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EAN : 9782075197250
213 pages
Gallimard Jeunesse (30/11/2023)
4.25/5   108 notes
Résumé :
Interdiction d'entrer dans la chambre au piano. Interdiction de parler japonais. Interdiction de lire des mangas ou de regarder des animés. Et bien sûr, interdiction de parler de maman et de son pays d'origine... Depuis la mort de la mère d'Élise, son père a imposé des règles impitoyables à la maison. Il barricade sa tristesse. Heureusement, au collège il y a l'extravagante Stella, avec son visage qui passe par toutes les lettres de l'alphabet. Et quand mamie Sonoka... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Mamie Sonoka, la grand-mère d'Elise, n'aime pas dire sayônara.... elle affirme haut et fort que c'est un adieu froid et définitif, et qu'il est bien préférable d' utiliser l'expression "Mata ne !", pour dire au revoir à quelqu'un qu'on espère retrouver dans un futur proche....

Elise, douze ans, est une collégienne de 5ème, qui habite avec son père. Sa mère, une pianiste japonaise de renom, est décédée il y a quatre ans. A la mort de son épouse, le père d'Elise a imposé toute une série de règles strictes : interdiction de parler de la maman d'Elise, d'entrer dans la chambre où elle jouait du piano. Il n'est plus permis non plus de parler japonais à la maison, de lire des mangas ou regarder des animés.... le coeur brisé, le père d'Elise - un ancien accordeur de piano - a fait le vide autour d'eux ; il a renoncé à ses amis, a changé de métier, a mis son téléphone sur liste rouge... Il est devenu par la force des choses un spécialiste de la tarte aux oignons ; légume qui lui donne la possibilité de pleurer sans avouer son chagrin.

Elise adore réaliser des puzzles ; ils décorent sa chambre assez austère. Elle a pour amie Stella, ado au comportement excentrique, qui, comme elle, peine à trouver sa place au collège. Les deux filles regardent en cachette tous les épisodes de l'animé Naruto sur l'ordinateur de Stella...

Un coup de téléphone va brusquement bouleverser la vie bien réglée de la famille : désespérée de n'avoir pas de nouvelles depuis si longtemps, mamie Sonoka de Kyoto annonce son arrivée prochaine....

Lors de ma visite au salon du Livre Jeunesse de Montreuil, j'ai été attirée par le titre bien énigmatique de ce roman jeunesse : On ne dit pas sayonara. Pourquoi ne pas dire "au revoir" ? La couverture, toute simple, est belle : au centre, une ado tient une boîte de puzzle, son père, à gauche, détourne le regard. A droite, une dame âgée à lunettes, un peu courbée, tient des baguettes d'encens.

On ne dit pas sayonara est un roman destiné aux enfants et ados dès 10 ans. Ecrit dans une langue simple, précise, il raconte l'histoire d'une jeune fille orpheline de mère qui se trouve également privée de la culture de sa mère. le père n'est pas défaillant, il veille à ce que sa fille "ne manque de rien", comme il l'affirme souvent. Pour autant, il n'a aucune idée des répercussions de ses interdictions. Elise s'évade à sa manière du carcan qu'il lui impose grâce à Stella.

C'est mamie Sonoka qui, à sa manière, va vraiment faire bouger les lignes. En rappelant à Elise et son père que Sumire, sa fille, existe toujours dans leur coeur. Elle va faire appel à des coutumes japonaises : la purification par l'encens, les salades de mandarines destinées aux défunts. Par sa présence, elle va permettre que la langue japonaise soit de nouveau parlée à la maison, une langue riche, aux multiples nuances qui n'avait jamais été véritablement oubliée - seulement, le temps du deuil, mise entre parenthèses. Au final, elle va remettre sa petite-fille sur le chemin de l'adolescence.

Des liens puissants se renouent - on ne dit pas sayônara, mais Mata ne !... On va se revoir, c'est sûr.... on le veut de tout coeur....

Il s'agit du premier roman d'Antonio Carmona, qui jusqu'à présent écrivait des pièces de théâtre pour enfants. Un premier roman qui a remporté en 2023 le concours du premier roman Gallimard Jeunesse, Télérama et RTL.



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Élise a douze ans ; sa mère, Samire, japonaise, est morte il y a quatre ans et elle ne doit plus évoquer aucun souvenir de cette mère, pianiste célèbre, devant son père ; celui-ci a édicté toute une série de règles strictes pour étouffer son chagrin : ne plus parler japonais, ne plus parler du Japon, ne plus ouvrir la salle de répétition de Samire, ne plus lire de mangas ni regarder d'animes etc. Heureusement, Elise devient ami avec une camarade de collège excentrique, Stella, avec qui elle peut braver les interdits. le monde de deuil d'Elise et de son père est bouleversé par l'arrivée de la grand-mère, Mamie Sonoko.

