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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
De retour au pays avec sa chère épouse anglaise et ses quatre enfants, c'est avec l'autodérision d'un éternel gaffeur qu'il croque délicieusement les petites manies des américains ou les invraisemblables dysfonctionnements des administrations américaines.

Lu pendant mes insomnies, le plus dur était de se retenir d'éclater de rire, arriver à rire en silence en évitant que les tremblements du lit ne réveille mon épouse;-)
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Pour ma 1000ème critique Babelio, je voulais parler d'un livre lu et relu et qui me fait toujours autant rire, plus de vingt ans après sa première lecture.

Pour apprécier American rigolos, point n'est besoin d'être Américain ou d'avoir visité ce pays - ce que je n'ai (pas encore) fait. Ou d'avoir vécu de longues années hors de son pays natal, ce qui m'est arrivé entre 2006 et 2017.

Bill Bryson est un journaliste américain spécialisé dans les récits de voyage. Il a vécu vingt ans en Angleterre où il s'est marié et a eu quatre enfants. A son retour aux Etats-Unis au début des années 1990, il a commencé à écrire des chroniques décrivant son retour dans le pays qui n'est plus celui de son enfance et de sa jeunesse.

Tout l'étonne : la malbouffe, la publicité omniprésente, les nombreuses chaines de télévision plus abêtissantes les unes que les autres, les centres commerciaux, ...

Comme ce qui se passe aux Etats-Unis arrive en Europe avec une ou deux décennies de retard, les sujets évoqués par Bill Bryson sont devenus d'actualité au début du XXIème siècle. Avec l'arrivée d'internet et des réseaux sociaux, la tendance s'est accélérée. le format en courtes chroniques est également très agréable pour lire dans les transports en commun.
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Quel bonheur! Il fait partie des livres qui m'ont fait éclater de rire et aussi rager de ne pas lire l'anglais .

Quand je vois le titre en français , j'ai des doutes sur la qualité ds la traduction. (Mais les traducteurs n 'y sont peut-être pour rien!)

Allez peu importe, je ne boude pas mon plaisir et je recommande chaleureusement les chroniques de Bill Bryson à tous ceux et celles qui ont besoin de se détendre et de s'amuser.

Je pense que si son humour fonctionne si bien , c'est qu'il n'est jamais méchant et se moque aussi de lui même .
Le ton se fait grave parfois sur les travers de ce grand pays qui craint beaucoup plus le tabac passif que les armes à feu , surtout quand les libertés sont gravement menacées par un soucis d'efficacité.

La plupart des chroniques sont légères et amusantes même si nos cousins d'Amérique sont devenus un peu fous, ils restent des gens avec qui on aime bien vivre.
Je cite quelques passages mais j'aurais bien, parfois, recopié la chronique entière

Quel talent , je me précipite sur les autres livres de cet auteur !



Lien : http://luocine.over-blog.com..
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En décrivant tendrement et ironiquement les petits travers de ses compatriotes, Bill Bryson peut-il expliquer le phénomène Trump? J'ai relu son bouquin sous cet angle. En plus, une bonne dose de rigolade, par les temps qui courent, ne peut pas faire de mal !

Ils sont habitués à l'abondance. ils adorent le confort, les centres commerciaux, les gadgets inutiles, comme ce porte-cravates rotatif à moteur électrique et éclairage incorporé. L'énergie est si bon marché qu'ils ne comprennent pas le besoin de l'économiser, ni les conséquences désastreuses de leur mode de vie. 5% de la consommation d'électricité est imputable aux ordinateurs de bureau laissés allumés la nuit... Et Il n'existe aucune incitation à économiser l'énergie. Dans ces conditions, pourquoi s'embarrasser de l'accord de Paris?

Ils trouvent normal de bénéficier de l'eau glacée gratuite au restaurant, mais anormal un système de soins médicaux digne de ce nom. Ils trouvent normal de devoir prendre leur voiture pour aller d'une boutique à l'autre du même centre commercial, sur moins de 20 mètres. Tout en dépensant des fortunes pour fréquenter un club de gym.

