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EAN : 9782264066312
528 pages
10-18 (19/05/2016)
3.76/5   591 notes
Résumé :
Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à la Nouvelle-Orléans en 1919.

Si la Nouvelle-Orléans est la plus française des capitales américaines, elle est aussi considérée par beaucoup comme la face obscure du pays, enfouie au cœur du sud profond. Construite sur des marécages sous le niveau de la mer, la ville est depuis toujours la proie de tornades, d’ouragans, d’inondations, d’épidémies. La nature du sol en fait une cité qui s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (180) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 591 notes
Carnaval et Nouvelle-Orléans, à priori de quoi prendre du bon temps sur de la bonne musique.
N'était ce sale type jouant solo une partition qui laisse régulièrement une pauvre victime sur le carreau, tout serait parfait dans le meilleur des mondes. Malgré la présence de cartes de tarot signant chaque nouveau méfait, la piste d'une vieille cartomancienne aigrie a très rapidement été abandonnée. Les jours passent, les cadavres se succèdent à un rythme effréné et la date fatidique de cet événement majeur qui approche à grands pas, promesse d'une nouvelle moisson de martyrs de la part du tueur.
Pourtant, ce ne sont pas les limiers lancés à ses trousses qui manquent, jugez plutôt. Deux jeunes apprentis détectives, un journaleux, un ancien flic ripoux et un autre qui lave visiblement plus blanc que blanc mais rien n'y fait, le tueur court toujours et de plus en plus vite...

En se basant sur des faits réels survenus à la Nouvelle-Orléans en 1919, Ray Celestin signe ici un premier roman, certes imparfait, mais assez accrocheur pour faire mentir une quatrième de couv' le comparant à L'Aliéniste de Caleb Carr que j'avais trouvé particulièrement chiant.
Point fort, une multiplicité de personnages plutôt bien torchés et suffisamment hétéroclite pour régénérer l'intérêt du lecteur.
Point faible, une multiplicité de personnages qui aurait tendance à casser le rythme du récit et ce malgré la brièveté des chapitres qui s'enchainent à la vitesse des nouveaux rapports d'autopsie.
Autre élément incontournable de cette délicieuse romance, une Nouvelle-Orléans jazzy particulièrement bien décrite en ces temps obscurs de discrimination raciale.
Le ton est résolument offensif et l'on sent l'auteur motivé pour aller chercher trois points à l'extérieur.
La partie est belle à défaut d'être anthologique.
Suffisamment enlevée pour susciter l'envie d'assister au match retour, le lecteur en ressort avec la satisfaction d'avoir assisté, allez savoir, à la possible naissance d'un tout grand.
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La Nouvelle-Orléans, mai 1919. John Riley, journaliste du New Orleans Times-Picayune, ouvre ce matin-là le courrier des lecteurs. le plus souvent hargneux qui se plaignent de tout. D'autres se targuent d'avoir aperçu le Tueur à la hache. Une enveloppe fine comme du papier de riz attire son attention. Depuis Les Enfers, le Tueur à la hache lui a adressé un courrier dans lequel il avertit la population qu'il repassera à La Nouvelle-Orléans le mardi suivant...
Mars 1919. le lieutenant-détective Michael Talbot se rend sur les lieux d'un crime. Un couple d'épiciers italien a été retrouvé chez lui sauvagement massacré par le Tueur à la hache. Deux cartes de tarot dans la tête. Un message de ce dernier désignant le nom de sa prochaine victime.
Au même moment, au nord de la ville, Luca D'Andrea, ancien flic, mentor de Talbot qui n'a pas hésité à le balancer, sort de prison. Riley est là pour l'accueillir et semble l'informer des crimes perpétués dans la communauté italienne. Luca n'en a que faire et veut recommencer une nouvelle vie. Pourtant, la première chose qu'il fait est d'aller retrouver Don Carlo, le patron de la mafia.
La jeune Ida, elle, travaille dans un cabinet de détectives. Intriguée par l'affaire du Tueur à la hache, elle décide de mener sa propre enquête. Elle demande à son ami, Lewis, de l'aider.
C'est dans un climat de méfiance et de panique que chacun va tenter d'identifier ce tueur...