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Antonio Carmona est né en 1991 à Nîmes, dans le sud de la France. Il s'est d'abord formé au jeu d'acteur au conservatoire d'art dramatique De Marseille, avant de suivre une formation d'artiste clown à l'école du Samovar à Paris. En 2012, il fonde la compagnie Si Sensible dont il assure l'écriture des spectacles. En tant qu'auteur, il est publié dans la collection Théâtrales Jeunesse avec Maman a choisi la décapotable, Les Pieds sous la table in Divers-cités, le coeur a ses saisons, Il a beaucoup souffert Lucifer et Les fantômes sont-ils toujours dans de beaux draps ? (...) Antonio Carmona anime depuis de nombreuses années des ateliers d'écriture et de mise en voix à destination du public scolaire. En 2020-2021, il est l'auteur associé à THEA, l'action nationale d'éducation artistique conçue et mise en oeuvre par l'Office central de la Coopération à l'École (OCCE). (...) le Centre national du livre lui octroie en 2021 une bourse d'écriture lui permettant de s'immerger en résidence de création au Japon à Kyoto pendant cinq mois, d'avril à septembre 2022. Sur place, il écrit son premier roman, On ne dit pas sayonara, lauréat du concours du premier roman jeunesse 2023 organisé par Gallimard Jeunesse, Télérama et RTL. Toutes ses histoires oscillent malicieusement entre humour grave et mélancolie bondissante.” source : Editions Théâtrales

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On ne dit pas Sayonara est le lauréat de la cinquième édition du concours d'écriture de Gallimard jeunesse avec RTL et Télérama après La Passe-Miroir de Christelle Dabos en 2013, Les Mystères de Larispem de Lucie Pierrat-Pajot en 2016, Norman n'a pas de super-pouvoir de Kamel Benaouda en 2018 et La clé des champs d'Audrey Faulot en 2021.

Il s'agit d'un roman intimiste sur le deuil d'une mère pour l'héroïne et d'un amour immense pour le père. L'univers du roman est incroyablement concentré dans la maison familiale avec peu de personnages, l'héroïne qui fuit ses pensées en réalisant des puzzles dans lesquels il reste toujours une pièce manquante, son père qui a masque son chagrin en créant le vide autour de lui, la grand-mère japonaise qui est l'élément perturbateur de la situation initiale et va amener l'héroïne et son père à avancer dans leur deuil a priori impossible et enfin l'adjuvant ultime de l'intrigue romanesque, l'amie de l'héroïne, probablement le personnage le plus réussi, une jeune fille fantasque et passionnée de Naruto et Dragon Ball. Toutes les références du roman tournent autour du Japon et du manga, principalement Naruto ; il y a évidemment Sasuke dont la sagesse apparaît comme l'objectif du deuil abouti mais Orichimaru, l'antagoniste, devient la métaphore de la possession du père de l'héroïne par les forces de la mort.

Antonio Carmona livre les pensées de son héroïne dans un monologue soigné et littéraire avec de temps en temps des interjections d'une langue beaucoup moins soutenue. Il enchaîne les métaphores sur le deuil avec délicatesse. Il décrit avec soin les mouvements de l'âme de l'héroïne et de son père vers la révélation de la mort de la mère et l'acceptation du deuil.

Publié par Gallimard jeunesse dans le cadre de son concours d'écriture, ce roman suscitait beaucoup d'attente. le titre énigmatique et poétique, la couverture du roman, dépouillée et sobre avec une illustration aux couleurs du deuil, attiraient aussi beaucoup de curiosité. Peut-être l'horizon d'attente était-il trop grand mais la lecture de ce roman nous a semblé un peu convenue.
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coup de coeur pour ce roman qui a pour thème le décès de la mère d'Elise. Dès le début on sent qu'il y a une chappe de plomb dans cette famille. composée juste du père, totalement anéanti et de sa fille ado. Enfant d'une mère japonaise, du jour au lendemain tout ce qui concerne le japon est sujet tabou dans la maison. Nourriture, animés, langue... Même le piano est interdit, Elise avait une maman pianiste. Un lourd secret plane sur cette maison, et le lecteur aimerait en savoir un peu plus.
En attendant on découvre Elise avec son ami Stella, isolée elle aussi au collège. Jusqu'au jour où débarque Sonoka, une grand mère bien vivante elle qui redonnera un peu de souffle à cette famille perdue dans le malheur et la peine.
J'ai adoré l'immersion japonaise, que je connais un peu. J'ai aimé la douce folie de Stella et les délires improbables de la prof d'arts plastiques. ç 'est à la fois totalement foutraque et poignant. Un livre qui se lit dans un souffle, on oscille entre larmes et rires, avec une question qui nous taraude autant que l'héroïne. Que s'est-il passé?
L'auteur a du talent. Il a su exprimer les sentiments des deux ados, laisser monter la tension au fil des pages et nous entraîner dans le burlesque de certaines scènes.
J'ai aimé découvrir cet auteur et je ne lui dis surtout pas sayônara mais mata ne. ( pour une prochaine lecture)
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"On ne dit pas Sayonara" de Antonio Carmona est un roman poignant qui explore les profondeurs de la douleur, du deuil et de la recherche d'identité d'une jeune fille, Élise. Contrainte par les règles strictes imposées par son père depuis la mort de sa mère, Élise vit dans un monde où l'expression de la tristesse est prohibée, tout comme les références à son pays d'origine. L'histoire prend un tournant inattendu avec l'arrivée de mamie Sonoka, venue du Japon, et l'amitié insolite d'Élise avec Stella, une camarade extravagante au collège.

