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Critiques de Meredith Hall (42)
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Plus grands que le monde

Bienvenue dans le Maine dans les années 50.

Vous entrez dans la ferme de la famille Senter.

Doris et son mari Tup travaillent a la ferme accompagnes de leurs enfants Sony, Dodie et Beston.



Tup et Doris se sont rencontres au lendemain de la guerre.

Ils ont crée leur famille .



Malheureusement leur vie ne sera pas un ling fleuve tranquille.

Ils vont perdre un enfant.



S’en remettront ils ?

Chacun tentera de se reconstruire, parfois en étant ensemble parfois en cherchant a être seuls.



Leurs journées resteront néanmoins rythmées par les travaux de la ferme laitière, la récolte des légumes pour l’hiver.



Cette famille si unie réussira t ´elle a le rester malgré la douleur de la perte de cet être cher .



Ce roman est une grande reussite.

La saga d’une famille de paysans soudée mais touchée par un malheur.

Il est question de beaucoup d’amour filial , maternel, paternel ….



Un excellent moment de lecture auprès de cette famille si attendrissante

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Plus grands que le monde

C’est la très jolie couverture qui m’a attirée, puis en découvrant le titre, une chronique de Cyrille Collard m’est revenue en tête et j’ai acheté ce roman. Le bandeau annonce « Bouleversant de poésie, de beauté et de grâce », et c’est tout à fait mon ressenti après cette lecture assez envoûtante. Le style est vraiment élégant, au service d’un récit tout en sensibilité et délicatesse. Malgré la dureté de certains événements relatés, il en ressort une impression lumineuse, le récit d’une résilience familiale rendue possible par la pureté de l’amour qui unit les membres de cette famille.

La vie de la famille Senter démarre sous les meilleurs auspices, un mariage d’amour, trois enfants en bonne santé, une ferme bien tenue et productive leur assurant de bons revenus. Tup le père et Doris la mère, savourent la tranquillité et la simplicité de leur vie faite des travaux de la ferme, des tâches ménagères et de l’éducation des enfants, dans le respect des valeurs de travail, de respect et d’amour. Installés dans le Maine, leurs sorties et loisirs sont au cœur d’une nature à la fois riche et sauvage : patin à glace que les rivières gelées, baignades et pique-nique l’été… Tout respire une certaine sérénité, la confiance en un avenir radieux plein de promesses pour Sonny l’aîné, Dodie la fille dévouée et déterminée et Beston le plus jeune. Mais, un jour funeste bouleverse cet ordre établi et chacun des membres de la famille va devoir composer avec son chagrin, sa culpabilité et ses ressentiments pour continuer coûte que coûte, pour faire preuve de résilience.


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Plus grands que le monde

J’avais lu de grands éloges concernant ce roman, alors j’imaginais en ressortir bouleversée moi aussi. Pourtant, si le sujet du deuil et la construction du roman sont intéressants, l’écriture alanguissante et douloureuse m’a parfois apportée quelques longueurs à la lecture.



Il est beaucoup question de culpabilité et de ce que le deuil peut bouleverser au sein d’un foyer aimant. Le style est contemplatif, ce qui peut gratifier le récit de descriptions agréablement poétiques, en revanche, le manque cruel d’action finit par engendrer de la lourdeur. Mon intérêt a faibli peu à peu, même si le dénouement a pu susciter un léger regain. Je le déplore parce que j’aurai vraiment aimé être transportée par cette histoire familiale dont les liens, qui semblaient extrêmement solides, se retrouvent mis à à rude épreuve. La cause en est bien sûr compréhensible puisque dramatique, et je dois avouer que Meredith Hall a su dépeindre la justesse des sentiments noirs et l’impuissance des personnages face à la tragédie. Mais l’espoir qui a bien du mal à percer, chapitre après chapitre, m’a essoufflée.



Plus grands que le monde est un roman choral qui extirpe la profondeur des sentiments de Doris, la mère, de Dodie, la fille et de Tup, le père, les autres personnages étant contés à travers les narrations des précédents. Tour à tour et sur une période s’étalant sur une vingtaine d’années, ils nous laissent devenir les témoins de leur amour, de la grâce qui les baigne alors, mais également de l’effondrement de leurs fondations qui déconstruit par conséquent tout ce à quoi ils aspiraient, tout ce qu’ils avaient pu imaginer pour leur famille. L’environnement prend une place très importante dans le roman, ce qui inclue le travail à la ferme qui peut s’avérer très difficile et sans concession. Certains évènements m’ont d’ailleurs brisé le cœur mais constituent la dure réalité de cette vie rude à la campagne.



