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Critiques de Michelle Lapierre-Dallaire (19)
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

💥Chronique💥





« Je suis transpercée par la vie à des moments où les autres ne sont qu’égratignés. »



Qu’est-ce qu’on choisit, dans cette vie?

C’est peut-être la seule question fondamentale qu’on peut se poser après cette lecture…

Est-ce qu’on choisit la non-fiction pour raconter l’indicible?

Est-ce qu’on choisit la poésie pour réparer le cœur, le corps et l’âme?

Est-ce qu’on choisit l’amour ou l’autodestruction?

Ce texte est incroyable. Incroyable de force. Incroyable d’amour. Incroyable d’incandescence. Incroyable de troubles. Incroyable d’excès. Incroyable d’émotions.

Ça coule, ça déborde, ça brûle, ça explose.

Ça exulte, ça expulse. Pulvérisation criss.

Je n’ai pas pu le lâcher. C’était impossible.

Ce texte est bouleversant à bien des égards. Il pose le problème des limites. Où sont-elles? Qui les fixent? Qui les dépassent? Qui les brûlent? Qui les outrepassent? Qu’est-ce qu’on en fait, s’il n’y en a plus? À quoi servent-elles?

Ce texte est hypnotisant. Tantôt manifeste, tantôt récit intime, il parle de survivre après la dévastation. Il t’accroche jusqu’à bousculer tes propres limites, jusqu’a déglinguer tes propres codes de pensées, jusqu’à déconstruire l’idée d’un éventuel champs de limites. Il conduit au pouvoir manifeste de la liberté. Il vire de l’ardeur à l’aspiration vers la profondeur, en dansant négligemment sur la douleur.

Il est incendie régénérant.

Ce texte est amour. Il parle d’amour sans limites, d’aimer dans la démesure, d’aimer jusqu’à tout donner, de mourir d’aimer. Il n’est qu’amour, mais toutes ses formes limites aussi. Il est amour avec ses pertes, ses abandons, ses travers, ses maux et ses déchirures. On ne se remet jamais de l’amour. Je pense que j’ai laissé dans cette lecture, des bouts de moi par terre, que je ne vais pas pouvoir reprendre, tellement il m’a arraché, mais…

Ce texte est un coup de cœur comme on en fait peu. À la limite je vous trouble en vous disant cela, mais c’est juste par amour ok. C’est par amour pour l’émotion. De manière générale, j’aime le TROP. Le trop me va mieux que le trop peu. Le trop, pour moi, contient une authenticité, une vérité indéniable. Qu’est-ce qu’on foutrait là, sinon, si ce n’était pas pour aimer TROP? C’est évident qu’il est troublant ce texte, avec cette réalité du trouble de la personnalité limite, mais personne ne m’en voudra d’aimer crissement l’énergie tonitruante et sans concessions, qu’il dégage.

Je choisis donc de vous dire de tout mon cœur, quitte à y laisser ma peau et plus encore, que c’est LE livre à lire cette année. Je ne nuance même pas mon propos, lisez-le et voyez par vous-meme comme il fait de la magie! De la magie bouillonnante, criante, hurlante, révoltée et courageuse!



« J’ai envie de créer de la magie pis de filer dans le ciel comme une étoile, de laisser derrière moi une traînée de poudre magique et brillante. Mais on dirait que la magie fait peur au monde, pis y a personne qui a l’air capable de s’émouvoir encore des étoiles. Même les petites qui brillent super fort. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

La langue et le corps entièrement transparents, les plis de la peau qui révèlent leurs blessures comme la tentative d’un cri puisqu’il faut dire, témoigner, déposer. Ce texte, brut et alarmant, est peut-être celui d’une réconciliation, d’une nouvelle paix, avec soi. Au fond, l’autrice soumet une expérience intime mais parfois commune, celle de glisser dans ses interstices, dans l’obscénité : avant tout, la manifestation d’une urgence.



Tout d’abord, prenons cas de ce titre qui n’est que le présage d’un récit écorché mais sans doute aussi une première réponse. Il faut dès lors le préciser : il est éprouvant, inconfortable d’affronter le texte, les marques et la violence. C’est sans doute-là le miracle de la langue de Michelle Lapierre-Dallaire : malgré l’horreur, nous percevons les sévices et la cruauté comme des négociations et des coupures qui laissent filtrer, en creux, la lumière, l’espoir mais surtout l’amour.



