Citations sur Le Spirou de..., tome 13 : L'espoir malgré tout (1ère par.. (36)
[Mai 1940, prémisses de l'Exode face à l'avancée des chars allemands dans la capitale belge ; deux gamins (Lucien et Robert) marchent parmi la foule, cartables sur le dos :]
— N'empêche, c'est quand même grâce aux Allemands si on a plus d'école !
— Oh, l'aut' ! C'est ça, t'as qu'à les attendre aussi pour les remercier !
[Emile BRAVO, "Spirou. L'espoir malgré tout" — Première partie : "un mauvais départ", éditions Dupuis (Marcinelle), 2018 — planche 30, page 32]
Ouais ben, affamez et humiliez un peuple, il s'unira et se révoltera pour vous le rendre au centuple. Voilà le résultat !
Bon sang, maintenant on a ces maudits nazis sur le dos ! C'est le monstre qu'on a créé qui se déchaîne...
P38
Il y a en nous un espoir qui ne veut pas être déçu, qui nous fait voir plus loin, croire en l'incertain et tabler sur demain. L'espoir a toujours raison.
Moi, ma conscience, elle s'est réveillée dans l'enfer des tranchées, en 14. C'était tellement atroce et absurde que j'ai failli ne plus croire en l'homme... Alors j'ai cherché à comprendre qui j'étais réellement. Ben, ça n'avait rien à voir avec ce qu'on m'avait appris... Du coup, je m'éduque pour avoir ma propre opinion et combattre les préjugés qu'on nous fourre dans la caboche...
Écoute, faut croire que quand les hommes sont perdus, frustrés, ils cherchent un coupable à leur malheur. Ils se rassemblent alors assez facilement dans la haine de l'autre…
« Ce n’est pas l’aventure, Fantasio, c’est la guerre. / Ah oui, c’est vrai. » (p. 40)
Les esprits changent pendant les crises...
Si nous voulons un pays fort, il faut un peuple fort, et pour ça, tu veux que j'te dise: nous avons besoin de discipline !
C'est pas en transformant le commissariat en garderie qu'on va faire avancer nos enquêtes.
L'heure est à l'affrontement, que diable !
Nous sommes la civilisation et ils sont les barbares !