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Critiques de Louis Thomas (66)
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Tarzan, poney méchant

"Il s'appelait Tarzan

Sa cavalière était Jeanne

C'était un poney méchant

Mais faut pas le prendre pour un... âne!

Pardon Mr Auffray, Il s'appelait Stewball.



Tarzan est au haras des Edelweiss, car son maître Marc Lavoine est absent ( "Il a les yeux revolver. Un peu spécial, la crinière en arrière... Casimir: Il s'appelle Noé, pas Lavoine! T'as brouté ou fumé de l'herbe?)

Crotte et même crottin...



Tarzan le poney, (qui n'est pas un mauvais cheval) fait du foin, car il a une Jeanne (11 ans) qui n'aime pas les poneys. Elle est aussi grincheuse et ronchon que lui.

Il se fâche, en montant sur ses grands chevaux, car qui s'y frotte s'y hippique!



«Aux armes, mon ami !

Contre nous de la tyrannie !

Formons un bataillon !

Donnons une bonne leçon

A cette insolente de salon ! »



Garrot coup de froid!

" Et puis je n'aime le ton copain-copine qu'elle emploie avec moi, on n'a pas brouté les pâquerettes ensemble, à ce que je sache ! "



Il a 7 techniques pour vider les cavaliers dont la catapulte et le strike.

" L'autre fois dans le manège, je me suis complètement lâché ! Un vrai bon rodéo ! J'ai tout envoyé valdinguer ! le cavalier, la selle, le tapis ! Quelle idée aussi de me demander de tourner en rond dans la sciure ! "



Il rêve de s'évader pour retrouver Noé. Lors de la randonnée? Fuir, les chevaux au vent, euh crinière au vent.
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Le Livre qui commence par la fin

Parler de la mort n'est pas chose facile et ça l'est encore moins avec des enfants. Pour cela, on peut s'appuyer sur certains livres qui abordent justement le sujet, qui expliquent la disparition d'un proche, le travail de deuil et les différents ressentis et réactions dits "normaux" dans ce processus.



"Le livre qui commence par la fin" se démarque un peu car il en fait une toute autre approche. Plutôt que de préparer l'enfant à une disparition prochaine, il lui permet de l'évoquer dans son concept le plus abstrait.



Car effectivement, qu'est-ce que signifie la mort pour un enfant ? Comment la perçoit-il ? Qu'est qu'il voit/imagine quand il y pense ? Qu'est-ce que ça évoque pour lui, en lui ?



Et pour ce faire, les auteurs ont laissé libre cours à la parole des enfants. À chaque page, un enfant différent qui explique ce qu'il voit, imagine ou fait quand il pense à la mort. Les textes débutent toujours ainsi : « Moi quand j'y pense, je ... ». J'ignore si les auteurs se sont inspirés de vrais "témoignages" ou s'ils ont simplement fait travailler leur imagination, mais je trouve que cette approche est plutôt originale, bien que pas assez pertinente à mon sens puisque chaque enfant en a une représentation différente et qu'au final tout paraît un peu confus. D'autant que le livre ne commence pas par la fin à proprement parler. Car le mot "fin" ici est employé pour "fin de vie" et non pour "fin de l'histoire", autant dire que mon fils n'y a rien compris. En même temps, à 6 ans, comment voulez-vous qu'il voie de lui-même ce genre d'analogies ?



Quand ce petit livre est arrivé à la maison, je me suis dit qu'il ne pouvait pas tomber mieux à pic, puisque j'ai droit depuis presque un mois, quasiment tous les jours, aux mêmes questions : Quand tu seras vieille, tu seras morte ? Mais après, tu seras revivante ? Et là, t'es vieille ? C'est quand que tu seras vieille ?



Ce livre ne répond en rien à ses interrogations mais il a au moins eu le mérite de lui faire se rendre compte que chacun réagissait différemment et qu'il n'y avait au final pas de bonnes réponses. Mais en l'abordant de cette manière, la mort reste un concept beaucoup trop flou pour le public cible (à partir de 6 ans d'après l'éditeur).



En revanche, c'est joliment illustré. Les dessins comme faits à la peinture, pleine page ou double page, sur fond noir comme pour pas oublier de quoi on parle, accompagnent très bien les réponses de chaque enfant.



Dans l'ensemble, c'est un joli livre jeunesse avec de grands dessins pour de petits textes, plutôt atypique dans sa manière de mener le sujet mais malheureusement peu convaincant et pertinent pour le public auquel il s'adresse.