Bienvenue à La Nouvelle-Orléans, dans cet état des Etats-Unis, la Louisiane, ancienne colonie française... Nous voici plongés dans cette ville marécageuse aux rues grouillantes de passants, de vendeurs ambulants de trams et de carrioles et aux innombrables parfums. L'on est embarqué dans cette chasse au Tueur à la hache suivant, à tour de rôle, les progressions de chaque protagoniste. Au delà de l'intrigue policière intrigante, c'est toute une ville qui nous est décrite avec ses demeures inachevées ou ses maisons closes, ses quartiers, de Little Italy à Storyville, ou encore sa population hétéroclite, de la communauté noire subissant encore la ségrégation raciale, aux Italiens qui semblent régner sur la ville. Ray Celestin nous baigne dans une ambiance particulière de ces années folles, entre musique jazz et sorcellerie. Les personnages sont tous attachants et fort intéressants, du flic intègre obligé de cacher sa femme noire à la jeune détective, Ida, aux origines indéfinissables en passant par le fameux Louis Amstrong. S'inspirant d'une histoire vraie, l'auteur nous offre un polar profond brillamment construit et documenté.

Carnaval sur des rythmes de jazz...
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Choisir un livre sur sa couverture est toujours un pari risqué. Et c'est bien la couverture de ce "carnaval" qui m'avait attiré l'oeil, une tête de mort souriante sur un fond noir et sépia et quelques mots, la Nouvelle Orléans, le jazz, un mystérieux tueur. J'ai bien fait de me laisser tenter car le contenu est aussi réussi que le contenant.

Dans la Nouvelle Orléans de la fin des années 10, un tueur à la hache terrorise la population. Plusieurs personnages vont être amenés à mener l'enquête.

Dans sa volonté de dresser le portrait d'une ville à travers une intrigue foisonnante, touffue, aux nombreux personnages, explorant tous ses sombres aspects, "carnaval" m'a fait penser à du Ellroy et à ses noirs portraits de Los Angeles. Si Celestin est moins brillant que celui-ci, il est aussi plus humble (il faut reconnaître que l'humilité n'est pas le point fort du mad dog, mais il peut se le permettre, on est d'accord). Il y a aussi plus de gentillesse chez Ray Celestin. Là où chez Ellroy on sent une relation étrange avec Los Angeles, une relation de dépendance presque haineuse, comme s'il ne pouvait lui échapper, Celestion porte un regard très doux sur la Nouvelle Orléans.
Oh, tout n'est pas rose dans la Nouvelle Orléans de "carnaval", le racisme est ancré dans les esprits, la mafia a des accointances avec le pouvoir local, une grande part de la population vit dans la pauvreté... Et pourtant, Celestin, tout en explorant les côtés obscurs de la ville, garde un regard presque émerveillé pour celle-ci. Car la Nouvelle Orléans a une âme. Son âme, c'est ce mélange de cultures qui imprègne la cuisine, la langue, la façon de vivre. Son âme, c'est son côté rebelle qui lui a toujours valu d'être une ville à part, pas tout à fait complètement américaine. Son âme, c'est surtout sa musique. le jazz est partout et tout le temps, des clubs aux enterrements, jusque dans une lettre écrite par le tueur. Ici, tout commence et tout finit en musique. le jazz habite la Nouvelle Orléans. le jazz est la Nouvelle Orléans.

Cette tendresse de l'auteur pour la ville se retrouve dans le traitement des personnages. Dans un roman chorale, la caractérisation des personnages est essentielle. Celestin réussit parfaitement à créer une galerie d'hommes et de femmes inoubliables. Que ce soit Michael, le flic intègre ayant une vie secrète ; Ida, la jeune métisse opiniâtre employée chez Pinkerton ; Lewis (Louis) Armstrong qui va, avant de devenir le génie que l'on sait, l'aider dans son enquête armé de son courage et de son coeur ; Luca, l'ex-flic pourri tout juste sorti de prison, brisé ; Simone, mystérieuse créole vivant dans les marais, soignant les corps et les âmes... Tous sont très bien campés, terriblement attachants. Les quitter lorsqu'on referme le livre est un déchirement.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Effrayants, révoltants ou émouvants, ils complètent joliment le tableau.

