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Critiques de Peter May (1922)
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Un livre qui nous fait vivre l'ambiance de ces îles du nord de l'écosse! Une belle intrigue, partagée entre deux époques. De belles descriptions pour être complètement enveloppé par l'ambiance de la grisaille écossaise, de la tourbe et de la mer. Hate de lire le tome 2!
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La petite fille qui en savait trop





MALVERSATION





Peter May republie avec quelques remaniements son troisième roman plus de 40 ans après sa sortie.



Ce qui est frappant c'est avant tout que le sujet et le cadre du roman sont toujours d'actualité dans le contexte du monde contemporain.





L'histoire se déroule en 1979, à Bruxelles, avec en toile de fond les élections générales britanniques et le débat politique sur l'entrée du royaume uni dans l'Union Européenne.



Une petite fille autiste assiste malgré elle à un crime qui implique son père. Ce meutre commandité aurait pu être parfait sans la présence de ce témoin fâcheux et gênant.





Un polar à suspens, haletant et trépidant.



La plume de l'auteur est efficace, bien construite et très visuelle et la construction des personnages est bien aboutie.



J'ai aimé replonger dans le décor des années 70 avec ses téléphones fixes, ses machines à écrire...





Un polar politique qui m'a fait découvrir cet auteur écossais dont je ne manquerai pas de lire d'autres de ses romans.





Je vous le conseille grandement !











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Tempête sur Kinlochleven

J'adore l'écriture de Peter May et ses descriptions précises des tempêtes écossaises. Pour ce dernier roman, j'ai eu du mal au départ à entrer dans ce roman : le côté science-fiction (roman d'anticipation en 2051) me rebutait quelque peu, me déroutait. Je ne voyais pas l'intérêt de placer cette histoire dans un futur. Qu'est-ce que cela apportait-il ? Je ne suis pas une adepte de science-fiction et je regrettais déjà de ne pas retrouver ce que j'appréciais le plus chez Peter May. Et puis quelque chose a sauvé cette histoire, c'est le lien compliqué entre un père et sa fille qu'il n'a pas vue depuis longtemps mais ce sont aussi les nombreux retours en arrière dans lesquels le narrateur revient sur son passé et son histoire avec sa femme défunte. Cela m'a permis d'apprécier tout de même ce livre.

Brodie, flic à Glasgow, accepte de partir dans les Highlands enquêter sur le corps retrouvé gelé d'un journaliste. S'il accepte, c'est parce qu'il sait qu'il va revoir sa fille Addie car c'est elle qui a retrouvé cet homme mort dans les montagnes. Il doit avant de mourir (il se sait condamné) lui révéler ce terrible secret à propos de sa mère et faire en sorte de dissiper le malentendu entre elle et lui car elle le croit responsable de la mort de sa mère.

Certes des aspects un peu convenus mais j'ai tout de même apprécié cette lecture mais il y a un petit Mais...



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Meurtres à Pékin

Un polar de Peter May est toujours un bon moment de lecture. Le point positif est le contexte de l'enquête : la Chine, ses habitants, les habitudes de vie. Le romancier a fait un bon travail de documentation et on en apprend beaucoup sur le pays. Le point négatif est le fait que l'histoire est vraiment prévisible : lutte Amérique / Chine ; capitalisme contre communiste ; histoire de séduction / détestation entre la spécialiste américaine et le policier chinois ... C'est pourquoi, au sujet de ce livre là, je dirais que ce n'est pas le meilleur de l'auteur.



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Tempête sur Kinlochleven

Dans ce roman d’anticipation, Peter May nous présente un scénario de changement climatique peu rassurant, mais probable malheureusement. Le réchauffement climatique conduit les populations africaines et asiatiques à fuir et le racisme est en constante augmentation en Europe…



L’élévation du niveau des mers a entraîné la fin du Gulf stream ; l’Écosse vit donc en 2051 sous un climat comparable à celui du nord de la Norvège. Et c’est là que Cameron Brodie va enquêter sur la mort dans les montagnes des Highlands d’un journaliste, tout en tentant de renouer avec sa fille…



Secrets de famille, meurtres et complot se mêlent dans une intrigue somme toute assez classique, mais bien menée. Et les descriptions des paysages écossais sont, comme toujours chez l’auteur, très réussies. L’optimisme n’est pas vraiment de mise dans ce roman, mais j’y vois une une tentative supplémentaire de nous alerter.
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Les disparus du phare

Un très bon polar encore de Peter May, qui sert comme d'habitude une cause et ici, pas des moindres. Je me suis fait embarquer dès les premières pages, le ressort de l'amnésie du personnage principal étant imparable dans le contexte d'une enquête. Non seulement ça fonctionne, mais comme d'habitude le roman est aussi très bien écrit et la promenade au phare se fait aussi au travers de descriptions tout en tension des îles écossaises exposées à la météo tourmentée.



