Premier roman de la rentrée littéraire que je viens de lire en deux jours ! Que dire, si ce n'est que je me suis affreusement ennuyé tout au long de ces 234 pages.
Autant j'ai adoré "
La carte postale", roman d'
Anne Berest, soeur de l'auteure de celui-ci, que j'avais dévoré par son écriture et son côté enquête policière sur fond de seconde guerre mondiale. Mais ici,
Claire Berest, qui pourtant traite d'un sujet délicat : le féminicide, l'aborde avec légèreté et détachement.
Ici nous suivons la fin d'un couple, celui d'Etienne, correcteur dans l'édition, et de Vive, sa femme, qu'il va tuer dans 3 jours.
Dès le début nous connaissons l'issue fatale de cette dernière. Ils ont formés pendant 10 ans l'image d'un couple solide et amoureux, qui partageait uniquement ensemble des sorties culturelles, comme des vernissages ou des concerts de musique classique.
Au début du roman, on comprend que cela fait 3 ans qu'ils ne s'entendent plus vraiment, et que leur couple bat de l'aile.
Mais on ne sait vraiment pas pourquoi Etienne va en arriver jusqu'à tuer sa femme ?!
Certes, l'auteure dépeint le mari Etienne comme un homme psychorigide, un peu jaloux mais sans plus, pathétique, sans vraiment expliquer ce qui le fera passer à l'acte, et approfondir la vraie raison de son crime.
C'est d'un plat tout le long du récit, sans aucune réelle tension entre les deux protagonistes, mis à part peut-être la scène de leur dispute dans le café…
J'ai ressenti une grande lassitude en commençant ce roman, au point que j'aurai dû écouter mon instinct, et l'abandonner, plutôt que d'aller jusqu'au bout, mais malgré tout, je ne peux pas expliquer pourquoi, ma curiosité était piquée, et j'ai voulu poursuivre… décevant…
Le pire, c'est que l'on reste sur notre FAIM ou FIN au choix !
De plus, c'est hyper "bobo", que ça en devient lassant et agaçant !!!
C'est dommage, la thématique de départ était bonne, mais malheureusement pour ma part, je n'ai pas été transporté par l'histoire, encore moins ému, par l'étiolement de ce jeune couple parisien…
Il manquait sans doute
l'épaisseur d'un cheveu pour que j'adhère à ce roman