Harper n’avait pas la foi. Il ne croiait pas en Dieu. Pourtant, depuis qu’il avait vu Blake traverser la cour presque deux ans plus tôt, Harper avait découvert qu’il pouvait croire en quelques chose, ou plutôt, en quelqu’un. Il ne venait pas à l’église pour prier, il ne suivait pas les séances de Blake parce qu’il espérait avoir une deuxième chance.
« Ha ! » hurla Laura à en faire trembler les murs.
La jeune femme contemplait le massacre, debout devant le miroir. Au sortir de la douche, elle avait enroulé une serviette de bain autour de ses cheveux le temps de se sécher. Elle venait juste de l’ôter et n’avait pu retenir le cri venant d’éclater contre les parois de la pièce.
L’horreur !
Laura tira sur une mèche de ses cheveux, incrédule.
« Verts, murmura-t-elle. Ils sont verts ! »
Et pas n’importe quel vert !
Pas un vert tirant sur le noir, ce qui aurait encore pu être portable. Non. Ses cheveux étaient vert… fluo !
« J’y crois pas ! J’ai les cheveux Stabilo ! »
Passant et repassant les doigts entre ses mèches, Laura avait les larmes aux yeux. Sa tristesse s’effaça cependant rapidement face à la colère quand, inspectant la bouteille de shampoing, elle comprit qui était derrière tout ça.
« Derrick », souffla-t-elle.
Toi ? Tu as embrassé un autre mec ? Sérieusement ?
Sydney acquiesça. Il avait l’impression d’être un extraterrestre à ce moment-là. A son premier vrai baiser à vingt-quatre ans faisait sans doute de vous quelqu’un en dehors de la norme
J'ai juste le temps de hocher la tête que Greg me fait pivoter et me plaque contre la paroi de l'ascenseur. Un petit sourire et il vole mes lèvres, les entraînant dans une caresse langoureuse. Il ouvre mon manteau et passe ses mains sous mon pull. Je soupire au contact de ses paumes encore froides qui parcourent ma peau. Sa bouche dérive sur mes lèvres, avant de les entrouvrir. Greg s'engouffre dans la brèche. Je glisse une main sur sa nuque et l'autre entre les mèches de ses cheveux tandis que sa langue contre la mienne se fait entreprenante. La chaleur monte ostensiblement dans cet ascenseur.
Pacey maintient les hanches de Kerr en placet qu’il le suce, sa langue virevoltant sur la peau du sexe bandé de son amant. Il veut lui faire perdre la tête rien qu’avec elle, rien qu’avec le frottement de ses succions languides.
-No, c'est toi que je veux. Personne d'autre. Ca n'a pas changé en treize ans. Ce sera toujours toi.
-Pourquoi? murmuré-je.
-Je ne peux pas te l'expliquer. Je le sais, c'est tout.
Le Mâle laisse sa main s'approprier ma joue. Son pouce vient caresser mes lèvres.
-Tu as beau être la plus chiante, la plus exaspérante...
-Hey!
-...Je t'aime quand même.
Je fonce à la vitesse d'un escargot anémique vers la salle de bains. Mon visage dans le miroir me fait peur. Je pose les mains sur mes joues et tends ma peau vers le bas. C'est officiel, je suis la soeur de Frankenstein. Voilà ce qui arrive quand on oublie de se démaquiller avant de pieuter. Le carnage! J'ai des coulées de mascara sous les yeux, des cernes au bleu incomparable, les cheveux en bataille, le rouge à lèvres qui a bavé... Ouais, c'est Halloween ce matin.
Il s’était attendu à tout sauf à ça. Cependant, il savait aussi qu’il ne devait rien faire, surtout pas.
Garde les mains dans tes poches vieux !
J’ai pas de poches, débile, je ne porte qu’une serviette de bain !
Galère…
Il fallait que Laura arrête de le regarder comme ça, sinon Derrick ne répondrait plus de rien. La seule idée qui lui venait à l’esprit quand il accrochait les yeux de la jeune femme était la vision de cette dernière, allongée sur le lit et lui au-dessus d’elle, couvrant son corps de baisers…
Droopy, Droopy, Droopy …
Ils étaient amis, rien de plus. Ils ne devaient pas être quelque chose de plus !
Techniquement parlant, vous ne l’êtes pas vraiment. Amis, je veux dire…
« Qu'est-ce que c'est ? Demanda Derrick.
-Ça, c'est un mot de ta voisine de chambre. Tu verras, elle en colle partout et nous refait la déco de la maison à coups de bouts de papier fluo », lui expliqua Lucas.
Le jeune homme décolla le post-it vert de sa porte et le fixa comme s'il était radioactif.
Chez moi... Ben voyons ! pensa-t-il.
« Tu peux m'expliquer ? demanda-t-il à son ami en serrant la note dans son poing.
-C'est Smiley ! répondit Lucas en souriant.
-Smiley ?
-Le surnom de Laura, la plus jeune du groupe. Tu la rencontreras tout à l'heure. Tu vas l'adorer ! »
Rien que ça !
J'avais oublié ça aussi. Cette superbe magnifique, éblouissante, robe.... a une fermeture dans le dos ! J'ai beau essayer d'en attraper le bout pour la remonter, impossible de l'atteindre. Je ne me contorsionne comme je peux mais n'arrive à rien. Quel est l'imbécile qui inventé ça ? Un homme, c'est clair. Tous les mêmes...