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EAN : 9782207113066
523 pages
Denoël (03/01/2013)
3.35/5   27 notes
Résumé :
À six ans, Peter ne va pas à l’école. Son père et lui déménagent sans cesse et vivent en marge de la société. Que fuient-ils, de qui se cachent-ils ? Chaque soir, en guise de réponse, son père lui raconte les aventures d’un roi et d’un prince qui, comme eux, n’ont plus de maison et voyagent à travers le monde pour tuer une reine blanche. Peter admire ce père un peu magique qui exerce tous les métiers, tantôt ébéniste, éclairagiste ou jardinier.

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman danois qui commence avec l'histoire intrigante d'un jeune garçon qui vit seul avec son père.

Une vie étrange, une série de déménagements et de fuites dont on ne connait pas plus les raisons que cet enfant qui raconte son histoire. Des aventures un peu rocambolesques, toutes sortes de milieux et de métiers différents, avec des contes merveilleux et des observations qui sonnent vraies dans la bouche du gamin. Un regard sur le monde, avec des questions, des hypothèses enfantines, mais surtout un attachement profond à son père.

Voilà pour les deux-cent-cinquante premières pages. Par la suite, l'enfant a grandi et le charme est rompu. Comme avec bien des adolescents, il y a des hauts et des bas et on ne sait jamais tout à fait le fond de l'histoire.

Un roman intéressant, mais un peu inégal, comme si l'auteur avait eu du mal à trouver son chemin vers une conclusion.

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L'histoire ne correspond pas du tout à ce à quoi je m'attendais lorsque j'ai lu la 4e de couverture, cela dit je suis loin d'être déçue par ce roman, plutôt surprise!

Il s'agit bien de la relation d'un père et son fils qui vivent à leur façon bien à eux, en dehors des sentiers battus. de déménagements en déménagements, de petits boulots en petits boulots, ce père donne beaucoup de tendresse à son fils et tente de l'armer pour faire face au monde qui l'entoure. On sent qu'il fuit constamment…mais quoi ? qui ? jusqu'au jour où…
Le récit est assez décousu, on passe d'un évènement à un autre sans transition, un peu comme un fil de souvenirs qu'on déploie, qui apparaissent par flash. Ce n'est pas fastidieux à suivre, écrit à la première personne, c'est le petit garçon qui s'adresse au lecteur. Ce n'est pas un grand bavard, aussi ses souvenirs sont-ils offerts très sobrement, juste assez pour raconter. Les émotions restent implicites mais tout autant fortes.
Progressivement on apprend de quoi il est question. Cet enfant est touchant, ce père est attendrissant. La relation qu'ils ont établie n'a de sens que pour eux, personne d'autre ne peut la comprendre. Et l'épisode final en révèle toute la portée tragique : c'est un acte d'amour démesuré, comme une promesse tenue.

Je crois qu'il ne faut pas vouloir tout comprendre, décider d'analyser ; ici il est préférable de se laisser porter par la narration qui nous dévoile une expérience de vie.
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Danemark, 1986. Peter (6 ans) et son père ne cessent de déménager. Que fuient-ils ? de qui se cachent-t-ils ? Pour l'enfant, cette errance est source d'angoisse. Afin de le calmer, chaque soir, son géniteur lui raconte « l'histoire du roi et du prince qui n'ont plus de maison et sont partis de par le monde pour trouver la reine blanche et la tuer ». Des années plus tard, un événement tragique a séparé père et fils. La reine blanche est morte et l'on retrouve Peter chez sa mère en 1996. Devenu un lycéen taciturne fumeur d'herbe, l'ado à problèmes a du mal à trouver sa place. Au seuil de l'an 2000, le jeune homme travaille dans un centre de tri, il vit avec sa petite amie et semble peu à peu reprendre pied grâce à la peinture. Mais les traumatismes de l'enfance, toujours présents, font qu'il reste fragile…

Ça commence comme un road trip assez classique entre un père et son fils. On ne sait pas grand-chose des motivations du père mais on comprend que sa clandestinité est due à des raisons essentiellement politiques. Puis l'odyssée vire au tragique et la trajectoire de l'enfant marqué par ses jeunes années bascule dans une atmosphère où la folie et la solitude sont omniprésentes.

