Ce roman tiré du film du même titre, «
Les Barons » dresse le portrait d'une bande d'amis vivant dans une banlieue de Bruxelles et qui défendent l'oisiveté comme art de vivre. On suit leur errance durant des journées entières au cours desquelles il ne se passe strictement rien. Sont abordés ici des thèmes comme le poids des traditions dans certaines familles musulmanes, mais aussi la difficulté pour les jeunes de marquer une rupture dans cette lignée en cherchant de nouveaux choix de vie et en refusant de s'enfermer dans une classe sociale. La volonté de s'en sortir, la difficulté de s'opposer et de refuser l'inertie ambiante perçue comme un laisser-aller à la facilité, forment la trame de ce roman qui a, semble-t-il, connu un certain succès à sa sortie en salle.
J'ai trouvé l'entrée dans l'histoire longue et laborieuse. L'écriture, pourtant agréable, faite de nombreuses digressions oniriques donne l'impression de passer du coq à l'âne très souvent.
On finit pourtant par être touché par le destin de ces amis « à la vie, à la mort » et à vouloir savoir comment tout cela va finir.
Dans l'ensemble j'ai trouvé ce roman assez décevant mais peut-être que c'est par manque d'identification aux personnages.
Ca ne m'a pas « parlé ».