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L'Ère d'exploration tome 4 sur 4
EAN : 9782277223078
283 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.79/5   21 notes
Résumé :
La vie est douce, dans les collines de Shéon, pour l'enfant qu'est encore Thorn. Une seule inquiétude l'effleure de temps à autre : pourquoi ressemble-t-il si peu à Duun, son maître hatani ? Thorn n'a ni pelage ni griffes…
Devenu adolescent, il ne peut plus se contenter des leçons de Duun, qui veut en faire un noble hatani ; réfugié dans la ville d'illusions où il subit d'étranges traitements, il ressentira encore plus cruellement sa différence.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'oeuf du coucou réussit un pari très difficile :
Il réussit à immerger le lecteur dans un environnement alien ( très intimiste ) sans sombrer dans le ridicule et la facilité !
C'est un roman assez court mais dense et intense .
Un nouveau-né humain est récupéré et élevé par des aliens dans une finalité particulière que je préfère ne pas dévoiler , mais c'est machiavélique comme topo.
Nous voyons grandir cet enfant , qui ignore qu'il est humain et qui sait seulement qu'il est diffèrent , jusque l'âge adulte en compagnie d'autres personnages ( que des aliens ) , qui nous font découvrir une planète dont le paysage civilisationnel est très réussi . Ceci grâce à une rigueur très poussée , grâce à l'abondance de détails choisis et grâce enfin , à une grande richesse thématique .
La plus grande partie du texte développe l'éducation de l'enfant qui réalise sa différence (son étrangeté) au faire et à mesure qu'il est intégré par étapes dans cette société étrangère , alors qu'il rencontre de plus en plus de monde , en compagnie du lecteur .
C'est un roman poignant et très dur , au rythme lent , à la narration intense très portée à réfléchir sur les différences , les handicaps et leur valorisation , car c'est souvent possible de retourner une faiblesse en avantage et c'est en tout cas un travail de titan que de simplement rééquilibrer l'égalité des chances ...
De ce fait on pourra trouver ce texte difficile d'accès .
Néanmoins sur la fin , avec le dénouement , tout se met en place brutalement .
Même si cette accélération avait été subtilement annoncée , tout se précipite et le lecteur est potentiellement bluffé , car tout est modestement spectaculaire et amené avec un ton très juste .
L'oeuf du coucou n'est pas nouveau, mais c'est comme le bon vin : " Il se bonifie avec l'âge".
On se prend à la fin à regretter que ce roman soit si court et que C. J. Cherryh ne lui ai jamais donné de suite , tant il y a de potentialités et de brio
Les thématiques générales tournent autour du conditionnement , de l'éducation guerrière ,de l'entrainement intensif et individuel et l'approche de ces thèmes est assez brillante .
C'est plus samouraï comme ambiance , beaucoup plus compliqué donc, que le genre bidasse hébété sur le parcours du combattant en tout cas ..
Le plus gros du roman porte donc sur l'entrainement militaire d'un enfant qui devient progressivement adulte , ce thème est constamment cintré par un autre : l'acculturation à une mentalité alien aussi codifiée que subtile .
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Qui suis-je ? Telle était la première question qui me taraudait l'esprit en commençant la lecture de L'oeuf du coucou. Puis avec la découverte des premiers pas de Thorn, ce bébé dont Dunn assure l'éducation, la question devint Que suis-je ?
J'ai adoré être dans la tête de Thorn, le voir grandir et se questionner sur le but poursuivi par son maître hatani, à la fois père protecteur et tuteur implacable, qui assurait tous les besoins de cet enfant et ne s'en séparait que de rares fois pour laisser les médicos l'examiner pendant sa croissance. Isolés dans une demeure perdue dans les collines, Thorn et Dunn vont passer seize ans. de longues années pendant lesquelles Dunn façonnera l'enfant à son image, ou presque car l'enfant sera toujours différent physiquement de Dunn, mais ce dernier le mettra en capacité de lire les autres et de rendre la justice hatani sans jamais montrer ses propres émotions, tout comme lui. Dans quel but ? Thorn aussi cherche une explication. Puis un jour, dans l'urgence ils doivent quitter cette terre paysanne pour un autre monde. C'est la fin de la douceur des couchers de soleil, de la chaleur des braises et de l'ombre des arbres, Thorn découvre le monde vu d'en haut, les trajets en navette et la vie dans une tour métallique où le feu de cheminée n'est qu'image numérique, tout comme les levers de soleil. Mais l'éducation de Thorn n'est pas terminée et Dunn lui impose de nouveaux professeurs. Mais les médicos perdurent et leurs expériences aussi, plus rudes que jamais.
Un très bon roman de science fiction très prenant. le couple Thorn/Dunn est captivant.
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Un livre que j'ai trouvé difficile à lire, particulièrement dans la première moitié.