Avec ce livre Peter May reste, dans ce genre, l'un de mes auteurs favoris !



Seul bémol, j'ai cru sentir à la fin que l'auteur se débrouillait pour laver son personnage de tout acte moralement répréhensible... on aurait pu supporter un peu de noirceur.
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Tempête sur Kinlochleven

Ce dernier livre de Peter May est différent de la série De l'île des chasseurs d'oiseaux. J'ai trouvé l'intrigue un peu moins fouillée , ici. Le climat, le froid, la glace, ce n'est pas une météo qui me plait;

Les retours entre 2030 puisque l'enquête se situe en 2050 expliquent les mauvaises relations entre père e fille. Par contre, les explications sur la modification climatique et les risques encourus à l'avenir sont facile à comprendre. C'est une ambiance très grise, morose et la fin n'incite pas à l'optimisme .
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Un chemin sans pardon

Plutôt déçu par ce roman de Peter May, pourtant il faut le reconnaître, l'immersion dans l'enfer du Cambodge est très documentée. Mais cette espèce de Rambo ne convainc pas. C'est too much, et dès le début, la mission est décrite comme impossible, mais, au prix d'invraisemblances multiples, le résultat est pratiquement celui qu'on attend et les rebondissements (multiples aussi) font tirer le récit en longueur. Mais c'est un roman d'apprentissage et le chef d'œuvre est à venir : "La trilogie écossaise " où Peter May est vraiment au sommet de son art.
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Tempête sur Kinlochleven

Une fois de plus un excellent Peter May qui se déroule principalement en Novembre 2051. Mais je ne vais pas trop developper ma chronique pour vous laisser découvrir… Difficile d’en parler sans divulgâcher mais sachez qu’il y a des meurtres, des rapports familiaux difficiles, des secrets du passé, de l’action, du suspense, une véritable course contre la montre pour la survie … Une fois encore Peter May a le chic pour dépeindre l’Ecosse, même si elle semble particulièrement hostile dans cette partie du pays. 
Un reporter du Scottish Herald a disparu dans les West Highlands . Son corps est retrouvé quelques mois plus tard par une jeune femme qui n’est autre que la fille de l’Inspecteur qui va se rendre sur place. Seul petit souci, les relations père-fille sont totalement rompues depuis la mort de sa mère.. 
Le changement climatique a entrainé la disparition de nombreux villages, engloutis sous l’inondation initiale, et l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés climatiques et par voie de conséquence l’augmentation du racisme. On se déplace maintenant en bateau-taxi dans les villes, on a droit à des tempêtes de glace et les conditions climatiques sont apocalyptiques dans les montagnes où le corps a été retrouvé.

On y parle aussi des deepfake, de l’intelligence artificielle, des effets spéciaux numériques, de l’énergie, des déchets radioactifs, du futur .. un polar dystopique (pas dans si longtemps) qui fait froid partout !!!!


Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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La petite fille qui en savait trop

Nous retrouvons l'ambiance de la fin des années 1970, avec des fumeurs invétérés à tous les coins de page, des téléphones que l'on décroche vraiment et, bien entendu, la façon dont l'intrigue est menée. Même si l'on ne retrouve pas le côté dynamique des auteurs de polars actuels, le style n'a pas vraiment vieilli.
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Le mort aux quatre tombeaux

Lors d’une soirée très arrosée, Enzo MacLeod, écossais grand amateur de whisky, fait le pari de résoudre un cold case grâce aux avancées de la science. Dix ans après les faits, il décide de se pencher sur la disparition de Jacques Gaillard qui fut, en son temps, conseiller du Premier Ministre, professeur à l’ENA et star du petit écran. Pour l’aider dans ses recherches, il peut compter sur la bonne volonté de Nicole, une de ses étudiantes et de Roger Raffin, le journaliste qui a décrit l’affaire dans un de ses livres. Mais ce qui, au départ, n’était qu’un stupide pari se transforme très vite en un jeu de piste macabre quand il découvre le crane du disparu, accompagné d’’’objets-indices’’. Qui a tué Jacques Gaillard ? La réponse à cette question risque bien de mettre sa vie en danger.



