Dans un monde moyenâgeux, Eno, jeune garçon de 11 ans, doit, comme tous ses camarades du même âge, entamer son apprentissage et suivre les traces de son père en tant que chasseur de rastacs. Mais son premier jour à la chasse de ce petit marsupial, chapardeur et doté d'un pouvoir de téléportation d'objets, ne va pas se passer totalement comme prévu...
Non seulement Eno et son père vont découvrir l'existence de rastacs géants, mais le garçon va aussi faire la rencontre de personnages influents du Palais et apprendre la disparition de son amie Clarisse, téléportée par un rastac dans un lieu inconnu.
Dans une société soumise aux décisions sans appel de la Pièce, dont les deux faces, sourire ou larme, répondent aux questions du lanceur, Eno va très vite apprendre à user de tous ses atouts pour retrouver son amie, et à cacher un nouveau don, celui de télékinésie, qui pourrait l'entraîner à la mort s'il était découvert.
Roman initiatique typique, « Eno – La chasse aux rastacs » se démarque pourtant bien des ouvrages généralement proposés aux 11-12 ans. L'écriture est simple, le rythme très bon et le sujet, qui même aventure et réflexion sur les changements de l'adolescence est très agréable à suivre. L'auteur a fait preuve de beaucoup d'originalité dans son propos et de quelques trouvailles très drôles.
Une belle rencontre que cet auteur et une belle découverte que ce roman, même si la mise en page est un peu austère.
Un grand merci à Babelio et à
Sébastien Bailly pour cette lecture que j'ai grandement appréciée et qui, je l'espère, ne s'arrêtera pas là ! Dans l'attente des nouvelles aventures d'Eno... avec impatience !