Carmona tisse habilement une toile émotionnelle, décrivant la façon dont Élise tente de trouver un équilibre entre les règles strictes de son père et la découverte de sa propre identité. L'utilisation de l'interdiction de parler japonais, de lire des mangas ou de regarder des animés devient un symbole puissant de la répression émotionnelle qui règne dans la vie d'Élise. La métaphore du piano barricadé dans la chambre souligne la tristesse et le deuil qui sont refoulés.

L'arrivée de mamie Sonoka du Japon apporte une dynamique nouvelle à l'histoire, déclenchant une révolution silencieuse au sein de la famille. La question interdite que pose Élise devient le catalyseur d'une exploration plus profonde de la vérité et de la compréhension mutuelle au sein de la famille.

L'auteur explore également le thème universel de l'amitié avec le personnage extravagant de Stella, apportant une touche d'humour et de légèreté à un récit autrement chargé d'émotions intenses.

Carmona livre un récit captivant qui, à travers des personnages vivants et une écriture immersive, explore la complexité des relations familiales et l'importance de la vérité dans la quête de soi.
Avec en supplément, une immersion dans la culture japonaise !
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À partir du moment où Élise apprend la mort de sa mère, elle perd également le papa qu'elle avait toujours connu. Celui-ci enferme son chagrin colossal sous une carapace blindée impossible à ébrécher, enfouit le souvenir de son épouse décédée et impose des règles de silence absolues : il n'est plus permis de parler d'elle, jamais. Ni du piano, dont elle jouait. Ni même d'évoquer le Japon, son pays.

4 ans plus tard, alors qu'Élise vient d'avoir 12 ans, sa rencontre avec Stella, une camarade de classe un peu allumée qui devient son amie, les facéties de sa prof d'arts plastiques, et la visite inopinée de sa grand-mère maternelle, tout droit venue de Kyoto, rallumeront son quotidien et lui ramèneront progressivement à la fois le souvenir de sa mère et la présence de son père.

Je viens de terminer la lecture de ce roman et j'avoue qu'il m'a beaucoup touchée. Sans en avoir l'air, et tout en délicatesse, l'auteur aborde les questions de deuil, de double culture, de transmission, le poids des secrets et la douleur que cause l'impossibilité de communiquer ses émotions...
Il évoque aussi la force de l'amitié, la confiance, et la richesse qu'apporte de côtoyer des personnalités « différentes », un peu farfelues.
Enfin, cette lecture nous plonge au coeur de la culture japonaise, à la fois dans la langue, les mangas et animés, la cuisine, les rituels... Jusqu'aux lieux typiques de Kyoto. On apprend par exemple que Sayonara signifie un « au- revoir » définitif et froid, tandis que « Mata Ne » un « À bientôt » qui sous-entend qu'on aura plaisir à revoir la personne en question.

