AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.21/5 (sur 427 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Le Dr Philippe Boxho est professeur de médecine légale et spécialisé en médecine d’expertise.

Il est également docteur en philosophie (Ph.D.) de l'Université de Liège.

Ancien vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins (2020-2022), il dirige l'institut médico-légal de l'Université de Liège depuis 2001.

De la scène de crime à la salle d'autopsie, entre pratique médicale et enquête policière, Philippe Boxho a voulu raconter son quotidien dans un essai intitulé "Les morts ont la parole" (2022).

Ajouter des informations
Bibliographie de Philippe Boxho   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Pas d'inquiétude, je n'ai jamais mangé de cadavre humain putréfié et pourtant, j'en connais le goût. Tout s'explique, en matière de physiologie humaine. D'une part, les odeurs de putréfaction se mélangent à la salive et permettent une certaine gustation tandis que les centres de l'odorat et du goût possèdent des interconnexions qui font ce que l'on sent, on peut aussi le goûter. Et c'est le cas des odeurs de putréfaction.
Commenter  J’apprécie          210
Je préfère rire de la mort avant qu'elle me sourie, un jour.
Commenter  J’apprécie          30
La plupart des toxicomanes finissent sur ma table d’autopsie. J’avoue que quand je les croise en ville, cela me fait quelque chose de penser que je les reverrai un jour, alors qu’eux ne me verront plus.
Commenter  J’apprécie          20
Lucette est décédée de mort naturelle, à l'âge de 85 ans, "une belle mort", me dit-on, ce qui me fait toujours rigoler, car je ne pense pas qu'il y ait de belle mort. Le medecin à constaté le décès et à complété le certificat. La famille fait venir les pompes funèbres qui préparent le corps, le lavent, l'habillent et le déposent dans un cerceuil, lui-même déposé sur une table de présentation dans la maison de Lucette. Les visites débutent le jour même et Jeannine sa voisine et amie depuis toujours, depuis l'école primaire, vient rendre un dernier hommage à son amie défunte.
Alors que Jeannine, est face au cercueil, tout à coup, Lucette se relève et dit "Oh, Jeannine, c'est gentil d'etre passée me voir!"
Jeannine s'effondre, foudroyée par une crise cardiaque.
Commenter  J’apprécie          140
Il me faut conclure, non que je n'aie plus d'histoires à raconter, mais parce que tout a une fin, non seulement ce livre, mais même la vie, alors n'oubliez pas d'en profiter tant qu'elle vous sourit, dans le respect des autres et de vous-même, avant que ce soit la mort qui vous sourie.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai décidé aussi de ne pas traiter ces histoires sur un ton larmoyant: la mort n'est pas dramatique pour celui qui meurt, elle ne l'est pas non plus pour celui qui en fait son métier.
Commenter  J’apprécie          130
Il attend patiemment son tour. Il est bien connu qu'un médecin n'est jamais à l'heure et chez le docteur Paul particulièrement, le patient porte bien son nom, il faut effectivement l'être, patient.
Florent ne se plaint pas, il a encore un médecin généraliste à une époque où ils se font de plus en plus rares depuis que le gouvernement a décidé de limiter l'accès à la profession, imaginant que
réduire le nombre de médecins réduirait le nombre des malades. C'était aussi idiot que de penser que réduire le nombre de croquemorts réduirait le nombre de morts. C'est le genre de décision gouvernementale qui, par sa stupidité, a achevé de convaincre Florent qu'il ne sert plus à rien de voter pour une telle bande d'imbéciles qui sacrifient la santé des gens au bénéfice de l'État,
alors que ça devrait être tout le contraire.
Commenter  J’apprécie          70
Il me faut conclure, non que je n’aie plus d’histoires à raconter, mais parce que tout a une fin, non seulement ce livre, mais même la vie, alors n’oubliez pas d’en profiter tant qu’elle vous sourit, dans le respect des autres et de vous-même, avant que ce soit la mort qui vous sourie.
Commenter  J’apprécie          60
... la mort n'est pas dramatique pour celui qui meurt, elle ne l'est pas non plus pour celui qui en fait son métier.
Commenter  J’apprécie          60
Et voilà pourquoi Claude aurait mieux fait de ne pas tant boire et surtout de ne pas parler. Le meurtre aurait été parfait. Ce genre de situation est amusante quand on la lit dans des ouvrages comme celui-ci. Elle est déjà nettement moins sympathique quand on imagine qu'un meurtre aurait pu « passer au bleu » parce que les moyens nécessaires n'ont pas été développés dès le départ. Il ne faut pas en vouloir aux policiers, car il n'existe pas de directive ministérielle qui ordonne l'examen systématique de tous les corps décédés de mort violente. On pourrait s'étonner du fait que le ministère de la Justice n'est pas à la pointe en ce qui concerne la recherche de meurtres qui passeraient plus facilement inaperçus sans l'intervention d'un médecin légiste. Le ministère de la Justice préfère faire porter le chapeau aux médecins généralistes et autres médecins de garde qui se trouvent face à un cadavre et dont ce n'est nullement la spécialité que de les examiner. On ne pourrait d'ailleurs pas reprocher à un médecin généraliste d'avoir raté un meurtre quand celui-ci n'est pas évident, car ce n'est pas sa spécialité.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Philippe Boxho (523)Voir plus

Quiz Voir plus

Les cinq Juifs ...

Tout est Dieu !

Marx
Moïse
Freud
Jésus
Einstein

5 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..