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Citations de Marie Vareille (1417)


Marie Vareille
Je voudrais lui dire qu'en ce qui me concerne, la seule chose qui n'aura pas été une connerie, aura été de tomber amoureuse de lui, que la bouée de secours dans l'océan où je me noyais, c'était lui
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J'ai l'impression d'avancer à tâtons sur un lac gelé. Je sais que la glace est trop fine pour me supporter, mais j'avance quand même et, à chaque pas, je me dis "jusqu'ici tout va bien". Et je fais un pas supplémentaire.
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La beauté n'est qu'une question de normes sociales dépendantes de ton époque, de ton milieu social et de tes origines géographiques, normes que la société te fait intérioriser dés la naissance. Par ailleurs, toute apparence physique est éphémère. Choisir un partenaire sexuel pour sa beauté est par conséquent complètement con.
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- Tu sais qu’aux États-Unis, dans la Silicon Valley, plus un entrepreneur a d’échecs à son actif, plus il a une chance de trouver un investisseur.
- C’est absurde, marmonne-t-il.
- Non, c’est logique. D’abord parce que plus tu as entrepris de projets, plus tu as accumulé d’expérience, et n’importe qui, qui a un jour décidé de faire quelque chose de sa vie, de prendre un risque, de se lancer dans l’inconnu, sait pertinemment que la réussite, surtout quand elle est facile, n’apprend rien, et que l’échec en revanche est la meilleure des écoles
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Un loser n’a jamais été quelqu’un qui ne réussit pas, c’est quelqu’un qui n’essaie pas.
Les losers, ce sont qui clament qu’ils vont faire quelque chose et ne se lancent jamais, ceux qui baissent les bras au premier obstacle et abandonnent, ceux qui acceptent comme une fatalité tout ce qui ne va pas dans leur vie, et se plaignent continuellement sans jamais agir pour rien changer. Voilà ce que c’est, la médiocrité.
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J’ai beau lutter, j’ai beau être forte, la réalité revient à la charge constamment, elle m’use imperceptiblement jour après jour, crise après crise comme les vagues usent les rocs invisibles sous les tourbillons d’écume. Et j’ai la sensation qu’un jour, bientôt, il ne restera plus rien de moi, de celle que je suis réellement.
J’aime la mer par-dessus tout. La mer est comme la vie. Elle ne se préoccupe pas du plancton, des algues, des cailloux ou des millions d’animaux qu’elle use et qu’elle ballotte au gré des courants, dans le hasard des vagues. Elle les submerge, elle les secoue ou les transporte,
elle les nourrit un jour et les noie le lendemain. La mer s’en moque, elle donne et reprend, frappe au hasard, avec une suprême indifférence. Son dessein est trop grand pour qu’elle se soucie des coquillages brisés qui tapissent le cimetière de ses bas-fonds.
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- Il ne s’agit pas d’écrire un roman, Alice, contentez-vous de tenir un journal, d’y raconter votre vie.
- Pourquoi ?
- Parce qu’écrire soulage, et par ailleurs, cela peut aider à mettre en lumière certains sentiments enfouis ou refoulés.
- Je n’ai rien à écrire, je suis une fille normale.
- Qu’est-ce que vous entendez par « normale », Alice ?
- Il ne m’arrive jamais rien.
- Essayez l’écriture automatique, déversez tout ce qui vous passe par la tête, sans réfléchir. Deux pages, Alice, pour la prochaine séance.
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J’ouvre la bouche. Je ne sais pas par où commencer. Le fait que le nom EverDream, par exemple ne veut rien dire, que la plupart des gens se foutent de perdre ou de recycler leurs chaussettes et qu’il faut arrêter de fumer la moquette, même la moquette bio issue du commerce équitable de The Space.