Sur une majeure partie du récit, j’ai eu le sentiment que l’amour véritable qu’ils se portaient avant le drame ne tenait désormais plus qu’à un fil. Il n’est pas question de détestation mais plutôt d’une lente agonie intérieure que l’on espère toujours se terminer (en revanche, tous les personnages ne sont pas égaux face à cette douleur et il reste intéressant de constater les divergences de comportement et de points de vue au fil des années qui s’écoulent). Du reste, le dernier quart apporte davantage de lumière, ce qui est fort appréciable.



En bref, c’est un roman qui réussit à mettre en exergue la grande complexité du deuil et de ses conséquences sur l’amour au sein des membres de cette famille. La culpabilité transpire du texte et ne laisse que très peu de place à la résilience et à l’acceptation. Je regrette que l’écriture soit si lancinante, un peu de vigueur aurait apporté du rythme et davantage de fluidité. C’est donc une lecture mitigée me concernant, mais peut-être faites-vous ou ferez-vous partie de ces lecteurs qui ont été ou serez subjugués ?


Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Plus grands que le monde

Si #gerardcollard recommande alors je fonce...

Je savais que j'allais aimer !!

J'ai fait connaissance de tup et doris... Et j'ai été touchée par leur histoire !

Je déménage souvent et je dis de plus en plus que j'aurais voulu vivre dans la maison de mes grands-parents ! Profiter de la même vue tous les jours et voir se succéder les saisons !

Se contenter de soirée sur ma terrasse au frais à bouquiner...

Il est bien difficile de surmonter certaines épreuves !

Il faut savoir compter sur sa famille... Mais parfois ce ne sont pas les bonnes personnes...c'est vrai !

Je crois que chacun fait comme il peut au final !!!

J'ai beaucoup aimé #laouvivaientlesgensheureux

De #joycemaynard.... Je me rappelle avoir tellement pleuré mais tellement !

J'ai retrouvé cette ambiance assez mélancolique !

C'etait une belle lecture!



📖Lorsque Doris et Tup se rencontrent dans les années 1930, l'avenir leur apparaît comme une évidence. À tout juste dix-huit ans, Doris troque ses rêves d'enseignante pour une vie d'amour et de labeur aux côtés de Tup dans la ferme laitière familiale du Maine. Là-bas, leurs journées suivent les rythmes de la terre ; un quotidien fait de joies simples, en communion avec la nature, qu'égayent bientôt trois enfants au caractère affirmé : Sonny, qui fait de sa chambre un musée consacré aux insectes uniques de la région ; Dodie, la cadette au grand cœur ; et Beston, le petit dernier, calme et dévoué. Une vie de découverte et de partage bien réglée, jusqu'au jour où survient une terrible tragédie, ébranlant à jamais les fondations familiales...

Premier roman envoûtant, Plus grands que le monde explore avec une tendresse et une compassion rares les chemins de reconstruction d'une famille endeuillée. Étendant le récit sur presque vingt ans, Meredith Hall rend compte du quotidien d'une famille américaine ordinaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prise entre les tourments personnels et les bouleversements sociétaux.
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Plus grands que le monde

Un roman magistral porté par une écriture introspective, au rythme lent et percutant. Une histoire d'amour simple, dans le Maine dans les années 30. Doris et Trut fondent une belle famille, gèrent avec amour et tendresse leur ferme laitière où poussent 3 petits enfants. Leur amour est saisissant puis vient le drame familial qu'on redoute dès le début. La vie de famille change, eux si soudés, s'éloignent, se perdent. Gros coup coeur.
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Plus grands que le monde

Très beau roman, plein de douceur, de chaleur humaine, même aux moments les plus douloureux, les plus insupportables. Je ne vais pas reprendre le résumé que d'autres ont conté bien mieux que je ne pourrais le faire. Ce roman nous nourrit, nous grandit aussi. Même s'il tire un peu en longueur (surtout vers la fin comme dirait l'autre !). Un peu trop de fois les mots "bienveillance, bonté, pardon, regrets ...". Un roman magnifique certes et très ... américain ! A lire sans doute après avoir déjà beaucoup vécu ...
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Plus grands que le monde

Je vais aller à contre-courant, mais je me suis royalement ennuyée à la lecture de ce livre. Les descriptions poétiques d’une vie à la ferme, j’ai eu l’impression d’être dans la maison dans la prairie. Le « avant » le drame dure beaucoup trop de temps, et cela m’a perdu…
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Plus grands que le monde

Un premier roman choral intense qui vous emmène dès la première page. Une histoire émouvante et des personnages attachants qu'on n'a pas envie de quitter. C'est poignant, tendre et empli de sentiments forts. Même quand le malheur s'invite dans cette ferme américaine où vit la famille Senter, l'amour reste puissant.