Quant à l'intrigue, elle est admirablement bien menée. Très dense, mais toujours claire dans ses développements, elle avance sur un rythme trépidant, offrant surprises et émotions.

"Carnaval" est un gros gros coup de coeur. J'ai été emportée par son efficacité et son humanité.
Et dire que c'est un premier roman !

Challenge Musique 4
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Premier tome d'une quadrilogie policière qui propose de revisiter l'histoire du jazz et de la mafia à travers quatre villes (une pour chaque roman) et quelques personnages récurrents.
On est en 1919, à La Nouvelle-Orléans, et un tueur fou terrorise la ville, son surnom est déjà tout un programme : le tueur à la hache … Signe particulier ? Il laisse des cartes de tarot sur les lieux des crimes.
La police est perplexe : le meurtrier est-il de la communauté noire? S'agit-il de règlements de compte entre mafieux maquillés en rite vaudou ? le tueur est-il seul ?
Autant de mystères et autant de pistes, mais ne vous inquiétez pas, ils sont nombreux sur le coup...Et des personnages haut en couleur et riches de mille secrets …
A commencer par l'inspecteur Talbot qui vit dangereusement puisqu'étant blanc , il est marié avec une jeune femme noire et a donc des enfants métis dans une époque et une ville où cela est très mal vu.
Il est secondé par un adjoint directement débarqué d'Irlande, un petit jeune qu'il prend sous son aile .
Face à lui, son ancien mentor , un ex-inspecteur d'origine italienne qui arrive directement de la" case prison", puisque comme beaucoup de flics à cette époque , il prenait directement ses ordres de la mafia…
Ils sont talonnés par une petite jeune , hyper douée et volontaire qui pourrait bien trouver le coupable avant eux, Ida. Cette jeune fille métisse , est employée par la première agence de détective au monde , l'agence Pinkerton, comme secrétaire, mais ça ne lui plait pas. Elle se rêve enquêtrice et sera aidée par son copain d'enfance Lewis Armstrong , le musicien , qui deviendra lus tard , le grand, l'unique , Louis Armstrong.
A moins que tout ce beau monde, se fasse doubler par Riley, le journaliste fatigué. Mais je serais vous, je ne parierais pas sur lui, il est un peu trop attiré par les arrières salles tenues par les Chinois, de celles où l'on s'allonge sur des matelas défraichis pour goûter aux paradis artificiels…
Entre drogues, alcool, jazz, et bordels , la ville de la Nouvelle Orléans brille de mille destins et mille dangers .
Cette série est immensément riche, immensément documentée . Multiplicité de personnages, de petites histoires imbriquées dans la grande histoire, celle d'une ville, de la mafia, d'un ouragan, d'une inondation, et d'une vraie histoire de meurtres dont l'auteur s'est inspiré…

