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EAN : 9782330073299
448 pages
Actes Sud (01/02/2017)
3.93/5   48 notes
Résumé :
1799, novembre et décembre. Il n'arrête pas de pleuvoir sur Barcelone, la ville en semble paralysée. Mais la vie superficielle de l'aristocratie bourbonienne poursuit son cours. Son unique souci : fêter le changement de siècle sur le plan religieux et sur le plan civil. Te Deum à la cathédrale, réceptions dans les salons luxueux... L'assassinat d'une cantatrice française émeut le bon peuple et la bonne société. On arrête un suspect, on en fait le coupable. D'autant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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« Par une porte qui s'ouvrait dans la partie opposée sortit une femme opulente, interminable, grandiose, pas tant pour son seul volume que pour l'auréole et le maintien qu'elle adoptait. Marie de l'Aube Desflors, le rossignol d'Orléans, salua le grincheux marquis en lui faisant une profonde révérence, après elle en dédia une rigoureusement politique au capitaine général, et une autre à peine esquissée au reste du public. Comme pour mettre en évidence qui payait. »

Mais le Rossignol d'Orléans ne va plus plus chanter très longtemps… Placés sous l'influence néfaste des astres, les personnages de ce roman aux allures de thriller métaphysique, en sont les jouets. Sa Seigneurie, c'est Don Rafel Massó i Pujades, régent civil de l'Audience Royale de Barcelone. C'est en fait le numéro deux du pouvoir royal espagnol à Barcelone en cette année 1799.

Il a réussi, grâce à son entregent, son intelligence et sa servilité à occuper ce poste envié, que sa naissance ne lui destinait pas. C'est un homme vieillissant, vraiment pas gâté par la nature. Sa femme est confite en dévotions diverses et variées et peu encline à la galipette. Or Don Rafel, malgré les apparences, est un véritable obsédé sexuel. Son autre hobby est l'astronomie. Il va réussir, je ne vous dis pas comment, à concilier ces deux passions. Il a entretenu longtemps une maîtresse, Elvira dont le lecteur ignorera longtemps la destinée, mais à laquelle il ne cesse de penser.

Deux jeunes hommes, Andreu et Nando, auront eux aussi un grand rôle à jouer dans cette tragédie. le fond est noir mais pas morose. Au contraire, j'ai souvent souri en la lisant.

Roman de (relative) jeunesse de Jaume Cabré, ce texte passionnant se lit aussi comme une fiction politique que j'imagine très bien documentée. le style m'a paru plus accessible que celui, par exemple, de « Les voix du Pamano » du même auteur. Ici il n'y a pas de voix qui s'entrecroisent au fil du texte.

Un excellent roman, qui m'a donné envie de poursuivre avec cet auteur. Je lirai son chef d'oeuvre, « Confiteor », en dernier. le prochain, c'est décidé, sera « L'ombre de l'eunuque ».
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Senyoría / Sa Seigneurie

J'attendais beaucoup, je l'avoue, de ce roman, tant on m'avait vanté le "Confiteor" qu'écrivit par la suite son auteur. Eh ! bien, peut-être en ai-je trop attendu ou peut-être n'était-ce pas l'heure de ce livre. Je m'y suis pourtant cramponnée, du mieux que j'ai pu, parvenant même à le terminer - je déteste ne pas achever un livre. N'empêche, vous n'aurez droit à aucun extrait car, franchement, je n'ai trouvé dans tout ça que vide affreux et ressassements sans imagination.

Inutile d'affirmer que ce sont mes gènes castillans qui ont parlé. D'abord, il y a des auteurs catalans que j'aime beaucoup, telle Dolores Redondo, dont je dois à tout prix achever la remarquable trilogie policière, toute en subtilité, humanité et originalité. Ensuite, j'avais acheté "L'Ombre de l'Eunuque", du même Cabré, au moins l'année dernière, c'est vous dire. (Si je ne l'ai pas encore lu, c'est parce que je n'en ai pas trouvé le temps et que, en 2016, je me ressentais encore un assez de mes traitements divers.) J'ajouterai que "Confiteor" reste dans mes projets.

Mais "Sa Seigneurie" ne passe toujours pas.

