarque dans son salon pour lui confier une mission.
Salvatore Bonato, a décidé de se confier à la justice, il a des noms et des numéros de comptes à livrer et pour ça,  il ne veut qu'une interlocutrice, Miss McMurphy  en personne.
Inutile de dire qu'avec son caractère particulier, celle-ci devra se faire tirer l'oreille pour accéder à la requête et quand elle y va à contrecoeur, il y a intérêt à garder ses distances.
Embarquement pour Inishbofin, préparez-vous à une traversée houleuse avec amoncellement de cadavres en route.
Salvatore devient une cible et ceux qui sont à sa recherche ne s'embarrasse guère de gentillesse...
Si ce roman m'a paru bavard à certains moments, il reste dans la lignée des précédents de l'écrivain que j'ai toujours plaisir à retrouver.
Un polar efficace.
Sortez votre meilleur Irish whiskey et laissez vous entraîner dans cette nouvelle enquête à rebondissements.
Si l'un est à consommer avec modération, l'autre est à dévorer sans retenue...

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Je tiens à remercier Gérard Coquet pour l'envoi de ce roman, gagné dans le cadre d'un concours qu'il avait initié, et pour lequel il fallait deviner le titre de son prochain opus. En fine mouche, j'avais relevé le challenge avec succès, me valant de recevoir un exemplaire gentiment dédicacé.
Depuis « Connemara black », autre histoire de mouche, je dévore chaque production de cet éminemment sympathique auteur de la région lyonnaise, et je ne pense pas que cela s'arrête de sitôt.

Retour en terre Irlandaise pour un troisième opus des enquêtes de Ciara McMurphy. le plaisir des retrouvailles avec la policière de la Garda irlandaise est total dès son apparition dans le deuxième chapitre. Toute sa gouaille est magnifiée par l'écriture imagée de Gérard, qui démontre à nouveau des talents de dialoguiste qui font de lui l'un des maîtres dans cet exercice.

Ciara a en fait quitté la police. Elle oeuvre désormais en qualité de serveuse dans un pub et se consacre à ses passions : la pêche à la mouche, les romans de Sam Millar, et Culann, son amoureux parti voir sa fille, qui lui manque énormément.
Mais son passé la rattrape en la personne d'une blondeur surnommée Cobra, qui lui signifie son retour aux affaires dans une branche spéciale de la Garda dirigée par Margaret Robinson, la Reine Mère, en compagnie du très guindé Bryan Doyle.

Elle se voit confier la mission de faire cracher le morceau à Salvatore Bonato, un italien qui s'est mis à dos de vrais méchants en leur dérobant beaucoup d'argent à travers un complexe montage financier servant à détourner de l'argent plus que sale, entourloupe à laquelle Ciara n'entrave pas grand-chose, les considérations économiques ne rentrant pas dans son champ de compétence.

Les échanges entre le comptable véreux et l'enquêtrice, et plus largement entre tous les protagonistes de cette balade irlandaise – avec peut-être un petit faible pour le langage coloré de Cobra –, sont de petits bijoux d'humour un rien caustique, la marque de fabrique de Gérard. Même les personnages secondaires, à l'image d'un fabuleux Pete O'Toole, sont tout bonnement irrésistibles.

Entre deux pintes de Guiness et deux rasades de Jameson – on est en Irlande tout de même –, les comptes se règlent d'abord loin de la verte Érin à l'arme lourde, le danger se rapprochant peu à peu, avec le mangeur de spaghettis dans le rôle d'aimant à emmerdes et de catalyseur de violence, pour aboutir à un final qui fleure bon l'adrénaline, la poudre et la tourbe.

J'espère vivement ne pas avoir définitivement quitté Ciara McMurphy. Ce serait vraiment dommage. D'ailleurs... certaines rumeurs couraient dans les allées du salon « Sang pour sang polar » de Saint-Chef en Isère, non démenties par un jovial Gérard Coquet : la belle irlandaise pourrait être de nouveau aperçue quelque part... mais où et quand ?
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Un petit tour en Irlande, cela vous tente ? Gérard Coquet nous y emmène, en compagnie de son personnage déjà présent dans « Connemara black » et « L'aigle des tourbières », Ciara McMurphy, ex-flic. Mais pas de panique, si comme moi, vous débarquez en terre inconnue. Nul besoin d'avoir lu les deux premiers pour suivre le troisième. Bon, il nous manque le passif de Ciara, mais cela n'est, en soi, pas gênant pour notre intrigue.