Nous nous trouvons dans la tête d'un jeune homme qui n'a aucune des caractéristiques génétiques de "l'homme" qui l'instruit, d'une façon à la fois martiale et intime, à être un "Hatani", qui est une guilde de juges guerriers fort intéressante, et là c'est dommage que ce ne soit pas plus développé.

Comme aucun des buts de Duun (l'instructeur) ne nous est accessible, on se retrouve dans la tête de "Thorn" qui se pose beaucoup de questions, tout à fait légitimes, mais que j'ai, à force, trouvées vraiment pénibles par leur redondance.

J'ai donc avancé par lot de 5 à 10 pages jusqu'à à peu près la page 140. Ce qui était fort long, lol...

Même une fois arrivés "en ville", l'histoire traîne et les personnages secondaires (la nouvelle équipe de jeunes "instructeurs" de Thorn) nous restent tout aussi étrangers que Duun.
C'est donc fort bien écrit, ça, c'est une chose certaine.

Mais j'ai eu trop de mal à accrocher pour donner une très bonne note. Je dois à la faveur d'une nouvelle insomnie de l'avoir fini, ce qui ne plaide pas en sa faveur, même si les révélations finales sont autant de surprises. J'en suis ressorti du coup avec une impression de "trop peu", un peu comme si c'était une introduction (que c'est peut-être bien, vu que ça s'inscrit quand même pas mal dans le cycle "Chanur" (Edit : bah non. Il a été écrit en 1987, donc en plein milieu du cycle...). On n'aura jamais la suite des aventures de Thorn-Haras, ce qui est quand même dommage.

S'arrêter au moment où ça devient intéressant c'est total frustrant de mon point de vue... Bref je suis relativement mitigée et j'allais tout juste mettre la moyenne, mais ça mérite mieux, même si ça ne m'a pas plu.
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Un bébé humain est élevé par un extra-terrestre, Duun, dans une propriété isolée. Pendant 16 ans, Thorn se demande pourquoi il est différent, s'il est le fruit d'une erreur. Il grandit, pose beaucoup de questions et reçoit peu de réponses. le livre est inhabituel en ce que l'histoire est dite du point de vue de l'être extra-terrestre, de son monde, mais le lecteur, en tant qu'humain, est le seul autre humain au côté du jeune Thorn. Cela donne une perspective intéressante. Il lève une série de questions sur la nature de nos identités et comment notre éducation influence qui nous sommes.
Il n'y a pas beaucoup d'action ou de violence dans cette histoire jusqu'au deux tiers du livre mais les interactions entre les personnages, tendues comme elles le sont du fait que Duun refuse de répondre aux questions de Thorn, valent bien une scène de bataille ! L'ambiance n'est jamais "confortable" dans les livres de Cherryh mais toujours intense et réelle.
Ceci est une relecture et je n'ai pas changé d'avis pour la notation. Personne ne peint les aliens mieux que Cherryh ni les difficultés de la communication.

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Le monde avait fait face à une menace qu'il n'avait jamais vue auparavant et qu'il n'avait jamais imaginé voir se réaliser. Il n'y avait qu'un seul homme qui a survécu à la rencontre et le monde a dit qu'il lui donnerait tout ce qu'il lui demanderait. le nom de cet homme était Dunn et il ne demandait ni gloire ni richesse.

Au lieu de cela, il a demandé quelque chose qui venait de l'ennemi vaincu qui avait menacé les habitants de son monde. Cela est venu sous la forme d'un jeune garçon nommé Thorn. C'était l'intention de Dunn d'élever ce garçon à la manière de son peuple et de le préparer pour le jour où il irait de l'avant et conduirait le peuple de Dunn vers l'avenir qui les attendait dans les étoiles.

Malheureusement, Dunn a sous-estimé à quel point les humains peuvent être délicats….
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Le monde est plein d'alternatives dont les deux termes sont également mauvais, dit Duun (à Thorn). Mais tu peux faire confiance aux nombres. Ils ne trahissent pas. C'est pourquoi nous les étudions. Ils mettent un peu d'ordre dans le monde.
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La pression commença ,la constriction de ses membres ,la douleur à nouveau... Le monde bascula violemment et se fit moitié terre ,moitié ciel ..
Puis une autre force entra en jeu et leur vitesse décrut.Une oreille refusa de décompresser,se fit douloureuse et la pression atteignit un niveau de souffrance atroce qui en vint à se fondre dans le tissu de toutes choses .
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La conscience est une redoutable compagne.
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Ce n'était qu'un enfant. Il n'avait pas encore appris ce qu'étaient des cicatrices. Il n'était que sincérité.
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La colère rend particulièrement stupide.
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