L'action se situe en 1799, à Barcelone, et met en scène don Rafel Masso, le Régent de la ville pour la Couronne d'Espagne. Marié, par convenance, comme toujours dans ce milieu-là, à une donya Maríana plus occupée de la Confrérie du Sang - une confrérie religieuse - et des bondieuseries auxquelles la Barcelone moderne, sous la dictature de l'Extrême-gauche, semble avoir provisoirement renoncé - et ce pour le plus grand malheur de la Catalogne - que du devoir conjugal, Masso a longtemps collectionné maîtresse sur maîtresse. Son autre passion : observer le ciel et rêver aux étoiles. Bien que représentant la plus haute autorité civile de la province, il est, dans ses bureaux, entouré des pires ennemis qui soient, chacun cherchant à chiper la place de son supérieur, cela à n'importe quel prix ... Vous imaginez l'ambiance ... :o(

Une nuit, alors qu'il s'amène sans prévenir chez "sa petite Elvireta", une maitresse d'humble condition à qui il a loué une maison décente pourvu qu'elle ne se consacre qu'à lui-même, il tombe sur la jeune femme avec deux hommes tout nus dans sa chambre - cette chambre que don Rafel n'était pas loin de considérer comme sainte, attendu qu'elle abritait ses ébats avec Elvira, laquelle, évidemment, ne pouvait que l'aimer, lui, son Rafel, avec sa calvitie, son âge certain, sa fortune conséquente et ses prouesses sexuelles défaillantes. Et don Rafel se laisse aller à un geste pour le moins malencontreux : il tue la pauvre Elvira. Certes, il a vu rouge et le crime n'était pas prémédité. Mais n'empêche qu'il faut bien en faire disparaître les traces ... Pour ce faire, il recourt aux services d'un homme de confiance, qui n'est autre que son jardinier - et c'est là sa seconde erreur, on l'apprendra tout à la fin.

Après ça, c'est une cantatrice française, originaire d'Orléans, la Desflors, qui, venue en représentation à Barcelone, est retrouvée assassinée dans la chambre de son hôtel. le problème, c'est que la dernière personne à avoir été vue avec elle est un pauvre jeune homme, musicien de son métier, Andreu Perramon, qui, ce soir-là, avait entre les mains un paquet de lettres dont il serait trop compliqué de vous expliquer l'histoire et parmi lesquelles le lieutenant de police découvre des billets qui, pour diverses raisons, vont permettre de mener ce parfait innocent à l'échafaud pour un meurtre qu'il n'a pas commis. (Et parmi les diverses raisons, certaines touchent don Rafel, lequel ne peut, dans ce cas précis, que faire condamner un homme qu'il sait innocent : c'est lui ... ou c'est Andreu. Lui a tout, Andreu n'a rien et, par conséquent, n'est rien : le choix est simple, me fais-je bien comprendre ou préférez-vous que je demande à notre Président actuel de vous faire un dessin ?) ;o)

C'est avec une méticulosité digne d'un peintre que Cabré s'acharne à nous décrire les autorités catalanes dépendant des Bourbons d'Espagne - le favori en titre à la cour est à l'époque Godoy, et le pouvoir repose surtout entre les mains de ce monsieur grâce aux faveurs de sa maîtresse, la Reine - la corruption qui règne dans tout ce beau monde, les injustices criantes existant entre les personnes qui ont des relations et celles qui n'en ont pas, le petit monde bien à part, à la fois lubrique et sadique, du clergé, les exactions de la police d'Etat ... C'est triste, c'est sombre, c'est noir, c'est navrant ... Mais je n'y ai entrevu nulle puissance. Masso est un pauvre type, les autres ne valent guère mieux et même les "gentils" sont horriblement faibles.

J'ajouterai que le roman ne décrit rien de bien nouveau sous le soleil - de Catalogne ou d'ailleurs.

Ce fut, pour moi, une déception complète, émaillée de quelques petites descriptions poétiques assez bien troussées cependant, ainsi que de rares petites phrases qui portent.

Finalement, me suis-je dit, c'est peut-être un fond de tiroir de l'auteur, pressé par son éditeur. Ce sont des choses qui arrivent. Nous verrons bien à l'usage si "L'Ombre de l'Eunuque" et "Confiteor" sortent un peu plus de l'ordinaire. Je vous tiens au courant. ;o)
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On est à Barcelone dans les dernières semaines du XVIIIe siècle,une Barcelone boueuse et battue par une pluie incessante, où le son omniprésent des cloches des diverses églises rappelle à certains leur devoir religieux, à d'autres leurs obligations de plaisirs. Indifférente à la Révolution qui a sévi pas très lojn, la monarchie expose ses débauches et ses dérives.Là s'ébattent les riches et les puissants, avides de pouvoir, d'argent et de sexe, comme tous les puissants...(et comme beaucoup d'autres) et "qui n'aspiraient qu'à une chose, comme tout le monde, tenir la queue de la poêle.".
On prépare avec fébrilité les réjouissances qui marquent le passage du siècle, on salonne, on intrigue. Quand une cantatrice étrangère est assassinée, cela entrouvre une brèche dans le passé de l'impitoyable Régent de l'Audience, Don Rafel, et malgré une enquête bâclée et un coupable fabriqué, tous ses ennemis , et ils sont nombreux et insatiables, vont s'y engouffrer pour la transformer en faille, puis en gouffre.