1930, dans le Maine, Tup et Doris se marient, s'aiment, travaillent sans relâche dans la ferme familiale. Ils ont trois enfants (Sonny, Dodie et Beston) qu'ils pensent protéger de leur amour. Lorsque le drame frappe, la famille perd pied, vacille mais ne sombre pas.

Les Senter sont plus grands que le monde...



La première partie du livre est envoûtante de bien-être et de bonheur. Elle contraste avec la partie drame et perdition tout en gardant sa lumière, ses convictions, ses espoirs et les sentiments. Ça ne verse pas dans la mièvrerie, c'est d'une belle sensibilité.

Cette lecture donne une dimension lumineuse à l'amour filial, parental et fraternel et explore le difficile chemin pour surmonter le deuil.



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Plus grands que le monde

Le roman de Meredith Hall nous conte l'histoire des Senter de 1947 à 1965.

Les petits bonheurs simples du quotidien lorsque les enfants sont jeunes, puis le grand chagrin de cette famille lorsque l'inimaginable survient.

Chacun tente, à sa façon, de survivre à la tragédie. Mais le malheur, entré dans cette maison, ne cesse de blesser les uns et les autres.

J'ai admiré le courage des enfants. Je n'ai pas toujours compris le renoncement de la maman. J'ai compris le besoin de fuir du père.

J'ai regretté certaines longueurs, certaines répétitions, ces bons sentiments que l'auteur sèment au fil des pages, "ma terre" "ma ferme" "ma famille" "mes enfants" "mon fils" "ma faute" "ma honte", etc...

Lecture agréable grâce à la belle écriture de Meredith Hall, mais pas vraiment un coup de cœur. Il m'a manqué un soupçon de quelque chose que je n'arrive pas vraiment à définir, un je ne sais quoi qui aurait rendu l'histoire plus réaliste, moins "je suis une créature de Dieu et je vis en harmonie avec ce qui m'entoure..."
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Plus grands que le monde

Coup de cœur ❤️



Plus grand que le monde est un roman de Meredith Hall traduit en français par Laurence Richard



Doris et Trup se rencontrent dans les années 30 , ils tombent amoureux et leurs avenirs semblent tout tracés quand Trup décide de reprendre la ferme laitière de son père dans le Maine .



Chaque jour , est rythmé par leur quotidien respectif , Doris s’occupe des tâches domestiques ,du potager et du poulailler et Trup s’occupe du bétail et de cultiver sa terre .



Trois enfants viennent agrandir la famille , Sonny l’aînée, Dorie l’enfant du milieu et Beston , le plus jeune qui grandissent et évoluent chacun avec leur caractère dans un quotidien fait de joies simples et rythmée par les saisons qui défilent et la nature environnante.



Jusqu’au jour de ce terrible drame qui viendra ébranler les fondations de cette famille , chaque membre devra se reconstruire à sa manière face au deuil.



Ce roman explore avec tendresse et compassion le chemin de reconstruction , cette lecture est lumineuse , d’une grande poésie ❤️



Courez chez votre libraire



Jocelyne Cicchero
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Plus grands que le monde

Ce roman nous emmène aux Etats Unis, dans la région du Maine pendant les années 50. C’est une histoire simple : celle d’une famille de fermiers : Doris et Tup, un couple uni, très amoureux et leur 3 enfants, qui vivent une vie heureuse et insouciante jusqu’à ce qu’un drame les touche. La perte de l’un d’entre eux va tout bouleverser et les faire sombrer dans un deuil sans fin.

C’est un récit triste mais douloureusement beau. Une écriture magnifique, qui nous raconte le chagrin d’une famille, sa chute et sa reconstruction. Beaucoup d’amour dans ce récit, un texte fort et poignant.

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Plus grands que le monde





Adoré. Aaahh! Cette narration des grands romans américains à la Joyce Maynard...



Maine. Années 40. Tup et Doris tiennent la ferme familiale, entourés de leurs trois enfants. Bonheurs simples. Joies d'un quotidien serein, qui semble inébranlable.

Ça, c'est avant.

Un drame survient et tout l'équilibre se rompt.

Vient alors l'après et les chemins empruntés par chacun pour appréhender le deuil.

Les points de vue alternent, chacun souffre et chemine à sa façon.



