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EAN : 9782253176930
224 pages
Le Livre de Poche (18/03/2015)
4/5   4 notes
Résumé :
Quel sens à mon travail ? Suis-je épanoui ? Quel avenir m'y attend ? Quels freins débloquer pour parvenir à un accomplissement ? À l’aide de questionnaires et d’exercices, le lecteur est guidé pas à pas pour trouver une solution adaptée : s’interroger sur ses attentes, définir ses priorités, se libérer de ses carcans intérieurs …

Juliette Allais est psycho-praticienne et auteur de plusieurs ouvrages de psychologie et de développement personnel.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un guide pratique concis et instructif, bien structuré, et intéressant par sa double approche, car co-écrit par deux auteurs : une psycho-praticienne férue de psychologie jungienne, et un coach en management, ressources humaines et communication. Les deux approches se complètent et se répondent, avec une grande clarté et une grande cohérence.

De bonnes questions à se poser, des exemples parlants, des situations concrètes, des fiches sur les différents "cas" les plus concrets de places au travail : travailleur indépendant, salarié, employé ou manager ... Pour chacun des cas, des enjeux, objectifs et leurres courants sont identifiés, et permettent d'avancer dans sa réflexion personnelle.

Un bon guide, pour un prix accessible car en version poche.
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Ce livre est avant tout un ressenti, plus précisément un point de vue.
Seulement...ce point de vue peut se retrouver dans l'esprit de bon nombre de personnes qui travaillent ou qui cherchent un emploi...
A mes yeux, le monde professionnel est avant tout celui de l'identité. Qui sommes-nous dans tel secteur? Est-ce que ce domaine nous convient? Comment autrui nous perçoit-il? Sommes-nous sûrs de nous épanouir?

Toutes ces questions se retrouvent dans cet ouvrage qui traite de la grande problématique du savoir-être, bien-être et savoir-vivre au travail, ce qui, en somme, n'est pas toujours une mince affaire. Nous vivons dans une société où tout va très vite, trop vite, où la perspective d'avoir une longue carrière peut changer du jour au lendemain et où la polyvalence est de rigueur. Avant tout, je pense que l'essentiel, et le livre l'explique bien, est de rester en accord avec soi-même, apprendre à faire la part des choses et de savoir aussi se poser les bonnes questions au moment opportun. Un bon guide pour se confronter au monde professionnel!
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C'est un livre qui fait la jonction entre psychologie et le monde du travail.On apprend des choses que l'on n'aurait pas penser et qui pourtant nous conditionne dans nos fonctionnements et dans nos choix.Je le recommande à tous à si il est bien un domaine dans la vie ou se remet en question c'est celui du travail.Il nous donne des pistes pour répondre à nos interrogations.Rien n'est figé même dans ce monde.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Nous imaginons que nous sommes les seuls à décider de tout cela, à partir de NOS aspirations et de NOS capacités. Or, la vie professionnelle est certainement un des lieux où les déterminismes familiaux sont plus massivement opérants.
Parce qu'il s'agit de NOTRE trajectoire professionnelle, nous oublions, en effet, qu'elle s'est toujours construite d'abord dans un CLIMAT particulier : celui de nos parents, dont nous avons capté - inconsciemment - les références, les valeurs, les difficultés, les interdits, les espoirs insatisfaits ...

Double conséquence : à la fois, dans notre manière de nous représenter le travail (donc de l'aimer ou pas, de l'accepter ou pas), mais aussi de nous placer dans la continuité de nos prédécesseurs, en termes de carrière, de motivations, de "missions" ...

En effet, face à leur histoire, quelle va être notre posture ?
La répétition de scénarios d'échec ou de souffrance par loyauté ou pour ne pas les trahir ?
La réparation, avec pour nous l'obligation de réussir à tout prix là où ça n'a pas marché pour eux ?
La continuation de leurs propres créations et activités, pour leur faire plaisir, pour être importants à leurs yeux, pour gagner leur amour, pour créer une dette à notre égard ?
Beaucoup d'entre nous sont ainsi "programmés" pour choisir un métier en fonction des attentes de leurs ascendants. Or, que se passe-t-il lorsque cette voie ne leur convient pas, ou pas tout à fait ?
Peut-être feront-ils illusion un certain temps ... mais à un niveau plus profond, ils seront constamment soumis à une pression considérable.
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Le temps est un allié

Le temps est ainsi un allié parce qu'il faut du temps pour découvrir ce que l'on aime, ce que l'on porte, ce que l'on veut vraiment, l'identifier, le dé-couvrir (au sens de retrouver ce qui est déjà présent, enfoui, et non d'inventer ce qui n'y serait pas encore ...), malgré les injonctions, les interdits, les modèles et les conditionnements.

