Les pissenlits

Léger et touchant.
Nina est en colonie de vacances, au camping dans un petit groupe. Elle n'a encore que 5 ans, elle va apprendre à se faire des amis, à découvrir la vie, la beauté, avec Camille en particulier avec qui elle va avoir des discussions nouvelles, elle va apprendre à se poser des questions.
le dessin est en aquarelle, léger, avec un crayonné discret, l'ensemble est un peu naïf, c'est un récit tout en douceur, autobiographique, qui ne cherche pas à nous en mettre plein la vue, pas d'action échevelée, juste des discussion, des rencontres, on aborde des sujets nouveaux pour Nina, la mort, l'amour… Tout simple et pudique et pourtant merveilleux, comme la naïveté de l'enfance peut le permettre.

On suit Nina pendant l'été qui marque son entrée dans l'adolescence, alternant entre des moments de pure innocence et des moments de questionnements existentiels profonds et parfois un peu dérangeants, principalement sur les sujets de la mort et de la sexualité.
L'auteure réussit particulièrement bien à nous faire ressentir la temporalité fluctuante, parfois très rapide et parfois très lente d'un été en colonie de vacances. Une BD autobiographique bien réalisée, dont les aquarelles naïves et délicates contrastent agréablement avec le sérieux des thèmes abordés.

Je découvre cet album grâce à la Masse Critique, alors merci Babelio et Sarbacane pour cela. Tout d'abord, j'adore les dessins, les couleurs (bien représentées par la couverture) qui apportent à l'histoire sans prendre le pas sur la narration.

J'ai passé un excellent moment avec Nina, qui va passer son été 2006 au camping des Pissenlits. On va y retrouver beaucoup de moments clés du passage à l'adolescence chez une jeune fille mais aussi des codes liés aux colonies de vacances en particulier.

J'ai reconnu beaucoup de moments que j'ai vécu moi-même étant enfant, cela m'a permis d'être vraiment immergée dans cette jolie histoire.

Les questions que se posent Nina et ses amis autour de l'amour, de la mort, de la vie, des animaux, sont très enfantines mais leurs réflexions, elles, montrent une certaine maturité.

J'ai passé un très bon moment, c'est un album que je me plairais à recommander et prêter, car il envoie une certaine forme de nostalgie positive autour de notre enfance.

Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour l'envoi de ce titre dans le cadre de la masse critique, les illustrations et la thématique me faisaient de l'oeil !

On suit Nina, nous sommes pendant l'été 2006, juste après la défaite des bleus à la Coupe du Monde et le coup de boule mémorable de Zidane. Nina a 13 ans et part en colonie de vacances, cet été qui va marquer son passage vers l'adolescence. Des moments très innocents, très enfantins, alternent avec des moments un peu plus sérieux pendant lesquels Nina et son amie se posent des questions sur la sexualité, la mort. Ces souvenirs nous apparaissent au rythme des grands tubes de cette année-là qui posent l'ambiance de ces souvenirs et de cette période. Les couleurs utilisées et la technique retranscrivent bien à la fois la douceur du souvenir et la chaleur de l'été. L'effet introspection est réussi (recherché ou pas, peu importe) car on ne peut s'empêcher de revisualiser à la lecture ce qu'a été cette période pour nous-même. 

Le récit autobiographique de cette petite Nina, alors âgée de 5 ans, qui part pour la première fois en colonie de vacances au campings "les Pissenlits".
Dans ce bus qui la conduit vers ce nouveau lieu, elle va apprendre à découvrir la vie, l'amitié, et surtout observer. Car c'est une bande dessinée assez contemplative finalement. Une petite fille qui va s'ouvrir vers le monde et s'interroger sur ce qui l'entoure.
C'est coloré, c'est rond, c'est doux.