Difficile de croire que l’auteur de la trilogie écossaise ait pu commettre ce polar sans intérêt avec un héros caricatural, porté sur la boisson, intolérant et macho. C’est à se demander comment ce tombeur d’âge mûr qui tombe amoureux au premier regard et reluque sans vergogne la poitrine de sa jeune étudiante, est resté célibataire depuis son veuvage. On peut laisser à son avantage qu’il a élevé sa fille seul, mais c’est au détriment de son aînée qu’il a abandonnée en Ecosse avec sa mère. Les autres personnages ont un petit côté désuet, entre femme fatale et journaliste obstiné.

Quant à son enquête…Quelle facilité pour résoudre une affaire qui a donné du fil à retordre à la police française pendant dix ans ! Deux ou trois recherches sur internet et la solution jaillit et mène la petite troupe sur les routes de France vers le prochain indice. C’est peu crédible et répétitif.

Et puis, ce polar manque cruellement d’ambiance. Alors que Peter May excellait à nous transporter dans l’atmosphère mystérieuse et la beauté des paysages de l’île de Lewis, il est plus timoré en France et ne parvient pas à tirer parti des décors de l’hexagone.

Un roman vite lu, vite oublié qui ne donne pas envie d’accompagner Enzo MacLeod dans la suite de ses aventures. Grosse déception.

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Tempête sur Kinlochleven

Il y a un point commun entre le dernier roman de Jean-Paul Dubois (que j’ai trouvé assez déprimant !) et le dernier thriller de Peter May



Quand ces deux écrivains envisagent le futur, ils imaginent les grandes villes et une partie de la terre inondée suite au dérèglement climatique. J’avoue qu’au début de Tempête sur Kinlochleven, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, peut-être parce que je n’arrivais pas à me projeter dans le monde en 2050 avec ses « inventions ».



Mais au premier flash-back pour en savoir plus sur le personnage principal, l’inspecteur Brodie, j’ai été embarquée. Et c’est devenu carrément addictif quand pour les besoins de l’enquête, Brodie part à Kinlochleven, village des Highlands secoué par les tempêtes.



A ce point du livre, on bascule dans le suspens avec un hôtel aussi désert et étrange que dans Shinning, dans une cadence où les rebondissements donnent envie de lire jusqu’à très tard. La météo déchaînée contribue à créer une atmosphère de fin du monde.



Si Tempête sur Kinlocleven se résumait à un thriller où il s’agit de trouver le meurtrier et son mobile, le roman serait un polar classique mais Peter May trace en parallèle de cette intrigue, le portrait d’un homme qui porte le poids de la culpabilité et qui veut, si ce n’est trouver l’absolution, s’expliquer avec sa fille après 10 ans de silence



. Et c’est l’histoire de cet homme qui tient aussi en haleine.



Cela m’a rappelé que je n’avais pas encore lu le dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May.



Un prétexte tout trouvé pour retourner en Ecosse rapidement !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Une lecture assez mitigée au début, l'histoire démarre vraiment très lentement. On est plus sur un polar d'ambiance qu'un thriller où tout se bouscule au fil de la lecture.



Beaucoup de descriptions, parfois un peu trop, on se demande où l'auteur veut nous emmener. Je me suis accrochée à ma lecture en me disant que ça allait finir par bouger.



Et en effet, je n'ai pas été déçue, j'ai vraiment dévoré la fin ! Je l'ai terminé dans l'avion en partant en vacances, et je suis assez contente de l'avoir lu au final. Je pense que je vais d'ailleurs lire les deux autres tomes. Peut-être pas tout de suite, mais je finirai par les lire.



