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3,41

sur 1011 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai jamais vu un roman où je m'ennuie autant entre deux infos utiles à l'intrigue. Je pense que le titre y est pour quelque chose (le titre original était plus pertinent, mais je ne le connaissais pas), je ne m'attendais pas à ça. Les infos sont données au compte-goutte, très partielles et très espacées, ce qui ne serait pas grave si l'histoire était un peu prenante ou amusante.
Les choses se passent tellement lentement, rien n'évolue pendant deux tiers du livre. Les relations sont stationnaires. Les évènements : néant. Pendant deux tiers du livre, on n'a droit qu'à de petits morceaux d'histoire de la ville (sans intérêt ni lien avec le récit), quelques bribes tronquées de réminiscences du passé et quelques pensées, noyés dans la routine et une inaction spectaculaire. Autant dire que je me suis désintéressée de l'histoire après quelques chapitres.… Comme les deux femmes principales sont tout de même intelligentes et sympathiques, je me suis traînée jusqu'au dernier quart du livre (où tout se passe) par petites doses, quand je n'avais rien d'autre sous la main. Bref, il aurait fallu condenser tout le début en deux fois moins de pages, ça me semblait possible. En tous cas, aussitôt terminé, il m'est sorti de l'esprit.
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Après avoir adoré le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates j'attendais avec impatience la sortie en poche du nouvel opus d'Annie Barrows. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le secret de la Manufacture de chausettes inusables m'a (terriblement) déçue.

Nous sommes en 1938, dans la ville de Macedonia en Virginie Occidentale. Une jeune femme du nom de Layla Beck est reniée par son père, un congressman et se voit contrainte de bosser pour le Federal Writer's Project. Cette administration a été mise en place par Roosevelt dans le cadre du New Deal pour permettre à des journalistes et écrivains sans le sou du fait de la Grande Dépression, de travailler pour le gouvernement par le biais de la rédaction de livre de commande.
Ainsi, Layla Beck, pimpêche snob au possible (rien à voir avec Steinbeck la Beck croyez-moi !), se retrouve catapultée à Macedonia pour y rédiger l'histoire de la ville. Elle est logée chez les Romeyn frères et soeurs, ancienne illustre famille du bled car leur père avait ouvert la Manufacture des Inusables Américaines, une fabrique de chaussettes au tout début du XXe.
Les débuts de la cohabitation sont compliqués. Les grands airs que se donne Melle Beck sont assez vite balayés par la gentillesse et la nature bonnasse de la famille Romeyn composée de Jottie (la logeuse officielle), ses soeurs Mae et Minerva (des jumelles qui squattent la semaine chez leur frangine),Emmett, le petit frère érudit et gauchiste, les deux petites nièces Bird et Willa (cette dernière étant l'une des narratrices) et leur père Félix, le grand frère tombeur de ces dames et au passage, trafiquant d'alcool notoire divorcé.
Donc la mère Layla Beck va finalement se détendre du bulbe et se prendre au jeu de la rédaction de l'Histoire de Macedonia au fur et à mesure qu'elle va rencontrer les « personnalités » locales et que vont ressortir les petits travers et gros secrets de chacun tout en se faisant draguer de façon éhontée par un Félix plus narcissique que jamais et donc de plus en plus détestée par les fillettes de celui-ci qui voient en elle une rivale.
C'est chiant hein, comme peech ?! Attendez, ce n'est pas fini…
Plus on avance dans la lecture de ce bouquin, plus on sent qu'Annie Barrows en fait des tonnes pour garder un semblant de suspense quant à l'avenir quasi immédiat de ses personnages. Pour preuve l'exemple de la logeuse Jottie. Vause, son amour de jeunesse est décédé dans un incendie en 1920 et depuis, sa vie sentimentale se résume à de vagues impressions de sa présence et à des souvenirs de moments passés avec lui. Surtout que Jottie avait un autre prétendant, Sol, qui est devenu l'ennemi juré de son frère Félix après la mort de Vause. Mais, bien entendu, comme dans toutes les romances sans piquant et once d'originalité, Sol n'a pas oublié Jottie et rêve toujours de pouvoir faire sa vie avec. Mais Félix, le redoutable et égoïste frangin de Jottie, refuse catégoriquement qu'elle puisse vivre quelque chose avec Sol et comme tout bon macho écoeurant, demande à sa soeur de choisir entre lui, son frère qui lui a toujours été dévoué (mais qui au passage se barre tout le temps pour aller faire ses petites affaires en lui laissant ses gamines dans les pattes) et Sol. Ces tergiversations sont longues et poussives…
Quel ennui ! Ça ne fait que plomber l'ambiance déjà pas super méga jouasse du bouquin. J'ai eu beau me forcer, à aucun moment je n'ai trouvé un seul personnage attachant ou digne d'intérêt. Jottie me fatigue à ne pas savoir ce qu'elle veut. Félix est épuisant à force de domination et de chantage affectif auprès des siens. Layla est complètement aveuglée par Félix et en plus d'être et rester une fuck*** bourgeoise énamourée (sauf quand elle rédige l'histoire de Macedonia j'avoue, elle prend une autre dimension), on est exténué par son parti pris et la méfiance qu'elle inspire à tout le monde. Hey ho Ben Hur, descend de ton char et ouvre les yeux ma pauvre fille !!! Quant à Willa, la fille aînée de Félix, détective espion en herbe (ne me demandez pas comment ou pourquoi, ce n'est franchement pas intéressant) elle ne fonctionne que par un système de « Je t'aime, moi non plus » alors qu'elle est censée avoir 12 ans !! Quel gamin joue à ça passé 7 ans ?

