Citations sur Soixante secondes de bonheur (82)
Il y a des tristesses qui ternissent nos jours,
et des lumières qui éclairent nos nuits.
Il y a des amours promises qui s’enfuient,
et des hasards qui deviennent des toujours.
Il y a des bonheurs qui pèsent trop lourd,
et des chagrins qui redécouvrent l’envie.
Il y a des espoirs qui s’enfuient sans retour,
et des doutes qui nous poussent vers la vie.
S’enfuir ne veut pas dire abandonner et faire preuve de lâcheté. La fuite représente souvent la seule solution face à une situation qui nous échappe, que nous ne maîtrisons plus.
Partir, c’est chercher une nouvelle respiration, une lueur d’espoir, un espace de liberté où, malgré la peine et la détresse, on guette le moindre indice de lumière.
Rester, quand tout va mal, est un signe de résignation alors que prendre le large est un acte d’espérance.
Ne te demande pas si tu es heureux ou si la vie te comble, profite de ce qu’elle t’offre à chaque instant, sois l’acteur de ton bien-être.
Ne te demande pas si dans un mois, un an, dix ans, tu auras changé, sois sincère envers toi-même et ceux qui t’accompagnent, deviens responsable de ton avenir.
Ne te demande pas si tes actes sont bons ou mauvais, tourne-toi vers ceux qui te font progresser, assume tes choix.
Ne te demande pas si tes actions seront reconnues, fais ce qui te semble juste. La plus belle des satisfactions, c’est de toi qu’elle viendra, le reste n’est qu’illusion.
Combien de temps passons-nous à focaliser nos pensées sur le superflu et l'abondance, persuadés que l'accumulation de choses matérielles nous guidera sur le chemin d'un bonheur préfabriqué, mais acceptable? Cela dure parfois toute une vie ! Alors que l'essentiel réside dans la simplicité, l'échange, l'amitié, l'amour et la découverte des autres. Cessons d'accumuler I'inutile et tournons- nous vers la légèreté.
À quoi bon essayer de contrôler un futur qui, de toute façon, nous échappera ? Alors, laissons nous porter, les peines n'en seront que plus supportables.
_ Elle a sans doute voulu nous dire quelque chose...
_ Qui donc ?
_ La nature !
_ Vous avez raison, mais avons-nous compris ? Je crains que non.
Certains êtres sont comme les arbres : à mesure que le temps passe, ils s’enracinent, prennent de la vigueur et de la force. Ils se tournent vers la lumière et grimpent aussi haut qu’ils le peuvent.
Mais alors, qu’ont-ils fait des drames, des déceptions et des tristesses qui embrument leur histoire ? Comment ont-ils réussi à ne pas plier, s’affaisser et courber l’échine ?
Nous vivons dans un monde où la force est la règle et la douceur l’exception, où un homme vêtu d’un costume sera mieux considéré qu’un mendiant en guenilles.
Nous vivons dans un monde où l’argent est signe de réussite et la pauvreté un vecteur de méfiance, où la parole de celui qui hurle aura plus de portée que celle de celui qui réfléchit.
Nous accordons trop d’importance à ce qui est matériel, quantifiable, visible, alors que la richesse, la vraie, est celle de nos âmes, nues et vulnérables.
4 Laissons-nous porter- il y aura des certitudes et des doutes, des espoirs et des renoncements, de l'amour et de a haine. Les rires succéderont aux pleurs, le bleu du ciel aux pluies d'orage. Les pires souffrances laisseront la place aux caresses les plus douces. C'est ainsi, nous n'y pouvons rien, nous sommes ballottés par le cvcle de l'existence. A quoi bon essayer de controler un futur qui, de toute facon, nous échappera ? Alors. Laissons-nous porter, les peines n'en seront que plus supportables.
Toute fin est un nouveau départ, mais vers quelle destination? Personne ne peut le prédire.