J'en ressors donc plutôt mitigée.



Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Déborah de Babelio et les éditions Sens Dessus Dessous pour l'envoi de cet album jeunesse.

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Tarzan, poney méchant

Tarzan est un poney qui vit heureux dans son pré jusqu'au jour où il se voit emmené dans un van jusqu'aux Edelweiss, un poney club.

On l'a attiré dans un van à l'aide d'un bouquet de pissenlits.

Là, Noé, son ami, vient le trouver pour lui annoncer qu'il part pour un an en Nouvelle-Caledonie avec ses parents. Tarzan sera mis en pension au club.

Le poney va faire une réaction de mauvaise humeur à toutes les habitudes des Edelweiss et à leurs membres qui vont s'attacher à ce poney au mauvais caractère.

Pendant tout le récit, c'est Tarzan le narrateur et cela donne des effets réellement comiques.

La vision d'un club d'équitation à travers les impressions et les expressions d'un poney, cela exprimé par une auteure, Cécile Alix, qui a tellement de talent qu'on se croirait au cœur des pensées de Tarzan avec un humour décapant et des expressions d'humain transformées.

Le livre est un régal. C'est ma petite-fille de 9 ans qui l'a d'abord lu et m'appelait pour me faire partager des passages trop comiques, disait-elle. Nous avons fini par le lire ensemble. Elle lisait une page et moi une autre à voix haute.

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Le Livre qui commence par la fin

Un livre jeunesse pour aborder la mort, avec des mots d'enfants et de jolies illustrations. Un livre qui dédramatise.

Je serai en peine de vous indiquer pour quelle tranche d'âge ce livre est fait. Pour moi il faut que le concept de "mort" (pour son côté inéluctable) soit intégré par l'enfant. Donc après 7 ans me semble-t-il. Mais franchement je verrai sans doute ce livre pour un peu après quand même.

Il est joli, tout doux, et contient quelles belles notes d'espoir.

Un livre utile quand on se retrouve face à cette situation. J'ai eu la chance d'y échapper, mes filles sont désormais grandes. Mais c'est utile d'avoir ce genre de livre quand un deuil survient et que l'enfant est jeune.

.

Merci à Babelio et aux Editions Sens Dessus Dessous pour cet envoi !
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Le Livre qui commence par la fin

Je remercie Babelio et les éditions Sens dessus dessous pour l'envoi de ce livre.

Le parti pris du livre est assez différents de ce que l'on rencontre d'habitude dans les albums jeunesse abordant la thématique de la mort. EN général, il s'agit de la perte d'un proche comme dans "au-revoir blaireau". Ici il s'agit plutôt de réflexions, de ressentis, de questions sur la mort.

Chaque double page est le ressenti , le témoignage d'un enfant. Quelques lignes avec une illustration sur fond noir. J'ai bien aimé les illustrations.

On a par exemple cette petite fille qui dit "Moi quand j'y pense, je fais le plein de souvenirs. Les mains de papy la dernière fois, sa peau fine comme du papier. Le goût de sa tarte à l'orange, ses grosses blagues.

Du coup je verrai bien une utilisation avec des enfants déjà un peu grands (style CE2/Cm1) en débat philo. Pour des enfants d'âge maternelle, toutes ces réflexions me semblent trop abstraites surtout s'ils n'ont jamais été confrontés dans leur entourage à la mort.

Enfin j'ai été dérangée par le titre. "Le livre qui commence par la fin. " Comme je ne suis qu'une maîtresse de maternelle, j'ai cherché à lire dans les deux sens... Il me semble qu'un autre titre serait plus pertinent car pas sûr que les enfants comprennent que fin c'était pour fin de la vie.







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Tarzan, poney méchant

Parce que je souhaite m’ouvrir à tous les genres et vous donner des petites idées de lecture, je me suis dit qu’il était tant que je vous parle de Tarzan… Un livre qui ravira les plus jeunes avec ce poney au caractère bien trempé, mais sympathique, donnant un ton assez comique à ses aventures et aux situations parfois hilarantes.



Cécile Alix, donne vie à son personnage principal, au point que l’on pourrait oublier que c’est un poney qui s’adresse à nous, à travers des pensées sommes toutes très humaines. C’est ce qui rend en grande partie le récit comique par moment, avec son regard sur les humains et autant dire qu’il ne prend pas de pincettes pour les démonter !