En plus de l'ennui, historiquement, une question me taraude (en plus de d'autres âneries que je vous épargne, sympa la meuf !). L'histoire se passe en 1938 et on nous décrit Félix comme une sorte de bootlegger alors que la Prohibition a pris fin en 1933. Il y aurait-il un épisode que je n'ai pas suivi ?
Ce livre est l'histoire de la folie possessive et destructrice d'un homme, un véritable pervers narcissique qui pour se convaincre lui-même que sa vie n'est pas vaine, étouffe littéralement toutes les formes d'indépendance et de libre-arbitre de ceux qui l'entoure .
Les 150 dernières pages s'avèrent bien meilleures que le reste du roman. Ces 150 dernières pages sont mêmes rassurantes sur le genre humain à dire vrai. Mais de ce fait, on en vient à regretter les lourdeurs et la longueur de ce livre alors que tout devient « brillant » sur la fin. L'auteure ne pouvait-elle pas condenser son histoire plutôt que nous faire languir les 450 premières pages ?
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Désolée mais je n'ai pas réussi à accrocher avec ce roman : du vu et revu toujours la même histoire d'une citadine qui débarque à la campagne et tombe amoureuse... du mauvais garçon. Les personnages secondaires sont également tellement stéréotypés que la lecture devient vite ennuyeuse.
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Fin août, j'ai décidé d'entamer ce roman. La tête prise par les déménagements, les soucis administratifs et tout le bazar qui s'en suit, j'avais envie d'une lecture simple, pas prise de tête. J'ai donc jeté mon dévolu sur ce roman sur ma liseuse. J'avais adoré le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates », un véritable coup de coeur, je m'étais donc dit que cela allait une lecture agréable et facile.

Et dans les grandes lignes, il a rempli mes attentes. Ce fut une lecture sympathique, où j'ai passé plutôt un bon moment.

Mais finalement, un mois après…et bien il ne m'en reste pas grand chose. Alors que j'avais adoré le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, que j'ai d'ailleurs relu plusieurs fois, je ne pense pas le relire un jour, loin de là, je suis plutôt contente de ne pas le posséder en papier, parce que je ne l'aurais pas gardé.

L'histoire n'a finalement pas réussi à me toucher autant que voulu.
Il y a pourtant plusieurs points plutôt positifs dans cette histoire.

J'ai aimé la narration du point de vue de Willa (alors que j'ai trouvé Layla inintéressante au possible du début jusqu'à la fin…). J'aime bien ces types de récit, où une enfant a la parole, qu'elle rapporte des faits et des gestes qu'elle-même a souvent du mal à comprendre, mais que nous comprenons très bien.

La famille est juste charmante. J'ai beaucoup aimé le côté finalement très indépendant et marginal de cette famille. Ils vivent de manière vraiment libres, comme ils souhaitent et sans se soucier le moins du monde de l'avis du reste de la population.

J'ai beaucoup aimé le traitement de caractères de tous : personne n'est complètement méchant ou gentil. Tout le monde a ses points faibles et forts. Cela rend un roman tout de suite plus réaliste je trouve.

J'ai bien aimé également l'atmosphère qui se dégage de ce roman : l'été, la très forte chaleur (comme au moment de ma lecture d'ailleurs, cela tombait bien!), la Grande Dépression, la prohibition…c'était tout un pan de l'histoire d'Amérique que je connais assez mal et ce roman permet de l'apercevoir un peu.

