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3,57

sur 810 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vais être honnête, je n'ai pas aimé, j'ai même abandonné ma lecture. J'ai trouvé l'écriture prétentieuse, le style ne m'a pas séduite, et cette histoire de couple de bobos parisiens m'a laissée totalement indifférente. J'avais pourtant espéré plonger dans ce récit avec l'angle du féminicide, mais j'ai été déçue.

C'est rare que je me retrouve à rédiger une critique aussi négative. Peut-être que certains lecteurs trouveront leur bonheur dans ce style d'écriture, mais pour ma part, ça n'a pas fonctionné. Dès le début, j'ai eu du mal à me connecter à cette histoire, à m'investir émotionnellement dans les personnages.

Chacun a ses préférences en matière de lecture, et ce livre n'a malheureusement pas su capturer mon attention ni susciter mon intérêt. Ce n'est là que mon avis personnel, et je reste bien sûre ouverte à d'autres opinions sur ce roman.
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Grosse déception.
J'aurais dû abandonner la lecture, mais comme je l'ai lu quelque part, le supplice est court. Et j'espérais comprendre pourquoi tant de critiques élogieuses, même de la part de personnes qui visiblement ont lu ce roman.
Je ne comprends toujours pas.

Bref rien ne m'a plu.
Ennui profond.
Je n'ai pas accroché du tout.

Le type est totalement antipathique. Sa femme, Violette dite Vive, mon Dieu, pourquoi donc? ne suscite aucune compassion. Qu'est ce qu'elle lui a trouvé bon sang? Qu'allait-elle faire à cette galère ?

(Quant à moi je ne confondrai plus les soeurs Berest...
La carte postale, d'Anne Berest, est une merveille.)
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Premier roman de la rentrée littéraire que je viens de lire en deux jours ! Que dire, si ce n'est que je me suis affreusement ennuyé tout au long de ces 234 pages.

Autant j'ai adoré "La carte postale", roman d'Anne Berest, soeur de l'auteure de celui-ci, que j'avais dévoré par son écriture et son côté enquête policière sur fond de seconde guerre mondiale. Mais ici, Claire Berest, qui pourtant traite d'un sujet délicat : le féminicide, l'aborde avec légèreté et détachement.

Ici nous suivons la fin d'un couple, celui d'Etienne, correcteur dans l'édition, et de Vive, sa femme, qu'il va tuer dans 3 jours.

Dès le début nous connaissons l'issue fatale de cette dernière. Ils ont formés pendant 10 ans l'image d'un couple solide et amoureux, qui partageait uniquement ensemble des sorties culturelles, comme des vernissages ou des concerts de musique classique.

Au début du roman, on comprend que cela fait 3 ans qu'ils ne s'entendent plus vraiment, et que leur couple bat de l'aile.
Mais on ne sait vraiment pas pourquoi Etienne va en arriver jusqu'à tuer sa femme ?!

Certes, l'auteure dépeint le mari Etienne comme un homme psychorigide, un peu jaloux mais sans plus, pathétique, sans vraiment expliquer ce qui le fera passer à l'acte, et approfondir la vraie raison de son crime.
C'est d'un plat tout le long du récit, sans aucune réelle tension entre les deux protagonistes, mis à part peut-être la scène de leur dispute dans le café…

J'ai ressenti une grande lassitude en commençant ce roman, au point que j'aurai dû écouter mon instinct, et l'abandonner, plutôt que d'aller jusqu'au bout, mais malgré tout, je ne peux pas expliquer pourquoi, ma curiosité était piquée, et j'ai voulu poursuivre… décevant…

Le pire, c'est que l'on reste sur notre FAIM ou FIN au choix !

De plus, c'est hyper "bobo", que ça en devient lassant et agaçant !!!

C'est dommage, la thématique de départ était bonne, mais malheureusement pour ma part, je n'ai pas été transporté par l'histoire, encore moins ému, par l'étiolement de ce jeune couple parisien…

Il manquait sans doute l'épaisseur d'un cheveu pour que j'adhère à ce roman



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roman d'un couple amoureux, artificiellement fusionnel et dont la relation va déraper.
L'incompréhension va s'installer progressivement.
Histoire de jalousie et de paranoîa qui dérapera jusqu'à la folie et au meurtre dans une violence inouïe.
Bien qu'on connaisse l'issue dés le début, suspens garanti.
On peut lire ce petit roman d'une seule traite tan on a du mal à le lacher.
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L'ÉPAISSEUR D'UN CHEVEU de Claire Berest

Avis : Cette critique pourrait offenser les inconditionnels de Claire Berest ou de son roman

Pour résumer, je dirais que le titre traduit superbement bien le contenu de ce roman que j'ai abandonné des les premières pages car, pour moi, une tentative d'humour ne remplace pas le talent.

«Ce qui était stérile dans le fait de lui en vouloir, s'insurgeait-il, c'est que la terrasse était vide à cette heure-ci, donc, il ne voyait pas en quoi sa colonisation spatiale pouvait poser un problème pertinent au serveur.» p12

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L'épaisseur d'un cheveu, Claire Berest, Éditions Albin Michel, 2023
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L'épaisseur d'un cheveu, le titre du roman, nous renvoie aux expressions « être à un cheveu », « ne tenir qu'à un cheveu ». Tout laisse à penser que le noeud de circonstances autour de l'incident narré — c'est-à-dire le féminicide dévoilé sur la quatrième de couverture —, aurait pu être différent, à peu de choses près, si bien que le drame apparaît comme conjoncturel, un point de basculement circonstanciel.


L'objet du roman est donc de scanner ce qui se présente comme la vie d'un couple ordinaire, en confrontant les bribes de dialogues à la parole rapportée indirectement, éclairante ou sujette à caution ; de scruter l'espace amoureux, l'intimité du couple au-delà des postures mondaines et des déclarations d'usage, et d'en tirer les signes du délitement, passés inaperçus.


La réalité du couple formé par Vive et Etienne est d'ailleurs froide, banale, et pèche par l'invraisemblance de l'apogée amoureux terni d'accommodements et de renoncements. Ils se trouvent assortis au hasard d'une rupture pour l'un et d'une insuffisance de compétences sociales pour l'autre, s'imaginent pouvoir absorber ce qu'ils considèrent comme des défaillances chez l'autre, avant un délitement phasique puis définitif. le caractère exceptionnel de l'histoire ne vient que de l'isolement progressif de celui qui, insatisfait et plaintif, pressent la rupture mais se refuse à l'intellectualiser, jusqu'à la rupture de son équilibre psychique et l'acmé de la recomposition idyllique, fantasmée de son couple, pourtant en crise.


Mais à force d'emprisonner le récit dans une expression ampoulée de tournures outrancières ou vieillies («s'enquiller», «s'arsouiller»…) qui détonnent dans le parisianisme culturel des personnages, de nommer pédamment les figures de style employées, d'expliquer au lecteur que « devoir » est un verbe de modalité, de présupposer que le lecteur ignore l'audace d'une Lee Miller dans la baignoire d'Hitler, de ne pas nous épargner le lieu commun des écuries d'Augias, de mettre en place systématiquement la structure différentielle de la lettre capitale pour donner une impulsion factice à un texte sans reliefs… on finit par se demander s'il ne s'agit pas d'une séance de rattrapage d'un cours poussif de français, et c'est très lassant.
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