Les illustrations sont une belle réussite, apportant un rythme sympathique et une réalité saisissante. Le découpage des chapitres, au titre évocateur des détestations de Tarzan, met en évidence tout ce qui peut lui déplaire, le rendant encore plus sympathique.



Un livre au vocabulaire accessible et instructif, permettant aux jeunes lecteurs d’apprendre certains mots, conférant, ainsi, une certaine qualité à la plume de l’auteure, à travers une réflexion sur les actes, que nous humains faisons trop souvent, sans vraiment y penser…



Il y a un peu de tout dans cette lecture, qui ne pourra que plaire, d’autant plus que l’animal est assez apprécié, amitié, humour, un brin de cynisme au ton ironique parfois, sont gage de bon moment de partage avec les enfants.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Le Livre qui commence par la fin

La fin est-elle vraiment une fin ? C'est pour guider les enfants dans ce questionnement abyssal que Séverine Vidal et Louis Thomas ont écrit cet album.

Toujours curieuse de découvrir des titres de littérature jeunesse permettant d'aborder des sujets philo avec mes élèves, je remercie Babelio et les éditions Sens Dessus Dessous de m'avoir envoyé cet album.



Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et si la forme est un peu étonnante la couverture est très bien choisie. Les auteurs ont fait le choix de placer l'enfant au centre de la réflexion, et des réactions, qu'il peut avoir face à la mort. C'est assez rare pour être souligné.

Nous ne sommes pas dans une démarche explicative du pourquoi de la mort, des étapes du deuil... qui peut être pertinente mais incomplète.



Ici, il s'agit réellement d'inviter l'enfant à partager son émotion et ses pensées face à l'idée de la mort. Qu'il y ait été confronté par la perte d'un proche ou qu'il n'en ait qu'une représentation floue, ce concept interroge et inquiète les enfants. Il est important de les laisser s'exprimer à ce sujet. Et, pour tout dire, ce livre me semble idéal pour cela.
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Tarzan, poney méchant

Encore merci aux éditions Poulpe Fictions et au site Net Galley pour la découverte de Tarzan Poney Méchant :)

J'ai trouvé ce roman jeunesse très réussi, je viens de me régaler :)

Pauvre Tarzan ! Son maître Noé a déménagé et sa famille l'a collé en pension au club des Edelweiss, un endroit abominable. Avec des enfants, un manège, du bruit.. Bref Tarzan si charmant avec Noé devient... un méchant poney !

C'est drôle, ce poney est excellent. Sa mauvaise humeur fait rire, il y a énormément d'humour dans ce roman jeunesse.

J'ai beaucoup aimé les illustrations, très réussies.

Tout m'a plu dans ce livre jeunesse, parfait pour les enfants comme leurs parents :)

Je mets cinq étoiles, à lire pour rire un peu dans ce monde de brutes ;)

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Tarzan, poney méchant

Tarzan doit partir un an en pension car son jeune maître va résider tout ce temps en Nouvelle Calédonie.



Sur place, rien ne l’enthousiasme. Ni le bavardage bienveillant de la responsable ni la tentative d’approche des autres animaux.



Lui rêve seulement de retrouver Noé et son pré personnel.



Mais son cauchemar, qu’il nous fait partager, n’en finit pas. Ils vont maintenant devoir accueillir pendant une semaine des enfants d’une colonie.



Le poney rêve alors de s’évader. Mais on lui attribue comme partenaire Jeanne, qu’il va surnommer “la boulette”. Elle ne souhaite pas plus que lui être là. Très vite, la guerre est déclarée…



Un roman qui réussit à nous mettre dans la tête d’un poney de mauvais poil, râleur et têtu mais au grand coeur.



Le duo qu’il forme avec Jeanne est corrosif. Leur aventure commune va les lier.



Les dessins servent le texte qui prend de la densité et sont une aide à la lecture.



Le lecteur finit par tomber en admiration devant le courage de Tarzan et de ses 1m43 au garrot !



A lire !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le Livre qui commence par la fin

Qu'est-ce que la mort ? Qu'est-ce que tu en sais et qu'est-ce que tu en penses ? Voilà une question qu'il est intéressant de poser à ses enfants.



Et si l'on commençait par la fin ?



Ce livre propose d'aborder des visions d'enfant sur ce sujet sensible et sérieux. Sans tomber dans le pathos, ou dans le mièvre. Des réponses simples, parfois sans détour, parfois sans vraie réponse aussi.



