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Citations de Émile Bravo (130)


- Ça te dit de vivre au Congo?
- Beaucoup de maladies se propagent là-bas, je crois qu'ils ont besoin d'infirmières...
- Très juste...
Après tout, on ne peut pas faire plus de dégâts qu'un missionnaire...
- Oooh! Anselme!
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- Eh oui, car la vie, dans notre cas comme à ses origines, s'est créée dans un milieu aqueux...

- À queue comme le piano ?
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- Crénom, mais le colon, c'est l'exploitant, l'occupant ! Les noirs qui vivent là-bas, i-z- ont rien demandé à personne !
- Enfin, tout de même, Anselme ! On leur a apporté la civilisation moderne !
- Mais les nazis aussi te l'apportaient, leur civilisation. T'en voulais ? T'es trop blanc pour comprendre qu'ils nous ont colonisés pendant quatre années ? Et puis ta civilisation moderne, là, tu crois qu'elle nous fait vivre en paix, en harmonie ? !
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Mon père est allemand, ma mère polonaise, juive de surcroît ! je suis née à Dantzig, j'ai grandi en Ukraine et je vis en Belgique ! ça te va comme ça ?!
Mais... Mais tu es quoi, au juste ?
Moi ? ben... Un être humain...
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Le soir, dans mon lit, je me dis que maman, c'est comme le Père Noël...
...Maintenant je suis trop grand pour y croire...
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- Ben, oui ! C'est une soucoupe volante, quoi !
- J'ai rien dit !
- Non, mais j'lis dans ton esprit et tu te dis que c'est pas très original... Comme ma bobine d'ailleurs. Nan, mais c'est normaââl ! Depuis l'temps qu'on se côtoie, on a fini par faire partie de votre imaginaire !
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Conversation entre Spirou et la femme de chambre :

- C'est curieux, t'as l'air jeune, pourtant, tu fais drôlement.... Heu.... drôlement femme...
- Hi !Hi! Qu'est ce que tu connais aux femmes, toi ?
-Moi ? Biiiiinnn...
- Rien
- Mh !
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[Mai 1940, prémisses de l'Exode face à l'avancée des chars allemands dans la capitale belge ; deux gamins (Lucien et Robert) marchent parmi la foule, cartables sur le dos :]

— N'empêche, c'est quand même grâce aux Allemands si on a plus d'école !
— Oh, l'aut' ! C'est ça, t'as qu'à les attendre aussi pour les remercier !

[Emile BRAVO, "Spirou. L'espoir malgré tout" — Première partie : "un mauvais départ", éditions Dupuis (Marcinelle), 2018 — planche 30, page 32]
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Il était une fois sept ours nains qui, après un séjour chez Petit Poucet (où ils s'étaient ennuyés à mourir), s'en retournèrent en forêt construire leur maison pour passer l'hiver.
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- Excusez notre franchise, mais depuis que nous communiquons par télépathie, nous avons oublié les protocoles, le langage diplomatique et la langue de bois.
- Mais c'est merveilleux !
- Paradisiaque !
Un monde sans hypocrisie !
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Le papa de Jules : "Alors comme ça, vous êtes tous les deux physiciens ?
Le papa de Janet "Oui, ma femme est également généticienne"
Le papa de Jules : "Aaah ! ça ne m'étonne pas ! Une jolie femme comme vous !
La maman de Janet : "? Merci..."
Le papa de Jules : "Ma femme aussi a eu l'idée de monter un salon de beauté"
La maman de Janet : "Non, non, il y a méprise. Je suis généticienne : j'étudie la transmission du patrimoine génétique"
La papa de Jules : "Ah ! Vous êtes notaire !"
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Je rentre en pleurant dans la maison. Mon père et mamie ne peuvent arrêter mes larmes. Quand ils me demandent pourquoi je pleure, je leur dis que Michèle m'a dit que le Père Noël n'existait pas.
- Il est assez pour savoir maintenant
- Michèle a tort! Le Père Noël existe mais seulement quand on est enfant.. Quand on grandit, il disparaît... Maintenant, tu es grand, donc, pour toi, le Père Noël n'existe plus mais pour ton frère, il existe encore.
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- Tu sais, Fantasio, je pense que tu avais raison : ce travail de groom ne me convient pas.
- Ah? J'ai dit ça, moi ? Qu'est-ce que tu comptes faire, alors ?
- Eh bien, justement, quelque chose de plus excitant qui me ferait découvrir le monde et m'y impliquerait ! Reporter photographe, c'était bien, ça !
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[1941 : Fantasio, Spirou, Spip, Lucien, P'tit Louis et Josette (frère et soeur, une étoile jaune cousue à leur veste), avançant de front sur un trottoir de Bruxelles...]