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Je voudrais prévenir ceux qui dilapident en activités futiles le bien le plus précieux que l’univers nous ait donné, le temps : je ne sais pas si tu es au courant, mais un jour, on meurt. La vie est courte, elle ne dure pas, chaque instant compte. Le temps s’évapore et emporte avec lui toute possibilité de retour en arrière, ne laissant que les regrets, des débris de coquillages échoués sur une plage à marée basse.
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Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic  : catastrophique. Le jour où elle refuse d’épouser l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue. Elle accepte alors le seul rôle qu’on lui propose  : se faire passer pour l’irréprochable nanny du petit Nicolas, qui n’a pas prononcé un mot depuis la mort de sa mère, afin d’infiltrer sa famille et d’y exécuter une étrange mission. Elle part donc pour l’Italie, dans la maison de vacances familiale, loin d’imaginer à quel point la rencontre avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
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C’est terrible, dit-elle, le vrai problème de la vieillesse, ce n’est pas la vieillesse, c’est la solitude. Je vois des gens se laisser mourir parce que leur famille ne vient plus les voir, parce qu’ils ont l’impression d’être un poids pour ceux qu’ils aiment. Je ne comprends pas ces enfants qui ne s’occupent pas de leurs parents, ça me scandalise !
J’ai envie de répondre qu’elle ne connaît pas leur histoire et j’ai une pensée fugitive pour ma mère, à qui je n’ai pas adressé la parole depuis plus de cinq ans.
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Je crois à l’enchaînement des évènements tel que l’univers l’a prévu, à l’ordre implacable du monde où chaque mini-engrenage a sa place et son rôle à jouer et où la moindre poussière peut dérégler le mécanisme. Le battement d’ailes de papillon à Tokyo qui déclenche un cataclysme a l’autre bout du monde.
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Sous la dictature violente des années lycée où tout ce qui se distingue de la masse est condamné à une mort sociale immédiate, elle n'aurait, en toute logique, pas dû survivre. Mais elle avait le joker absolu : elle s'en foutait. Elle s'en foutait tellement qu'elle forçait l'admiration. Elle ne m'a jamais paru aussi charismatique que quand elle avançait dans les couloirs du lycée, son baladeur vissé aux oreilles sans jamais accorder la moindre attention aux moqueries ou aux insultes que son style atypique provoquait. Évidemment elle avait ses failles et ses doutes, mais aujourd'hui encore, en y repensant, je suis admirative de son indépendance d'esprit.
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Nicolas avait le visage de quelqu’un qui sort d’un coma et à qui on vient d’annoncer l’excellente nouvelle qu’il a dormi pendant quatre-vingt-treize ans.
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Ils n’étaient a priori pas voués à se rencontrer dans une salle de classe, mais par un heureux hasard du destin, ils parlaient tous les deux anglais comme deux vaches espagnoles.
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A côté d'elle, je me sens encore plus courge que d'habitude,Tarte-woman qui prend un verre avec Catwoman.
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C’est tout ou rien, je déteste les justes milieux. Que voulez-vous, j’ai lu trop de romans.
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Elle a dû lui répéter trois fois que ton cœur de moineau ne battait plus. Moi, je ne disais rien. Au fond de moi, je savais déjà. Hier, j'ai entendu ton coeur pour la première fois. Maintenant, je sais que c'était juste ta façon de me dire au revoir. Tu t'es éteint, dans le plus grand des silences. Personne en dehors de moi ne te connaîtra jamais, petit soleil. Je déteste ce corps qui n'a pas su faire ce qu'il fallait pour te garder.
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Vivre vieux, c'est une chance que tout le monde n'a pas, alors les choses qu'on veut vraiment faire dans sa vie, les projets qui nous tiennent à cœur, il ne faut pas attendre avant de les comprendre parce qu'on ne sait jamais quand ça s'arrête.
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Ça va ? Je hais ces deux petits mots, cette question purement théorique en français comme en anglais, question qui n'en est pas une, qui appelle le "oui" systématique et irréfléchi et qui, par sa fréquence, te rappelle constamment que non, ça ne va pas et que ce n'est pas près d'aller mieux.
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