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3.58/5 (sur 198 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cagnes-sur-Mer , le 12/04/1973
Biographie :

Myriam Chirousse est née à Cagnes-sur-mer, en 1973.

Elle suit d’abord des études de Lettres et de Philosophie à la Faculté de Nice, puis elle monte à Paris où elle étudie le chinois pendant trois ans à l’Institut des Langues’O. Elle écrit, en parallèle, ses premiers contes pour enfants et des nouvelles publiés dans différentes revues de la presse française (Bayard presse, Milan Presse, Emap).

Traductrice, entre autres, de Rosa Montero, Myriam Chirousse signe avec "Miel et vin" un premier roman plein d’ardeur et de feu.

Son premier roman jeunesse, "Le cantique des Elfes", est paru aux Editions Thierry Magnier en septembre 2011.

Elle publie son deuxième roman "La paupière du jour" en mai 2013.

Source : www.libella.fr
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Découvrez l'homme au perroquet vert, le nouveau roman de Myriam Chirousse. Disponible en librairie


Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
Nettoyé des boues de l’hiver, le village revêtait ses parures d’avril. Anémones et géraniums coloraient les jardinières tandis que pâquerettes et pissenlits couraient sur les talus. De jeunes oiseaux voletaient dans les haies, guettés par l’ombre attentive d’un chat. Le ciel étalait son bleu royal sur les toits. L’air embaumait.
(page 55)
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« Votre pied, il a quoi ? »
Maître Simon eut un étrange sourire.
« Celui qu’a forgé mes os était pas bon ferronnier. Je suis né monstrueux. Ou fabuleux, j’dirais.
-Je suis désolé…
– T’y es pour rien. Et puis mon vilain pied de bouc m’a permis d’échapper à la guerre.
-Non, je suis désolé de vous avoir jeté des cailloux quand j’étais petit.
– Bah, ça non plus, t’y es pour rien. Un enfant choisit pas de jeter des cailloux sur un infirme.
– Pourquoi il le fait alors ? Pourquoi je l’ai fait, moi et les autres ? »
Maître Simon acheva son gobelet de café.
« Parce qu’il faut beaucoup grandir dans sa tête pour être libre de ses actes. Et encore, certains le sont jamais. »
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L'amitié est un lien curieux. Il se tisse parfois avec la lenteur des dentelles et parfois surgit comme une étoile filante.
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Pendant qu’ils s’aimaient, les salamandres sortaient du creux des pierres et montaient la garde.
(page 135)
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Longeant le mur, il devait tantôt s’en écarter pour contourner une souche qui ouvrait grand devant lui sa gueule de racines, tantôt s’en approcher jusqu’à frôler ses pierres moussues. Des branches basses égratignaient ses bras et d’invisibles toiles d’araignée embrassaient sans prévenir son visage. Il progressait toutefois dans ce dédale végétal avec l’aisance d’un chevreuil, foulant de ses brodequins de soldat une terre noire aux arômes grisants de moisissure.
(page 105)
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- Si tu savais les choses qui peuvent arriver et qui n'arrivent jamais.
- Et toi, si tu savais les choses qui ne devraient jamais arriver et qui arrivent quand même.
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Solitaire dans sa masure, une colère sourde grondait en lui. Cette histoire de résurrection n’était que mensonges ; aucun mort ne se relevait du sépulcre, ni les soldats tombés dans les tranchées, ni les héros du cénotaphe, ni ce vagabond crucifié qui se disait fils de Dieu.
(page 54)
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Alors, dans un tourbillon qui fut comme un rire, André découvrit que les lèvres de Suzanne étaient un autre fruit au goût de cerise, mûr, juteux, et qu’il en avait faim de tout son être.
(page 117)
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Sous un petit chapeau de paille noire, bordé de cheveux blancs filandreux comme de l’étoupe, son visage loin d’être aussi ridé qu’André l’avait cru de loin, semblait au contraire une toile tendue sur le châssis de son crâne. Par endroits, là où l’os transparaissait davantage, la peau présentait l’aspect luisant d’un cuir ciré, lisse, d’un ton jaunâtre.
(page 101)
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Paris, loin d'un vieux dragon assoupi sur sa colline, était en ce temps-là une hydre trépidante.
Ceux qui avaient voyagé au-delà des frontières racontaient volontiers que c'était la ville la plus joyeuse au monde, la plus cultivée, la plus scientifique, la plus sentimentale, la mieux construite, la mieux tempérée par l'alternance des pluies et du soleil, qu'on y riait plus fort et qu'on y chantait mieux qu'ailleurs, qu'on s'y insultait pour un rien et qu'on s'y réconciliait sans raison, que le vin y pleuvait à verse et que la galanterie y fleurissait avec la délicieuse liberté des pâquerettes dans les prés. Mais, si Paris faisait es délices des patriotes américains et des espions anglais, la ville avait tout de même un défaut. Plus que de taille, ils étaient nombreux : c'étaient les Parisiens.
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