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3,89

sur 1716 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sandrine Collette, je la connais surtout grâce à mon amie Siabelle qui a dévoré plusieurs de ses écrits et qui m'a suggéré d'acheter quelques titres pour la médiathèque dans laquelle je travaille. Ses conseils furent avisés, car les retours des adhérents sont généralement positifs ! Or « Et toujours les forêts » a éveillé ma curiosité : non seulement, il a fait partie des nominés pour le PLIB mais, en 2020, il a également reçu le Grand Prix RTL-Lire ainsi que le prix Amerigo Vespucci. Alors, quand Leslecturesdudimanche a publié une chronique assez enthousiaste, j'ai décidé de m'y mettre à mon tour.

Ce qui m'a sauté directement aux yeux, c'est la plume de l'auteure. Elle est assez particulière, travaillée, onirique, moralisatrice et puissante. En quelques mots, Sandrine Collette emporte son lecteur et lui procure des frissons. Certes, il faut un peu de temps pour s'habituer au style néanmoins, on apprécie une fois que c'est le cas… En ce qui me concerne, j'ai été balayée par les émotions au début du livre, lorsque j'ai assisté à l'éducation du pauvre Corentin. Balloté de famille en famille, jamais choyé par sa mère, finalement abandonné à la vieille Augustine, le garçon n'aura jamais connu une enfance heureuse… En tant que jeune maman, j'ai été émue par ce jeune héros qui a souffert de l'absence d'amour maternel. C'est terrible… Hélas, ce n'était rien face à ce qu'il va arriver durant son adolescence. En effet, alors qu'il faisait la fête avec des camarades, le monde va être anéanti. La quasi-totalité de la population va disparaître. Il en va de même pour les animaux ou la nature. Que faire dans un monde où tout est détruit et où l'Homme devient lui-même son propre prédateur au lieu de s'entraider ? L'atmosphère est donc singulière, oppressante, sanglante et dure. La mort est partout. La violence n'est jamais loin. La faim tiraille le ventre. La peur et le désespoir coulent dans les veines des survivants qui ignorent de quoi demain sera fait… Bienvenue dans une ambiance post-apocalyptique qui donne froid dans le dos !

En tant que consommatrice des lectures zombies/post-apo, le scénario ne m'a pas apporté beaucoup de surprise. J'étais même étonnée que l'on ne détaille pas davantage les premières années dans ces terres dévastées. En réalité, l'auteure ne va pas forcément s'attarder sur l'aspect survie ou sur les origines de cette fin du monde. Il y aura beaucoup d'ellipses temporelles… Ce qui, dans un sens, n'est pas plus mal à mes yeux, car j'ai eu énormément de mal avec le rythme du récit. Certes, on m'avait avertie que le texte était très contemplatif cependant, j'ignorais que ce serait à ce point ! Je l'avoue : je me suis ennuyée. Bien sûr, les émotions étaient là (notamment lors de la bataille finale avec la décision du fusil) et la narration était très axée sur la psychologie du trio principal néanmoins, je pensais que les choses bougeraient davantage…

Ce trio éclectique ne m'a pas laissé indifférente… Malheureusement, ce ne fut pas dans le bon sens du terme… Comme dit plus haut, je ressentais de la compassion pour Corentin. J'étais donc touchée par ses premiers pas dans le chaos et j'espérais qu'il retrouverait vite des proches ou tisserait aisément des liens avec d'autres rescapés. Hélas, l'un de ses choix m'a tétanisée. Or, j'étais encore plus bouleversée par le fait que l'auteure lui donne des excuses ou banalise son acte… Pour moi, le message était aussi étrange que dérangeant. Bien sûr, je comprends l'idée de retourner à une sorte d'instinct animal… mais est-ce une raison pour justifier ou atténuer la gravité des actions qu'il aura ? Et que dire du personnage de Mathilde ? Sa personnalité mi-soumise mi-combattive m'a laissée perplexe, tout comme son intervention en fin d'ouvrage ou encore son pardon qui m'a écoeurée… Tout au long de l'ouvrage, j'ai été incapable de savoir quoi penser de ce tandem. En revanche, mon affection pour Augustine est certaine. Quelle vieille dame adorable, protectrice, observatrice et sage !