Il y a quelque chose de puissant et profond dans ce récit si simple de la vie. Une façon incroyable d'écrire le bonheur et l'amour familial. Une écriture toute en délicatesse et jamais mièvre.



Encore un bijou des @editions_philippe_rey, aux couvertures de toute beauté aux récits de qualité .
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Plus grands que le monde

Ce livre plébiscité par la griffe noire est un vrai bijou.

J’ai été happée par cette histoire simple d’une famille de fermiers du Maine.



C’est plein de poésie, de labeur, les personnages sont attachants , on sent la douleur qui découle de cet horrible fait qui voit le décès d’un enfant.



On ne peut pas resté insensible après cette lecture. Chaque personnage m’a touchée. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture et je pense que ce livre marquera ma mémoire pendant longtemps
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Plus grands que le monde

Plus grands que le monde.

Bienvenue dans la famille Senter , des parents qui s'aiment, des enfants heureux.

Une ferme qui demande énormément de travail mais le tout se passant dans un bonheur simple , où l'amour est le principal ingrédient.

Et puis une grosse épreuve vient à jamais bousculer leur vie !

Et là l'écriture magnifique décrit avec pudeur, comment chacun va réagir à cette épreuve. C'est terriblement émouvant, parfois très triste et en même temps un roman lumineux.

Lentement, l'auteure nous fait évoluer vers divers sentiments qui seront je pense personnels à chacun.

Un roman qui nous porte à la réflexion, où l'on se refuse de porter un jugement.



Ce roman est d'une puissance incroyable ! Le type même de lecture qui me rappelle à quel point la littérature et le pouvoir des mots peuvent nous transporter, nous faire réfléchir, passer par tellement d'émotions.

Vous l'aurez compris, c'est une merveille.

De ces merveilles qui restent en nous indéfiniment.

De ces merveilles qu'il est impossible de ne pas lire .

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Plus grands que le monde

Dans ce roman de Meredith Hall, nous allons faire la connaissance de la famille Senders que nous suivrons sur presque vingt ans. Il y a d’abord Doris et TUP, la mère et le père, amoureux depuis leur première rencontre. Tup a repris la ferme familiale, une entreprise maintenant prospère où ils coulent des jours heureux en famille. Ils ont trois enfants : Sonny, le premier garçon, Dodie, leur fille puis Beston, le petit dernier.

Toute la famille vit en harmonie dans cette ferme, quand survient un drame qui va anéantir toute la famille.



Nous allons suivre l’histoire de la famille avec les voix de Doris, Dodie et TUP, qui se partage les chapitres.

Doris, la maman poule, Tub, le père aimant et Dodie, la sœur dévouée. Chacun va vivre le deuil à sa manière et tenter (ou pas) de surmonter cette épreuve.



L’écriture de Meredith Hall, est belle et posée. Le rythme lent de l’histoire procure une langueur agréable. Les personnages sont bien campés : comment ne pas ressentir l’immense peine de la mère, l’impuissance du père, et la détresse de Dodie. J’ai eu beaucoup d’empathie pour cette famille.



Plus grands que le monde de Meredith Hall est un livre sur la reconstruction après un drame. Un livre tout doux, plein ( trop?) de bons sentiments malgré la tristesse du sujet, le tout entouré de la très belle nature du Maine.



Plus grands que le monde est un livre que j’ai beaucoup aimé, il aurait pu être un coup de cœur, mais j’ai trouvé qu’il débordait un peu trop de bon sentiment à mon goût.
Lien : https://www.lespassionsdechi..
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Plus grands que le monde

Meredith Hall laisse le temps agir et les membres de cette famille évoluer tranquillement, oscillant dans ce qu'ils ont de plus lumineux et de plus sombre. C'est par cette sagesse-là qu'elle construit un récit émouvant et intense, qui se déploie en douceur et sans jamais forcer.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Plus grands que le monde

J'ai lu ce livre dans le cadre du prix Babelio 2024.

Sur le papier il avait tout pour me plaire : récit d'une famille américaine touchée par les épreuves de la vie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Je suis assez friande de ce genre de littérature américaine, celle du grand roman américain, du réalisme américain et du nature writing.



Malheureusement, je n'ai pas du tout été sensible à l'écriture de Meredith Hall.

Si on retrouve certains codes des genres que j'ai cités plus haut, ce n'est, selon moi, jamais abouti. Le roman flirte avec ces grands thèmes de la littérature américaine, sans jamais ne serait-ce que les toucher du bout du doigt, car l'autrice n'a pas vraiment le talent des grands auteurs et grandes autrices représentant de ces genres.