Pour tous ceux qui aiment les histoires de gangsters, pour tous ceux qui aiment le jazz, pour tous ceux et celles qui aiment l'histoire des Etats-Unis, cette série est parfaite et prometteuse.
Il se trouve que par erreur, j'ai lu le tome 2 avant celui-ci. Je l'ai préféré, certainement parce qu'il me parlait de ce que je connaissais mieux . Mettez le cap sur le tome 2 , vers Chicago , en compagnie d'Ida et de Michael Talbot , et revisitez la prohibition … Veuillez redresser vos tablettes et attacher vos ceintures, l'atterrissage promet d'être mouvementé puisque tout commence par un meurtre ...
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Les amateurs d'hémoglobine qui ont suivi la série American Horror Story se souviennent sans doute de la saison 3, Coven, qui revisitait tous les mythes louisianais, de Marie Laveau au Baron Samedi. Parmi les tueurs en maraude dans cette bonne vieille Nouvelle-Orleans, il y avait l'Homme à la hache, l'excellent Danny Huston, qui promettait de ne pas découper ceux qui écouteraient du jazz à l'intérieur de leur maison. Cet assassin en série qui fit passer de vie à trépas 12 victimes, la plupart d'origine italo-américaine, entre 1918 et 1919, ne fit plus entendre parler de lui après le mois d'octobre 1919, mais laissa à la postérité un souvenir glaçant et une chanson en son honneur, "The Mysterious Axeman's Jazz".
Barbara Hambly avait fait revivre la sanglante Delphine Lalaurie dans une des enquêtes de son personnage Benjamin Janvier. Ray Célestin dans Carnaval, donne une identité et des mobiles à l'Homme à la hache.
En plus d'une balade dans la Nouvelle-Orléans d'après-guerre, l'auteur nous offre une intrigue bien construite, et des personnages intéressants, issus des différentes communautés. Parmi ceux qui, pour des motifs personnels, traquent The Axeman, il y a Louis Amstrong, le musicien, qui, s'il n'est pas encore la légende que l'on connait, s'apprête à signer le contrat qui lancera sa carrière.
Une énigme, le Vieux Carré, un musicien...cela vous rappelle un autre roman... et oui, il y a du David Fulmer dans ce thriller-là... Courir après le diable qui mettait en vedette le détective créole Valentin Saint-Cyr et le légendaire jazzman Buddy Bolden... Chez Celestin, la musique est toujours là, indissociable de la ville, mais la trame est plus solide, l'intrigue plus complexe. La Nouvelle-Orléans entame sa mutation, la prohibition va commencer, Storyville a été fermé, les nouveaux migrants, Irlandais et Italiens, tentent de se faire une place au milieu des créoles languissants qui regrettent la présence française et "l'an tan lontan". "Pour eux, l'histoire de la Nouvelle -Orléans n'était qu'une constante déchéance depuis l'âge d'or du régime français: une lente et vulgaire américanisation les avaient marginalisés et avait démantelé leur culture."
Carnaval est un excellent divertissement empli de nostalgie, le portrait d'une ville à l'orée d'une nouvelle ère, à conseiller à tous les amoureux de la Louisiane et des "Tales from New Orleans".







