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3.5/5 (sur 325 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cannes , le 29/04/1983
Biographie :

Nora Hamzawi, née le 29 avril 1983 à Cannes, est une humoriste et comédienne française, chroniqueuse radio sur France Inter dans l'émission "On va tous y passer" puis dans "La bande originale".

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Ils sont tout fiers, là, avec leurs expressions d'adultes dégueulasses : "Au fait, je te présente Vanessa, ma moitié ..." Ta moitié, tiens donc ... Et bah, j'me disais bien que t'étais pas fini, toi.
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SUR L'ADOLESCENCE

Je vous rappelle qu'on portait quand même des leggings, avec des sweat-shirts Hard Rock Café, ça, ça n'a aucun sens... Je veux dire aujourd'hui personne ne se baladerait avec un pull KFC ou QUICK!
La mode, c'était n'importe quoi à l'époque, y a même des fringues qui ont disparu, c'est pour dire. Genre le fuseau! Un pantalon avec un élastique accroché à ta voûte plantaire. C'était quoi l'idée ? C'était au cas où tes pieds se détacheraient de tes jambes?! C'est pour éviter de plier le genou, pour marcher tout tendu tout droit?
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Nora Hamzawi
J'aime être invitée à dîner (...) la veille au soir on s'est tous checkés en ligne pour confirmer qui ramène quoi. (...) et ça m'énerve ! Il devrait y avoir une sorte de règle, un peu comme pour Noël entre potes, où on fait un cadeau du même montant. En gros, si quelqu'un ramène du vin qui tâche, alors chacun ramène de la merde, et tant pis si le dîner est à chier. Il n'y a aucune raison que le repas soit sauvé grâce à la bonne volonté d'une seule personne.
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Je me suis dit que c'était peut-être ça aussi grandir : la possibilité d'attendre son premier cheveu blanc dans un tee-shirt Mickey. Et s'en foutre.
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J'ai fêté mes 35 ans sur toutes les musiques de mon adolescence et j'ai repensé à ma mère, qui écoutait toujours en boucle Adamo : je me suis demandé si, pendant qu'on prenait des années, notre cœur, lui, n'avait pas toujours le même âge.
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Et puis ça m’angoisse, les anniversaires ! Pas de vieillir, hein, au contraire, je préfère ça à être morte. D’ailleurs, petite, quand on me demandait ce que je voulais faire dans la vie, je répondais Jeanne Calment, c’est pour dire…
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De toute façon, les relations amoureuses à distance, ça me dégoûte. Bon, aussi, j'avoue, parce qu'on me les a toujours imposées... "Je vais prendre mes distances, là. - Ah, tu pars en week-end. - Non non, je te quitte." Ah, d'accord.
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Contrairement à ce qu'on peut s'imaginer, la partie la plus pathétique du mail n'est pas la plus embarrassante, non, la gêne commence bien avant, dès le premier mot du mail "Hey!".
Je ne sais pas si c'est le "hey" lui-même qui est le plus embarrassant, ou le fait qu'il soit immédiatement suivi de la phrase suivante: "Bon bah toujours pas de nouvelles...". S'il devait exister une figure de style qui consisterait à retirer toute dignité à un être humain, ça serait celle-ci, celle qui consiste à apposer une interjection anglo-saxonne légère à un état d'attente et de désespoir.
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J'ai toujours été fascinée par le fait qu'on ne se voit pas vraiment comme on est, qu'on renvoie une image différente à chacun, et que nos complexes n'appartiennent qu'à nous et à notre petite histoire.

J'aime bien aussi l'idée que, selon comment on bouge, comment on se sape, comment on s'exprime, un imaginaire se crée autour de nous, qui peut être complètement différent de la réalité.

Il était là, mon problème. Cette obsession avec la vérité tout le temps. Comme si quelqu'un la détenait, comme si les autres savaient mieux que moi, comme si je ne pouvais pas me faire mon propre avis sur moi-même et que les autres avaient forcément raison, surtout si leurs pensées me blessaient.

J'ai bu ma camomille en pensant à toutes ces clopes que je n'allais pas regretter demain. Je me suis sentie saine. Un peu vieille et chiante aussi, mais surtout saine.

Il faut bien admettre que, désormais, notre propre temporalité, notre propre notion du temps et donc notre rapport à l'attente sont intimement liés à la technologie. C'est cette technologie-là qui a changé notre façon de vivre nos relations et aussi notre rythme cardiaque. C'est cette technologie-là qui fait qu'on ne vibre plus comme avant à l'idée de se retrouver, parce que c'est le portable qui le fait à notre place, en vibrant toutes les secondes pour nous dire : "À toute de suite. T'es où ? J'arrive. Je suis là dans une minute", rendant les battements de notre cœur plus calmes et nos relations moins passionnelles.