« Et toujours les forêts » est un titre contemplatif et poétique qui ne laissera pas de marbre, que ce soit pour son rythme, ses personnages déroutants, le contexte ou encore la plume de l'auteure. Je reconnais la qualité du style de Sandrine Collette ainsi que les émotions qu'elle a su susciter chez moi… Hélas, je déplore réellement certaines de ses idées, notamment à travers ce héros qui, à mes yeux, commet l'irréparable, mais que l'on défend malgré tout ou que l'on excuse en raison de son passé douloureux… Voilà qui est déstabilisant !
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Corentin a une enfance tout sauf dorée, ballottée de connaissances en connaissances par une mère qui ne le voulait pas, jusqu'à ce qu'elle quitte la Ville pour l'abandonner à Augustine, sa supposée arrière-grand-mère, au fin fond d'un hameau en forêt. le petit garçon grandira dans ce nouvel havre de paix, en pleine nature, jusqu'au retour à la Ville pour ses études, qui l'engloutira, et lui fera, de plus en plus, délaisser la Forêt. C'est sans compter sur une catastrophe mondiale, pressentie depuis bien longtemps, qui détruit presque tout et tous de la surface. Corentin, qui en a réchappé, ne voit qu'une solution : retourner en Forêt.

J'avoue que j'avais trouvé la quatrième de ce roman plutôt alléchante, malgré un côté un peu rebattu de l'intrigue ces dernières années. Mais parfois, si la plume suit... Ce qui n'est à mon sens, malheureusement pas du tout le cas.

Non seulement, oui, l'intrigue est pleinement rebattue - l'on y trouve, en effet, tous les poncifs du récit postapo, poussés même parfois à la caricature, avec un manichéisme plutôt naïf -, mais en plus j'ai trouvé la plume qui la met en scène particulièrement poussive : que de redondances, de scènes qui semblent se répéter, sans intérêt, d'images qui se veulent poétiques, ou recherchées, mais qui tombent à plat...

Plutôt une lecture à éviter, finalement, si l'on cherche quelque chose d'original dans le genre : je vais retourner à mes "petites" maisons d'édition, qui proposent, en plus de leur indépendance, du vrai sang neuf.
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Très grosse déception que ce Et toujours les forêts, pourtant largement encensé par la critique et par une partie du public. Je suis peut-être passé totalement à côté de l'histoire et du propos, qui m'ont donné l'impression d'un grand vide. Un vide presque primordial : glacial, d'une noirceur absolue, sans aucun espoir.

C'est sans doute le projet de Sandrine Collette : raconter l'histoire d'une survie dans un univers post-apocalyptique où rien ne reste, ni hommes, ni animaux, ni végétaux, si ce n'est quelques individus isolés, livrés à eux-mêmes et à ce monde devenu soudain absolument hostile. On passera sur l'invraisemblance de la situation : un cataclysme, dont on ne sait rien, a ravagé en l'espace de quelques minutes toute vie sur Terre, au point où même vingt ans après, seuls quelques brins d'herbe ou de maigres racines y poussent de nouveau. Par contre, les personnages principaux ont survécu, l'un car il se trouvait dans les catacombes de Paris, les autres "à la cave"...

Au passage, ce cataclysme ne survient qu'après quelques chapitres : on a d'abord droit à un récit de l'enfance du personnage principal, ballotté d'un foyer à l'autre par une mère qui le haïssait. Ce récit n'a absolument aucun intérêt narratif et n'est pas relié à l'après-cataclysme : on a l'impression que l'auteure a simplement voulu, gratuitement, en rajouter une couche. Pourquoi donc ? Sans l'accuser de perversité, ce n'est pas le meilleur moyen de réveiller l'empathie du lecteur : celle-ci se stimule, se suggère mais elle ne se quémande pas.

La majeure partie du roman se déroule donc pour Sandrine Collette à narrer le terrible dénuement dans lequel vivent nos personnages et les enfants qui naîtront ensuite. Grisaille pour ne pas dire noirceur donc, misère, solitude, et bien sûr attaques sauvages, sur lesquelles je ne m'attarderai pas par crainte des spoilers. Il y a bien une ou deux rencontres cordiales avec d'autres "vivants", comme les nomme l'auteure, mais celles-ci sont surtout marquées par la crainte de se voir voler ou consommer les rations.

On se demande finalement : y a-t-il un message derrière tout cela ? Écologique, peut-être ? Mais alors pourquoi le monde pollué d'avant n'est-il jamais évoqué comme cause du cataclysme ? Humaniste ? C'est largement contredit par la fin. animaliste, panthéiste ? Non, le récit se limite exclusivement la survie humaine. Alors, quoi ? Je ne saurais le dire. Il faisait bien trop noir là-dedans pour y voir clair.
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Je ne saurais pas dire pourquoi mais je n'ai pas accroché avec ce roman.
Je l'ai lu jusqu'à la fin car je voulais en connaître le dénouement mais même là je ne suis pas emballée.
J'ai mis plusieurs semaines pour en venir à bout, j'ai fait des pauses pour lire d'autres lectures. Ce n'est pas le style qui m'a posé problème mais le fond. D'abord l'ennui, puis les aberrations et finalement un doute sur le message de l'autrice.
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Je sors plutôt refroidie par la plongée dans ce roman post cataclysmique de Sandrine Collette dont j'avais beaucoup apprécié Des noeuds d'acier.
J'ai lu des critiques avec des comparaisons faites avec 2 autres romans de ce genre littéraire à savoir « Malevil » de Robert Merle ou « La route » de Cormac McCarthy (auquel Sandrine Collette fait explicitement référence dans son roman avec l'apparition d'un père accompagné de son fils poussant un caddie rempli de leurs dernières affaires …).

