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EAN : 9782702134696
794 pages
Calmann-Lévy (20/01/2004)
4.08/5   6 notes
Résumé :
Dissuasion, subversion, persuasion : quelles stratégies pour sauver la paix ? Raymond Aron propose ici l'une des analyses les plus pertinentes des rapports de force de la Guerre froide, et qui, au-delà de la chute du mur de Berlin, sont perpétués par la possession de l'arme nucléaire par quelques puissances militaires. Tout est là : si une seule bombe nucléaire dégage la même puissance que l'ensemble des bombardements sur l'Allemagne nazie en 1944, "le changement qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Par sa surprenante lucidité, même encore aujourd'hui, et malgré son
idéalisme, Paix et guerre entre les nations a pleinement sa place parmi
les oeuvres qui montrent le plus clairement la manière de conduire une
guerre, au même titre que Vom Kriege de Clausewitz. Cependant Aron
y adopte un point de vue englobant les sciences militaire, diplomatique,
politique et historique.
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critiques presse (1)
LeMonde
13 août 2018
L’ouvrage demeure incontournable, même si sa vision très classique des relations internationales, fondée sur la souveraineté des Etats, peut sembler en partie dépassée… Quoique. Les rivalités entre puissances ressurgissent dans un monde devenu multipolaire, voire apolaire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Tout ordre international, jusqu'à nos jours, a été essentiellement territorial. Il consacre un accord entre des souverainetés, le compartimentage de l'espace. Aussi le droit international implique-t-il un paradoxe permanent qui apparaît, en certaines circonstances, scandaleux : il reconnaît les unités politiques comme sujets de droit, et seuls (ou presque) sujets de droit, et, du même coup, il doit ignorer les individus.
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La difficulté d'intégrer les réalités de l'âge thermonucléaire dans la théorie classique n'existe que pour ceux qui ne distinguaient pas ressources, force militaire et puissance et confondaient politique de puissance et politique d'action militaire. Ceux-là sont enclins à se demander si une diplomatie-stratégie qui a pour objectif dernier de ne pas employer effectivement la force militaire, quitte à en utiliser la menace, est de même nature que la diplomatie qui considérait la guerre comme le dénouement des opérations à crédit.
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Les horreurs des guerres du XXe siècle, la menace thermonucléaire ont donné, au refus de la politique de puissance, non pas seulement actualité et urgence mais aussi une sorte d'évidence. L'histoire ne doit plus être une succession de conflits sanglants si l'humanité veut poursuivre son aventure. Jamais la disproportion n'est apparue aussi éclatante, aussi tragique entre la catastrophe possible et les enjeux des rivalités interétatiques. Toute stratégie classique — y compris celle qui a été esquissée dans les pages précédentes — paraît lamentablement inadéquate, mesurée aux exigences de la paix et aux périls de la guerre. Elle aboutit à un constat d'impuissance, à une sorte de résignation à l'absurde.
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Si la conduite diplomatique n'est jamais déterminée par le seul rapport des forces, si la puissance n'est pas l'enjeu de la diplomatie comme l'utilité celle de l'économie, alors la conclusion est légitime qu'il n'y a pas de théorie générale des relations internationales, comparable à la théorie générale de l'économie. La théorie que nous sommes en train d'esquisser tend à analyser le sens de la conduite diplomatique, à dégager les notions fondamentales, à préciser les variables qu'il faut passer en revue pour comprendre une constellation. Mais elle ne suggère pas une « diplomatie éternelle », elle ne prétend pas à la reconstruction d'un système clos.
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[...] « L'intérêt national » ne saurait être objet d'une détermination rationnelle. Si l'économiste se donne sans hésitation pour objectif un certain maximum (de biens, du produit national ou du profit), c'est que l'économie est science des moyens. L'économiste ne dit pas aux hommes ou aux collectivités ce qu'ils doivent faire de leurs biens (et ceux-ci sont définis par rapport aux désirs). Si le sociologue était capable de dire ce qu'est, en raison, l'intérêt national, il serait en mesure de dicter aux hommes d’État leur conduite au nom de la science. Il n'en est rien.
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Vidéo de Raymond Aron
L'oeuvre du sociologue Raymond Aron est toujours vivante et pertinente. Ses idées tranchaient à son époque. le philosophe a pensé la guerre et les relations internationales à un moment où ce n'était pas en vogue. Son oeuvre permet encore de penser et analyser les relations internationales et le conflit israélo-palestinien. Comment Raymond Aron percevait-il les prémices d'un conflit qui fait toujours l'actualité ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Perrine Simon-Nahum, docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure - Jean-Vincent Holeindre, professeur de science politique à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et directeur scientifique de l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire)
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