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4.23/5 (sur 113 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1971
Biographie :

Rebecca Greenberg part à 17 ans vivre en Afrique, au Cameroun, avec ses parents. Elle y passe son bac, et poursuit par une année d'initiation à l'Histoire de l'Art.

Lorsqu'elle rentre en France, elle entame des études universitaires cinématographiques et audiovisuelles. Elle assiste à des tournages de films, aux côtés de Gérard Jugnot et Richard Bohringer et se prend de passion pour les écrits de Stephen King, rédigeant des scripts adaptés de quelques nouvelles choisies. Elle est correctrice littéraire.

Puis elle rencontre son âme-sœur, et fait finalement le choix de se consacrer corps et âme à sa nombreuse famille.

Mère de 7 enfants, c'est la saga Harry Potter, découverte par le biais de ses enfants bien des années plus tard, qui lui donne - comme une révélation - le goût insatiable des livres et le besoin de réécrire, comme au temps de son adolescence.

"Le fil d'argent" (illustrations de Matthieu Biasotto) est son premier roman.

son blog : http://lefildargent.over-blog.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/lefildargent.back/
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
- Mmm… Moi, je trouve ça plutôt cool d'avoir un papa médium .
Tom fut parcouru d’un frisson.
Le mot lui faisait l’effet d’une décharge électrique, tant il lui paraissait grotesque. Il lui évoquait l’image d’une vieille folle couverte de breloques, drapée dans un châle à franges, et penchée sur une boule de cristal, au milieu d'une pièce obscure enfumée d'encens.
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Chaque jour, les rêves pouvaient se briser, la liberté s'évaporer, la vie s’arrêter...
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Oh! Bien sûr, elle était toujours incontestablement belle. Mais son regard noisette semblait noyé dans un brouillard de mélancolie, ses sourires étaient moins courants et plus discrets, quelques cheveux blancs avaient fait leur apparition dans sa chevelure de soie brune, des cernes, encore visibles sous le maquillage, soulignaient à présent ses yeux, et des ridules plus accentuées sillonnaient çà et là son visage, comme autant de preuves de ses blessures secrètes.
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Dans l’obscurité profonde,
un minuscule point lumineux apparaît au loin.
Comme une étoile naissante,
particulièrement étincelante,
qui prend vie au milieu du néant.
Elle se met à grossir lentement, en se rapprochant.
Peut-être est-ce elle qu’il attend ?
Le point lumineux devient bientôt une tache,
puis continue de croître et prend du volume.
C’est à présent une sphère phosphorescente
qui flotte dans l’espace,
se rapprochant toujours de lui.
Il n’a pas peur, cependant,
car il sait de façon innée
qu’elle ne représente rien de menaçant.
Lorsqu’elle est presque au-dessus de lui,
elle s’arrête, suspendue dans le vide.
Flottant dans l’espace infini qui l’entoure,
elle semble comme une immense boule de feu,
comme un soleil étincelant…
Pourtant, il peut la regarder sans être aveuglé
et, chose étrange,
sa lumière est contenue :
l’obscurité reste opaque autour d’elle.
Soudain, la sphère lumineuse éclate
en des milliers de petites étoiles,
comme un feu d’artifice silencieux.
Les ténèbres s’éclairèrent enfin, et il voit.
Il se trouve au sommet d’une immense falaise,
juste au bord d’un précipice…
Un précipice à la profondeur insondable.
Maintenant seulement,
il sait qu’il est en danger.
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Le jeune homme valide s'attarda un instant sur le marchepied, immobile, pour scruter les parages. Peut-être cherchait-il désespérément quelques témoins de la barbarie ennemie, avant de disparaître aux yeux du monde. Son regard croisa celui de Simon...
"Ne nous laissez pas mourir en vain. Prenez la relève".
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La vie est à ce point capricieuse et imprévisible qu’elle correspond rarement à ce qu’on attend d’elle : quelques décennies ou juste le temps d’un soupir, elle ne dure que ce qu’elle doit durer. Et parfois, sans même crier gare, elle demeure en suspens…
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Ils avaient couru et ri à en perdre le souffle. Ses joues étaient rouges, ses yeux brillants, ses cheveux, malmenés par la course, sortaient par mèches du ruban de satin que sa mère avait vainement noué dans l'espoir de les discipliner. Derrière elle et sous ses pieds, l'eau grondait furieusement ; ils étaient obligés de crier pour s'entendre. La course jusqu'à l'écluse, ils l'avaient faite des dizaines de fois, et parfois il choisissait de la laisser gagner en retenant ses foulées… Immanquablement, ils finissaient assis plus loin sur la berge, les pieds dans le courant rafraîchissant de la rivière. Souvent, au retour de leurs escapades, et pourvu que fut la saison, il grimpait à l'un des arbres de son verger pour lui cueillir une ou deux pommes - d'abord parce qu'elle les aimait, ensuite parce que c'était un moyen facile de susciter son admiration…

Elle était là encore devant lui, cette fois le teint livide, refusant de se laisser aller au pleurs… Ses yeux verts, si souvent croisés, parfois rieurs, parfois sévères, mais toujours si pétillants de vie, étaient maintenant posés sur lui, dans l'attente d'une consolation. C'était l'heure du départ, l'heure de la séparation… Elle lui avait confié ses craintes, mais il en avait ri. "Je reviendrai, avait-il dit. Je te le promets, je reviendrai."
Il n'y avait pas à s'inquiéter, tout allait très bien se passer. Quelques semaines tout au plus. Le rapport terminé, il reviendrait… Ils se retrouveraient.
Et elle était là devant lui, son beau visage livide et ses yeux verts retenant leurs larmes…
Il reviendrait…
Il le lui avait promis…

Mais elle n'était plus là.
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Ils prenaient du bon temps dans la capitale, parée pour l’heure d’innombrables bannières nazies d’un rouge sanguinolent aussi mordant que leur accent, et d’autant de panneaux de signalisation en caractères gothiques. Ils prenaient du bon temps, certes, mais cela n’atténuait en rien leur zèle à faire respecter les ordonnances : les Citroën noires réquisitionnées par la Gestapo circulaient souvent dans les rues à la recherche de contrevenants.
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Juste que le combat ne soit pas vain… Que nous ne soyons pas tous morts pour rien. Que la Bête ennemie ne parvienne pas à ses fins…
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Tout ce que je peux te dire, c’est que mes dons m’ont apporté la certitude que rien n’est dû au hasard en ce monde. Chaque chose a un sens profond, une raison fondamentale. Toi, moi, chacun d’entre nous, nous avons une place ici, un rôle, une mission, appelle ça comme tu veux…
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Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).

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