Les mots sont alors des déflagrations, la prolongation des éclats, plus encore, la traduction fine et nuancée pour qualifier l’alerte, la peur, le dégoût des autres, de soi, de tout. Michelle Lapierre-Dallaire propose alors une nouvelle effraction de son corps, cette fois-ci autorisée, où elle fait le choix de nous partager ce qui a été indicible, la sourde inquiétude du quotidien et la solitude dans l’héritage.



En deçà du langage reste une crainte, une violence incontrôlée, tapies, qui grattent le corps, sa porosité et qui laissent entrevoir la marque du courage et de la résilience. Toujours, en filigrane, un équilibre entre la cicatrisation et la destruction. Alors, l’autrice réfléchit et propose une autre réponse, de nouvelles compréhensions, car au fond, la langue sert surtout à se comprendre, à rendre compte le plus justement de ses sentiments. Après tout, écrire c’est exister au monde et peut-être même, espérons-le, déborder.


Lien : https://acajoupoli.wordpress..
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Y avait-il des limites, si oui je les ai franchies mais c’est par amour ok

Michelle Lapierre-Dallaire



Une autofiction qui sans réserves tape au plexus. Le sujet s’entend ! La forme est très moderne , un peu de V. Despentes dans ces 160p. On s’adapte.

Une petite fille soumise aux hommes , son beau-père d’abord, dès l’âge de 5 ans , initiée à certaines pratiques par sa mère à peu près au même âge.

Sa jeunesse gâchée à vouloir tout donner à ceux qui la consomment , et à chaque fois elle se donne en espérant être aimée et gardée en retour. Et chaque fois c’est l’abandon. Sa mère s’est suicidée, l’abandonnant aussi et cet abandon là la fait souffrir sans arrêt. ; l’alcool et les drogues n’y peuvent rien.

L’autrice, québécoise finit son livre en écrivant qu ‘elle déteste les hommes...on comprend

Mais plus loin, dans ses remerciements cette trentenaire remercie quand même ses parents, sa blonde et "cellceux" qui l’ont aidée ;

Quant à "cellceux "que ce texte pourrait choquer elle termine par un tonitruant :

« You can all go fuck yourselves » Voilà.

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Je vous demande de fermer les yeux et d'ima..

Deuxième roman d'autofiction de Michelle Lapierre-Dallaire, ce texte court et vif s'attache à dépeindre la relation de l'autrice avec sa mère, femme magnétique, solaire, ardente mais aussi dépressive, alcoolique et imprévisible.



La petite-fille en est amoureuse, cet amour absolu et impossible est mis à mal par l'instabilité et les névroses de sa mère. Elle est fascinée par la féminité et le désir qu'elle fait naître chez les hommes qui se succèdent le week-end. La cloison est fine.



La mère et la fille partagent une intimité malsaine qui, au fil que la petite grandit, se mue en rivalité, entre autre sexuelle. Mais rien n'est simple. Les rapports entre ces deux femmes sont extrêmement complexes, un genre de «je t'aime, moi non plus» sans fin, jusqu'à ce qu'elles soient séparées.



L'autrice explore aussi les différentes formes de désir. le corps et tous ses fluides sont très présents dans ce texte, entre répulsion et sublime, ce qui est bien résumé par la quatrième de couverture «La ligne entre la fascination et la nausée est mince et je la franchis sans cesse.» Victime de viol, l'autrice s'est mise à nu de bien des façons, que ce soit par l'écriture ou la prostitution, activités qu'elle compare entre elles avec pertinence.



Bien sûr, on pense à Nelly Arcan, à Ovidie et à Virginie Despentes et son «king-king théorie», citée dans le texte. Mais la cantonner à la lignée d'autrices-travailleuses-sexuelles est bien réducteur. Car dans ses pages, j'y ai vu beaucoup de sincérité, de sororité et de poésie. Et j'emploie le verbe «voir» car les images des dernières pages, celles de la maison au bord de la forêt, m'ont marquée.



J'ai vraiment été bouleversée par cette lecture. C'est choc, c'est percutant, c'est profondément féministe et à la fois empreint de naïveté, de douceur et d'amour.



Une claque ! Je vais devoir lire son premier récit.
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Percutant, époustouflant, bouleversant… Eblouissant !

Le livre comporte un avertissement :

« Ce roman aborde des sujets sensibles : troubles de santé mentale, suicide, agressions sexuelles, pédophilie, violence, troubles alimentaires, alcool et drogues. »

Je me suis demandée pourquoi tant de livres depuis tant de siècles ont échappé à cet avertissement, est-ce parce qu’écrits par des hommes ?