S'il y a bien un truc que j'ai hérité d'elle, c'est cette aptitude à la mélancolie, et cette capacité aussi à ne pas vouloir en sortir. À l'époque, elle faisait un truc que je trouvais super lourd et que je me suis mise à faire aussi : quand elle aimait bien une chanson, elle la remettait sans même attendre la fin, comme pour entendre cent fois de suite son moment préféré. Maintenant je sais pourquoi - en fait, c'est que son émotion monte systématiquement au même endroit, et elle veut toujours vivre la même. Entretenir cette mélancolie, précisément de une minute vingt-neuf à deux minutes cinq, et tout recommencer.

La peur d'être quittée est plus forte encore que le sentiment amoureux. Cette relation qui fait croire qu'on vibre, alors qu'on tremble juste à l'idée de se faire larguer.

Typiquement, en amitié, mes amis restent les miens et autant j'aime bien qu'ils s'entendent entre eux, un peu, autant je préfère l'idée qu'ils soient à moi !!

C'est comme le "Ils ont décidé de se séparer, c'était d'un commun accord", mais enfin ça n'existe pas !! C'est encore un truc social pour qu'il n'y ait pas de victime, mais il y en a toujours un qui largue. Et je sais de quoi je parle. La coïncidence ou le bon timing dans la rupture n'existe pas ! Ils ne se disent pas "J'ai un truc à te dire", "Oh, c'est marrant, moi aussi", "OK on se le dit à 3 : 1, 2, 3, je te quitte !!, "Trop bien, moi aussi !! J'avais la même idée !! Du coup, on reste amis ?" Non : il y en a un qui largue, et l'autre qui subit.

En sortant, j'ai retrouvé mon amie Sofia. Sofia, c'est mon amie photographe que je vois une ou deux fois par an, mais que j'adore. Ce genre d'amitié sans aucune pression, où tu peux ne pas te voir pendant des mois et te retrouver comme si de rien n'était.

Après le dîner, on s'est posés et on a discuté avenir. Oui, parce que avec les couples qui vont bien, c'est presque obligatoire de parler avenir, il faut se projeter, parler futur. De toute façon, on ne va pas parler souvenirs, et passé, puisqu'en tout cas, le passé, on oublie, ils n'en on pas. Non, leur vie a commencé à leur rencontre. Avant, il n'y avait rien.

Je me suis souvenue de cette période tellement chargée en émotions, cette envie qu'on avait de vivre des choses le plus vite possible juste parce qu'on les avait rêvées et pas encore connues. Une sorte d'optimiste qui n'appartient qu'à l'adolescence, un espoir que le futur ressemblera peut-être un peu à ce qu'on lisait dans les livres et à ce qu'on voyait à la télé.

Il y a une odeur particulière au printemps, d'ailleurs chaque saison à son odeur. Celle du printemps est pour moi la meilleure, mais aussi la plus angoissante. Tout à coup on se découvre, on arrête de se cacher derrière son bonnet et son écharpe et on sort de la classe pour aller jouer et courir avec les autres élèves. Et courir, c'est aussi prendre le risque de tomber. Il y a comme une odeur d'aventures et de liberté, mais qu'on avait pas forcément demandé.

J'ai fêté mes 35 ans sur toutes les musiques de mon adolescence et j'ai repensé à ma mère, qui écoutait toujours en boucle Adamo : je me suis demandé si, pendant qu'on prenait des années, notre cœur, lui, n'avait pas toujours le même âge.

Du coup, je passe de phases où je me définirais comme une meuf qui mange hyper sainement à une espèce de goinfre.

En fait, je crois que ce qui se passe là représente absolument tout ce que je déteste de notre époque dans la démonstration permanente de sentiment, dans l'émotion à chaud, dans l'ego trip, et le fait de se réinventer un soi. Cette façon de penser que, pour que les choses existent, il faut qu'elles se voient et que nos sentiments se résument en clics.

Pendant tout ce temps, j'imaginais qu'être adulte correspondait à un moment où on quittait une forme de légèreté, comme si un moment donné j'avais oublié que l'adolescence n'avait été que lourdeur. Alors je me suis dit que c'était peut-être ça aussi grandir : la possibilité d'attendre son premier cheveu blanc dans un tee-shirt Mickey. Et s'en foutre.
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Quand un parent insiste pour que son enfant aille voir un psy, est-ce que ce n'est pas, au final, la première raison pour qu'il ait besoin d'en voir un ?
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