Le bandeau de la couverture vantait un récit "bouleversant de poésie, de beauté et de grâce", selon Joyce Maynard.

Je l'ai personnellement trouvé très plat, dénué de toute poésie. Comment et où la trouver quand le roman n'est qu'une suite d'énumérations quasi ininterrompue du début à la fin ?

L'autrice passe son temps à énumérer les travaux domestiques, les travaux de la ferme, les différentes parties qui constituent la ferme, les travaux domestiques, les différentes parties qui constituent la ferme, les travaux de la ferme, les travaux domestiques... Voyez, c'est répétitif, peu intéressant et pas vraiment poétique hein ?

C'est exactement le sentiment que j'ai eu en lisant ce livre.

Je n'ai pas vu la beauté non plus, les descriptions étant assez sommaires, prosaïques et pas vraiment lyriques. Il n'y a pas vraiment de travail sur les couleurs, les textures, les émotions suscitées, aucun transport, aucune envolée, aucune grâce. Comme quelqu'un qui se contenterait de décrire objectivement et sans émotion ce qu'il voit sur une image.



Il lui a manqué une âme à ce livre. Aucun des personnages ne se laisse approcher. Les seules choses que l'on sait d'eux, ce sont les activités qu'ils répètent inlassablement, jour après jour, année après année. Aucun sentiment, aucune émotion n'émanent du texte. C'est fade, long, répétitif, ennuyeux.

Se contenter d'énumérer et de décrire la vie quotidienne ne suffit pas à faire d'un roman un grand roman américain. Ni même à le hisser dans le courant du réalisme américain que j'affectionne particulièrement.



Je me réjouissais pourtant de le lire. C'est bien dommage.



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Plus grands que le monde

Je voulais tout d’abord remercier Babelio et les éditions Philippe Rey pour l’envoi de ce livre lors de la masse critique du mois de janvier.

Je voulais les remercier car sans ça je serais sans doute passée à côté de mon premier coup de cœur de l’année.

J’ai lu ce livre d’une traite, la plume est particulièrement belle et fluide et donne une touche de poésie à cette aventure.

J’ai adoré suivre cette famille américaine dans les années 40-50. Une famille heureuse qui vit des produits de sa ferme en harmonie avec la nature et surtout une famille où on s’aime (même si les sentiments sont parfois pudiques).

Un grain de sable vient un jour gripper cette belle harmonie. On découvre comment chacun, à travers les mois et les années, peut se reconstruire, rebâtir les fondations d’une famille plus tout à fait comme avant mais une vraie famille.

J’ai vraiment apprécié cette narration à trois voix qui nous permet aussi de ressentir les sentiments de chacun et de les accompagner sur leur propre chemin. On y apprend la dureté de la vie dans la ferme, les choix parfois cruels à faire , on découvre les joies simples et pourtant essentielles.

Un roman profondément humain, sur la résilience, le parcours que chaque personne doit faire pour vivre en paix avec elle-même mais surtout un roman sur l’amour familial.

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Plus grands que le monde

Un vrai coup de coeur♥.

Ce livre est beau.

C’est une histoire poignante d'une famille banale américaine confrontée à la tragédie, au deuil . Meredith Hall nous offre dans ce livre une écriture poétique et profonde sur la douleur et la reconstruction. Les parallèles avec le livre de Joyce Maynard « où vivaient les gens heureux ? «  ajoutent une dimension intéressante. Tous deux explorent les thèmes universels de la famille, du bonheur et de la résilience face à l'adversité.



Dans ce livre, chaque membre de la famille Senter trouve son propre chemin vers la guérison. L’amour a une place très forte dans cette histoire remplie de résilience.



Cette histoire va m’accompagner longtemps, sans aucun doute.

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Plus grands que le monde

En 1930 dans le Maine, un couple travaille dans leur ferme et élève leur 3 enfants. Malheureusement l'un deux décède. Un drame inconsolable pour la mère. Un mari aimant qui doit faire face et deux autres enfants, en bas âge, pour qui il faut continuer. L'amour sera le plus fort mais à quel prix. On rentre dans les pensées des uns et des autres, une famille à laquelle on s'attache au fur et à mesure. Le drame de toute une famille. Comment réagir ? Le sentiment d'être coupable, le chagrin, les non dits, les souvenirs, l'envie de tout plaquer. Toutes les émotions sont passées en revue par l'auteur. Le chemin parfois très long pour remonter la pente. Très bon roman.
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