Michelle Lapierre-Dallaire invente une langue, aligne les mots au plus juste pour dire l’incandescence où se consume une enfance ravagée par la perversion et la folie des adultes, pour dire l’enfermement dans une bulle de souffrance absolue qu’en grandissant il faudra régulièrement faire exploser pour tenter de survivre, pour arpenter le deuil jusqu’à y dénicher -joyau qui rend à la vie- un NON… Eblouissant.
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Roman coup de poing. Nous en sommes prévenu dans l'introduction. J'ai eu du mal à suivre la narratrice, tant celle-ci s'étale dans tous les sens. Elle m'a souvent fait pensé à une personne borderline. Il est vrai aussi que ces personnes ayant cette personnalité ont très majoritairement subies un trauma dans l'enfance. C'est aussi le cas de la narratrice de ce roman. Mais l'autrice dénonce surtout la violence faite aux femmes et défend la notion de consentement.

Lecture difficile mais salvatrice.

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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

« Tout a commencé quand ma mère est morte ».

Comment résister aux graines de la grenade si juteuse qui éclate dans nos mains ? Cette parabole sur la couverture qui annonce une valeur sûre.

Certes c'est un choc littéraire, mais il régénère nos regards et nos interpellations. C'est un pas de côté éditorial courageux, vertigineux, nécessaire et convaincu.

Sans fioritures, implacable, dévoué aux dires, ce livre comble le vide et ose. Ce témoignage devrait se trouver en urgence dans tous les CDI, les lieux où gravite la jeunesse.

Michelle Lapierre-Dallaire, c'est elle, le plein de ce livre.

L'écriture est une noria d'oiseaux noirs en plein vol. Délivrances sans pathos, les cheveux devant les yeux et le corps qui se retrouve à contre sens. Ici, tout est vrai.

« je prends cette photo avec l'énergie du désespoir, celle qui vient quand la douceur est suffocante, quand on donnerait tout, même trop, pour garder la beauté qu'on a une fois touchée… J'entre dans la chambre comme une bourrasque… Des petites fleurs brillantes reprenaient leurs droits sur mes champs de mine ».

Marie Lapierre-Dallaire est une jeune femme dont l'enfance fût un chaos. Inceste, mère as de coeur ou de pique, un beau-père qui confond une petite fille de 5 ans avec une femme majeure. L'horreur au garde-à-vous prête à mordre de nouveau comme un chien méchant. Les crocs sont des caresses cauchemardesques et plus encore. Michelle Lapierre-Dallaire s'affronte. Provoque les défis, cherche le paroxysme de la jouissance. Sans tabous, avec cette admirable liberté. Elle aime, exclusive, entière, malheureuse comme la pierre.

« On cherche du monde pour nous abandonner, parce que c'est tout ce qu'on connaît, être abandonné. C'est le seul sentiment réconfortant dans lequel on sait agir: se battre pour être voulu et gardé ».

Le corps, cartographie lacérée au scalpel. S'abandonner dans les ressacs, quand bien même les cruautés. Elle est en advenir. L'architecture torturée, elle qui aimait sa mère au-delà de tout entendement. La fusion, lave de volcan.

« Mon corps, c'est mon seul barrage contre moi-même. Même s'il est peu fiable, c'est le seul. C'est pour ça que j'offre toujours à tout le monde de baiser… Ma mère faisait plus d'erreurs que le monde pouvait en supporter… Ma mère n'est pas devenue folle du jour au lendemain ».

Passation, comment cette jeune femme peut-elle renaître virginale et cardinale ? L'identité massacrée, les violences assignées dans le huis-clos des antres, où la masculinité est déviante . Elle est pourtant lumineuse, intègre, loyale et libre si libre. En pleine conscience malgré les plein phares qui éblouissent. La narratrice conte sa mère, cherche l'écueil où logeait la proie, les intestines malfaçons, un mal gémellaire au sien.

« j'ai cherché une explication à son manque de ressources. J'ai voulu trouver un coupable, l'homme qui l'aurait détraquée à l'adolescence, qui aurait sali de barbouillages noirs son coeur d'enfant ».

Elle écrit pour elle et nous, entre tout ce qui fait éclater son âme en mille morceaux, la drogue, les soumissions, les viols et les emprises, et sa foi en l'amour.

