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3.5/5 (sur 195 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nathalie Achard a été chargée de communication chez Greenpeace, directrice de campagne de SOSMEDITERRANEE et directrice de la communication du Mouvement Colibris. Créé en 2017 sous l'impulsion de Pierre Rabhi, cette association promeut une société écologique et humaine et défend l'idée que la transformation de la société dépend de la volonté de changement des individus. Elle a reçu le prix Legal Hacker à l'occasion du 11e Grand Prix de la communication solidaire en 2016.
Nathalie Achard est médiatrice et formatrice à la non-violence. Elle est intervenue pendant de nombreuses années en milieu carcéral,
notamment auprès d’hommes condamnés pour
violences sexistes et pour associations de malfaiteurs terroristes.
Avec "Week-end entre amis ", elle signe son premier roman.


Nathalie Achard est l'un des auteurs du jeu de rôle Nephilim.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
-Arrêtez ! Arrêtez !
( ....)
-Arrêtez. ce qui s'est pas N'ouvrez pas cette trappe, je vous en prie. Laissez-la encore fermé. Juste quelques minutes.
Elle s'assied par terre en tailleur. Silence et immobilité.
- Quelques minutes ... Je voudrais juste quelques minutes. Tant que la trappe est fermée, on ne sait pas ce qui s'est vraiment passé. On ne sait pas ... Et quand on ne sait pas, on peut encore espérer... Juste quelques minutes.
pages 216-217.
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Quand Alexia, qui a un goût immodéré pour les mots choisis et les expressions châtiées, commence à négliger son vocabulaire, c'est très mauvais signe. Comme lorsqu'elle décrète « une pizza surgelée, ça ira bien », alors que se nourrir sainement est une obsession. Cela signifie qu'elle a dangereusement dépassé ses limites.
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— Ne me dis pas qu’on est les premiers ?
— Oh, ça va ! C’est juste un putain de retard !
Édouard éclate de rire. Car personne ne peut raisonnablement s’étonner de la situation.
— Eh oui, Julien, vous êtes les premiers. Mais ça ne présente pas que des inconvénients : vous allez pouvoir choisir les sièges les plus confortables en attendant les autres. J’ai préparé du café, je vous l’apporte.
Julien se tourne vers sa femme, Claire, et lui demande :
— Tu as besoin de quelque chose, ma chérie ?
Claire le regarde avec étonnement, comme si elle ne s’attendait pas à le voir ici, à côté d’elle. Elle se sent incapable de lui répondre quoi que ce soit. C’est toujours la même chose. Lorsqu’elle se retrouve en présence d’Édouard, elle a le ventre noué. Et la perspective de passer tout un week-end avec lui et le reste de la bande la tétanise.
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Julien, salarié sédentaire, était celui qui pouvait le plus facilement se libérer. Même s’il avait un fils, Mathieu, âgé de huit ans, né de son précédent mariage avec Sylvie, dont il était divorcé depuis quatre ans. Tous deux avaient mis en place, dans le calme et la maîtrise d’eux-mêmes, un système de garde partagée équilibré, parfaitement huilé, supportant mal les exceptions – lesquelles servaient généralement de prétextes à déterrer de vieilles rancœurs. Pour ce week-end, qui les concernait aussi bien l’un que l’autre, Sylvie était en charge de leur fils et devait donc trouver une solution de garde. Julien ne voulait pas entendre parler d’une baby-sitter. Il n’avait pas confiance. Hors de question également de solliciter sa mère à lui, trop âgée pour veiller sur l’enfant trois jours durant.
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Hors de question également de solliciter sa mère à lui, trop âgée pour veiller sur l’enfant trois jours durant. C’était une petite veuve chétive que les brutalités de la vie avaient usée jusqu’à la corde. Les yeux en permanence humides, elle vouait à son fils une sorte de culte apeuré qui faisait perdre à la vieille dame tous ses moyens quand ils étaient en lien. Et cette peur s’était reportée sur son petit-fils, qui n’hésitait pas à en profiter pour faire tout ce qu’il voulait quand il était en sa compagnie. Avec, parfois, une pointe de cruauté qui faisait frissonner Sylvie d’un dégoût qu’elle s’échinait à très vite oublier. Restaient les parents de Sylvie, en province, mais prêts, en fonction de leurs activités du moment, à venir passer quelques jours chez leur fille pour s’occuper du petit.
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Svlvie est paralysee. Elle a l'impression qu'elle retrouvera plus jamais l'usage ni de son corps ni de la parole. [...]. Elle ne peut plus rien faire, les quelques idées qu'elle réussit à grand-peine à façonner se delitent immédiatement, dissoutes dans la terreur. Ça y est, ça recommence. Elle perd pied, elle est à sa merci. Elle va bientót devenir étrangère à elle-même pour être capable de supporter le supplice à venir. Pour ne pas prendre le risque de se défendre et de vivre des souffrances encore pires. Pour ne rien empecher, ne rien freiner, afin que sa torture prenne fin le plus rapidement posibie. Puis d'un coup, alors qu'elle a fermé les yeux et que sa résignation commence à diffuser dans son corps une forme dégradée de sérénité, Édouard se redresse et la libère.
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Puis, brusquement, choc, bruit mat, trajectoire déviée, reprise en main in extremis… Quelque chose venait de percuter le véhicule de plein fouet, brisant un phare. La voiture cala un peu plus loin. Marc, la respiration saccadée, le visage crispé et livide, les mains agrippées au volant comme à une bouée, s’immobilisa quelques instants, le regard dans le vide. Julien et Édouard calquèrent leur attitude sur la sienne. Aucun des deux ne voulant jeter un œil à travers la lunette arrière.
— Bordel, c’était quoi ? finit par demander Édouard, envahi par la peur que le silence ne les engloutisse à jamais.
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Marche arrière, en douceur, sans heurt, une infime sensation de soulèvement. Cette fois, Marc roula plus loin pour que le phare épargné éclaire pleinement la scène. Ce qu’il restait d’un animal – un chien, un sanglier, un faon ? – pulvérisé, démembré, viscères à l’air, tête écrasée. Tandis que Julien ouvrait la portière arrière pour vomir, Marc tonna en éclatant de rire :
— Oh, ça va ! C’est juste une putain de bestiole !
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On est juste confits, bien au chaud, dans la mauvaise graisse d'une amitié pervertie et, pour les couples, d'un amour frelaté. Juste pour alimenter l'illusion qu'on n'est pas seuls, comme si être seul était la pire chose qui puisse nous arriver. Alors, pour éviter ça, on s'échine à faire semblant d'être « ensemble » et au passage, bien évidemment, on souffre et on se fait souffrir à en crever.
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Passer trois jours ensemble dans sa maison de campagne, sans enfants, sans programme, comme à l’époque de leur jeunesse, juste traîner, manger à n’importe quelle heure, jouer, discuter, lire, dormir, picoler plus que de raison... Simplement profiter. Le bon vieux temps miraculeusement ressuscité.
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