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Citations de Mikel J. Wilson (14)


— Oh, merde. Les gémissements que j’ai entendus hier dans les bois, c’était lui !
— Tu as entendu des gémissements et tu n’es pas allé voir ?
Emory posa la main contre sa joue.
— Je ne savais pas que c’était un homme.
— Tu croyais que c’était quoi ?
Quand Emory ne répondit pas, Jeff reformula sa question.
— Tu as cru que c’était un fantôme ?
— Non. Bien sûr que non.
— Oh, mon Dieu, tu as cru !
Jeff éclata de rire.
— Pour un partisan de la logique aussi fervent, tu as vraiment tendance à t’égarer dans les superstitions les plus étranges.
Ignorant Jeff, Emory croisa les bras et se concentra sur Virginia.
— Jeff, arrête de te moquer de lui, je crois que j’ai vu un OVNI, dit-elle.
— Quoi ? s’exclamèrent les deux détectives en chœur.
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Observant son reflet dans la lame, elle se demanda ce qu’elle était en train de faire. Elle replaça l’arme improvisée et chercha quelque chose de moins salissant.
Bras tremblants et brandissant une poêle en cuivre, Virginia sortit de la cuisine. L’intrus se trouvait désormais derrière la chaise, l’entrejambe de son jean noir frottant l’arrière de la tête de Becky alors qu’il brandissait le couteau près de sa gorge. Tandis que Virginia se faufilait derrière lui, elle put comprendre ce qu’il disait.
— Je vais maintenant enlever la balle de ta bouche et te bâillonner avec autre chose.
Il contourna la chaise pour se placer face à Becky.
— Tu ne vas pas crier. Tu vas être une bonne fille…
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— C’est quoi, ça ?
Emory fronça les sourcils en voyant un objet étrange coincé sous l’un des essuie-glaces.
— Je ne sais pas.
Arrivant le premier à la voiture, Jeff libéra la poupée en os de poulet.
— C’est la même que dans le bureau de Corey Melton.
— Et dans la maison de retraite de Mademoiselle Mary Belle.
— Tu ne m’en as pas parlé.
Emory haussa les épaules pour s’excuser et Jeff fit remarquer :
— Tu crois que c’est une poupée vaudou ?
— Peut-être une version appalachienne.
Emory lui prit la poupée des mains.
— C’est ta sorcière qui a fait ça ?
— Je ne sais pas comment. Je suis quasiment sûr qu’elle ne peut pas conduire.
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Jeff suivit Emory hors du poste de police et prit une grande inspiration en haut des marches.
— Mec, le temps est si long en prison.
— Tu as été enfermé deux heures maximum.
Jeff afficha un large sourire.
— Oh, tu ne vas pas croire ce que j’ai vu !
Les lèvres d’Emory, en revanche, pointèrent dans l’autre sens.
— C’est tout ce que tu as à dire ?
— Non, je vais te raconter. Je fais juste monter le suspens.
— Je me fiche de ce que tu as vu ! Je parle du fait qu’on t’ait arrêté pour entrée par effraction !
— Je sentais bien que tu t’attarderais sur ce détail.
— M’y attarder ? Je n’ai même pas encore commencé.
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Jeff arrêta d’étirer ses jambes et posa ses paumes sur le bureau d’Emory pour s’étirer les triceps et les pectoraux.
— J’accepterai uniquement si on parle de ça, ajouta-t-il en les désignant, Emory et lui.
— De quoi tu parles ?
— Eh bien, on a passé une nuit incroyable ensemble, on a résolu un triple meurtre, tu t’es fait virer du TBI et maintenant tu es là. On n’a jamais parlé de nous depuis cette nuit.
Emory ferma son ordinateur.
— Tu as raison. J’y ai réfléchi, et je n’ai sincèrement aucune idée de la réponse à cette question.
— Je suis curieux. Quelle est la question ?
