Non mais stop, j'abandonne à la page 68. Qu'est-ce que c'est que cette bouffonnerie ? Quel était le dessein de
Maylis Adhemar hormis se ridiculiser ?
Alors c'est l'histoire de Sixtine (prénom caricatural) issue d'une famille de cathos tradis qui épouse Pierre-Louis Sue de la Garde (Non mais, genre !) Bref, je me force à y croire car je sais que des gens comme ça, ça existe. Mais trop c'est trop. Sans vouloir divulgacher, qui peut croire qu'on fasse chanter Maréchal nous voilà à des enfants ?! Bon, je m'accroche et j'essaye d'y croire mais, plus ça va, plus on sombre dans la caricature. Je veux bien croire que, dans ce genre de famille on soit plus Manif pour tous que Mariage pour tous, je veux bien croire que dans ce genre de famille on ne soit pas hyper tolérant vis-à-vis des mamans solos, des migrants, des homosexuels...mais le langage et les réflexions que l'auteure prête à
Pierre-Louis sont d'une telle beaufitude que ça ne colle pas. C'est censé être un polytechnicien et il a les pensées d'un Tuche aviné au Café des sports. Et puis, en parallèle, il y a LE contre-pied, une figure tutélaire familiale, circassienne, probablement d'ascendance gitane, éprise de liberté, de tolérance, d'amour, gnagnagni gnagnana, tellement too much que ça nous rendrait presque les Sue de la Garde sympathiques. Alors c'est quoi le pitch ? C'est suggéré en 4eme de couverture: "l'histoire d'un éveil, d'une émancipation ", "un magnifique plaidoyer pour la tolérance et la liberté". Non, jure ! Quel culot, quel courage !
Bon alors, laissez-moi deviner: Sixtine, de plus en plus écoeurée par les agissements de sa belle-famille et de son mari-le-facho, et après leur avoir néanmoins donné 3 enfants par devoir, va découvrir l'amour avec un sans papier bosniaque à la grosse b...et s'enfuir avec lui couler des jours heureux dans une communauté cosmopolite et joyeuse de ferrailleurs de Fresnes. J'ai bon ?