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Editions de la Martinière [corriger]

Les éditions de la Martinière sont une maison d`édition fondée en 1992 par Hervé de la Martinière qui appartient à La Martinière Groupe. La maison d`édition est connue pour publier des beaux livres.

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Les dames de Marlow enquêtent, tome 3 : Poiso..

Je ne vais pas tourner autour du pot : cette lecture a été une déception. J'avais bien aimé les deux premiers tomes, le trio de caractères divergents mais complémentaires, leur relation avec Tanika, la policière. Je n'ai pas retrouvé cela dans celui-ci.



Et cela tient à plusieurs choses.

En premier lieu, j'ai bloqué sur quelque chose qui me paraissait incohérent : le fait que les trois dames soient instituées conseillères civiles de la police dès le départ. Alors que Suzie est présente sur la scène du crime : tous les témoins sont suspects, sauf elle. Je sais bien qu'elle est est une des héroïnes, mais quand même... Tanika vient d'avoir une promotion, je ne m'attendais pas à ça comme première décision officielle au prétexte que de toutes façons, elles se mêleront quand même des investigations même si on leur dit de ne pas le faire.



Un statut dont les trois dames vont user... Et abuser. Particulièrement Judith. Je ne l'ai plus trouvée gentiment fêlée, je l'ai trouvée détestable. Piétinant toutes les règles, n'écoutant personne et risquant de compromettre l'enquête pour le plaisir d'avoir raison. Comme si, pour elle, peu importait de récolter des preuves recevables au tribunal.



Enfin, heureusement qu'elle est là car la police ne brille pas seulement par son incapacité : elle brille par son absence. Cela arrive dans d'autres romans avec des détectives amateurs, c'est vrai, mais pas quand l'inspectrice en titre était jusque-là présentée comme quelqu'un de compétent et méritant, une figure plutôt sympathique en somme.



Bref, malgré une base prometteuse (le conseil municipal, les secrets bien cachés et les magouilles autour des permis de construire entre autres), je n'ai pas pu passer par-dessus ces points qui m'ont franchement gênée.
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Un long, si long après-midi

Un roman à trois voix, qui nous entraîne dans l'Amérique des années 50 ou la place des femmes est à la maison et ou la ségrégation raciale est légion.



Ce livre est un vrai plaisir à parcourir ! Il n'y aucun temps mort et on ne s'ennuie pas une seule seconde. L'écriture est vraiment addictive, on s'attache rapidement à chaque personnage et on veut savoir où va nous mener cette enquête et ce qui se cache derrière les rideaux de ces maisons en apparence si parfaite... L'enquête est très bien menée, l'autrice nous apporte des indices et des faits tout le long du roman ce qui nous maintient en haleine du début à la fin. Le dénouement de l'histoire est, certes, assez prévisible mais ça ne gâche en rien la lecture car tout se joue dans l'ambiance... Au delà d'une enquête ce roman est un vrai roman sociétal révélateur d'une société pas si lointaine...
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Au nom du père

Isak vit avec sa petite amie Madde dans une petite ville de Suède. Isak s’occupe de personnes âgées. Il n’a plus que son grand-père comme famille après que sa mère et sa sœur ont péri dans un incendie alors qu’Isak avait six ans. Toujours hanté par ce drame, il a coupé les ponts avec son père. Mais ce dernier l’appelle un jour. Il a une tumeur au cerveau et va mourir. Il aimerait revoir Isak et se faire pardonner son absence. Isak accepte de se rendre sur l’île de Gotland, un lieu sauvage et isolé, là où vit son père…



Ulf Kvensler propose là un roman noir sur la famille et la manipulation. Isak est un jeune homme fragile et influençable qui s’est construit sans ses parents et qui a survécu à un drame inouï. Lorsque son père reprend contact, Isak est perdu. Mais on ne refuse pas la main tendue par un mourant.



Ce roman se déroule presque en huis-clos puisque l’île sur laquelle vit le père d’Isak est coupée du monde. Un lieu idéal pour des retrouvailles familiales. Très rapidement, l’ambiance est tendue. Ce père apparaît comme une figure tour à tour excentrique et inquiétante tandis que les souvenirs d’enfance d’Isak refont peu à peu surface.



Ce thriller psychologique est plutôt bien construit. La tension s’installe et la noirceur des âmes se révèlent au grand jour. On se demande jusqu’où Isak va aller avec son père et le lecteur se surprend à chercher des solutions pour tout arrêter avant que la machine ne s’emballe. On se rend compte assez tôt du piège dans lequel Isak est tombé et on ne peut que l’observer se débattre dans cette toile tissée d’une main de maître.



La figure du père est bien sûr centrale. Comment lui résister? Comment se construire sans? Peut-on vivre avec cette absence d’ailleurs? L’auteur soulève des questions très intéressantes et montre qu’on n’échappe jamais à ses racines.



« Au nom du père » est un roman noir qui m’a beaucoup plu. Jouant sur le principe de dualité et de culpabilité, il entraîne le lecteur très loin dans la noirceur de l’âme humaine.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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