— Comment laisser cette nuit derrière nous afin que notre relation professionnelle puisse aller de l’avant ?
— Hm. Jeff serra les dents et s’écarta du bureau.
— Quoi, ce n’est pas ce à quoi tu pensais ?
— Presque, même si c’était plus dans le style « Quand allons-nous avoir un autre rendez-vous ? »
Emory regarda désespérément autour de lui pour éviter l’expression déçue sur le visage de Jeff.
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— Je cherche une « lettre de suicide », fit Jeff en dessinant des guillemets avec les doigts.
Il se mit ensuite à fouiller dans les tiroirs.
— Les gens qui laissent des lettres ont tendance à les mettre en vue, pas au fond d’un tiroir encombré.
— Mec, tu dois apprendre à inventer des histoires pour te couvrir.
— On ne devrait pas faire ça sans mandat.
— On ne peut pas avoir de mandat, tu te souviens ?
— Et c’est la raison pour laquelle nous ne devrions pas faire cela.
Jeff leva la tête, accroupi derrière le bureau.
— Merde, Emory ! Envoie chier les règles de ton dernier boulot. C’est comme ça qu’on résout des affaires.
Il se remit à ses fouilles.
— Et puis, le chef nous a donné son autorisation.
— Alors pourquoi je monte la garde ?
— Pour rester occupé pendant que je fais le sale boulot.
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— J’ai travaillé pour le Tennessee Bureau of Investigation comme agent spécial jusqu’au mois dernier.
— C’est donc de là que je vous connais ! Vous êtes l’homme responsable de cette grosse prise de drogue. C’était quoi déjà, le nom de ce baron de la drogue ?
— Lonnie Hexum.
L’avocat claqua des mains.
— C’est ça ! C’est vous qui l’avez coincé, c’est cela ? Emory se sentit rougir.
— Oui.
L’avocat sourit comme s’il venait de rencontrer une star du cinéma.
— Ce n’était pas la plus grosse saisie jamais enregistrée ?
Emory agita la main devant lui.
— Non, juste dans le sud-est.
— Juste dans…
Nathan s’interrompit dans un éclat de rire.
— Ça a suffi pour que vous passiez dans tous les journaux télévisés ! Alors le TBI s’est séparé de vous ?
Emory récupéra des documents dans sa sacoche et les tendit à l’avocat.
— Mes papiers de licenciement. J’ai travaillé pendant presque deux ans avec tous les mérites, et j’ai été licencié sur de fausses accusations.
— Qui étaient ?
— Eve Bachman, l’agente spéciale en charge de l’affaire, m’a accusé d’avoir menti sur un rapport.
— Et c’était le cas ?
— Non ! Durant ma dernière enquête, j’ai été drogué. Bachman affirme que j’ai consommé de la drogue volontairement.
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« — Wayne ne fait jamais attention à ce qui se passe autour de lui. Durant une prise de drogue, il est entré dans la maison d’un dealer et a lancé que c’était vide. Je suis arrivé après lui et j’ai vu quelqu’un caché derrière les rideaux. »
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« — C’est trop de travail. Deux mecs marrants qui devraient sans cesse être en rivalité pour faire mieux que l’autre ? Je préfère passer du temps avec des types comme Emory.
Ce dernier souffla.
— J’ai le sens de l’humour, tu sais.
— Notre prochaine affaire, ça sera d’arriver à le retrouver, se moqua Jeff. »
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Une fois son équilibre rétabli, Britt entreprit une pirouette. Alors qu’elle rapprochait les bras de son corps pour gagner en vitesse, la buée de sa respiration entoura sa tête d’un nuage. Elle ne pouvait pas vraiment fixer son regard sur le paysage blanc et gris qui tournoyait autour d’elle, mais elle sentit que le soleil s’était levé et réchauffait maintenant son visage.