Les dessins sont beaux et ont plu à mes enfants qui étaient surpris et ravis que ce livre commence par la fin.



Une manière d'aborder la mort en dédramatisant et de façon plus ludique.



Merci Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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Tarzan, poney méchant

Nous aimons beaucoup cette auteur et ce livre est très réussi ! Humour et dixième degré garantis !

Pour une fois le poney n'est pas un ange à crinière, mais un sacré ronchon ! C'est normal, puisqu'on le prive de liberté et qu'on l'oblige à aller en pension dans un poney club. Il ne pense qu'à s'échapper, mais voilà qu'on lui flanque Jeanne sur le dos, une cavalière aussi revêche que lui ! Et pour cause : elle déteste le poney !

Entre eux, ça va être houleux ! Mais ils ont le même objectif : fuguer ! Il va leur arriver une aventure palpitante !

Le ton est hilarant parce que le narrateur est Tarzan le poney lui-même ! Il nous donne son regard sur les humains et ne fait pas de cadeau !

Comme souvent avec Cécile Alix, on apprend plein de choses inédites, comme la signification du nom Tarzan, par exemple.

Les personnages sont bien dépeints et évoluent tout au long de l'histoire... il y a de l'humour, de l'amitié, de la réflexion et de l'impulsivité ! C'est très vivant !

Une fin hilarante et inattendue !

Notre coup de cœur du printemps !

On recommande pour tous ceux qui aiment ou détestent le poney ! Dès 8-10 ans
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Le Livre qui commence par la fin

Parler de la mort avec ses enfants n'est pas une chose facile ni spontanée, et pourtant, c'est important de ne pas créer de non dits ou de tabou, de verbaliser les choses, pour ne pas laisser les plus jeunes désemparés quand les événements s'imposent à eux.

Dans cette optique d'ouvrir un dialogue et de poser des mots, j'étais heureuse de la proposition de découvrir cet album par le biais d'une masse critique privilégiée.



Dès la réception, le livre a suscité beaucoup d'intérêt de la part de mon fils de 6 ans, d'abord grâce à la couverture qui sort de l'ordinaire (un beau noir mat velouté sur lequel se détachent les illustrations) et à cause du titre "Le livre qui commence par la fin". Allusion au sujet dans l'esprit de l'auteur : la fin de la vie. Mais dans l'esprit de mon fils, c'était un livre qu'on allait commencer... Par la fin.

Premier bémol pour moi donc sur ce titre qui me semble un peu trompeur pour la tranche d'âge à laquelle s'adresse le livre, pas encore très au point sur les métaphores.



Nous avons donc lu le livre, puis, nous l'avons relu en partant... De la fin puisque "maman tu t'es trompée il fallait commencer par la fin"! Bonne nouvelle la lecture fonctionne pas mal dans le sens inverse.

Les pages présentent des images, sensations, réflexions, fantasmes, portant sur la mort, recueillis auprès d'enfants. La diversité fait que certaines vont parler à l'enfant, d'autres lui seront étrangères. Certaines peuvent être inquiétantes. Cela peut permettre d'en discuter. Mais le discours reste assez indirect, on n'aborde pas franchement la question.



Pour conclure, il m'a semblé que cet ouvrage pourrait être intéressant lorsque les enfants abordent d'eux même le sujet de la mort, pour leur permettre de partager leurs idées et de les mettre à distance.

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Le Livre qui commence par la fin

Ceci est un album qui parle de la mort au travers des mots d'enfants.

Comme le stipule le titre, il débute par la fin et donc le mot FIN blanc sur fond noir. La plupart des pages auront la même charte jusqu'à arriver proche du début où elle s'inversera.

Chaque double page nous rapporte les propos d'un enfants face à ce qu'il se représente être la mort. Au travers de son vocabulaire propre, avec des mots simples mais plein de sentiments, ils nous expriment leurs peurs, leurs doutes ou leurs interrogations face à ce mot et cette situation particulière même pour les adultes. Car ils voient bien que ce trouble n'est pas que leur apanage, les adultes s'en sortent parfois même moins bien qu'eux à l'exprimer.

Certains enfants ont aussi trouvé leur propre "formule magique" face à tout ce que cela leur inflige de tourments physique parfois mais surtout émotionnels.

Les illustrations expriment alors en images de couleurs vives ces paroles qui sont comme des boucliers, des contre-sorts contre l'inconnu.