Comment lancer un nouveau médicament? En Angleterre, il suffit de promettre une légère amélioration. Aux États Unis, il doit vous garantir un total changement de vie! On peut y voir des publicités même pour des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Bien qu'ils parcourent à pied moins de 300 mètres par jour, les Américains revendiquent d'être en pleine forme 24 h sur 24. À l'école, les enfants suivent des cours de nutrition financés par Mc Donald, et découvrent la protection de l'environnement grâce à Exxon.

40% d'entre eux ont une arme à feu dans le tiroir de leur table de nuit, laquelle à considérablement plus de chances de tuer un membre de leur propre famille (un enfant, en général) qu'un éventuel agresseur. Mais bien sûr, avoir une arme à feu pour se défendre est un droit constitutionnel inconditionnel, alors qu'ils ont bien plus de chances de mourir d'un cancer ou d'un AVC.

Quoiqu'il leur arrive de néfaste, ils pensent que la responsabilité en incombe à quelqu'un d'autre. D'où ces procès aberrants, et la pléthore d'avocats: plus de la moitié des avocats de la planète sont états-uniens...

Une chronique s'intitule: détournement de vérité. Je cite: "je viens de lire un livre intitulé Tainted truth, the manipulation of facts in America (Vérité trafiquée, la manipulation des faits en Amérique). Il est bourré d'anecdotes passionnantes sur les publicités mensongères, les études scientifiques truquées, les sondages d'opinion orientés, toutes choses qui sous d'autres cieux passeraient pour de la fraude pure et simple." Vous avez dit fake news?

J'ai bien aimé aussi ces inepties proférées par des stars, telles que Mariah Carey déclarant: "chaque fois que je vois à la télé de pauvres enfants qui meurent de faim, je ne peux pas retenir mes larmes. Remarquez, j'aimerais bien être maigre comme eux, mais pas avec toutes ces mouches et ces maladies mortelles, et tout ça ". Nous sommes en 1997, bien avant que les people ne s'épanchent à l'infini sur les réseaux sociaux...

Ceci mis à part, ils sont sympathiques et décontractés, sauf leur administration, extrêmement tatillonne. Problème démultiplié par les différents niveaux de juridictions. Comme le mentionne l'auteur, en passant du New Hampshire au Vermont, on est soumis à 500 lois différentes. Ce qui peut expliquer le courant anti-institutions exacerbé.

Un mot du style de ces chroniques, sur un ton toujours humoristique, et une chute où l'auteur se moque souvent de lui-même. Ça fait réfléchir et rire à la fois. Un bon médicament !
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American rigolos : Après avoir vécu vingt ans en Angleterre, d'où son épouse est originaire, Bill Bryson retourne aux États Unis et s'installe en Nouvelle Angleterre. Ses courtes chroniques de quatre ou cinq pages sont destinées aux lecteurs d'un magazine britannique, à qui il expose avec humour et autodérision (et une petite nostalgie du passé) sa découverte des changements survenus en deux décennies, ses démêlés avec l'administration et les gadgets, son étonnement devant l'american way of life dédié à l'automobile, et bien d'autres choses encore!


Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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L'auteur, un Américain expatrié depuis 20 ans au Royaume-Uni, décide de rentrer au pays avec femme et enfants (4). Éternel Américain dans la Perfide Albion, voilà qu'il se sent étranger dans son propre pays, cherchant des expressions idiomatiques qu'il n'a jamais utilisées qu'en anglais britannique. Car de l'autre côté de l'Atlantique, les usages aussi sont différents... du broyeur à évier aux services postaux ou administratifs en passant par les programmes télévisés à l'usage immodéré de la voiture, l'auteur croque avec un humour mordant les petites manies rigolotes ou ridicules de son pays qu'il compare avec une tendresse hilarante à celui qu'il vient de quitter. Il évoque aussi sa confusion face à la météo, la nourriture et les différences de fêtes nationales en nous livrant des anecdotes avec sa famille, notamment sa femme, une Britannique qui est devenue plus américaine que lui ! Franchement, on dévore ses chroniques avec gourmandise et on en voudrait encore ! J'éclatais de rire à chaque page !
J'avais déjà lu ses chroniques australiennes lors d'un voyage au Pays d'Oz, et je compte bien me jeter sur ses autres ouvrages, spécialement son "Antibiographie de Shakespeare" et "Des cornflakes dans le porridge (Un Américain chez les Anglais)"... Il fait aussi de la vulgarisation scientifique (son nouveau livre vient de sortir aux USA et s'appelle The Body) et de la linguistique.
A recommander à tous les amateurs d'humour et de voyages.
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Chez Payot ce qu'il y a de bien c'est la qualité de la traduction et leur maquette et impression originales. le mieux, c'est qu'ils publient Bryson pour notre bonheur à tous. Monsieur Bryson est un américain pur souche jusqu'à ce qu'il s'installe en Angleterre ou il rencontre sa femme et peuple la Terre de 4 merveilleux enfants. Quand par soucis matériels, ils doivent déménager aux États-Unis, Bryson écrit American rigolos. Je vous conseille ce chef-d'oeuvre d'humour satirique. La vue d'un américains sur ses concitoyens. Je conseille principalement la chronique sur notre ami l'élan, sur la société de renseignement téléphonique, sur l'administration chaotique, bref tout le livre. Un petit bijou
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Lu avec délectation, de temps en temps, en piochant une chronique à droite à gauche : l'avantage de cette anthologie de chroniques est qu'elle vous invite à prendre le temps de lire, c'est un livre qui se lit entre-deux.

