Philibert Humm

⇢ Un voyage sur les routes de la France déconfinée



S'il n'y avait pas eu le premier confinement et l'arrêt brutal de l'actualité théâtrale, Philibert Humm n'aurait pas quitté le bureau du Figaro où il rédigeait ses articles culturels pour partir en balade journalistique à peine le déconfinement proclamé.



Il nous propose ici le résultat de cette expérience, son "tour du monde sans quitter la France".

Un road trip plein d'humour à travers la France, à la découverte des villes et villages "presque comme" l'Amazonie, la Californie ou même les canaux vénitiens…

Est-ce que c'est un mensonge ? Pas vraiment car enfin : "L'Amazonie auvergnate ressemble beaucoup (un peu) à l'Amazonie telle que se la figure celui qui n'y a jamais mis les pieds."
C'est l'image d'Épinal qui fait mousser l'histoire et la ressemblance ! Et puis il y a la culture, pardon les cultures et folklores, les anecdotes…



Et les rencontres inattendues car, en deuxième partie d'ouvrage, l'auteur nous invite à lever le pouce pour parcourir les chemins avec lui en auto-stop.



C'est divertissant, léger, un petit vent de liberté : peut-être que cette balade vous permettra de trouver la destination de vos prochaines vacances ?
Lien : https://www.xn--rdactrice-b4..

Vous avez passé une mauvaise journée ? Vos enfants, notre conjoint, votre patron vous tapent sur les nerfs ? Ce livre est une petite bulle, un masque d'oxygène, une couverture lestée qui diminuera de manière assez incroyable votre taux de cortisol. Entre le livre d'aventure et le feel-good. Livre jeune, léger et drôle.

Lu!

Bon, je m attendais a autre chose!

C etait sympa, plutot marrant! J aime bcp les recits de voyage - c en est un!

J aime les recits humoristiques- c en est un!

Ce qui m a etonné, perturbée, un peu gênée, c est le contraste entre l age des 3 zigotos, la periode et le style employé.

C est du bon, du tres bon français.....mais c est, pour moi, un français, un humour de vieilles personnes d un tres bon niveau litteraire.

J avais l impression que cette aventure et ses peripeties etaient vecues par des chansonniers des annees 70 type Jean AMADOU.

J etais tres jeune alors mais n aimais pas, pas du tout, leur humour!

Voila mon impression!

J aurais prefere que les protagonistes soient du style Paul MIRABEL, F FORESTI, Gad ELMALEH.......

Voila- ce n est bien sûr que mon avis!

"Roman fleuve", prix interallié 2022, est l'histoire de trois joyeux drilles à la tête bien faite, qui embarquent sur la Seine, dans un canoë baptisé "Bateau", pour pagayer de Paris à Honfleur sans aucun entrainement bien sûr. Cette épopée fluviale est mal préparée : le canoë acheté sur internet est doté d'une tringle à rideaux en guise de mâts et est prévu pour accueillir deux passagers et non trois. Les trois compères, Bobby l'écopier, le major Waquet et l'auteur de ce livre autoproclamé Capitaine, vont aller de petites déconvenues, perte du bachi ou d'un sandwich, à de grosses galères dont deux chavirages. Ils vont croiser des personnages hauts en couleur.



Vous participez en riant à ce bain de jouvence fluviale où les disputes puériles sont fréquentes, l'humour est caustique et vous vous demandez vraiment comment ils font pour avancer. En effet, les haltes pour lever des verres sont nombreuses et plus détaillées que les petites merveilles touristiques. Bref, on passe un bon moment.



Heureusement, c'est un livre vite lu car à la fin je saturais un peu de cette aventure burlesque.



Mais j'aime beaucoup le dessin de la couverture.



Ce premier roman de Philibert Humm a reçu le prix interallié 2022. Dans les deux finalistes, on retrouve le livre de Pierre Adrian "Que reviennent ceux qui sont loin" (que j'ai préféré), qui est le Bobby l'écopier de "roman fleuve".

C'est drôlement sympathique, mais pas assez délirant pour moi. Ce qui fonctionne c'est que l'aventure est bout du chemin (la Seine) et que notre trio improvisé, va de déconvenues en rencontres pour le moins saugrenues...