Salvatore Bonato, comptable véreux, témoin assisté et repenti, veut bien passer à table et dire tout ce qu'il sait, mais à une seule condition : il souhaite parler à Ciara et à personne d'autre. Ciara, qui n'aspire qu'à de calmes parties de pêche, va devoir prendre sur elle pour cette nouvelle mission.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Il m'a fallu un temps d'adaptation. Car la plume de Gérard se mérite. Déjà, chaque titre du chapitre révèle la dernière phrase dudit chapitre (ce qui m'a déstabilisée). Ensuite, le décor met un peu de temps pour se planter, et j'ai vraiment craint la tournure « espionnage » que prenait le récit (ce qui n'est pas ma tasse de thé). Enfin, je me suis sentie noyée par les personnages, nombreux, qui déboulent dès le départ, tels un bus de chinois. Vite, prenons des notes !!!

J'en ai tremblé d'avoir fait un mauvais choix de lecture.

Et puis non, tout se met en place, progressivement, grâce à la richesse de plume de l'auteur. Il a un style nettement détaillé, percutant, acide et surtout, il use des dialogues. Là où un auteur lambda pourrait s'y noyer, Gérard maîtrise cet exercice de style parfaitement. Cela rend le récit vivant, permettant une immersion totale, et une fusion lecteur/personnage parfaite. Les touches d'humour allègent l'ambiance un peu lourde, car on est loin de la promenade touristique. Les cadavres pleuvent, la tension grimpe. Les chapitres courts définissent un rythme soutenu, les révélations et les rebondissements parsèment le récit, faisant de « May Fly » une lecture addictive. L'ambiance anxiogène est relevée par le cadre, l'île de Inishbofin, en plein coeur du Conemara, ses légendes, ses paysages, son climat hivernal rude. On sent bien que l'auteur est un grand passionné de cette Irlande sauvage et authentique.

« Sur la colline d'en face, cette fin d'après-midi se chargeait d'un soleil fade qui exagérait les reliefs de ces fameuses ruines de Cromwell. En contrebas, sur la lisière du sable, le vent flairait les touffes d'ajoncs, rampait sur la rondeur des dunes puis s'engouffrait dans les recoins des roches encastrées le long de la côte. »

En suivant Ciara, le lecteur se prend une bouffée d'air irlandais. On se servirait presque un verre de Tullamore, histoire d'être vraiment dans l'ambiance. Mais bon, au rythme d'une gorgée par chapitre, on perdrait rapidement le fil du récit 🙂!

Côté personnages, Ciara mérite à être connue. J'ai apprécié son caractère, son côté franc et déterminé. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son passé va la rattraper dans cette enquête qui fera ressurgir ses vieux démons. Salvatore va jouer avec elle, distillant les informations au compte goutte, c'est lui qui mène la danse, les échanges sont toniques, et Ciara peine à garder son calme. le jeu de manipulation est jouissif pour le lecteur, embarqué dans cet interrogatoire tel un témoin en retrait. Margaret Robinson, dite « La reine mère », dirige l'équipe d'enquêteurs d'une main ferme. Cela fait plaisir de voir confier des rôles clés avec des personnalités fortes à des femmes. C'est le petit plus qui fait plaisir !

La fin permet un dernier tour de piste, on y prendrait goût ! Vous reprendrez bien quelques péripéties de plus, vous vous chargerez bien de deux ou trois cadavres supplémentaires, il vous reste de la place dans votre valise émotionnelle, ça serait dommage de repartir d'Irlande presque à vide.

Quant au titre, je vous laisse le soin de découvrir à qui et à quoi il fait référence !

« -Vous et votre subalterne, vous avalez votre mixture et, sauf à me donner une bonne raison pour continuer cette discussion, vous pliez les cannes à mouche et vous sortez de mon espace vital. »

Un roman et un auteur que j'ai découvert avec beaucoup de plaisir, que je vous conseille, si vous appréciez les romans noirs d'ambiance à l'écriture atypique. Totalement dépaysant.

Je remercie Gérard, les Éditions Jigal et Nelly, ma bonne fée, pour cette lecture.

#MayFly #GérardCoquet #Jigal
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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La chasse de Bernard Minier

Chronique de Bruno Delaroque

Ah Bernard Minier !!!!! « Moitié homme, moitié robot… » Quoi, ça ne vous dit rien ? C'est bien de mon voisin natif d'Hénin Beaumont que l'on parle ? L'ex-vedette du club Dorothée, non, c'est pas lui, je pensais qu'il était devenu écrivain !

