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3,41

sur 1011 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  


Après les épluchures de pommes de terre, les chaussettes inusables! Mais qu'y a t-il de commun entre les deux romans, hormis le titre à rallonge, très tendance sur les étagères des librairies? Rien à voir d'ailleurs avec le titre original, beaucoup plus sobre : The truth according to us.

L'auteur en partie, car Annie Barrows avait participé à la recette guernesiaise, en tant que co-auteur mais vole ici avec sa propre plume.

- La construction, mêlant échanges épistolaires, narrateurs alternés, flash-backs et rappels historiques : c'est la longueur du récit qui permet d'éviter de s'y perdre, car malgré un arbre généalogique proposé en exergue, le nombre de personnage et les multiples modes de narration sont assez perturbants.

- Les références à la lecture, beaucoup moins prégnantes que dans le précédent opus, dont le était le thème central.

Pour le reste, rien de commun, nous sommes aux USA en Virginie, en 1936. La bourgade vit grâce à son usine, les Inusables Américaines, qui fabrique des chaussettes. Au cours de l'été particulièrement chaud, l'arrivée d'une jeune femme mandatée pour écrire l'histoire de la ville dans le cadre de la commémoration de son 150ème anniversaire va modifier le destin de ses habitants. Secrets enfouis, légendes consolidées par des années de complaisance puis par l'oubli ne résisteront pas à l'enquête minutieuse de la future auteure, bien aidée en cela par une enfant de dix ans, tourmentée par ce qu'elle pressent des vicissitudes de la vie de son père.

Une fois les repères mis en place, l'intrigue est accrocheuse et on a avec Willa et Layla le désir de faire le clair sur le mystérieux incendie qui a coûté la vie au fiancé de Jottie.
Cependant, si l'histoire peut éveiller l'intérêt, l'Histoire a du mal à éveiller l'intérêt pour un lecteur outre-atlantique, tant elle se noie dans des anecdotes de terrain, sans aborder les problèmes de fonds.

Un autre problème la traduction, parfois génante. Comme cette façon agaçante qu'ont les personnages de s'interpeller avec des "Mon chou" (my dear?).


Cela reste une lecture agréable, ce ne sera sûrement pas pour moi le livre de l'été 2015
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Pour dire la vérité j’ai acheté « Le secret de la manufacture de chaussettes inusables » attiré par la couverture et le titre du roman, je ne savais rien ni de son auteur, Annie Barrows, ni de l’histoire.

Raconté par trois personnages, Layla, Jottie et sa nièce Willa, le roman nous plonge dans la vie de Macedonia, petite ville de Virginie-Occidentale durant la grande dépression de 1938. Au fur et à mesure du livre nous découvrons l’histoire véridique et les secrets enfouis depuis longtemps de cette petite ville.
Le livre nous transporte dans un autre temps et de lieu. Nous sentons la chaleur de l’été du sud des États-Unis, les conversations sur les terrasses, les verres de thé sucré.

Bien que le livre soit long, trop long à certains moments, cela reste un bon roman plein de personnages attachants, une atmosphère fascinante et une histoire que le lecteur ne peut pas abandonner.
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Comme de nombreux lecteurs j'a beaucoup aimé « le cercle des amateurs d'épluchures de patates » et je me suis donc procuré « le secret... » à sa sortie. Ainsi dormait-il depuis pas mal de temps sur une étagère ; 620 pages, c'est une masse que l'on réserve pour une période de vacances.

En 1938, Layla une jeune femme issue d'une famille influente et aisée arrive dans une ville moyenne de Virginie, très ouvrière, pour en rédiger une histoire à l'occasion de son 150ème anniversaire. Elle est hébergée dans la famille qui détenait la plus importante industrie de la région, la fameuse manufacture...
Passant outre les directives du premier conseiller de la ville, très conservateur et soucieux de son image, elle va enquêter auprès des vieilles familles de la ville pour en reconstituer l'histoire et fera involontairement rejaillir des souvenirs que tout le monde ne souhaite pas voir étalés de nouveau.
C'est l'occasion d'une très jolie description de familles typiques essentiellement composées de membres divorcés, de vieilles filles ou de veuves qui vivotent dans leurs frustrations, confites de principes et persuadés que la vie ne peut pas se dérouler autrement. Tout cela baignant dans une énorme ambiance de non-dit et d'oublis volontaires.
En parallèle, une petite fille d'une dizaine d'années mène sa propre enquête en observant les adultes.

Voulant certainement reproduire la formule du Cercle littéraire qu'elle avait écrit en collaboration avec Mary Ann Shaffer l'auteur nous offre un mélange de styles, incluant des lettres de Layla, du récit, des souvenirs, etc. Tout cela est finalement très dilué, avec par exemple des lettres inutiles à l'histoire. Les personnages sont attachants au début puis deviennent très vite irritants, voir pénibles pour certains d'entre-eux.
En conclusion j'ai été heureux de tourner la dernière page et de passer à autre chose.
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Nous sommes aux Etats-Unis dans ce roman ou nous suivons la jeune Layla qui va être embauché pour écrire un livre sur la ville de Macédonia durant l'été 1938 en effet celle-ci fête son 150ème anniversaire et Layla va devoir transmettre l'histoire de cette ville et des familles qui la compose.

