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Critique de Cigale17


Nina Bouraoui nous raconte une histoire très personnelle : son père est aux soins palliatifs et la famille tente de l'accompagner au mieux. Dans cette situation infiniment douloureuse, l'autrice se souvient de la personnalité de son père, de l'image qu'il projetait, de sa forte personnalité. Par le biais, elle se confie sur sa vie, parle de sa forte amitié avec celle qu'elle nomme l'Amie, de son amour pour A, une femme qu'elle aime depuis longtemps, de sa jeunesse, de sa difficulté à vivre son homosexualité tant, plus jeune, elle craignait de décevoir ce père à la figure imposante, admiré en tant qu'homme, me semble-t-il, plus qu'en tant que père.
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J'ai moi-même accompagné quelqu'un de très proche aux soins palliatifs, pendant un mois, et j'ai donc d'autant plus de difficultés à comprendre pourquoi ce récit ne m'a pas vraiment touchée et pourquoi l'identification ne fonctionne pas. Peut-être par ce que les qualités que l'autrice admire chez son père ne me semblent pas primordiales dans une relation père-fille. Peut-être parce que l'homme lui-même ne m'apparaît pas particulièrement sympathique. J'avoue avoir été infiniment plus émue par la relation de compassion et de compréhension que l'autrice noue avec Georges, qui accompagne sa soeur, ainsi que par l'attitude du personnel médical et les particularités du lieu. Malgré l'écriture précise, soignée, tout en nuances, je n'ai pas été emportée par ce chagrin, ni n'ai suivie l'autrice dans son deuil. Je le regrette.

[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]
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