« Quelqu'un avait fucké ma mère et ma mère m'avait fuckée… Sauf que ma mère conservait une espèce de grâce dans sa déchéance. C'est là où elle me battait. »

Retenir de ce livre, cette liberté de parole. L'exécution au cordeau de cette vie chaotique, rebelle. Femme recroquevillée comme un foetus. le sang coule. Les rémanences étincellent. Elles font tomber des étoiles sur la trame.

« Cinq ans- Ma boîte à lunch des « 101 Dalmatiens » est ouverte devant moi et je ne suis pas capable de retenir mes larmes… mais c'est plus fort que moi, mes larmes coulent, dégouttent sur les petits dalmatiens ».

Elle qui regarde une photo, une petite fille blonde, « entre les sourcils froncés, une première ride. La plus vieille ride du monde. »

Offrir à l'homme, les révoltes, l'absolu d'un acte éreintant, rebelle et cruel. Il m'a dit « t'es belle » et j'ai entendu « t'es morte » ».

Ce texte politique (car oui), humain, profondément humain, intime et confiant en notre écoute, est un murmure, un bruit sourd. Un livre intègre, un plaidoyer à déposer au fronton des coeurs. Il faut être attentif au passage des exutoires des souffrances de cette enfant, femme, mère et mère. Couper le cordon ombilical, les tragédies traversées, draps froissés et griffures sur le dos. La liberté de vivre en pleine conscience, même si.

Ce serait comme une larme sociétale, engagée et féministe. Un hymne à la mère. Un livre socle, « en contemplant notre chef-d'oeuvre de destruction, on verra bien qui l'a, le Soleil ».

Offrez-le aux jeunes gens grandissants entre les murs des écoles. Il est encore temps.

Une oeuvre magistrale, la littérature éminente car oui, « Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok ». Prenez chacune des lettres entre vos mains et vous comprendrez.

Un titre manifeste, qui ne laisse pas indemne et c'est bien ainsi. L'acuité vaillante qui résonne encore bien après le point final et laisse le jus sucré de la grenade se métamorphoser. Publié par les majeures Éditions Le Nouvel Attila



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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

des bouts de peau dégoulinent sur l’absence et la mort débute un cycle ou est-ce avant au moment de la première bouche qui touche un sexe alors qu’ elle ne doit pas l ager et le corps se donne pour attendrir l’amour se remplir condamner la rage qui grimpe dans l’œsophage

le chaos dans les os dès l’enfance en petit coin de boue

l’apnée écrasée dans les doigts gémit gémit gémit

la petite fille vrille devenue oiseau déglinguée par quel pore quel monde a vif et le sang et la douleur et l’imaginaire ne sait plus par quel endroit pour sourdre le trop plein mordre d’aimer pas assez trop et le rejet de rebondir sur les dents

trop trop trop de claquements de fissures attrape au creux des phalanges et serre sers serre

disparaître la carcasse dans les arbres mouillés le temps des visites cracher dans les poumons le souffle fermé disparaitre pour s’empêcher de mourir

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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

C'est un livre coup de poing écrite par une auteur au coeur et au corps blessés. Le texte est dans la grande majorité rude, voire violente. Ce qui est surprenant dans la lecture, c'est que dans cette rudesse, cette violence, on sent un désir de dépassement, une quasi éclosion d'un coeur qui ne cherche qu'à aimer.
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Un livre que j'ai trouvé marquant. J'en ressors un peu sans mot alors j'ai mis du temps avant de venir par ici pour écrire ma critique. C'est un livre qui nous fait certainement réfléchir et dont on ne ressort certainement pas indemne. Une lecture marquante dont je vais me rappeler longtemps. C'est une lecture vraiment très intense, violente, déchirante, mais également très poétique. J'avais tellement d'images en tête lorsque j'ai refermé ce livre... des belles images comme des images plus rudes qui m'étouffaient. Bref, un ressenti vraiment positif par rapport à ce livre, mais qui m'a clairement chamboulé. J'en suis ressorti le coeur gros et écrire cette chronique me replonge dans les sentiments de cette lecture. Un livre difficile, mais qui laisse présager de la beauté et de l'espoir. Je ne peux que vous recommander ce livre, mais soyez fort!! :)
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Terrible et à la fois galvanisant. D'une étrange façon, je ne savais pas par quel bout le prendre au début, mais finalement c'est le bouquin qui m'a pris aux tripes, comme cette femme qui se raconte qui dit qu'elle explose en émotion, qu'elles lui viennent dans la tronche sans pouvoir gérer, ce livre m'a fait le même effet à plusieurs reprises, j'ai dû fermer, pleurer, m'éloigner, avant de pouvoir revenir et reprendre. C'est fort, c'est puissante, c'est féminin. Et j'ai envie de finir par le dernier paragraphe de ses remerciements (je n'ai pas voulu le mettre en citation parce que ça n'appartient pas vraiment à "l'histoire")