Elle va s'installer durant sa tâche chez la famille des Romeyn et va faire la connaissance de Willa une jeune fille de 12 ans très curieuse qui passe beaucoup de temps notamment à la bibliothèque de sa ville entre autres.

Layla va faire la connaissance des habitants de Macédonia de sa bibliothèque qui se situe au dessus de sa prison chose plutôt improbable, elle va rendre visite à la famille du maire et des autres familles "notables" d'après la liste qu'elle a reçu.

Elle va surtout apprendre qu'un des seuls événements notable de cette petite ville concerne l'incendie de l'usine de chaussettes de Macédonia et que cela est relié par ricochet également à la famille ou elle loge et Willa étant également très curieuse elle va rapidement en apprendre plus.

J'ai aimé ces deux protagonistes Layla jeune femme qui cherche à s'émanciper et à exister par elle-même en travaillant notamment et Willa qui cherche notamment à comprendre ce que fait son père entres autres et qui est vraiment sympathique à suivre.

Une bonne lecture qui nous émerge bien dans cette période aux Etats-Unis.

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J'ai lu le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates il y a quelques années et j'ai adoré. Donc je m'étais dit que ce roman pourrait me plaire..... il aurait pu !
Plus de 600 pages, les 400 premières ne m'ont fait ni chaud ni froid. Ce n'est pas qu'elles soient sans interet : elles permettent de planter le décors et découvrir les personnages, mais justement, il me semblait que c'était un peu long.
Les 100 pages suivantes m'ont captivé. Impossible de poser le livre. Ce fut la lecture d'une soirée, jusqu'à ce que la fatigue ait raison de mon envie de lire.
Et finalement les 100 dernières pages qui comme le début du livre traine en longueur ! pour revenir au point de départ en fin de lecture..... ou presque, le secret a juste été révélé !
Et donc j'ai envie de dire "tout ça pour ça".
Ce n'est pas que je me sois ennuyé, c'est plutôt que cette lecture ne m'a rien apporté : je n'ai rien appris, je n'ai découvert des sujets de réflexion, d'interrogation. C'est dommage !
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On ne présente plus l'auteure et encore moins son célèbre roman le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates qu'elle avait co-écrit avec sa tante aujourd'hui décédée.

Là, la lecture, fut d'un autre acabit. Autant j'avais aimé le premier opus, autant j'ai trouvé que celui-ci souffrait de terribles longueurs.

Layla, jeune femme bien née et ne faisant que ce dont elle a envie, se voit contrainte de gagner sa vie quand elle tient tête à son père en refusant d'épouser un jeune homme pourtant très bien de sa personne. Mais nous sommes en 1938 et le poids des convenance est très fort. La voilà donc expédiée en Virginie-Occidentale, dans la petite ville de Macédonia, afin de rédiger un livre pour les 150 ans de la bourgade. Elle sera alors accueillie et hébergée par les Romeyn, une famille du coin ayant fait faillite depuis l'incendie de leur usine et qui cache bien des secrets. Layla sera malgré elle entraînée dans un tourbillon de révélations, ballotée entre le charismatique Felix Romeyn, ses deux filles, ainsi que sa soeur, la douce et indépendante Jottie.

Ce livre, lu en anglais (je ne comprends d'ailleurs pas le titre français qui n'a rien à voir avec l'original, The Truth according to us, certainement un effet de style ou pour rappeler le précédent roman de l'auteure), fait 600 pages. Et les 500 premières furent assez barbantes même si j'y ai trouvé trois ou quatre petites choses sympathiques. Sinon, l'auteure nous abreuve de détails inutiles, de digressions qui n'apportent rien à l'histoire et nous perd - en tout cas m'a en partie perdue - dans sa narration. Elle a pris le parti d'opter pour différents points de vue - la petite Willa, fille aîné de Felix, ainsi qu'un narrateur omniscient - , pas de souci particulier là-dessus, j'aime bien même en général, sauf que le procédé était assez mal exploité et que ça rendait le tout lourd et confus. Et même si j'ai été quelque peu ralentie par la langue - je n'ai plus autant l'habitude de lire en anglais - je pense aussi que la barrière linguistique n'est pas seule en cause.

Heureusement que tout s'accélère dans les cent dernières pages, un peu tard tout de même.

En résumé, un roman sur les secrets, sur la famille, sur l'amour aussi. Il pourra ravi les amateurs du genre même si pour moi il ne restera pas dans les annales.