Alors vu ces points positifs, pourquoi cela ne m'a pas plus plu que cela? Je ne sais pas. Disons que le secret ne m'a pas passionné longtemps. J'aimais bien, mais je n'avais pas envie non plus de lire tellement.
J'ai aussi aimé la fin qui n'est pas forcément un énorme happy-end dégoulinant, mais une fin logique, avec les bons et les mauvais côtés de la vie. Encore un aspect réaliste. Mais cela n'a rien changé à mon avis.

Une lecture donc divertissante, sympathique, mais il m'a manqué la petite étincelle pour qu'elle me plaise vraiment.
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J'ai beaucoup aimé le cercle des amateurs de. Tellement que je l'ai lu en grand format, en petit, en anglais aussi. Adonc, et même sachant qu'un des auteurs n'est plus, j'étais bien contente de pouvoir lire un autre roman dans ce qui semble être le même univers, mise en page de la première page de couverture à l'appui mon cher Watson.
Las j'ai été bien moins emballée. Annie Barrows semble chercher son style : un peu d'épistolaire, un peu de polyphonique. Ce qui fait que, pages tournant, on ne s'accroche pas aux personnages qui restent des êtres désespérément creux et non développés. Les correspondances de ci de là sont le pâle squelette de l'humour développé dans le cercle etc, et surtout, l'histoire suit en grande ligne le schéma du précédent opus, ce qui fait qu'à la moitié du livre, on tourne les pages d'un air rageur en attendant que ce qu'on devinait arrive ENFIN (et pas de surprise, ça arrive ENFIN comme prévu).
Bref. Un deuxième roman qui sonne premier roman. Et donne la part belle à l'autrice qui n'est plus.
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Très déçue par ce livre, surtout du fait qu'après mon coup de coeur énorme pour "le cercle d'amateurs d'épluchures de patates ", j'attendais avec beaucoup d'impatience le prochain livre Annie Barrows.
Malheureusement dès le début j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire, notamment à cause de l'avalanche de prénoms que l'on nous met entre les bras des le début.
Puis petit à petit on se met dans le bain, on découvre l'histoire de cette petite fille et d'une jeune fille frivole qui de force va devoir apprendre à travailler.
Mais la encore l'histoire avance lentement, les personnages ont des réactions prévisibles, trop simples.
Je n'ai pas retrouvé d'humour décapant ou encore l'émotion et ce sentiment de proximité vis à vis des personnages, que l'on retrouve dans le premier livre de l'auteur.
Cependant peut être ai je mis trop d'ambition dans ce bouquin et que je suis simplement tombée de haut ? Si j'avais découvert son premier livre après celui ci, l'aurais je d'avantage savouré ? Enfin voilà qui est fait, une déception ne veux pas dire un mauvais livre loin de là, alors je vous laisse libre de forger votre propre avis dessus ! Bonne lecture
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Même auteure, même titre à rallonge rigolo, on se dit que l'on va passer un bon moment comme à Guernesey lorsque l'on épluchait des patates. Et pourtant ... C'est un voyage au bout de l'ennui plutôt qu'un voyage dans l'Amérique des années 30 que nous propose Annie Barrows. Au vu du nombre de pages, on s'attache forcément un peu aux personnages mais les références historiques sont malheureusement plus intimistes et réservées aux Américains avertis. Il n'y a rien de franchement "loupé" hormis des expressions creuses du type "Elle faillit rire à haute voix mais se mordit la lèvre et finalement se retint." qui ont probablement souffert de la traduction. Mais il n'y a pas forcément grand chose de réussi non plus dans un roman où les longueurs sont beaucoup plus nombreuses que les jolies tournures.
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Aucune comparaison possible avec " le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates " roman que j'ai adoré !
Celui-ci se laisse lire parce que c'est l'été et qu'il y a la chaise longue et le soleil ... mais sans être captivée, sans passion !
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Le début est très drôle ce qui est plutôt de bon présage
Dommage que cela ne dure que quelques chapitres. Par la suite, pas grand chose de captivant. Les personnages sont attachants mais cela manque de rythme et de surprise. Tout est un peu prévisible
Reste l'atmosphère de ces étés brûlants aux états unis, parfaitement retranscrite. Je ne peu m'empêcher de penser à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, dans un même contexte, avec une jeune fillette comme narratrice
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Il s'agit d'un roman épistolaire que je tente de lire pour la seconde fois
la première fois j'ai arrêté ma lecture en cours.
Ca se passe en 1938, différentes jeunes femmes transitent autour de
l'ancienne manufacture des chaussettes inusables dont Layla qui souhaite
raconter dans son livre l'histoire de Macédonia.
Bon la seconde fois malheureusement je n'ai pas aimé davantage, toujours
l'ennui, pas captivée par l'histoire, dommage.
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