"Et à tous les hommes cisgenres qui essaient de nous faire taire, à ceux qui ne nous croient qu'à moitié, à ceux qui se disent féministes et alliés mais qui utilisent leurs privilèges pour nous rabaisser, à tous ceux qui se sont permis d'entrer sans permission et qui nous demandent de tendre l'autre joue : You can all go fuck yourselves."
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Pour êtres honnête j'ai mis beaucoup de temps a finir se livre, non pas parce qu'il est mauvais mais parce qu'il est rude. L'histoire est assez bouleversante, assez crue. Jai eu un peu de misère avec le styles d'écriture au debut, il y a beaucoup d'insulte, d'injures mais on s'habitue assez vite au file du livre. J'ai apprécier le côté poétique de l'écrivaine sa apporte un peu de douceur au livre. C'est une lecture assez difficile pour le morale, le coeur. J'avoue avoir eu une boule dans la gorge quelques fois. Je recommande se livre, mais il faut être assez fort pour le lire au complet.
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Un texte dur, poignant, dévastateur, un récit violent marquant malgré toute cette expérience intime, un cri, une grenade explose! Un témoignage de cette violence du dégout de soi, des autres, des hommes, une destruction de son être. Il est question de viol, de soumission, d'abus sexuel. l'autrice écrit qu'elle déteste les hommes... on est juste là en tant que lecteur à voir ce dégoût, cet abus, c'est un livre bouleversant, une révolte pour revivre et exister!

"Pour qu'on arrête de nous couper la parole"
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Je vous demande de fermer les yeux et d'ima..

Le ton est cru et offre sans pudeur des scènes parfois difficiles à lire, qui permettent de découvrir une vision du monde singulière et une plume solidement travaillée.
Lien : https://lactualite.com/cultu..
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Je vous demande de fermer les yeux et d'ima..

Elle nous a bouleversés avec son premier roman, un récit d'autofiction d'une violence sans nom. Revoilà Michelle Lapierre-Dallaire en force, avec un deuxième opus dans la même veine, replongeant le lecteur entre sale nausée et pure fascination. C'est un euphémisme.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Je vous demande de fermer les yeux et d'ima..

Michelle Lapierre-Dallaire est consciente de s’inscrire dans une lignée… Celle de Nelly Arcan, de Marie-Sissi Labrèche et de Virginie Despentes. Et comme elles, elle cherche à repousser les limites de la littérature, à défendre à voix haute celles qui sont réduites au silence, à raconter les possibles dans tous ses extrêmes et à exposer la vérité de l’expérience féminine. Bien malheureux celui qui la sous-estimera…
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

TW du roman: viol, suicide, pédophilie, santé mentale, troubles alimentaires



Ce roman est un véritable parcours de montagnes russes qui te fait passer de moments lumineux, poétiques et plein d'amour au récit des actes les plus abjects qu'un homme puisse faire à un enfant.

Le tout servi avec un ton d'une "candeur" parfois déconcertante.

J'ai eu le cœur au bord des lèvres plusieurs fois.

J'ai ri, j'ai pleuré.

Rarement lecture m'aura autant remuée.
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Dans le thème de la santé mentale, plus spécifiquement le Trouble de personnalité limite (qui n'est pas nommé dans le texte, mais qui pour moi pourrait être un roman «TPL 101». Je veux dire, plusieurs traumas dans la jeunesse, des comportements intenses et auto-destructeurs et plusieurs enjeux relationnels. J'aime que l'autrice n'est pas nommé le diagnostic pour éviter justement les jugements et pour éviter que le personnage ne se résume uniquement qu'à un diagnostic. Bref efficace pour comprendre la réalité d'une personne avec ce trouble et pour l'humaniser.

Le style me rappelle plusieurs romans que j'ai lu dernièrement soit des chapitre court et non -linéaire dans le temps. Malgré cela, tellement d'élément sont abordés et le tout est efficace au niveau de l'impact que ça aura sur le lecteur. Je le recommande
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Y avait-il des limites si oui je les ai fra..

Ce n’est pas tous les jours qu’un roman mérite un avertissement. Attention : sujet choc, propos crus, récit carrément révoltant. Mais lisez-le néanmoins, ou justement, serions-nous tentée d’ajouter.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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