Citations de Pétronille Rostagnat (194)
𝑰𝒍 𝒗𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒊𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒏𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓.
Cette femme était innocente de tous les chefs d’accusation qui pesaient sur ses épaules. Son seul tort avait été d’engendrer un monstre.
Mieux valait se concentrer sur l’essentiel : ce qu’elle pourrait s’offrir avec cet argent gagné à la sueur de son cul.
Pourquoi jouait-elle sans cesse avec le feu ? Par besoin d’adrénaline ? De se différencier de sa mère ? Une revanche sur la vie après son année difficile au collège ? Romane n’avait pas la réponse.
Le doute n’était plus possible. Romane, son bébé, avait tué un jeune homme. De sang-froid. Les preuves étaient là, parlantes, tranchantes. Il était encore temps pour elle de se rétracter, mais elle s’y refusait. En tant que mère, elle n’avait pas su protéger son enfant et devait en payer le prix.
« Je sais l’être humain très complexe ; j’aime simplement en explorer les limites, précise-t-elle. Et je constate qu’il n’y en a quasiment pas. Et puis, prendre la défense de personnes que la société juge bien souvent monstrueuses représente une forme de défi. » Mais défendre, à ses yeux, ce n’est pas toujours faire acquitter…
Geoffroy n’était pas là pour lui faire l’amour, mais pour soulager ses besoins, sans se soucier de son consentement. Le prince charmant longtemps fantasmé lui violait la bouche.
Il la traitait comme une enfant alors que, depuis des jours, elle encaissait des épreuves qui auraient anéanti plus d’un adulte.
Michetonner, ce n’était pas de l’argent facile, mais rapide. La nuance avait son importance. Rien n’était plus pénible que de se dénuder et d’offrir son corps au premier mec venu. L’alcool et le shit étaient devenus ses alliés pour supporter les difficultés du métier.
Vingt ans plus tard, Pauline ne regrettait pas son geste. Elle était devenue avocate pour une raison bien spécifique. Défendre les bourreaux pour mieux les abattre, quelle meilleure couverture ? Qui soupçonnerait un as du barreau toujours prêt à représenter l’indéfendable devant une cour de justice ? Trois de ses clients avaient perdu la vie dans des conditions dramatiques et mystérieuses. Pour Pauline, la prison aurait été une retraite trop douce pour ces monstres. La guillotine n’existant plus, elle jouait elle-même le rôle de la faucheuse.
Tu n'as pas toujours été là pour moi et je te mentirais si je te disais que ce constat ne me fait pas mal, mais... aujourd'hui, je comprends pourquoi tu t'absentais autant.
Je n'ai pas eu mal. J'étais dans la forêt, je marchais et, d'un coup, du noir. Quand je me suis réveillée, j'avais une nouvelle
maman.
Tu as été une jeune fille qui est morte de manière violente.
Son corps n'a jamais été retrouvé. Elle veut qu'on la retrouve pour que son âme puisse être libérée.
Sa petite fille était dotée d'une grande sensibilité, et ce depuis la naissance. Elle semblait percevoir des choses qui la dépassaient, elle ainsi que son entourage.
Elle s'était toujours demandé si les arômes des boulangeries qui innondaient les bouches de métro et les halls de gares étaient diffusés dans l'air par une machine ou étaient naturels.
Tu vas me manquer, papa.
Je ne sais pas comment on va faire sans toi.
Tu n'as pas toujours été là pour moi et je te mentirais si je te disais que ce constat ne me fait pas mal, mais...
aujourd'hui je comprends pourquoi tu t'absentais autant.
Ces dernières semaines m'ont permis de voir que ton unique but était de faire le bien.
Tu voulais aider toutes ces familles à faire leur deuil en découvrant ce qui était arrivé à leurs proches.
Tu as consacré ta vie aux autres en définitive, au détriment de ceux qui t'aimaient le plus. Quelle ironie !
Je compte sur toi pour veiller sur nous de là-haut.
Jean sentit ses jambes se dérober. Mais de qui parlait -il? Assommé par tout ce qu'il avait entendu, il se laissa gagner par l'l'effroi .Il n'eut pas le temps de réagir. Un groupe d'hommes qu'il n'avait pas vu approcher se déployait déjà autour d'Yves,armes pointées droit sur lui.Les quatre lettres écrites sur leurs gilets pare-balles annonçaient l'importance de l'intervention : RAID.Yves n'opposa aucune résistance. Genoux à terre,mains dans le dos ,tête baissée, il acceptait la sentence.( Page 277).
Ne voyant pas son grand-père au petit déjeuner,Célia s'était faufilée jusqu'à sa chambre pour l'embrasser avant son départ pour l'école. En entrouvant la porte ,elle l'avait decouvert allongé sur le lit tout habillé. Son coeur s'était mis à battre très fort.Elle espérait qu'il allait bien.Heureusement,un ronflement prononcé l'avait rassurée.Celia s'était alors avancée à pas de loup.La petite fille avait été étonnée d'apercevoir tous ces papiers éparpillés sur le matelas.Cette situation l'avait amusée : elle pensait que les adultes rangeaient mieux leur chambre que les enfants!( Page 142).
PROLOGUE.
Les derniers rayons du soleil peinaient à transpercer le feuillage des châtaigniers.jean accélera le pas.Il n'était pas question de traîner s'ils voulaient arriver à temps.La forêt domaniale de Montmorency était cernée de toute part ,par un urbanisme galopant.( Page 11).
Il regrettait parfois le temps de l'enfance, où les soucis se limitaient aux devoirs à faire pour le lendemain.