L'écriture quant à elle assume style "écrit", c'est dit dès le départ, mais qui devient un peu lassant à la longue... Plus de digressions auraient donné, à mon goût, un peu plus de "folie" à l'histoire.

Cependant ne boudons pas notre petit plaisir, c'est une lecture agréable et distrayante.

J'ai aimé ce roman d'aventure, pastiche de genre, fondé sur une réelle expérience et sachant s'en éloigner pour les besoins du récit. Les trois personnages principaux sont bien campés et attachants.

L'auteur ne se prend pas au sérieux nonobstant son érudition, sa culture, sa maîtrise du passé simple et du subjonctif, la richesse de son vocabulaire. le ton est badin décalé, l'humour potache boyscout, les portraits bienveillants et originaux.

Philibert se permet des réflexions graves sur des sujets de notre temps, sur la nature humaine et l'amitié, sur l'aventure et le sens de la vie. Cela reste frais, récréatif et plaisant.

Comme la Seine qui s'écoule et qui paresse, l'intrigue est sans surprise, et peut-être même n'y a-t-il pas d'intrigue. L'arrivée à la mer m'a semblée laborieuse, l'ouvrage un peu long sur la fin, Indiana Jones a tout donné.

L'aventure rocambolesque de 3 "pieds nickelés" descendant la Seine en Canöé de Paris jusqu'à la Mer…Un homage assumé à "3 hommes dans un bateau" de Jérôme K Jérôme, et un exercice d'autodérision hilarant qui fait du bien dans la morosité ambiante de la littérature contemporaine.

En Bref : une lecture pour se poiler !

Le récit comique d'une descente en canoë sur la Seine.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..

J'ai vu ce jeune homme bien amusant, à la Grande librairie il y a quelques semaines, et son humour m'a donné envie de lire ce livre.



J'ai passé quelques bons moments, mais pas non plus inoubliables.



Le récit vrai ou non de son équipée entre Paris et Honfleur, en simple barque avec 2 potes, est amusante mais sans le "petit plus" qui m'aurait vraiment fait rire.

L'humour est convenu, et même si c'est à prendre au 2nd voire au 3eme degré, je ne pense pas relire du Humm. Mais j'aurais toujours plaisir à l'écouter sur un plateau, il est charmant !



NB : j'ai appris plein de choses, il faut le dire ! Sur les bateaux, la géographie, les animaux, la nature, les poètes, les tentes, etc ! ;)

J'ai trop kiffé "Roman fleuve" de Philibert Humm, alors je suis remontée dans l’œuvre de ce Philibert.

Entre temps, son "roman fluvial" a obtenu le Prix Interallié 2022 et cette distinction me paraît grandement méritée.

Revenons au Tour de la France par deux enfants d'aujourd'hui. C'est un récit à 2 voix, lointainement inspiré par le livre mythique de G. Bruno (alias Augustine Fouillée), paru en 1877.

Les deux "enfants", Philbert Humm et son ami Pierre Adrian, écrivent à tour de rôle. On a parfois du mal à savoir qui parle, car l'alternance est rapide et les séquences ont une longueur variable. Globalement, j'ai apprécié les rencontres, la curiosité de journaliste de Philibert, l'humour très présent chez les deux lascars, mais aussi la sensibilité, l'émotion de certaines descriptions.

Ces joyeux lurons cultivés m'ont amusée et ... édifiée aussi.

Bon, à certains moments, ça sent le Wikipédia et aussi l'essoufflement narratif en fin du voyage mais, globalement, les deux auteurs ont bien du talent.

Faudra que je lise la prose Pierre Adrian sans son pote !

Muni d'une pancarte "N'importe où", il réinvente l'art de l'autostop et se laisse porter, au gré des voitures et des rencontres (Valérie radiologue, Clémence étudiante aux Beaux-Arts, Salif professeur de karaté, Ismaël réfugié politique...). Il nous offre ainsi une idée tendre de la France et des Français. Prolongeant ses tribulations entre deux confinements, il loue un van avec la certitude que la France, c'est bien plus que la France. Montargis est la Venise du Gâtinais, Coutances la Tolède du Cotentin. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Chicago est un quartier de Toulon, Nice une "petite Russie" et Rustrel le "Colorado du Luberon". L’Hexagone regorge de destinations qui ressemblent, parfois à s’y méprendre, à des lieux célèbres aux quatre coins du globe.



