Sophie Ladame et Sylvère Denné, participent pour la première fois au Festival dAngoulême
-Tu es l'auteur de ta vie, petite. Et riche ou pas, on paye toujours l'orchestre à la fin du bal. Finalement c'est toi qu'a de la chance. T'as pas vingt ans.
-Alors tout ça, la Guyane, vos évasion, votre vie, c'est vrai ? On croirait du cinéma;
-Tu crois pas si bien dire. La vie c'est comme du cinéma, mais t'as droit qu'à une prise. Aucune répet. Pas de filet. L'histoire devient vraie si tu la racontes bien.
Mieux vaut mourir debout libre que de vivre à genoux, enfermé comme un rat
Je devais avoir une douzaine d’années lorsque mon père m’a mis Papillon dans les mains. Je me souviens encore de cette première claque littéraire en suivant les aventures d’Henri Charrière. […] J’allais prendre une seconde claque quelques mois plus tard, mais cette fois cinématographique. Le film Papillon passait à la télévision et nous le regardions avec mon frère et mes parents.
[ îles de Chausey, 1944 ]
Comment être juste, dans un pays à genoux ?
Certains s'engagent dans un sens ou dans l'autre.
Ils font leur choix.
Pour la majorité, reste le quotidien.
Vivre, aimer les siens et attendre.
- Un bateau, c'est comme une femme, faut que ça mouille un peu. T'as dû en déguster du barbu en Amérique, hein ? Avec ton étrave d'ange.
La lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité qu'on refuse.
Pour n'importe qu'elle combine, réfléchir et s'organiser, c'est faire la moitié du taf.
Mieux vaut mourir debout, libre, que de vivre à genoux, enfermé comme un rat.