Des textes courts mais frais, vrais et plein d'honnêteté, de naïveté parfois aussi, sans pudeur et sans honte de leurs émotions.

Un magnifique album pourparler d'un sujet pas toujours évident0
Lien : https://lespassionsdaelyblog..
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Le Livre qui commence par la fin

La mort, ça veut dire quoi quand on est petit ?

La peur, la colère, le froid, la tristesse, les souvenirs ?



À cette grande question, le livre apporte de multiples réponses. À rebours des albums jeunesse classiques sur le sujet, qui partent du décès d'un proche pour ouvrir la discussion, cet ouvrage met en image des mots d'enfant pour parler de la mort et s'interroger sur un concept pas toujours très net pour les plus jeunes. Le texte et les images se répondent avec simplicité et douceur. Aux adultes d'accompagner ensuite la réflexion sur ce sujet pas toujours facile à aborder mais pourtant nécessaire.
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Le Livre qui commence par la fin

Un livre qui aborde de manière originale un sujet plutôt sérieux: la mort. Sans sombrer dans la mièvrerie, on parcourt ici l’éventail des ressentis qui peuvent peupler un esprit encore enfantin.



La mort est mystérieuse, effrayante, fuyante, incompréhensible! Chacun·e partage ses pensées et elle prennent vie dans des dessins colorés et dynamiques. Certaines pages sont poétiques, certaines drôles tandis que d’autres plus concrètes, remueront sans doute des émotions chez les parents. Mais à la fin, qui est aussi le début, une belle touche de positif.



À partager avec un ou des enfants qui commencent à se poser des questions sur le sujets, vers 6-7 qns c’est parfait!
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Le Livre qui commence par la fin

J’avoue que je suis assez déçu par cette lecture.

J’adore les dessin, le travail de peinture réalisé par Louis Thomas dans cet album, l’intensité des couleurs lumineuses sur un fond noir, la matière épaisse et la force du trait, j’aime ces choix abstraits par moments, il a su représenter le contraste entre douceur et dureté du propos.

Mais je n’ai pas trouvé le texte pertinent. Chaque page commence par “Moi, quand j’y pense…” J’y pense à quoi ? Il s’agit de la mort bien entendu. En choisissant ce livre, vu le titre, je m’attendais plutôt à une pirouette oulipienne, un jeu sur un récit inversé, ce n’est pas le cas, le mot “Fin” est utilisé comme euphémisme pour évoquer le mot “Mort”. Mais je ne comprends pas cette pudeur de ne jamais utiliser le mot “Mort”. Le livre s’adresse en principe à un public jeune, pas forcément coutumier des ellipses. L’histoire se veut facile à suivre, deux ou trois lignes de texte par page, une grande illustration en double page, mais vu les méandres du texte, le livre ne peut se lire seul. Et même pour un enfant qui a été confronté à la mort d’un proche, je doute que la structure de l’histoire ne l’embrouille plus qu’elle ne l’éclaire sur le sujet.

C’est un bel album, touchant pour une vision adulte, mais un peu à côté de la plaque pour le public visé.

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Le Livre qui commence par la fin



"Moi quand j'y pense, c'est comme un rêve bizarre où tout est faux."



Un ouvrage original et touchant qui aborde les thématiques de la mort et du deuil, vues par un enfant.



"Moi quand j'y pense, je me pose des tas de questions."



De l'incompréhension, de la peur, des questions sans réponses, de la colère.



"Moi quand j'y pense, j'ai froid."



On suit un petit enfant, qui se pose des questions, on suit son parcours, on perçoit ses émotions.



"Moi quand j'y pense, je trouve ça nul."



C'est une façon intéressante de retranscrire le long cheminement du deuil, à hauteur de petit.



Des phrases qui se suivent, qui s'entrecroisent, comme des fragments de réflexion.



Des mots d'enfant sur une thématique douloureuse et peu facile à appréhender pour eux.



Lire cet album avec eux, c'est leur permettre de poser eux aussi leurs questions, de dévoiler leurs craintes.



C'est un ouvrage qui nous montre aussi l'importance de se souvenir, l'importance de vivre, de ressentir poue pouvoir se forger des souvenirs.



J'ai trouvé la fin optimiste et positive. Une fin, ou un début ? Cette histoire, qui commence par la fin, ne viserait-elle pas à nous montrer, justement, que la mort n'est pas une fin, que la vie continue pour ceux qui restent, malgré tout ou justement parce que la mort fait partie de la vie ?