Pour ma part, la comparaison évidente qui me vient à l'esprit est celle avec « Ravage » un roman post-apocalyptique de Barjavel datant de 1943 et que j'ai relu l'an passé. Ce qui m'avait déplu lors de cette relecture était notamment la mysoginie ou le machisme imprégnant ce roman des années 40 où le héros se comporte en patriarche omnipotent et où les femmes sont soit des potiches idiotes soit des bonniches.
J'ai été très surpris de retrouver ce parti pris gênant dans ce roman récent écrit par une femme contemporaine ! Corentin le personnage principal écrase littéralement les deux figures féminines que sont sa grand mère Augustine et sa compagne Mathilde qu'il violente et domine. Dommage de ne pas avoir oser imaginer un autre rôle joué par les femmes que celui de cuisinière ou procréatrice …

De plus l'exercice littéraire d'imaginer ce que pourrait être la vie après un cataclysme - qui est sans doute nucléaire ou climatique violent - est assez mal maîtrisé avec de nombreuses incohérences quant à ce que les survivants retrouvent intacts dans les maisons dévastées : des conserves , des vêtements ou un seul fusil mais pas de piles, de groupe électrogène ou de tronçonneuse électrique (par exemple) … ou bien les incongruités pour ce qui est définitivement détruit ou miraculeusement sauvé dans la nature (faune et flore) : aucune espèce souterraine - vers, insectes, racines … mais des loups et des bulbes de pommes de terre ???

ce qui sauve un peu ce récit , outre son style maîtrisé, c'est son ouverture somptueuse sur l'enfance dévastée de Corentin et l'épilogue fulgurant … que je ne révèlerai pas ici …

Mais au final, pour moi, un goût d'inachevé, des incohérences de récit et un relent de machisme diffus fort dommageables
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J'aime les romans post apocalyptiques mais je ne me suis pas laissée embarquée dans celui-ci... Pas vraiment.
J'ai eu une très forte impression de déjà lu dont notamment "La route" avec une allusion limpide page 281...
Une impression d'incohérences : tout est détruit, tout a brûlé, fondu mais Corentin entre dans une station service, il contourne une barrière de péage... ; plus rien n'a de couleur sauf son sang mais il ouvre des boites de conserve qu'il sait être des lentilles, des raviolis.. Comment si tout a brûlé ? Les étiquettes aussi, non ? Il boit des bouteilles d'eau. Mais elles doivent être en plastique, forcément. Donc ?
Et puis, quelle relation entre le début de vie du personnage et la suite du récit ? Quelle relation entre le réchauffement climatique et ses conséquences qui parsèment le début et le cataclysme qui va suivre ?
Je cherche la petite bête, penserez-vous... Peut-être. Mais pour me laisser emporter dans un univers j'ai besoin de crédibilité et là, ça ne marche pas.
Encore un détail qui m'a laissée frustrée.
Corentin évoque les mondes imaginés par ses enfants qui ne connaissent pas celui d'avant "quelque chose de neuf, de ce que leurs esprits vierges pouvaient agréger, supposer, imaginer". Mais de ces mondes, Sandrine Collete ne dit rien sauf que "c'était à la fois ridicule et superbe", "des idées absurdes et stupéfiantes".
Je sais que l'on n'a pas besoin de donner toutes les clés au lecteur mais quand même, j'aurais bien aimé qu'elle développe un peu...
Un mérite peut être, celui de m'avoir donner envie de relire "La constellation du chien" de Peter Heller, un survivant aussi et son chien Jasper.
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Un roman post-apo avec d'aussi bonnes critiques : j'étais parti plutôt confiant dans ma lecture. Et comme je n'aime pas arrêter les livres en cours, j'ai persévéré jusqu'à la fin. Mais la mayonnaise n'a pas pris. du coup, je me sens un peu bête, peut-être est-ce ma faute ?
Toujours est-il que j'ai trouvé le style assez insupportable : des phrases courtes, des retours à la ligne incessants, des dialogues sans la ponctuation nécessaire. Cela dessert totalement la lecture en brisant le rythme.
Je n'ai pas aimé non plus les personnages, je n'ai réussi pas à m'attacher à un seul d'eux. Idem pour les lieux, dénués de personnalités. Cette façon de parler de la "Grande Ville", ou des "Forêts" m'a particulièrement exaspéré.
Bref, j'ai beau aimer le genre post-apo, avoir aimé lire Station Eleven... cette fois-ci, c'est sans moi.
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J'ai choisi cette lecture pour ses prix et vos chroniques souvent positives, sans repérer que c'était une dystopie dont je ne suis ni spécialiste ni fan…
Dans une première courte partie, Sandrine Collette raconte les chaotiques débuts dans la vie de Corentin, enfant non désiré, que sa mère confie ici et là. Nous le suivons jusqu'à ses années étudiantes où études et soirée festives quelque peu glauques se côtoient.
Une nuit, alors qu'il participe, dans les catacombes, à une soirée où drogue et alcool sont de mise, un événement de fin du monde, détruit, par le feu tout ce qui est à la surface de la terre. Corentin si peu gâté par la vie, en réchappe.
Chance où malchance de survivre à un tel événement ?
Alors qu'il découvre le désastre, il décide de retourner vers le village où vit son arrière-grand-mère. Là débute le récit de science-fiction par la longue description du rien sur une centaine de pages. S'en suivent le périple vers la ferme et les forêts familiales puis la survie…
Le noir, le gris ambiancent. Tout a brûlé. Tout, sauf étonnamment les denrées dans les placards des maisons dévastées. Voilà une incohérence.
L'homme qui survie dans ce post-apocalypse reste-il humain ? de l'espèce animale, l'homme devient-il bestial ?
Résultat, les actes de Corentin pour la renaissance d'un monde sont difficilement acceptables ! le repli sur soi, finalement sans aucune ambition de reconstruction sociale, est peu dynamique !
Tout reste noir, sans espoir.
C'était le premier roman de Sandrine Collette que je lisais… Souvent encensée, son écriture dite poétique ne m'a pas touchée. Les phrases interrompues qui n'en sont pas, m'ont dérangée. Et je ne parlerai pas de ce récit de fin du monde qui, bien que non rôdée à la question, m'a semblé plutôt convenu, sans grande originalité. Vous l'avez compris, une lecture bien décevante.
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Premier roman sexiste de l'année 2020 !