Bon, trêve de plaisanterie, je n'ai pas pu m'en empêcher, que voulez-vous ! Bernard Minier, puisque c'est de lui qu'il s'agit et non de Bernard Minet, publie chez XO son neuvième roman, déjà ! Son titre : « La chasse ».

Tout avait commencé avec « glacé » (2012), une formidable histoire qui m'avait scotché pour un premier thriller avec la première apparition de Martin Servaz, une réussite de très haut vol. Puis en 2014, « le Cercle », moins surprenant m'avait à moitié convaincu. Ayant de plus une PAL pléthorique, j'avais décroché de cet auteur qui n'avait pas été servi par l'adaptation TV de « glacé », que M6 avait trop modifiée et ratée pour moi, à mille lieues de la magie du livre, dommage ! D'ailleurs avec des audiences en baisse et pas de suite près de cinq ans après, je ne suis visiblement pas le seul à l'avoir pensé.

J'ai pourtant continué à acheter cet auteur, et on m'en a offert (excellente idée) comme ce dernier « La Chasse » dont je vais vous parler ici.

Dès le départ, on se retrouve en pleine nuit, en pleine forêt avec une chasse dont le gibier est un homme accoutré avec un masque à la tête de cerf. Imaginez l'individu au volant de sa voiture la nuit, découvrant le tableau emprisonné dans le faisceau de ses phares ! Inquiétant à souhait, c'est un début tonitruant, même si j'ai eu l'impression de me retrouver chez JC Grangé ou dans une série allemande avec Nora von Waldstätten (« Meurtres en Eaux troubles ») qui avait déjà traité le sujet.

Toujours est-il que je suis content de retrouver le Commandant Martin Servaz et ses collaborateurs Samira Cheung et Vincent Espérandieu dans un roman bien ancré dans notre réalité et notre époque avec ses remarques désabusées sur le port du masque muselière, et des forces de police de moins en moins respectées par tous ; public et chaîne judiciaire comprise !

En cinquante pages Bernard Minier accroche son lecteur et accélère soudainement. C'est très pro et on n'a qu'une envie ; celle de découvrir la suite qu'il nous réserve. Bien plus que dans les deux premiers opus que j'ai lu, cette « Chasse » est très proche de la réalité. L'évolution est flagrante avec des personnages et des faits ancrés dans le réel, un peu comme l'avait fait Olivier Norek avec sa trilogie Coste, finalement à peine romancée.

Avec ce titre Bernard Minier s'alarme de l'état de la France en 2020. Plus de communautarisme, plus d'intégrisme, plus de racisme de toutes sortes ; une France malade de multiples maux où tout n'est que clivages, bagarres et oppositions. Justice en berne et rendant très peu la justice, pas étonnant que cela dégénère ! France terre d'accueil et d'asile…terre de rancoeurs et de frictions plutôt !

Ces sentiments vont croissants au fur et à mesure que l'enquête avance et que Servaz entrouvre des portes. La pandémie, puis le confinement annoncé par Jupiter 1er à la téloche viennent aggraver ces malaises profonds.

Servaz est un flic futé et l'auteur philosophe beaucoup dans ce neuvième opus à travers son personnage principal. Certains lui reprocheront, d'autres applaudiront, je dirais simplement que ce livre est bien plus que la fiction qu'il est censée être.

C'est un réquisitoire sans concession sur un pays qui s'est laisser bouffer et étouffer de tous les côtés, Servaz le sait, nous le savons et Bernard Minier l'écrit noir sur blanc. Mais que faire pour réagir ? Doit-on franchir la ligne blanche et s'affranchir des règles ?

Avant de pouvoir chasser de votre esprit cette histoire peu banale, vous vous poserez plein de questions. Ce roman fait réfléchir et se dévore. C'est une fiction, ne l'oubliez pas, mais les références à la situation actuelle sont tellement nombreuses, crédibles et bien faites que ça en devient passionnant.

Ce texte est le reflet d'une période particulière, celle des deux dernières années écoulées et on sent bien que derrière l'humanité d'un Martin Servaz, gardien du temple et des lois de la république, les digues sont fissurées et ne sont pas loin de rompre. Politiquement incorrect par moment, mais plein de justesse, cette fine analyse est tout simplement bluffante d'autant plus qu'elle émane d'un ancien contrôleur des Douanes !