Pourtant le soleil n’avait pas bougé dans le ciel, il était toujours caché derrière les pins enneigés.

Sa frêle silhouette fut bientôt entourée par un feu qui s’étendit à tout le lac. Britt ouvrit la bouche, mais son cri fut étouffé par la fumée qui s’engouffra dans sa gorge.

Elle continua de tourner, sans pouvoir s’arrêter, alors que le brasier se refermait sur elle. Dans un vortex brûlant, à travers la glace fondue, le corps de Britt tomba à pic dans le lac.
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— « Emberlificoter » ? C’est un mot compte triple, ça, non ? Laisse-moi jouer cartes sur table : c’est notre enquête, et je ne l’emberlificoterai pas.

— Qu’est-ce que vous faisiez derrière ce bureau quand je suis arrivé ?

— Ça s’appelle mener une enquête. L’employé du mois, dit-il en pointant de l’index le bureau de Scot, pourrait bien être le meurtrier.

Emory fit un pas de plus vers la porte menant au bureau de Victor et avertit Jeff :

— Ne me suivez pas !
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Emory sonna à la porte de Mourning Dove Investigations et, quelques instants après, Jeff lui ouvrit.

— Qu’est-ce que tu veux ?

Toujours dans ses vieux vêtements, Emory bégaya :

— Je suis désolé…

L’expression de Jeff resta la même.

— Je n’étais jamais entré par effraction où que ce soit, j’étais stressé à mort.

— Et le stress te rend con ?

Emory pencha sa tête sur le côté et haussa une épaule.

— On a qu’à dire ça, oui…

— Et là, tu es stressé ?

— Honnêtement ? Oui, un peu.

— Alors on va devoir faire quelque chose pour calmer tes nerfs, déclara Jeff en lui faisant signe d’entrer.
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— Quoi qu’il arrive, tu retombes toujours sur tes pieds.

— Je ne vois pas le mal à ça. C’est le moins que je puisse faire pour t’aider.

Jeff lui adressa un de ses sourires.

— Surtout après ce baiser.

— Quoi ? s’exclama Emory, en devenant livide alors que le souvenir s’imposait à lui. Je n’étais pas moi-même.

— Ce n’est pas une excuse valable. Si tu avais pris le volant et renversé quelqu’un, tu aurais été reconnu responsable de tes actes.

— Si je n’étais pas responsable d’avoir ingéré de la drogue, alors je ne serais pas reconnu responsable de mes actes, quels qu’ils soient. La personne qui m’a drogué le serait.

Jeff croisa les bras sur son torse et regarda devant lui.

— Et maintenant, qui est-ce qui retombe sur ses pieds ?
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— Votre ton plein de jugement m’indique que ce n’est pas mon mariage que vous remettez en cause, mais ma morale.

Elle prit une nouvelle gorgée et contourna le bar.

— Notre rencontre a certes bénéficié d’un peu d’aide, mais elle est due principalement au destin. Est-ce que cela est si mal ? Avant que vous ne vous empressiez de répondre, cette question était hypothétique.

— Je pense que vous voulez dire « rhétorique », la corrigea Emory.

— Quoi qu’il en soit, monsieur Rome, j’ai bien conscience de mes limites. Je n’ai aucun talent. Je ne suis pas capable de devenir riche par moi-même. La seule façon dont je pouvais le devenir, sans enfreindre la loi, était de me marier. Je sais que je suis en train de justifier toutes les idées préconçues que vous pouviez avoir de moi, mais vous avez tort. Je ne vous ai pas menti. J’aime mon mari et je l’aimais quand nous nous sommes mariés. C’est tout ce qui compte.

— OK, je crois qu’on a tout ce dont on avait besoin, lança Jeff en regardant Emory.

— Donc Britt ne compte pas ? questionna Emory.

Pristine avala encore un peu de sa boisson.

— Êtes-vous en train de suggérer que j’aie quelque chose à voir avec la disparition de ma belle-fille ?

— Ian et elle sont tout ce qui vous sépare de votre rêve, être mariée à un homme vraiment riche.
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