C'est un conte cruel et acerbe, qui dépeint de façon jouissive un milieu totalement factice et haineux, avec ses fausses dévotions, ses alliances hypocrites. Confrontant allègrement l'apparence glorieuse et les pensées putassières, revanchardes, mesquines de ses sordides protagonistes, Jaume Cabre réussit un numéro hilarant de haute voltige, dans cette société insouciante d'autre chose que d'elle-même. Car mieux vaut rire que pleurer. Il mène cela avec une truculence, une finesse, un humour dévastateurs.


Mais on peut lui faire confiance pour ne pas conduire ce simple thriller historico-politique au premier degré. Ces vaniteux d'une époque décadente nous tendent un miroir monstrueux :
Ne dit-on pas de Don Rafel:

À coup sûr, des personnes présentes dans ce cercle, don Rafel était le plus envié, le plus haï et le plus craint parce qu'il était influent, inflexible et corrompu, trois qualités qui allaient normalement de pair avec la carrière de ceux qui, en ces années de grâce, tenaient le haut du pavé à Barcelone.
(...)Il en arriva même à être tenu pour un homme politique incombustible, un de ces hommes qui savent dire que la politique ne les intéresse pas, qu'ils ne sont pas des hommes politiques, vraiment pas, et que s'ils sont là où ils sont, c'est pour rendre service, c'est différent, parce que la politique, non merci.

Ne se pavane t'il pas ridiculement à essayer ses costumes fastueux?
N'est-il pas totalement déconnecté de la vie quotidienne de ses concitoyens ?

D'une fenêtre grillagée lui parvint un relent de chou bouilli : il fit une grimace de dégoût, du chou au dîner, les pauvres gens.

Ne court-il pas en voiture à cheval, et non en scooter, concupiscent, vers sa jeune maîtresse, pas du tout intéressée, à travers les rues obscures de la ville?
Ne reste t'il pas superbe et indifférent face aux attaques, dans la certitude de son bon droit?

Il se fâcha, il rit en disant voilà bien des bêtises, ses yeux se révulsèrent, il fit claquer sa langue, se reprit à rire, dit moi ? eh ? moi ? et il nia tout, définissant cette histoire comme un sale mensonge, pourri.