Ce roman est amusant, distrayant et touchant de simplicité.

À travers ce livre, ce duo d'amis d'enfance nous offre un vrai tour de France sur papier qui permet à ceux qui n'en n'ont pas l'occasion et à ceux qui veulent voir d'éventuels souvenirs resurgir, de voyager dans les si beaux paysages de l'Hexagone, à la rencontre de personnages hauts en couleur.



Malheureusement, d'un chapitre à l'autre, l'intérêt des étapes est assez inégal : on peut passer d'un chapitre extrêmement intéressant au suivant au cours duquel on s'ennuie un peu et retomber sur un autre chapitre passionnant et ainsi de suite.



Heureusement, une chose positive demeure tout au long du livre : le style fait d'expressions et de jeux de mots bon enfant qui rendent la lecture très légère...

Le paysage déteint sur les états d’âme. Mais on ne reste guère triste ou mélancolique. A leur suite, ces deux jeunes gens, plus tout à fait enfants, lancent une véritable invitation au voyage. En route ?
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

Pierre Adrian et Philibert Humm, deux jeunes écrivains fantasques, ont refait le voyage du célèbre Tour de la France par deux enfants en sillonnant le pays à bord d'une vieille Peugeot 204. C'est le retour des Pieds-Nickelés à l'heure d'Internet. Réjouissant.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Un petit roman plein d’humour sur les peregrinations de 3 copains maladroits et inexpérimentés qui décident de descendre la Seine sur un canoé prévu pour 2 personnes.

Cela m’a rappelé un vieux roman de mon enfance «  3 hommes dans un bateau » de Jerome K Jerome.

On connait le principe du livre, mais ce n’est qu’un prétexte.

Ce qui en fait l’intérêt, c’est son second degré permanent, le décalage entre les bricolages maladroits de trois zigotos et la manière de le raconter comme si c’était l’épopée Napoléonienne au pied des pyramides d’Égypte.

Ma plus grande crainte était que l’auteur n’arrive pas à tenir la longueur et que, passé Chatou ou Le Pecq, on s’ennuie. Et bien pas du tout, il arrive à se renouveler entre démêlées avec les autorités fluviales, rencontres improbables et soirées à l’improviste chez des habitants.

J’ai offert plusieurs exemplaires de ce livre à Noël : la plupart ont adoré comme moi, et quelques-uns n’ont pas accroché. C’est sûr que si vous voulez de l’action et du suspens vous allez être déçus. Il faut aimer le second degré et c’est un roman qui se savoure lentement, au rythme des boucles de la Seine.

Un livre jubilatoire! Il nous dit que le regard extatique de deux enfants curieux de tout, est la chose qui a le moins changé, depuis le récit d’Augustine Fouillée.

« Le tour de France par deux enfants » paru en 1877 a bercé des générations entières d’enfants, « livre de lecture courante », vantant la variété et la richesse de notre pays, il a été un vrai best-seller. En faisant parcourir les routes de France à deux frères orphelins, encadrant le récit de valeurs républicaines et morales, l’auteure proposait d’en détailler les ressorts, géographiques et historiques, et la diversité de ses régions.



Un des mérites du livre de nos deux auteurs contemporains, est donc de nous ramener en mémoire ce premier tour de France, qui a compté énormément dans l’inconscient collectif Français, bien avant celui de la grande boucle cycliste du mois de Juillet, inspiré par Henri Desgranges.



Natifs de Phalsbourg, comme André et Julien, Pierre et Philibert, se lancent en franchissant la même porte de la ville, dans un parcours bucolique, avec le projet de broder leur parcours plus ou moins sur le motif originel, en gardant l’esprit de ce voyage initiatique.

La ferveur, l’enthousiasme, la curiosité des deux intéressés sont autant présents dans la vieille édition scolaire, que dans ce nouveau opus.

Nos deux sympathiques zozos ne sont pas des disciples inconditionnels de la modernité furieuse. Bien que jeunes, ils portent des couches de sédimentation culturelles, ont un goût prononcé pour le baroque, l'empreinte du temps; leur voiture d’une autre époque, une 204 Peugeot, en étant le premier symbole.

Ce regard amoureux, mais critique et distancié sur les saccages inhérents à la mondialisation est précieux. Ils s’attache à faire parler les anciens acteurs du pays qui se voient supplantés.