J'avais adoré Submarino, le second roman de Jonas T. Bengtsson, considéré par beaucoup comme l'enfant terrible des lettres danoises. Malheureusement ici la déception est à la hauteur de mes attentes. Je suis resté très éloigné de cette histoire et de son protagoniste principal. La prose est essentiellement descriptive, sans aucun affect. Cette froideur quasi clinique qui traverse l'ensemble du roman m'a laissé de marbre. Mais je crois que c'est le personnage de Peter qui m'a agacé au plus haut point. En tant que narrateur, il relate son enfance et sa jeunesse de façon mécanique, dans une sorte de témoignage brut dont il ne semble pas avoir grand-chose à faire. Son je-men-foutisme permanent finit par gagner le lecteur qui, au final, se désintéresse lui aussi de son histoire. C'est du moins comme cela que je l'ai vécu.

Une grosse déception, donc. Pour autant, je resterai à l'affût des prochaines publications de cet auteur. Submarino m'avait trop plu pour que j'en reste là.



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Visiter ses souvenirs d'enfance, années après années, comme des flashs rapides, rechercher les sensations, les émotions, chercher à rétablir les relations avec les autres, chercher à faire revivre ses sentiments.
Retrouver la complicité paternelle, celle qui a cimenté les relations fusionnelles entre un père et un fils qui ne vivaient que pour eux deux, qui cherchaient à être en harmonie avec les convictions paternelles, jusqu'au bout, jusqu'à l'idéal par définition inatteignable.
Subir la transplantation dans une famille recomposée presque normale, quand on a exploré l'anormal.... Est ce possible, peut on s'insérer, peut on accepter de vivre comme les autres, comme tout le monde ?
Constater que ce n'est pas possible, refuser que la vie ne soit que ça, alors partir et essayer de se reconstruire une identité, devenir quelqu'un d'autre, s'apaiser, se construire et choisir sa propre voie.
Renouer avec ses racines et décider de ce qui doit être fait, être subi, ne pas vouloir la dégradation du corps de l'autre, la dégradation de l'esprit de l'autre et en tirer ses conclusions ... Bonnes ou mauvaises ce n'est pas à nous d'en décider mais le narrateur nous le précise :
"J'ai eu une enfance extraordinaire, je ne l'échangerais pour rien au monde."
Livre troublant, nous sommes toujours sur le fil du rasoir entre ce que l'on comprend et ce que l'on devine.
Livre émouvant, nous sommes parfois tristes, parfois tellement heureux, mais n'est ce pas ça la vie ....
Je suis heureuse car enfin le narrateur qui aurait pu être nous, a trouvé la paix et tout comme nous, il nous apprend :
"Je vais rester ici un moment."
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Danemark 1986-2000 : Un livre qui raconte trois tranches de vie d'un jeune garçon.
La première partie raconte la vie de ce petit garçon de ses 6 à ses 8 ans avec son père. le narrateur est le petit garçon. Bien qu'intéressante cette partie m'a semblé très longue et répétitive (une suite de pensées d'un garçon très jeune et qui ne comprend pas ce qui leur arrive : le père et le fils sont en cavale : pour des raisons politiques semble-t-il. )
La deuxième partie se déroule lorsque le jeune garçon a 16 ans. Il habite maintenant chez sa mère et son beau père avec une petite soeur. le père est vraisemblablement en prison (ce n'est pas dit mais la fin de la première partie laisse peu de doute). Si le style est toujours confus (on ne sait rien des motivations du jeune homme, juste ce qu'il fait), cette partie m'a beaucoup plus intéressée.
Enfin la dernière partie (la plus courte) nous montre Peter devenu par choix Memeht Faruk, facteur au centre de tri dans la journée et peintre la nuit. C'est la partie qui m'a le plus enthousiasmée, dans la double analyse du rapport du jeune homme à l'art et ses retrouvailles avec son père...
Rien que pour cette partie, je suis contente de ne pas avoir abandonné lors de la première partie, très longue ....
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
…il parle de bombes. À quel point c’est facile d’en fabriquer une à partir de ce qu’on trouve sous n’importe quel évier. Il dit qu’une bombe ne vaut que ce qu’elle atteint. Une bombe est une phrase qui n’atteint son point final que dans les journaux le lendemain.

(10/18, p. 363)
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L’homme peut s’habituer à presque tout, reprend mon père. Mais ce n’est pas la même chose que le devoir. Il y a des choses auxquelles on ne devrait jamais s’habituer…

(10/18, p. 419)
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Le corps n'a pas beaucoup de valeur, c'est une boîte, un clapier.
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Vidéo de Jonas T. Bengtsson
Submarino Marque-page 08-02-2011
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