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EAN : 9781094383095
cedric charles antoine (13/12/2015)
4.62/5   8 notes
Résumé :
L’OBSESSION DU BONHEUR CONDUIT PARFOIS AU DÉSASTRE ! Dans un jardin public au cœur de Paris, à l’heure où les joggeurs envahissent les allées, un homme en costume semble affalé, comme prostré, sur un banc. Un vieillard presque aveugle s’arrête devant lui, s’assoit, puis engage la conversation. Une voix apaisante et un sens de l’écoute vont inciter Chris à se confier au vieux borgne. À l’issue d’une longue discussion, l’étranger au crépuscule de sa vie lui suggère un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Premier thriller que je lis de cet auteur, j'avais déjà lu deux de ses polars mais j'aime surtout sa manière de raconter plus que le côté enquête et résolution.
Il a une plume assez surprenante.

Il commence l'histoire avec deux fous qui s'évadent de leur asile. Puis il passe à un autre personnage durant une longue période, avant de faire revenir ses deux barges !

Je me suis donc demandée sur plus de la moitié du livre, où était caché le thriller dans ces 271 pages ?

Son personnage principal a quand même pas à se plaindre ! Il a une belle épouse qu'il aime, deux petites filles, des parents qui le soutiennent, un super pote, une belle perspective d'évolution pour sa société mais comme souvent dans la vie, il passe par une période de remise en question.
Il va croiser le messager du parc et de là, toute sa vie va changer.


J'aurai quand même aimé que la fin, qu'il nous décrit, soit un peu plus vraisemblable en la développant un peu plus.
Mais je reste sur la bonne note de cette fin surprise.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Manifestement, ils se sentaient attirés l’un envers l’autre et souhaitaient profiter de cette situation ubuesque pour échanger leurs flux dans un endroit insolite. Après quelques minutes, ils trouvèrent enfin l’emplacement idéal pour assouvir le désir qui les submergeait. Tous leurs sens étaient aiguisés à l’extrême. Le fantasme prenait corps dans la réalité d’un lieu insolite et d’une rencontre furtive. Déshabillés à la hâte, ils étaient entrés en fusion dans une remise en maintenant la station verticale contre la paroi d’un mur glacial. L’excitation était à son comble, des gémissements aigus et incontrôlés s’échappèrent quand le jeune homme effleura l’intimité de sa partenaire. Ils s’enlacèrent à pleine bouche pour laisser exploser la jouissance de leurs sentiments.
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Un voyeurisme malsain poussait les plus curieux à coller leur tête sur ces hublots de la honte. La société n’avait pas pu les assimiler ni les soigner, encore moins les corriger dans leurs dérives profondes. Ces malades vivaient là, reclus à perpétuité dans ce coffrage de béton et de fer à l’abri d’une communauté bien-pensante fondée sur l’apparence et la consommation. Ces monstres écervelés, comme aimaient les nommer les habitants de la région, représentaient le mal incurable incarné par une folie stratifiée, voire démoniaque pour les bons croyants.
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Quand il prit sans concertation la résolution soudaine de s’échapper, il bascula sur le sentier de l’inconnu, livré à lui-même à la rencontre d’un drame non programmé. Croyant quitter provisoirement une vie trop bien réglée pour en comprendre le sens, cet homme pétri de bonnes intentions plongea sans retenue dans les bras du mal.
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« Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte. »
Xavier Maniguet
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« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. »
Henry de Monfreid
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