Un grand coup de coeur !
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critiques presse (1)
Telerama
30 novembre 2023
Un premier roman inspiré par le Japon, ses mangas et ses animes, sur l’histoire d’une jeune fille dont la mère est morte. Plein d’humour et de sensibilité.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Comme ce n'est plus la saison des mandarines, j'ai.... j'ai.... préparé une salade de kiwis...
Et sur le dernier i du mot "kiwi" mon père explose de chagrin, il pleure en serrant la pierre contre son corps et en l'inondant de mots d'amour, d'excuses et de solitude. Des dizaines de larmes coulent contre le corps minéral de ma mère, elles glissent et viennent humidifier les petites taches d'herbe tout autour. J'ai envie de prendre mon père dans les bras pour lui donner ma force, mais je ne le fais pas, c'est leur moment. Je reste derrière.
Le paysage est baigné d'une lumière jaune pâle, le soleil n'a pas encore atteint le somment de la colline derrière les bambous où nous sommes, je le vois émerger doucement.
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Les tartes aux oignons sont entrées dans nos vies peu après le décès de maman.
Elles sont entrées dans nos vies parce qu'il fallait bien que mon père trouve un espace pour vivre son chagrin...
....
La première fois je m'en souviens, c'était un soir d'octobre, j'avais trouvé mon père figé dans le canapé du salon. Il ne regardait pas la télé, il ne lisait pas de bouquin, il avait les yeux vides et fixait droit devant. Un mort-vivant.
J'avais attendu de longues minutes qu'il bouge, mais rien, pas un clignement de paupière, juste mon mère en arrêt sur image, agité par des pensées sombres.
Ca m'avait fait plonger dans une détresse immense. Je me souviens de mon sentiment à ce moment : je m'en voulais de ne rien faire.
....
Non, ne t'inquiète pas, Elise. Je.... réfléchissais au menu de ce soir. Je.... vais faire une tarte aux oignons.
Il s'était dirigé comme un automate jusqu'à la panière de légumes, avait attrapé les deux, trois bulbes en question, déposé une planche en plastique sur la table, et avec un grand couteau il avait commencé à découper sa peine en fines lamelles.
En tranchant les condiments, les larmes s'étaient échappées de ses yeux ; les oignons, ça fait pleurer.
Il m'avait alors adressé un petit rire pour de faux en plissant très fort ses yeux.
- Ah, les oignons... les oignons... tu vois où ça mène ! Tu peux retourner tranquillement dans ta chambre. Je t'appelLerai quand la tarte sera finie.
C'était mon père.
Ce soir-là il nous a gravé une règle d'or invisible dans la poitrine : nous n'avons pas le droit de pleurer pour maman l'un en face de l'autre.
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Il manquait un morceau.
Un morceau, oui. De puzzle je veux dire, devant moi. Quatre-vingt-dix-neuf pièces étaient assemblées sur la table de mon bureau mais la centième n'y était pas;
à la place, un trou.
Un trou au milieu du sixième poisson-clown.
Ça m'a pétrifiée. J'ai eu l'impression que c'était une partie de mon cœur qu'il manquait. Alors, devant ce triste tableau, bien à l'abri des règles de mon père, en regardant le trou dans mon puzzle, j'ai pleuré. J'ai pleuré ma haine envers mon père, envers Stella, j'ai pleuré contre Mme Dedenon et ses consignes stupides, j'ai pleuré les nuages gris et la pluie froide, j'ai pleuré les confitures qui faisaient souffrir, j'ai pleuré Sasuke qui n'existait pas. Assise sur ma chaise en regardant les cinq poissons-clowns et le sixième atrophié, j'ai pleuré.
Une fois que l'averse est passée, à la fin des larmes, je suis partie en quête du centième morceau.
Mon expédition n'a pas duré longtemps: il était sous mon bureau.
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Je n'avais jamais envisagé qu'on puisse laisser autant de place à quelqu'un qui n'était plus. J'avais vécu depuis quatre ans avec le silence, le secret, le gris et le mois de novembre éternel de papa et voilà que mamie faisait entrer le soleil et la pluie dans notre maison!
J'aurais voulu vivre toute ma vie sous les giboulées de mars de ma grand-mère. Sous les rires, les pleurs et les anecdotes qu'elle partageait. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais.
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- Tu as ma parole ! croix de bois, croix de fer, si je mens, je...tu me connais, enfin ! Je serai… Je serai aussi discrète qu'une moule, je serai une huître au clapet fermé, je serai un authentique poisson-chat, MIAOUUUU...
- Une carpe.
- Oui voilà. Je serai une carpe , une vraie carpe que je suis moi.
( p 108)
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Video de Antonio Carmona (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antonio Carmona
Performance littéraire d'éducation artistique et culturelle du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis.
Une émission animée par Stéphanie Bourguignon, comédienne, chanteuse et médiatrice
Avec la participation de Magali Attiogbé, Gilles Bachelet et son chat le plus bête du monde, Annabelle Buxton, Antonio Carmona, Carole Chaix, Pascale Estellon, Les Petits champions de la lecture in Seine-Saint-Denis, Marc Lizano, Jean-Claude Mourvelat, Cécile Coline Pierré, Cécile Roumiguière, Carole Trébor, Chloé Wary, Marianne Zuzula.
Réalisation : Clément Clareton, Louis Paul et Loeiz Perreux.
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