Je ne pensais pas lire un roman aussi profond et retrouver l'auteur à un tel niveau. J'ai bien fait de patienter pour ce coup de coeur évident malgré mes réticences du début. Bravo Mr Minier

Lien : https://www.whoozone.com
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L'Irlande est une terre tout en contraste. le soleil vient très vite après la pluie. On y aime autant qu'on déteste, fort, sans concession. On ne sait pas forcément à quoi s'attendre car c'est une île vivante, vibrante, imprévisible, tumultueuse, sauvage … Ce roman lui ressemble, et c'est pour ça qu'on l'aime.
C'est sur l'île de Inishbofin, proche du Connemara que nous entraîne Gérard Coquet. Pas pour écouter des balades, boire une Guinness, ou taquiner la truite. On est en Novembre, les jours sont courts, le brouillard est bien présent. Chacun mène sa petite vie. Et puis un coup de tonnerre, comme un éclair en plein orage et alors tout change. Salvatore Bonato, un truand, qui s'occupe des finances du terrorisme, a peur. Il a détourné des fonds et sa couverture de père de famille ne va pas résister longtemps. Il ne peut pas, seul, lutter contre ce qu'il a soulevé. Après réflexion, il décide de demander protection à la police. En échange, il livrera quelques confidences. Par contre, il met une condition : être interrogée par Ciara McMurphy sur l'île de Inishbofin. le lieu ne va plus être aussi calme…
Ciara a démissionné. Elle prépare une mouche May Fly pour aller pêcher lorsqu'on la dérange pour lui expliquer la situation. Elle n'a aucune envie de reprendre du service. On ne lui laisse pas le choix et elle va se retrouver face à Salvatore. Il lâche les informations par bribes, joue au chat et à la souris avec elle. Il semble savoir des choses sur sa vie personnelle mais il fait durer et ne dit rien. Ciara est une fougueuse, impatiente, elle s'énerve mais elle est bien obligée de s'adapter si elle veut des réponses.
« le passé et l'avenir. Fallait-il connaître le premier pour mieux vivre le second ? »
Il faut remonter loin pour comprendre ce qu'il se passe « ici et maintenant ». le lecteur découvre pas à pas, les trahisons, les mensonges, les non-dits, les liens. Blanchiment d'argent, financements pas nets, Salvatore Bonato a peur. Il a beau s'être réfugié auprès des autorités, il se sait poursuivi et pas par n'importe qui. de plus, il n'ignore pas que la protection policière va avoir des limites. Il faut sans arrêt qu'il lâche un peu de lest mais pas trop pour ménager tout le monde. Celui qui gêne peut disparaitre très vite dans le brouillard, un champ de tourbe, ou l'eau glacée d'une rivière.
C'est violent, noir, profondément ancré dans tout ce qui attise les rivalités des gangs : guerre de territoires, violence qui va crescendo, jalousie, chantage….. Porté par l'écriture puissante et ferme de l'auteur, le récit est complet. le ton grave est parfois plus apaisé par une petite scène, une allusion plus douce qui permet de souffler.
Malgré la noirceur, j'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur nous présente des personnages variés, dont certains ont le verbe haut, les scènes sont très visuelles, et surtout Ciara et l'Irlande ont un charisme indéniable, sans doute parce que Gérard Coquet sait les mettre en valeur.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je m’excuse de ne pas t’avoir donné des nouvelles et la raison est simple : j’étais heureuse, Bryan ! Le grand amour ! Moi ! Tu te rends compte ? Ça ne m’était jamais arrivé ! J’étais dans une bulle, le ciel était bleu, les piafs jamais gazouillaient et je prenais un pied d’enfer à bouquiner, à taquiner la fario et à enchaîner les orgasmes. Comme Culann est parti depuis plus de trois semaine, je suis redevenue ce que j’étais : une castratrice de médiocres jonglant avec les balles d’une probable déprime
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-Vous et votre subalterne, vous avalez votre mixture et, sauf à me donner une bonne raison pour continuer cette discussion, vous pliez les cannes à mouche et vous sortez de mon espace vital.
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Vous êtes toujours aussi expéditive, remarqua Doyle pendant que la serveuse tournait les talons. Vos manières, votre langage, votre savoir-vivre, tout cela me manquait… A vous retrouvez en si bonne forme, cette évidence ne m’avait jusqu’alors jamais interpellé. Sans vous ma vie à la Special Branch était un hot dog sans saucisse, un balai sans manche, un vélo sans selle.
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Sur la colline d’en face, cette fin d’après-midi se chargeait d’un soleil fade qui exagérait les reliefs de ces fameuses ruines de Cromwell. En contrebas, sur la lisière du sable, le vent flairait les touffes d’ajoncs, rampait sur la rondeur des dunes puis s’engouffrait dans les recoins des roches encastrées le long de la côte.
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