Ils passent dans des villes naguère prospères, dont ils saisissent qu’elles sont passées dans une autre dimension, avec leurs commerces fermées, leur boutiquiers faisant de la résistance.



Les récits de voyageurs, nous en disent au moins autant sur les pays qu’ils traversent, la personnalité de leurs auteurs, et l’air du temps, que sur la géographie, et l’histoire.C’est un exercice qui a le mérite de susciter beaucoup d’images et de sensations en nous.

C’est vif, drôle, et très bien écrit. Il y a de l’Alexandre Vialatte, du Prévert et du Charles Trenet dans ces deux garçons sympathiques qui écoutent les morceaux d’IAM sur le cassette archaïque, sur les décombres de la nationale 7 .

J’ai trouvé les cent premières pages extrêmement toniques, retraçant bien l’entrain de nos deux voyageurs. De même quelques expériences tenant autant de la poésie que de la chanson de geste. Ainsi cet épisode chez une fleuriste de Dijon, et l’achat impulsif d’un vieux jeu de croquet installé dans la devanture de la boutique, qui allait malheureusement bientôt fermer. Les reminescences sur Henri Vincenot, chântre du pays profond, m'ont aussi particulèrement touché. Mais chacun trouvera ici ses éblouissements. C'est l'auberge Espagnole de la France pittoresque et de ses travers, sur les chemins de traverses.

Qui n’a pas tenu un journal, fait des photos, pour se remémorer ces moments fragiles et fugaces, les rencontres, les découvertes qui sont l’esprit du voyage, surtout quand il se fait aventureux et nomade ? Un paysage n’est pas tout. Il faut encore le regard pour le sublimer, et voir la beauté là où elle n’apparaît pas dans les guides de tourisme.



A deux, c’est mieux, comme dit la chanson. On varie les points de vue, et sans aucun doute, comme dit à un moment l’un des deux protagonistes, on ne voit jamais tout à fait la même chose que l’autre.

Dans ses années de jeunesse, sensiblement au même âge que nos deux héros, Gustave Flaubert et son copain Maxime Du Camp écrivirent un témoignage à quatre mains sur la Bretagne, en 1847, qui n’a rien perdu de son sel. « Par les monts et les grèves » abondent lui aussi de ces rencontres de voyage, et de tous ces petits événements à la fois drôles et attachants, qui comme des croquis faits sur le vif, et sont autant de vérités temporelles sur le pays que de savantes compositions d’érudits.

Ce qui n’a pas changé, finalement, c’est donc cet esprit de jeunesse, toujours alerte, ouvert d’autres aventures, à pied, en bateau ou à vélo. Nicolas Bouvier, dans les années 50, écrira un livre référence « L’usage du monde » qu’ont sans doute lu aussi nos deux héros. Bouvier laissera à Thierry Vernet, son compagnon, le soin des dessins. Il aurait été épatant que ce livre soit accompagné lui aussi d’illustrations, afin de rester dans la veine du premier tour de France par deux enfants. Mais le résultat est tout de même excellent.

On peut se demander si Selma Lagerlöf, qui a écrit « les merveilleuses aventures de Niels Holgerson à travers la Suède », publié en 1906, ne s’est pas inspiré elle aussi de ce petit classique de l’éducation Française. L’auteure Suédoise, avait en effet reçu en 1902 une commande de l’association nationale des enseignants, afin d’écrire un livre de géographie, à destination lui aussi des enfants de l’école publique.

On a envie de tirer des rallonges après un tel livre ! Partir...Ou alors pourquoi ne pas imaginer un nouveau tour de France ?...Celui de deux jeunes migrants par exemple. Mais il sera difficile de se mettre dans la peau des personnages et d’endosser leurs difficultés. Un livre à venir écrit par deux jeunes gens ayant vécu eux mêmes ce périple ?

En racontant le périple de trois amis descendant la Seine en canot, Philibert Humm signe une comédie réjouissante.
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Épopée de poche, à l’humour permanent, autodérision en prime, écrit d’une main alerte et légèrement sarcastique, voici un livre absolument nécessaire en ces temps où la littérature est trop souvent contemplation morose de son nombril.
Lien : https://www.marianne.net/cul..

Une odyssée réjouissante.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..