En tout cas, j'ai beaucoup aimé l'ambiance générale, dans le froid et l'humidité de l'Ecosse, dans un petit village fermé encore très ancré dans ses traditions.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Tempête sur Kinlochleven

Où est le Peter May qu'on aime ? Ailleurs que dans cet écrit. Intrigue de roman de gare, imagination sans rêve, invraisemblances à foison (un hôtel sujet à de nombreuses pannes de courant électrique s'éclaire à la bougie et ne peut servir de repas chaud à ses clients... on y croit !). On est en 2050... L'intrigue est pseudo écologique avec de forts relents de complotisme. C'est mauvais, c'est même très mauvais, à lire au 3° degré si on n'a rien d'autre à lire mais on ne perd rien à s'abstenir. Le livre n'est pas resté chez moi et il n'y reviendra pas.
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L'île des chasseurs d'oiseaux

[Coup de cœur] Surement une de mes meilleures lectures depuis quelques temps. J’ai été véritablement happé par ce roman policier prétexte à un grand roman noir dans lequel de nombreux thèmes s’entrechoquent pour donner un texte puissant et prenant. Le sombre se conjugue aussi avec les paysages de tourbes et la rudesse du climat du nord de l’Ecosse. Les personnages, enfin, aux caractères tourmentés, ambiguës et parfois « sauvages » renforcent la noirceur du récit. Mais il y a aussi les éclaircies, celles qui témoignent d’une terre riche et sans concessions, d’hommes et de femmes capables du pire mais aussi du meilleur. Si les deux autres tomes de la trilogie de Peter May sont de la même veine, cela augure de très bons moments de lecture.



L’inspecteur Fin Macleod est en arrêt maladie, il vient de perdre son fils, et son couple n’a pas l’air d’y survivre. Forcé de rentrer au travail malgré son faible état psychologique, il est envoyé sur l’île de Lewis car un meurtre vient d’y être commis sur le même mode opératoire qu’une enquête en cours Edimbourg. Mais cette île a une autre résonnance, plus personnelle pour Fin, c’est l’île de son enfance. Une île sur laquelle il a vécu des drames et ceux-ci vont resurgir au fur et à mesure de l’enquête et des rencontres avec ses anciens camarades, dix-huit ans auparavant. Petit à petit, des secrets vont se lever, l’engloutissant lui-aussi dans cette tragédie « grecque » dans laquelle les personnages sont poussés par la force des traditions.



En fait, il me tarde dès à présent de lire les deux autres tomes, pour retrouver cette ambiance qui donne envie de découvrir l’Ecosse. Une ambiance sombre et tourmentée comme les paysages décrits par Peter May. Et puis, il décrit ces traditions accrochées depuis des siècles aux gens qui vivent en bordure des zones surpeuplées et surconnectées. Les îliens, en général, attachés aux rituels initiatiques, aux pouvoirs de divinités aujourd’hui oubliées. Merci à l’auteur pour ce très beau voyage.



❓Connaissez-vous d’autres ouvrages de cet auteur ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Les disparus du phare

Un excellent thriller. Comme Peter May nous a habitué. Je suis un fan, depuis la lecture de la trilogie de Lewis.

Un homme se réveille sur une plage et il est totalement amnésique. On soupçone qu'il fait des recherches secrètes.

Une fille est à la recherche de son père.

Des gens pas nets gravitent dans l'entourage et la police voudrait bien relier les fils.

Excellent polar pour amateurs du genre.
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Tempête sur Kinlochleven

2023.

L'inspecteur Cameron Brodie, qui a alors 27 ans, sauve une jeune femme, Mel, d'une relation toxique, de dépendance malsaine, avec le violentissime Lee Jardine. Ils vivent heureux jusqu'à ce que Mel, après avoir renoué avec Lee Jardine, se suicide. Leur fille Addie, qui a alors 17 ans, ne le pardonne pas à son père.



***



2051.

Addie, devenue météorologiste à temps partiel mariée au policier municipal d'une région montagneuse, qui abrite une centrale nucléaire, découvre le cadavre d'un journaliste, gelé dans les névés, encastré dans la glace.

Son père, à qui elle ne parle plus depuis 10 ans, doit déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre.

Le Gulf Stream a quasiment disparu, et le climat de l'Ecosse est devenu semblable à celui de l'Alaska.

Que cherchait à découvrir ce journaliste, au péril de sa vie ?