Le temps est un allié parce qu'il faut du temps aussi pour comprendre alors ce qui est possible dans la réalité du monde qui nous entoure, à quel prix, dans quelles conditions, avec quels moyens.
Et parce que de même - comme nous l'avons déjà évoqué plus haut - il faut aussi et encore du temps pour le mettre en œuvre, acquérir les compétences nécessaires, identifier les opportunités, rencontrer les alliés dont nous avons besoin, etc.

Le temps nous est utile parce que - contrairement à certains présupposés usuels - c'est "en marchant qu'on apprend".
Beaucoup de nos clients - en conseil, en coaching comme en thérapie - aimeraient trouver "la" solution avant de se lancer, sur un modèle au fond rationaliste et presque scolaire. Comme si la question était une équation qui pouvait se résoudre sur le papier, avant d'être incarnée dans le réel (...)
Mais c'est bien sûr impossible. Nous ne pouvons pas savoir avant.

Nous devons, sur la foi d'une idée persistante, d'une envie, d'une intuition, nous engager dans une voie qui nous semble riche de sens, sans certitudes et sans confirmations. En nous engageant, nous allons pouvoir faire de nouvelles expériences, découvrir des pans de réalité que nous ne connaissions pas.
Et ainsi, en avançant, nous allons pouvoir valider ou infirmer des hypothèses, comprendre ce qui nous motive réellement ou pas, ce qui est possible ou non, avancer vers toujours plus juste et plus réel à la fois.

Personne ne passe directement d'une place fausse à une place juste, d'un coup de baguette magique. Même et surtout dans les contes de fées, où le héros ne saurait atteindre l'objet de sa quête sans avoir traversé d'abord une succession d'épreuves. C'est un chemin que l'on dé-couvre en avançant.
C'est notre chemin, et personne ne saurait le dessiner pour nous à l'avance.
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La question de la place au travail est - d'une certaine façon - toujours une question de barrières : celles que l'on se met, celles que l'on nous a mises, celles dont nous avons hérité, celles que le monde nous impose.
Or toutes ces barrières, visibles ou invisibles, concrètes ou non, créent un écart, une tension, entre là où nous sommes et là où nous pourrions être.

Il va donc s'agir d'identifier les barrières qui nous concernent personnellement pour mieux ajuster notre position dans le monde et apaiser les tensions qui nous animent.

Si certaines barrières sont clairement d'ordre intérieur, et d'autres d'ordre extérieur, d'autres encore sont plus subtiles, plus indirectes, plus difficiles encore à cerner.
Barrières sociales implicites, difficulté à prendre en compte notre genre et celui d'autrui, ou encore confusion entre place et posture, sont autant d'obstacles impalpables que nous devons pourtant prendre en compte pour vivre plus sereinement.
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Les leurres : obligé de grimper dans l'ascenseur social ?

Devenir manager n'est ainsi ni une obligation ni une panacée.
C'est une voie de progression,
mais ce n'est pas la seule, et ce n'est pas nécessairement la nôtre.

Certains le savent très bien qui, très, trop indépendants par exemple, ne peuvent et ne veulent pas assumer une fonction de courroie intermédiaire entre la direction et les équipes. Ces derniers préféreront légitimement des positions plus libres et plus personnelles.

D'autres aussi, plus soucieux de technicité que de relations humaines, peuvent très bien assumer de ne pas devenir manager, pour conforter une position d'expert, plus conforme à leurs aspirations propres.

Trouver sa place, c'est aussi savoir renoncer parfois aux sirènes de l'ascension sociale, car en la matière, les leurres sont de deux ordres au moins ...

Certains croient ainsi que manager est une récompense, une "barrette" sur leur uniforme de cadre, une forme de privilège (...)

Pour d'autres, presque à l'inverse, manager est vécu comme une obligation, parce qu'on le leur propose, et parce que c'est la voie normale d'évolution, pas parce que c'est un plaisir ou l'expression d'une aspiration personnelle ...
Là est d'ailleurs peut-être le piège le plus fréquent. Changer de place non parce qu'on le porte, mais par obéissance, parce que "ça se fait", parce que "ça ne se refuse pas" (...) ce n'est pourtant pas nécessairement la voie juste POUR SOI.
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Ma trajectoire reflète-t-elle vraiment qui je suis ?
Pourquoi ai-je choisi mon métier ? Pour faire plaisir à mes parents ? Pour être à la hauteur de l'idéal familial ? Pour me prouver que je suis plus intelligent que ceux de mon milieu d'origine ? Ou pour d'autres raisons qui me sont totalement inconnues ?

Quelles IMPLICATIONS cela peut-il avoir sur mon parcours en termes de réussite, d'échec, de confort, de confiance, de créativité, etc. ?

Comment cela est-il COMPATIBLE avec ce que je suis ? Quels sont les défis, les limitations, les contraintes que tout cela m'IMPOSE ?

Dès qu'on commence à se les poser, ces questions élargissent la vision souvent fausse ou partielle que nous avons de notre place.
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