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3,49

sur 543 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
L'idée qui a donné naissance à ce roman est une superbe idée.
Tout part d'un tableau d'Edward Hopper, intitulé nighthawks, que 'ariste réalisa dans les années 40.
On y voit la grande baie vitrée du bar Phillie's, inondée de lumière, et à l'intérieur, quatre personnes : le barman, une cliente en robe rouge et deux hommes en costume sombre.
L'auteur, ébahi par ce tableau, a voulu mettre en scène les personnages qui le peuplent en créant une histoire qui les relie les uns aux autres.
Malheureusement, passé ce stade de l'idée, le rythme ne décolle pas et, alors que l'on s'attend à voir évoluer les personnages dans leur époque d'origine, l'anachronisme vient gâcher le plaisir du lecteur.
L'apparition dans ce tableau d'un téléphone portable dans le sac de Louise anéantit ce qui aurait pu être un récit authentique.
J'ai ressenti un vague ennui à la lecture de ce court roman qui n'est pas parvenu à susciter l'intérêt que son titre et son thème laissaient espérer.
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Cette histoire se passe dans le tableau Nighthawks de Edward Hopper.
Durant une soirée de fin d'été,au comptoir d'un café nommé Phillies, Louise la femme à la robe rouge attend son amant qui a quelque chose d'important à régler. Arrive, Stephen l'homme avec qui elle a vécu cinq ans et qui s'est marié il y a cinq ans.
Je n'ai pas du tout été transportée par cette histoire que j'ai trouvée plate, lourde, avec des tonnes de lapalissades et de répétitions puisqu'il n'y a pas grand chose à dire!
J'avais été époustouflée par "La jeune fille à la perle" qui partait aussi d'un tableau, c'est peut-être pour cela que j'attendais beaucoup.
Je vais rapidement oublier cette arrière-saison à Cape Cod.
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L'idée de départ était bonne, mais le résultat est plutôt décevant.
Initialement, Besson s'était mis en tête de raconter l'histoire des personnages d'un tableau d'Edward Hopper. Comme j'aime le travail de ce peintre et que j'ai aussi une fâcheuse tendance à broder des histoires à partir d'une simple image (plus souvent une scène aperçue dans la rue qu'un tableau, mais le principe est le même), je me disais que nous avions au moins deux points communs, Philippe Besson et moi, et que nous allions nous retrouver. Ce ne fut pas le cas.
Tout d'abord, la méthode narrative employée est plutôt agaçante. Pas dès le départ, puisque l'auteur commence par exposer les réflexions personnelles que se font, in petto, les deux premiers personnages présents (la femme à la robe rouge et le serveur). Même s'il y a déjà quelques longueurs, ça peut passer. Mais c'est ensuite, quand un puis deux autres hommes entrent dans le café, que les choses se gâtent. Car on assiste alors à des échanges de paroles entrecoupées de longues explications sur chacune des phrases prononcées, sur leur sens, le ton employé, l'historique que sous-tend chacune de ces répliques.
Ensuite, le style est étrangement plat, froid. Les explications dont je parle plus haut, faites au présent, sont un descriptif dans lequel je n'ai trouvé aucune âme, ayant l'impression parfois de lire des constatations d'huissier plutôt qu'un roman. Et puis, ce qui n'arrange rien, c'est que ce style est parsemé de ce que j'appellerais des "fautes de goût". En effet, régulièrement, surgit l'un ou l'autre mot qu'on sent ne pas être à sa place. Soit parce que son sens est totalement décalé, exagéré, soit parce qu'il appartient à un registre lexical totalement différent de celui qui prévaut tout le reste du temps. Je me souviens notamment du mot "fortiche" qui apparait pour décrire l'incapacité de l'un des personnages à exprimer ses sentiments. Tout cela sent l'utilisation inconsidérée d'un dictionnaire des synonymes. Enfin, bon, c'est mon humble avis.
Le troisième point négatif, à mon sens, est le manque total de cohérence du roman. Les personnages changent d'état d'esprit sans cesse, oscillant du regret à la haine, de l'amertume au désir, de l'affliction la plus profonde à l'envie subite de manger un bon et gros sandwich. Evidemment, les personnages sont bouleversés, mais ces bouleversements sont exposés avec un certain manque de finesse.
D'autant plus (quatrième grief que je ferai à ce roman) que l'auteur nous prend pour des demeurés, au point de répéter deux ou trois fois certains mots où certaines phrases, sous des formes différentes. Une fois encore : merci le dictionnaire des synonymes.
Trois exemples (tirés d'un seul et même paragraphe) : "Dès l'instant qu'elle ne l'a pas chassé, elle a admis sa présence à lui, elle a concédé implicitement qu'elle acceptait cette présence, elle en a fait quelque chose d'acquis, d'incontournable, sur quoi on ne reviendrait pas. Alors, il force sa chance. Il pousse Louise à reconnaître qu'elle souhaite, au fond d'elle, qu'il ne parte pas, qu'il reste".
Enfin, le dernier élément qui m'a déplu, ce sont les libertés que l'auteur a pris avec le tableau. Il commence par décrire la robe rouge et l'habit du serveur : jusque là, tout va bien. Mais ensuite, quand les hommes arrivent, aucun n'a de chapeau ni de cravate. Ils sont en tee-shirt. On comprend vite que l'histoire ne se passe pas en 1942, date à laquelle Edward Hopper à peint "Nighthawks". On le comprend d'autant plus quand la femme à la robe rouge sort son portable. Ah ! Quelle belle invention que le téléphone portable ! Cela permet de faire intervenir des personnages extérieurs et d'apporter des rebondissements de la façon la plus facile qui soit. Surtout quand il sonne (comme par hasard), au moment où l'un des hommes présents s'éloigne pour aller aux toilettes (encore une facilité scénaristique, selon moi). Et puis, l'histoire ne se passe pas à New-York, en pleine nuit, comme dans le tableau, mais à Cape Cod, en début de soirée, au moment où le soleil descend sur l'horizon.
Evidemment, ce n'est qu'un détail. Mais il ne faut pas dire que l'on raconte l'histoire d'un tableau quand on change des éléments du tableau.
Par ailleurs, je me suis renseigné sur ledit tableau et il apparait qu'il provient lui-même déjà d'une histoire... écrite par Hemingway. Et parmi les personnages représentés par Hopper, il y en a deux auxquels Hemingway avait donné un rôle de tueur... Là, ça doit être intéressant...
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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La magie n'a pas pris !
Je n'ai pas retrouvé la couleur du tableau de Hopper, le style de l'auteur m'a dérangée et les situations sont incohérentes... quelle déception !
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C'est fascinant à quel point ce livre est vide.
Il ne se passe absolument rien. On vit uniquement dans les pensées des personnages. Ils ne bougent presque pas, parlent très peu.
En revanche ils pensent beaucoup, mais peu de choses digne d'être entendue.
Ils revivent une partie de leur histoire d'amour, mais juste en surface avec avec assez peu d'émotions.
Je me demande même à quel point on peut dire que c'est un roman.
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