Challenge pavés 2020
Challenge USA
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Du même auteur, j'ai lu « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » que j'avais beaucoup aimé. Aussi me suis-je laissée tenter au vu de critiques positives. Mais j'ai trouvé que le roman était trop long et ne décollait pas. On a pourtant des ingrédients prometteurs mais le mélange ne tient pas.
Layla, fille de sénateur, est envoyée à Macédonia, en punition en quelque sorte, pour rédiger une histoire sur la ville qui fête ses 150 ans. Elle est logée dans la famille Romeyn autrefois propriétaire de la manufacture de chaussettes qui fait travailler une partie de la ville. Layla fait alors connaissance avec une famille dysfonctionnelle : Félix, l'aîné de la famille va et vient, toujours parti pour de mystérieuses affaires, charmeur et instable, il est divorcé et a deux filles qui sont élevées par sa soeur cadette Jottie. Cette dernière fait tourner la maison, éduque ses nièces et vit dans le souvenir de son fiancé mort 20 ans auparavant. Layla s'interroge très vite sur les Romeyn, elle sent chez Jottie une grande souffrance liée à un événement qui a marqué toute la famille. Mais elle n'est pas la seule à se poser des questions, Willa, la fille aînée de Félix, veut comprendre pourquoi sa tante ne s'est jamais mariée et ce qui lie si fortement son père et Jottie.
Le roman alterne les voix des trois femmes : Jottie, Layla et Willa sont celles qui vont nous permettre de comprendre le secret mais aussi le mensonge qui, depuis 20 ans, hante les Romeyn. Mais il y a un déséquilibre entre ces trois femmes : je pensais que Layla serait le personnage principal, celle qui servirait de catalyseur mais je l'ai trouvée sans consistance, une vraie gourde. Heureusement qu'il y a Jottie pour nous intéresser à cette intrigue que j'ai trouvée décevante au bout du compte.
Je mets trois chats, en souvenir du précédent roman d'Annie Barrows.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Voilà un pavé de près de 700 pages, lourd comme une brique, lourd et étouffant comme les journées qui s'écoulent lentement dans cette petite ville perdue de Virginie en été, lourd et indigeste comme le secret déjà presque éventé à la moitié du roman, lourd et pesant comme la tristesse latente qui colle au coeur et au corps des personnages, lourd et lassant des répétitions d'un même fait, effet de style sûrement mais trop répété…
Roman épistolaire servant de trame à une revue historique elle-même entrecoupée de souvenirs et rêves d'antan le tout enrobé d'un meurtre oublié et transformé en mensonges qui suintent au travers des personnages qui n'en peuvent plus de ne pas vivre tout simplement.
Et tout se traîne dans un parfum de glace fondante, dans une ambiance aussi épaisse que la mélasse, dans une société hypocrite et malveillante qui se cache sous un sourire aux dents blanches de convenance et de complaisance.
Je ne peux pas dire que c'est mal écrit mais c'est lent et long, le début se traîne sans raison et la fin s'effiloche sans vrai bonheur. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages, trop tronqués pour être seulement vrais mais j'ai reconnu l'ambiance made in US des petites villes qui se croient grandes et qui, à défaut de héros, trouvent L Histoire dans de petits faits ou objets assez banals en soi.
Lecture décevante car je m'en étais fait une joie liée aux critiques si dithyrambiques du précédent roman de l'auteure que je n'ai pas encore lu mais qui traîne dans ma PAL.
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Si on ne me l'avais pas prêté, je serais passée au large, ayant lu beaucoup d'avis mitigés de la part de gens qui avaient apprécié "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates".

Finalement, sans être un coup de coeur, les mésaventures de Mademoiselle Beck, exilée au fin fond de la virginie occidentale et forcée à travailler pour avoir refusé d'épouser le riche parti que son paternel lui avait choisi ,ne manquent pas de saveur.
Le premier qualificatif qui me vient à l'esprit est "Charmant", non pas au sens de "mignon", mais plutôt celui "d' espiègle", la jeune héroïne étant dotée d'une sacrée personnalité.

Roman à multiples facettes, un peu d'histoire, beaucoup d'amour, une énigme en toile de fond, il fait la part belle aux femmes et vaut surtout, il me semble, par la belle construction des personnages...

Pas indispensable mais très agréable ;)
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J'avais beaucoup aimé « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ».
Je me faisais une joie de lire celui-ci.
Hélas, quelle déception !
Jottie m'horripile en sacrifiant sa vie personnelle à son frère et à ses nièces ;
Félix est un personnage louche pas sympathique ( pour moi ) ; l'histoire de Macedonia ne m'intéresse pas du tout ; les courrier échangés sont souvent, pour ne pas dire toujours, inutiles ; j'avoue avoir sauté de nombreux passages.
Alors, pourquoi avoir lu ce livre jusqu'au bout ?
Et bien, parce que j'aime bien Willa, petite espionne en herbe, qui cherche à comprendre le comportement des adultes.
Et aussi parce que j'aime l'écriture de l'auteur. Tout n'est pas à jeter dans ce livre.
Voilà l'explication des 3 étoiles pour un livre qui, à mon avis n'en méritait que 2.
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