Les temps ont changé, nous dit-on. Mais nous savons tous qu'il ne faut pas le croire.
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Barcelone, 1799.
Une cantatrice française en route pour Madrid, pour chanter devant le roi, s'arrête pour un concert à Barcelone. Mal lui en prend, car au matin la voici retrouvée morte assassinée. Et les autorités de la ville veulent un coupable, et vite. Cela tombe bien, le jeune poète avec lequel elle a passé la nuit leur tombe sous la main. Son seul témoin s'est engagé dans l'armée et personne ne se donne la peine de trop le chercher, puisqu'il faut un coupable, pauvre ère victime d'un système qui broie les plus faibles pour préserver les apparences et le pouvoir des puissants. Et sa Seigneurie, Don Rafael Masso, qui donne son titre au roman, est un portrait au vitriol d'un homme sûr de son bon droit, avide de pouvoir, indifférent au destin de ceux qu'il doit écraser pour se maintenir au pouvoir, pour conserver sa réputation et son train de vie. le roman joue avec le lecteur, qui découvre certains secrets en cours de route et regarde tout ce qu'il croyait savoir de l'intrigue d'un oeil neuf, et c'est fort agréable, même si ce portrait de l'âme humaine à son nadir fait froid dans le dos!
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En l'an 1799, à Barcelone, une cantatrice française se fait sauvagement assassiner après un récital chez un des plus illustres nobles de la ville. Sa Seigneurie don Rafel Masso, le régent civil, l'homme chargé des affaires de justice dans la ville, se préoccupe de l'affaire car la chanteuse devait rejoindre Madrid et la cour du roi à la suite de son séjour à Barcelone. de plus, des papiers compromettants sont retrouvés chez le principal suspect du meurtre, un jeune poète ayant passé la nuit avec la dame. Et alors que le siècle se termine, que Donya Marianna, l'épouse du régent, se préoccupe du Te Deum donné à l'occasion, que Don Masso lorgne sur sa voisine à l'aide d'un télescope, que les ennemis du régent (et ils sont nombreux) fourbissent leurs armes, que le père suspect remue ciel et terre dans l'indifférence générale pour que son fils soit défendu correctement et que celui-ci se demande ce qui lui tombe sur la tête, la justice du roi est instruite rapidement, de façon arbitraire (du moment que l'on a un coupable). Un coup de théâtre lors de la deuxième partie remettra en cause ce procès bâclé et la stratégie de Sa Seigneurie. Attention : ce livre n'est pas un roman policier, l'énigme est secondaire, Jaume Cabré s'amusant à décrire une aristocratie bourbonnaise décadente, une époque où les idées de liberté commence à toucher certains penseurs (la révolution française n'est pas si lointaine), des hommes de pouvoir privilégiant leurs intérêts personnels à celui du bien public. L'auteur de « Confiteor » nous offre ici un roman historique dans la veine d'un Umberto Eco, où humour, virtuosité et érudition font cause commune pour le bonheur du lecteur. Une lecture qui demande certes une certaine concentration, mais qui au final apporte un véritable plaisir de lecture.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au palais du marquis de Dosrius, rue Ample, se réunissait habituellement le gratin de la bonne société bourbonienne de Barcelone : militaire, hommes de loi, ingénieurs, fonctionnaires, commerçants huppés , hommes politiques autochtones et d'importation, et quelques rares Français qui, en de tristes époques, avaient trouvé refuge dans le craintif, le méfiant pays voisin. Tout ce monde, des gens d'une très solide inculture, se réunissait pour entendre la musique (l’écouter aurait supposé un effort vraiment pathétique) ou pour bailler au son des alexandrins ("La vengeance mon cœur uniquement respire...") imposé par le poète invité.
Don Rafael aimait être reçu chez le marquis de Dorius parce que ce dernier, attentif aux bonnes coutumes, n'avait pas perdu l'habitude de faire annoncer par son majordome le nom des invités au fur et a mesure qu'il les introduisait. Don Rafael se complut a entendre "Sa Seigneurie don Rafael Masso i Pujades, régent civil de l'Audience Royale de Barcelone, et madame." Le président regarda solennellement son épouse, donya Marianna lui rendit son regard et ils pénétrèrent tous les deux dans l'immense salon, le plus fastueux de la rue Ample, jalousé par la Barcelone distinguée, le grand salon du palais du marquis de Dorius. Les groupes d'invités qui tuaient le temps en se critiquant discrètement trouvèrent un nouveau sujet avec l'arrivée du couple Masso. (Vous voyez? Don Rafael est de plus en plus sec et de plus en plus courbé : un vrai point d’interrogation : on voit bien que son travail lui réussit ; imagine-toi ; que voulez-vous dire avec ça ? oh, si je vous le racontais...) Et le couple Masso, passant rapidement en souriant a droite a gauche, fila en direction de la cheminée centrale ou don Ramon Renau, le vieux marquis de Dorius, la perruque argentée a la viennoise, toute neuve, une couverture sur ses jambes inutilisables, faisait les honneurs aux invites assis dans son fauteuil ingénieux qu'un système de roues permettait de déplacer sans effort.
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Don Rafael était comme Jupiter : trop grand, trop ambitieux, trop volumineux pour être une planète solide ; trop petit, trop faible pour devenir une étoile avec un feu, une énergie et une lumière qui lui fussent propres. Cependant, comme Jupiter, il avait des satellites.
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... parce que, même si l'on peut augurer un bel avenir à un avocat, ce futur n'existe que dans la mesure où l'on se comporte avec prudence. Etant ambitieux, il savait viser très haut en commençant par le bas. Etant pressé, il savait attendre.
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À force d’être en contact permanent avec le monde de la justice, il avait des callosités à l’âme. Jour après jour il avait vu défiler à l’Audience des hommes et des femmes, jeunes ou vieux, dont les actes étaient jugés par une bande d’incompétents parmi lesquels il avait l’honneur de figurer, tous plus soucieux de leurs propres différences et de leurs envies, crocs-en-jambe et manœuvres, que du possible et ignoré drame personnel des malheureux qui, ouvrant de grands yeux et serrant les fesses, écoutaient les jugements qui leur raccourcissaient la vie de cinq, dix ou vingt ans ou, avec un peu de chance, les condamnaient à mort.
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Dans ce panorama brillant Don Rafel évoluait comme il pouvait. Tout d'abord il n'était pas absolument certain de la fidélité de Donya Marianna .Sous les jupes béguines et spirituelles de cette dame pouvaient bien se dissimuler deux ou trois amants...Mais qui pourrait s'enthousiasmer , se demandait Don Rafel, pour ce fruit sec , vêtu de noir, avec un visage de mantille et une haleine de missel ?
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