***



Roman très réussi qui mêle :

- des thèmes très actuels :

o l'intelligence artificielle (des vidéos truquées mais c'est indécelable, des lunettes qui offrent un écran de réalité augmentée et de réalité virtuelle, un hélicoptère qui parle mais pas que… )

o le dérèglement climatique (« Voilà l'héritage que ta génération a légué à la mienne »)

- avec les très classiques jeux de pouvoirs, les mensonges politiques, les addictions, la culpabilité…





A WINTER GRAVE. Une tombe hivernale, littéralement.



TEMPÊTE SUR KINLOCHLEVEN. Pour la traduction française.

Tempête sous un crâne.

L'on comprend que s'il faut cultiver son jardin, il faut se méfier d'un Jardine… Qu'il ne faut jamais sous-estimer l'amour d'un père et pour un père, même érodé, même un temps gelé.







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Le braconnier du lac perdu

Le fond : démissionnaire de la police et définitivement de retour sur son île, l'(ex)-inspecteur Fin Macleod est engagé par un riche propriétaire pour traquer les braconniers qui sévissent sur ses terres, lacs et rivières. Sa première mission est d'arraisonner Whistler, un ami d'enfance qui vit en ermite de chasse et de pêche ponctionnées sur le domaine. Alors qu'il le traque, Fin et Whistler tombent sur une carcasse d'avion. Son pilote en état de décomposition avancée est un vieil ami commun, disparu des radars vingt ans plus tôt.

La forme : une écriture équilibrée alternant entre descriptions de paysages somptueux et personnages bien sentis servis par des dialogues réalistes.

Pour conclure, ce troisième volet emploi la même recette (savoureuse) que les deux précédents : les fantômes du passé ressurgissent dans une atmosphère ilienne.



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Tempête sur Kinlochleven

Chez les auteurs, il règne une certaine morosité…Et Peter May n'échappe pas à la règle. Dans une Ecosse sous les eaux, son héros, un inspecteur moribond, part sur les traces du meurtrier d'un journaliste, tout en espérant renouer avec sa fille qu'il n'a pas vu depuis 10 ans. L'ambiance en cette année 2050 où tout est technologie et où le dérèglement climatique n'est pas un vain mot, n'est pas à la liesse. C'est plutôt noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir 😉 et tout semble concourir, au fil des pages, à ce désespoir.

Mais, heureusement, il y a aussi dans ce récit des paysages des Highlands terriblement beaux et terrifiants, des personnages bien croqués (changeants à souhait) et une enquête à huis clos menée avec brio.

Si bien que je l'ai dévoré en 2 petites journées.

Chers amateurs de polars, je ne saurais trop vous le conseiller !
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L'île des chasseurs d'oiseaux

La vie de Fin est remplie à ras bord de tourments et ce roman policier est aussi une tragédie.



Je suis à la fois en empathie envers quasiment tous les personnages et je ressens aussi comme une espèce de dégoût face à l'ambiance tragique collante si appréciablement construite de cette Ile des chasseurs d'oiseaux.



Évidemment je ressens beaucoup moins d'empathie envers ceux qui font le mal mais je ne peux m'empêcher de vouloir leur faire changer de cap.



Peter May réussit un tour de force

et décrit les malentendus qui peuvent faire naître le mal et des comportements préjudiciables chez les hommes.



Il décrit en quelque sorte la naissance du mal.



Après avoir fini cette lecture et avoir eu hâte d'en finir parce que c'est éprouvant, je relativise et je me dis que je peux m'estimer heureux de ne pas vivre une telle tragédie dans ma propre existence.



Parce que l'on est comme enserre dans un étaux en finissant ce roman, il fait nuit, il pleut énormément sur ce rocher escarpé d'Écosse, le vent cogne, et la une poignée d'hommes règle ses comptes et on espère juste que cette tragédie se finisse le moins mal possible.



Mon conseil, accrochez-vous en entamant cette lecture, vous serez balancé entre les différentes temporalités du roman, bouleversé par ce mélange de rudesse du climat et les paysages magnifiques verdoyants, rocheux et chaotiques et l'histoire en elle-même si poignante.



J'ai besoin de faire une pause par rapport à cette ambiance "Peter May" je reprendrai plus tard la lecture de cette trilogie écossaise.
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