Un cynisme que j'aime retrouver chez l'auteur sur la société américaine qui nous fait prendre conscience qu'en France, nous sommes juste des américains à retardement !

A lire avec beaucoup de second degré !
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Ayant adoré l'ouvrage de Bryson sur l'Australie et ayant vécu aux USA pendant 2 ans, je n'avais qu'une hâte, découvrir cet autre ouvrage sur ce grand pays. Et ô combien ai-je ri, été stupéfaite et ai pu ressentir ces déceptions de ce grand rêve américain. La plume de Bryson est toujours aussi caustique, drôle et franche. Divisé en petites chroniques hebdomadaires, cet ouvrage permet de découvrir les USA et ses habitants tout en restant chez nous. Un must have comme chacun de ses livres.
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Bill Bryson, journaliste et chroniquer américain a passé 20 ans de sa vie en Angleterre. Il s'y est marié, a eu des enfants et un jour il rentre au pays. Mais le décalage est énorme entre la vie en Angleterre et la vie aux États-Unis. Durant l'absence de Bryson beaucoup de choses ont changé, et lui l'américain pure souche se retrouve dans la peau d'un expatrié découvrant un nouveau pays "Pendant vingt ans, être américain avait été la première de mes caractéristiques.".
Bill Bryson à travers une série de chroniques, décortique les petits travers des États-Unis et des américains. Il s'étonne des habitudes de la vie quotidienne de ses compatriotes, décrit les aléas de l'administration ou de la vie moderne, reste perplexe devant la justice, est atterré par l'inculture générale qui règle,... C'est toujours drôle, parfois caustique, mais jamais méchant. Et sous l'humour de Bryson on sent un profond attachement à son pays, de l'affection et de la tendresse pour ces habitants.
C'est parfois touchant aussi, plein d'émotions. Dans l'une de mes chroniques favorites il décrit le sentiment de nostalgie qui l'a envahi après le départ de son fils aîné pour l'université "non seulement notre fils nous a quittés mais le petit garçon qu'il était a disparu pour toujours. Je donnerai n'importe quoi pour les récupérer tous les deux."
Bill Bryson est un personnage attachant, plein d'humour, d'auto-dérision et de sincérité. C'est un grand gamin qui s'amuse d'un rien "il y a des gadgets tellement formidables dans la vie américaine qu'il m'arrive d'avoir du mal à maîtriser mon enthousiasme. Parmi eux je mettrai sans hésitation au premier rang le broyeur d'ordures ménagères.Un broyeur d'ordures ménagères réunit tout ce que doit être un bon robot ménager - chose rare -, autrement dit un appareil bruyant, amusant, extrêmement dangereux et qui accomplit si bien sa tâche qu'on se demande comment on a bien pu s'en passer. Si vous m'aviez dit il y a un an et demi que mon principal hobby deviendrai l'introduction d'objets divers dans le trou de l'évier je vous aurais ri au nez. Et pourtant c'est le cas."
J'ai également appris des choses notamment sur l'histoire des présidents américains ou sur les états.
C'est un livre que je garde précieusement, une petite pépite d'humour que j'aime partager avec ceux que j'aime, que j'aime relire de temps en temps juste pour rire un peu.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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