Un très bel album, philosophique.



***



Merci à Babelio et aux éditions Sens dessus dessous pour l'envoi de cet album !

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Tarzan, poney méchant

Voici une petite collection où le narrateur est un animal ; très sympa ! En plus, c'est un petit éditeur : Poulpe (dont je ne connaissais même pas le nom) et j'aime toujours découvrir, lire et faire l'éloge d'autres éditeurs que les pontes de l'édition.



Venons-en aux faits : C'est drôle et irrésistible !!! Quelques extraits pour illustrer mon propos : " Je la regarde d'un air absent (du genre oeil de perdrix en train de déféquer dans les géraniums)."

"Faut peut-être pas exagérer, je ne suis pas une ponette à sa mémère !"



On l'adore Tarzan, ce poney méchant au coeur tendre ! Les nombreuses notes en bas de page (explications du poney) étaient géniales. Et la petite aventure à la fin, juste ce qu'il faut, très bien dosé tout ça !

La fin en mode devinette (du genre, à votre avis comment cela va-t-il finir, voici les possibilités) : du jamais vu, super sympa ! A ne pas rater non plus : l'interview de Tarzan sur le rabat de couverture !



Et tout cela n'empêche pas le message sur la liberté animale, sur notre condition d'humains un peu tarés.



Une réelle réussite !



Les autres livres de la collection ont rejoint directement ma LAL.



~ Challenge multidéfis 19 : qui m'a fait rire

~ Plumes fém. 2019 : un animal parle aux humains

~ Challenge 50 objets-2 : accessoire sport

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Tarzan, poney méchant

Livre rare et réjouissant, qui nous permet de découvrir la vie quotidienne d'un poney ordinaire. Bien sûr, si Tarzan me lisait, il protesterait vigoureusement, ce serait pour lui un coup à tomber dans les chardons ! (sic)

Quoi qu'il dise, il a de la chance, Tarzan, poney connemara (et non Shetland) : sa famille part en Nouvelle-Calédonie pour un an, et plutôt que de se débarrasser de lui (certains n'hésitent pas), ils l'ont mis en pension aux Edelweiss, un centre hippique. Tarzan ne supporte pas l'écurie (Urgente non plus) : qu'à cela ne tienne, il est mis au pré, libre de se rendre, ou pas,  dans l'abri qui lui est réservé. Zas ! Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'on ne le laisserait pas s'ennuyer, non : voilà qu'il aura le plaisir de promener des enfants venus en colonie de vacances, et qu'il pourra même partir en randonnée avec eux. Horreur, horreur, pour quelqu'un qui ne rêve que de liberté, avec un grand L - oui, Tarzan est un poney lettré.

Tout n'est pas forcément rose au pays des centres hippiques, et les enfants qui y sont envoyés n'ont pas forcément envie d'être là. Oui, le stage poney/ponette et refuge dans la nature ne plait pas forcément. Et si certain(e)s considèrent et traitent leur monture comme des prince(sse)s, d'autres, pas vraiment - heureusement, les adultes veillent, avec une fermeté bienveillante.

Il faut dire aussi que Tarzan n'en fait souvent qu'à sa tête, en temps que poney unique. Il connaît tous les tours que peut jouer un poney. Il est difficile à laver, difficile à coiffer - essayer de lui faire une tresse, juste pour rire - et fera tout ce qu'il peut, sauf mettre sa cavalière en danger, pour retrouver SA liberté. Il connaît cependant quelques techniques pour désarçonner correctement un cavalier.

Ne ratez pas les fins alternatives proposées. Il n'est pas interdit de s'amuser.

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Un monstre est entré dans ma vie

Nathalie Kuperman traite son sujet comme une tragédie, tel qu’il est vécu par l’enfant. Un lieu unique ou presque, peu de personnages, un temps très court : il s’agit vraiment d’une crise. Gustave est pris au piège de sa jalousie, enfermé en lui-même. On accompagne Gustave pas à pas, le lecteur découvre en même temps que lui, au fil de son débat intérieur, pourquoi il est si mal, qui est le monstre. La tension vive, bien construite, souffre d’une mise en situation et d’un dénouement un peu faibles.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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♫♫ L'essaim se gonfle et s'abandonne, A la caresse du printemps Et, dans la ruche, tourbillonnent, Prêtes à prendre leur élan, Bzz, bzz, bzz, Bzz, bzz, bzz... les abeilles ! - Qui a chanté cette chanson ?

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