[F.] : — Dis-moi, Lucien, qui nous a attaqués ? Qui envahit le monde et qui nous fait crever de faim ?
[L.] : — Ben, les boches...
[F.] : — Alors ?
[L.] : — Mmh...
[S.] : — Tu vois, c'est ça, écouter la propagande : c'est écouter ceux qui réfléchissent à ta place...
[P.L.] : — Mais Spirou, c'est comment d'être juif ? ... C'est bien ou c'est pas bien ?
[S.] : — Rôh ! Mais enfin, P'tit Louis ! Être juif, c'est... C'est être comme Jésus-Christ, tiens ! Jésus était juif ! C'est bien, ça, non ?
[P.L.] : — Ouais ben, si c'est pour finir cloué sur une croix...

[Emile BRAVO, "Spirou. L'espoir malgré tout", Deuxième Partie : "Un peu plus loin vers l'horreur", éditions Dupuis (Marcinelle, Charleroi), 2019 — planche 61, page 63]
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La maîtresse nous demande ensuite notre nom et la profession de nos parents. [...] Je suis tout rouge, j'étouffe de chaleur. Qu'est-ce qu'elle fait, ma maman ? Ça bourdonne dans mes oreilles et mes tempes me font mal.
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- Je vous souhaite du fond du coeur bonne chance et à bientôt... Un bientôt qui, pour ma part, se situe dans plus d'une huitaine d'année. Bon voyage, mes amis...
- Dans huit ans ! Pourquoi ça ? Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Dis, Janet, c'est bien huit semaines que dure la mission ?
- Oui, mais huit ans se seront écoulés sur Terre quand nous rentrerons.
- HEIN ?! C'EST QUOI, C'TE BLAGUE ?!
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L'identité nationale, c'est toujours cette du pouvoir en place et c'est tout !
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[Scène de prise de bec entre Spirou (17 ans) et P'tit louis (8 ans) à la table de ferme d'Anselme — L'arbitrage de Christina (14 ans, faisant "l'école à la maison"), intervenant trop tard...]

[Sp.] : — Dis donc, P'tit Louis ! C'est toi qui devrais écouter Christina et étudier sérieusement pour préparer un monde meilleur ! Sinon tu finiras bon à rien !

[P'.L.] : — QUOI ? BON À RIEN, MOI ? ... HÉ, GROS MALIN, T'ES VENU CHERCHER À MANGER, NON ? BEN, TU PENSERAS À MOI QUAND TU TROUVERAS DU LAPIN DANS TA MUSETTE ! ... PARCE QU'AVANT DE SE REMPLIR LA TÊTE, FAUT SE REMPLIR LE VENTRE! LEÇON DE MA MÈRE !

[Ch.] : — Ne nous déchirons pas, Louis, nous sommes une famille...

[Emile BRAVO, "Spirou. L'espoir malgré tout" — Troisième partie : "Un départ vers la fin", éditions Dupuis (Marcinelle), 2021 — planche 63, page 65]
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[Fantasio à bicyclette : casquette brune, chemise blanche, pantalons de Zazou aux grands carreaux bleus]
— POUAH ! Ces moteurs à gazogène empoisonnent l'atmosphère !
— RÔH !! Mais pourquoi il reste devant nous, ce criminel ? Il va nous asphyxier avec son gaz d'échappement !
— AVANCE, PATATE !!
[Spirou à bicyclette : casquette brune, chemise blanche, look de "Tintin reporter"]
— KOF ! KOF !

[Emile BRAVO, "Spirou. L'espoir malgré tout" — Troisième partie : "Un départ vers la fin", éditions Dupuis (Marcinelle), 2021 — planche 64, page 66]
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Émile Bravo
Si il faut croire en quelque chose, c’est en l’humanité puisque nous en faisons partie
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