Une histoire de fin du monde, ça fait écho à quelque chose, non ? Hé bien, passez votre chemin : malgré des qualités d'écriture indéniables, ce roman m'a mise en colère.

Habituellement, un.e bibliothécaire prend du temps pour conseiller ce qui lui a plu, pas pour rédiger des critiques négatives. En cette période de coronavirus, cependant, je vais prendre quelques instants pour expliquer pourquoi j'ai proprement détesté ce livre.

Oui, il est bien écrit. Oui, Sandrine Collette nous plonge dans un univers de solitude post-apocalyptique intéressant, proche de la robinsonnade plus que de l'aventure de science-fiction, où les incohérences de l'univers (car il y en a pas mal) n'ont finalement pas une grande importance.
Mais la vision du monde qu'elle véhicule est incroyablement rétrograde, et l'auteure n'en fait même pas un sujet. le personnage masculin viole une femme, contrainte de rester avec lui puisqu'il n'y a nulle part où aller, pendant 18 ans et il appelle cela de l'amour. Madame reste derrière la cuisinière toute la journée pendant que monsieur cherche des champignons dans la forêt. Leurs 6 enfants (tous issus de viols, je le rappelle, c'est important, parce que monsieur trouve difficile de supporter que madame lui fasse la tête) sont tous malingres (c'est normal, y'a plus rien à manger), mais quand même, les filles restent à la maison et épluchent les patates pendant que les garçons vont se balader dans les villages voisins avec papa. Collette aurait pu choisir de faire de cette histoire une dénonciation de ces rôles assignés en raison du sexe, mais non ! Elle cautionne, clairement, cela lui semble normal et logique. Et à la fin de l'histoire, quand elle décide de faire mourir un personnage, un seul, lors d'une attaque de fous ensauvagés, qui, dans un élan incompréhensible, se jette entre l'arme et monsieur ? Madame ! C'est bien connu, on a toujours envie de sauver la vie de son tortionnaire quand on est une femme violée mais dévouée. Parce qu'on sait qu'on est un être faible, et que seul monsieur sera capable de sauver les 6 enfants.
Un sexisme si présent oblitère complètement les autres qualités du roman. Je me suis même demandé si ce n'était pas un roman écrit au 19ème siècle qu'on aurait retrouvé récemment… Mais non, Sandrine Collette est née en 1970. Elle a visiblement manqué une bonne partie de l'évolution de la société.
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Ouf terminé ! Merci de tout coeur à ce récit gris, lancinant et délétère. Ce récit qui distille sans ciller des violences qu'il faudrait accepter sous prétexte d'amour ? Avec joie, je savoure les couleurs des arbres de mon quartier, respire l'air bleu de mon espace de citadine et écoute la perpétuelle circulation en sourdine... Oui grâce à ce livre post-apocalyptique (je ne suis pas une lectrice férue de ce type d'écriture), c'est avec bonheur et légèreté que j'ai retrouvé ma vie d'avant... lui !
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