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sur 865 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Non mais stop, j'abandonne à la page 68. Qu'est-ce que c'est que cette bouffonnerie ? Quel était le dessein de Maylis Adhemar hormis se ridiculiser ?
Alors c'est l'histoire de Sixtine (prénom caricatural) issue d'une famille de cathos tradis qui épouse Pierre-Louis Sue de la Garde (Non mais, genre !) Bref, je me force à y croire car je sais que des gens comme ça, ça existe. Mais trop c'est trop. Sans vouloir divulgacher, qui peut croire qu'on fasse chanter Maréchal nous voilà à des enfants ?! Bon, je m'accroche et j'essaye d'y croire mais, plus ça va, plus on sombre dans la caricature. Je veux bien croire que, dans ce genre de famille on soit plus Manif pour tous que Mariage pour tous, je veux bien croire que dans ce genre de famille on ne soit pas hyper tolérant vis-à-vis des mamans solos, des migrants, des homosexuels...mais le langage et les réflexions que l'auteure prête à Pierre-Louis sont d'une telle beaufitude que ça ne colle pas. C'est censé être un polytechnicien et il a les pensées d'un Tuche aviné au Café des sports. Et puis, en parallèle, il y a LE contre-pied, une figure tutélaire familiale, circassienne, probablement d'ascendance gitane, éprise de liberté, de tolérance, d'amour, gnagnagni gnagnana, tellement too much que ça nous rendrait presque les Sue de la Garde sympathiques. Alors c'est quoi le pitch ? C'est suggéré en 4eme de couverture: "l'histoire d'un éveil, d'une émancipation ", "un magnifique plaidoyer pour la tolérance et la liberté". Non, jure ! Quel culot, quel courage !
Bon alors, laissez-moi deviner: Sixtine, de plus en plus écoeurée par les agissements de sa belle-famille et de son mari-le-facho, et après leur avoir néanmoins donné 3 enfants par devoir, va découvrir l'amour avec un sans papier bosniaque à la grosse b...et s'enfuir avec lui couler des jours heureux dans une communauté cosmopolite et joyeuse de ferrailleurs de Fresnes. J'ai bon ?
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J'avais entendu parler de cette publication à la radio, France Inter ou France Culture.
Après avoir lu l'ouvrage, je me demande, qu'est-ce qui vaut, prévaut, les publicités ? bref...
Donc à la présentation de ce roman, ma curiosité avait été considérablement éveillée.
D'autant que je dois l'avouer, j'ai un fond d'anticléricalisme, petit père Combes (pour ceux et celles qui ont cette référence historique)... Et la présentation de ce livre le faisait bien dans ce sens.
ET ben, à la lecture, je réponds : fade, aucune saveur, on s'en fiche, tout est déjà su, connu, vu et tu. Aucun intérêt.
Mais alors, comment, ce livre écrit à la va comme je ne te pousserai pas car je n'oserai pas, a pu faire la une des stations de radio (minimum).
Car il faut bien le dire, ce n'est pas un roman, c'est écrit comme une lycéenne de première pourrait le faire, quant au fond, mon dieu, mon dieu, un tel vide, hallucinant.
Je donne le livre gratuitement, à qui veut.
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Le thème abordé dans ce premier roman de Maylis Adhémar paraissait très intéressant. Son ouvrage décrit le ressenti d'une jeune femme, Sixtine (ça ne s'invente pas !) catholique très pratiquante, qui vient d'épouser un jeune homme, bien sous tous rapport et catholique intégriste. le trop dans ce roman, ce sont tous les poncifs déployés à outrance. Les femmes, des objets de reproduction, les étrangers à bouter hors de France, les homosexuels et les juifs à bannir, même par la violence. le tout est très caricatural. Par exemple, le vocabulaire parfois graveleux de l'époux tout neuf ne coïncide absolument pas avec son milieu bon chic bon genre. Et voilà que le mari de notre jeune oie blanche, enceinte, meurt dans une rixe. Il était l'instigateur des violences et soupçonné de meurtre. Elle commence à réaliser que son mari n'était peut-être pas aussi propre sur lui qu'elle le pensait. Quelques mois après la naissance, elle s'enfuit avec son bébé pour échapper à la main mise de la famille maritale sur l'enfant. On comprend fort bien qu'elle veuille s'émanciper de ce milieu étouffant, et conquérir sa liberté, mais la suite du roman n'a plus rien de réaliste et on tombe dans le glamour Harlequin. Je n'ai ressenti d'empathie pour aucun des personnages. Vous aurez compris que je fais partie du minuscule pourcentage de personnes qui n'ont pas apprécié cet ouvrage.
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Le jour où Sixtine devient Madame Pierre-Louis Sue de la Garde sa vie est toute tracée. Elle sera femme et mère . C'est ce que l'on attend d'elle depuis son enfance. Faisant de son mieux pour correspondre à cet objectif, la jeune femme souffre jusqu'a ce que le drame survienne…

💝 Alors que dire… j'ai été profondément déçue par ce livre.
Non seulement, il véhicule tous les clichés possibles sur une certaine partie des catholiques (attention je ne nie pas que des dérives quasi sectaires existent ! C'est même très d'actualité car le pape a mis les pieds dans le plat il y a quelques semaines!) mais également ceux sur une jeunesse « de gauche ».
L'idée de voir évoluer Sixtine était excellente mais pourquoi y avoir été au bulldozer de façon aussi radicale!
Ne devient pas Mère Théresa qui veut!
Je n'ai eu que incompréhension et agacement envers Sixtine au lieu de l'empathie toute légitime qui lui était due.
Et puis cette fin totalement alambiquée! En y incluant une touche de déterminisme génétique… bref… dommage…
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