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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
27 juillet 2015
Basé sur des faits réels qui se sont déroulés à La Nouvelle-Orléans juste après la fin de la Première Guerre mondiale, ce polar nous en apprend beaucoup sur «The Big Easy».
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
Alors on aime les nègres ?
Les mots avaient été dits d'une voix douce, avec une froideur moqueuse. Le ton de quelqu'un qui se sentait supérieur, comme s'il donnait enfin libre cours à une rancune tenace ou jouait les redresseurs de torts. Michael ne saisit pas tout de suite ce qu'il avait entendu et il lui fallut encore un temps supplémentaire avant de comprendre que cela s'adressait à lui. Ce fut comme si une colère retenue explosait soudain en lui. Il tourna la tête d'un coup et examina la file de policiers devant lui, lançant à chacun un regard furieux en espérant trouver le coupable. Mais les policiers restaient tous impassibles, ou alors ils etaient en pleine conversation. Les regards partaient dans toutes les directions sauf vers lui. Il pensa a la facon dont ils allaient se comporter une fois dehors : ils rigoleraient en se tapant sur l'epaule, tout contents d'eux-memes. Cela ne fit qu'augmenter sa colère, une colère rentrée pleine de frustration, un courroux impuissant dont il ne pouvait rien faire. Il aurait voulu défendre son épouse mais ses ennemis étaient invisibles, comme des tireurs embusqués, hors de sa portée.
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- Bon, qu’est-ce que tu penses du Tueur à la hache ?
Luca le regarda avec un air interrogateur.
- Quel Tueur à la hache ?
Riley hocha la tête d’un air compréhensif.
- La nouvelle ne t’est pas parvenue durant ton séjour aux frais de l’Etat ? Il y a un cinglé de Zoulou qui se balade en ville en massacrant des épiciers italiens. La première agression a eu lieu il y a six semaines et ton pote Talbot n’arrive à rien dans son enquête. En fait, il patauge complètement et ça commence à énerver pas mal de gens. A juste titre.
Luca remarqua qu’une légère brise soulevait la poussière sur la route qui menait à La Nouvelle-Orléans. La roue tourne, songea-t-il. Maintenant, c’est à Michael de voir son nom traîné dans la boue. Luca avait essayé de se tenir au courant de ce qui se passait en ville. Les nouveaux détenus apportaient toujours des informations de l’extérieur et Luca avait avidement écouté ces reportages de cour de prison. Il avait suivi la Grande Guerre, l’ouragan, la grippe espagnole, la fermeture de Storyville et même entendu parler de cette nouvelle musique qui, selon les détenus noirs, envahissait la ville. Il était au courant du 18e amendement et savait que la Prohibition n’allait pas tarder à être appliquée et il se demandait l’effet que cela aller produire sur la poudrière d’intérêts conflictuels de La Nouvelle-Orléans. Mais, s’il était au courant de tous ces bouleversements et catastrophes, il n’avait jamais eu vent de ce qui se passait au sein des forces de police et n’avait pas eu de nouvelles de son ancien protégé.
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Une voiture de police noire traversait à toute allure rues embrumées de Little Italy. Le chauffeur klaxonnait sans arrêt pour éviter les accidents. Il frôlait les étals du marché et les carrioles des paysans, effrayait les passants et butait parfois dans les trottoirs des rues le plus étroites. Au carrefour de Magnolia Street et Upperline Street, il vira sèchement à angle droit et s’arrêta dans un crissement de pneus à quelque distance d’une épicerie. A l’arrière du véhicule, le lieutenant détective Michael Talbot se décrispa et poussa un soupir de soulagement.
- T’es un conducteur de choc, ‘Rez.
- Merci, répondit l’homme au volant sans percevoir l’ironie.
Derrière la paroi de verre qui les séparait, Michael vit le chauffeur ouvrir une montre a gousset et vérifier sa performance.
- Sept minutes et vingt-cinq secondes. Ça va être le record, dit-il.
C’était un bonhomme rond et basané qui s’appelait Perez. Michael se contenta de lui répondre par un petit sourire – il était encore un peu nauséeux après ce trajet mouvementé.
Perez farfouilla pour trouver un carnet et inscrivit le temps qu’il venait de faire. Le département de police de La Nouvelle-Orléans avait reçu sa première livraison de voiture à moteur quelques mois plus tôt, et les chauffeurs de toute la ville avaient monté une sorte de système de paris pour savoir qui faisait le plus vite ses trajets. Trois des nouvelles voitures avaient déjà été démolies, dont une par Perez.
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Assurément, vous autres, habitants de La Nouvelle-Orléans, pensez que je suis un horrible meurtrier. Ce que je suis, mais je pourrais être bien pire si je le voulais. Je pourrais vous rendre rendre visite tous les soirs. Si telle était ma volonté, je pourrais massacrer des milliers de vos concitoyens car j’ai des liens étroits avec l’Ange de la Mort.
Comme j’aime être précis, sachez que je passerai sur La Nouvelle-Orléans mardi prochain, à 0 h 15 (heure terrestre). Dans mon infinie mansuétude, je vais vous faire la proposition que voici :
J’aime beaucoup le jazz. Aussi je jure par tous les diables résidant dans les Enfers, que seront épargnés tous ceux dont la demeure dansera au rythme d’un groupe de jazz. Si tout le monde écoute des orchestres de jazz, tant mieux pour vous. Ce qui est certain, c’est que, parmi ceux qui ne swingueront pas mardi prochain, certains seront exécutés.
[Extrait de la lettre du tueur à la hache]
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Nous avons dû faire face à des épidémies de malaria, de variole, de fièvre jaune et de choléra. Et l'an dernier, la grippe espagnole a emporté tant de nos concitoyens… Les marais qui nous entourent abritent des alligators, des ours, des pumas et des coyotes, des serpents venimeux et des araignées… sans parler des républicains !
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