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4.45/5 (sur 317 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Morges , le 25/11/1980
Biographie :

Katja Lasan est une romancière suisse.

Elle est née d'une mère française et d'un un père croate en Suisse, où ses parents décident de s’installer définitivement dans les années 70.

À 10 ans, Katja rédige sa première nouvelle et ne lâchera plus la plume. Elle garde ses écrits pour elle jusqu’au décès brutal de sa mère en 2013, six mois après la naissance de son fils.

Elle décide alors de mettre son métier d’éducatrice entre parenthèse pour se consacrer quelques années à son enfant. En hommage à sa mère, elle rédige un texte qu’elle ose diffuser, pour la première fois.

C'est en 2014 qu'elle ose publié son premier roman, "Gueule d'ange", sur le réseau social Facebook, afin d'avoir un avis objectifs des lecteurs, après 300 pages d'écriture.

Le roman devient roman-feuilleton et suite au plébiscite des lecteurs, elle décide de l'éditer en autopublication, avec l'aide la maison JePublie. "Gueule d'ange" sort en format papier et e-book le 11 novembre 2015.

En parallèle à cette aventure, elle écrit son roman "Le talisman de Pæyragone: Les Sans-Plumes" qui est repéré par la maison d'édition française Cyplog, avec qui elle signe un contrat. C'est une série d’aventure fantastique, sur fond d’amour interdit.

son site : https://www.katjalasan.ch/
page Facebook : https://www.facebook.com/KatjaLasanRomanciere
Twitter : https://twitter.com/katja_lasan

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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
- T'as quel âge ?
- Question suivante.
- T'es si vieille que ça ?
- Et plus encore.
- Une vieille sorcière cachée dans un corps de fée ?
- Ou une vieille fée cachée dans un corps de jeune sorcière ?
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Il me prend son téléphone des mains.
- Tu sais, ces petits joujoux modernes, ils sont terriblement efficaces pour rendre l'homme solitaire. Aujourd'hui, chacun est dans sa bulle, devant sa télé, son ordinateur, sa tablette... Ca envahit même les écoles ces machins-là. La société de consommation va mal. On va finir dans Wall-E, et tout le monde s'en fout.
Je le regarde, ébahie. Je réalise alors que ce mec a coupé deux fois son portable, parce que j'étais là, c'est rare ça.
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Je n'ai que seize ans, je ne suis qu'un ado, mais je sais surtout que je ne suis pas tout à fait comme les autres, et c'est ma force.
Un peu déjanté, un brin caractériel, des fois paumé, mais la tête sur les épaules. Et aujourd'hui, j'en suis sûr, la musique rock, d'une façon ou d'une autre, ce sera vraiment ma vie. Parce qu'après tout, Twain et Pierre ont raison, quand on croit en ses rêves, rien n'est impossible. Et les miens, j'y crois vraiment plus que tout. Pour moi bien sûr, mais aussi pour Pierre, Gui, Elsa et avant tout, pour ma mère.
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Les Syams peuvent voir les Hommes à leur insu. Kylian n’aurait quand même pas…

Une colère violente s’insinue en moi. Je la sens monter au creux de mon ventre et je sais que je ne la retiendrai pas. Je n’en ai plus la force.

— Tu réalises à quel point tu es exécrable avec moi depuis qu’on se connaît ? Tu n’arrêtes pas de me rabrouer, et pourtant je fais au mieux ! Il y a moins de douze heures, je vivais encore normalement ! J’étais tranquille, j’avais une grand-mère, une famille. Là, on m’a tout pris et en échange, on me refourgue une sorte d’Ange cinglant, brutal et orgueilleux ! Tu peux te mettre à ma place deux minutes ?

Médusé par ma colère, Kylian me regarde, surpris, mais ne réplique rien.
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Fred s’appuie contre le mur, dévasté. Et moi, j’ai juste envie de le prendre dans mes bras, de le cajoler, de me noyer dans ses yeux, de le dévorer de baisers, mais mon corps refuse de bouger, je suis littéralement pétrifiée sur place.
Dans un murmure, je demande à nouveau en cherchant son regard :
— Fred, que s’est-il passé cette nuit-là ? Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
Lentement, ses yeux remontent vers moi. Ils sont remplis d’une
lumière effroyablement malheureuse et moi, je me ramasse une gifle en pleine face.
Non ! Pas cette fois ! Je ne veux pas capituler ! Tu ne m’auras pas, gueule d’ange !
Il secoue la tête.
— Je peux pas, Alice.
— Fred, je suis là pour t’aider, j’ai besoin de comprendre. J’en peux
plus de m’inventer des histoires et de m’imaginer le pire !
Mais il s’obstine dans son silence. Alors je recule vers le lit et récupère
mes habits que j’enfile à toute vitesse.
— Alice, tu fous quoi ?
— Je rentre chez moi.
Il me regarde, sonné.
— Il est 3 heures du mat’. Tu vas pas partir maintenant ?
— Et pourquoi pas ? Comme ça, tu seras tranquille et tu pourras finir ta nuit tout seul. De toute façon, demain je travaille tôt et toi, tu pars à Paris. Alors, ça change quoi ?
Je ne le regarde pas, si je le fais, je vais craquer, je le sais. Et puis, de toute manière, il va me retenir. C’est obligé !
Je ramasse mon sac et me dirige vers la porte. Pourquoi il ne dit rien ?
J’abaisse la poignée et me retourne brièvement. Fred me scrute dans un regard d’incompréhension mêlé à un puissant sentiment de colère contenue. Et moi aussi, c’est exactement ce que je ressens en ce moment même. Alors pourquoi je me tire, bordel ? Qu’est-ce qui me prend ? Il faudrait plutôt en profiter pour crever l’abcès, même si les mots risquent d’être blessants. Mais c’est trop tard, j’ai déjà franchi la porte de la chambre. Je la referme et attends. Il va venir.
Mais il ne vient pas. Alors je longe le couloir en pensant à ses trois amis dormant paisiblement de l’autre côté du mur, sans se douter un seul instant de la dispute virulente qui s’est jouée à quelques mètres d’eux.
Je descends les escaliers, lentement, à l’affût du bruit de la porte de Fred. Mais qu’attend-il ? Pourquoi ne vient-il pas ?
Je me dirige vers le vestibule, m’enveloppe dans mon manteau, enfile mes chaussures, puis sors. Le froid me prend aux tripes. Bordel ! Ça caille puissamment.
Je reste plantée là, de longues minutes. Je ne parviens pas à croire qu’il me laisse partir comme ça. Dans toutes les histoires, lors d’une violente dispute, les amoureux finissent toujours par se courir après. C’est obligé. C’est le happy end.
Je ferme la porte, m’y adosse, puis libère enfin mes larmes. Je pleure dans l’attente de Fred venant me serrer dans ses bras en s’excusant. Et je m’excuserai aussi. Je suis allée trop loin. Tout est de ma faute. Je peux encore faire marche arrière. Mais j’avance jusqu’à ma voiture. Il fait si froid à l’intérieur, mais pas autant que dans mon cœur.
Putain ! J’ai mal !
Fred m’a laissée partir, sans chercher à me retenir. Qu’est-ce que je représente vraiment pour lui ?
J’allume les phares, démarre le moteur et recule dans l’allée. Mes yeux sont brouillés de larmes et je crie en tapant le volant comme une forcenée.
Quelle conne ! Quelle puissante conne !
Je vais rentrer chez moi, je vais dormir et au réveil tout ira mieux. On aura pris le recul nécessaire et on se rendra compte que nous ne sommes que deux imbéciles. Et il m’appellera.
Je l’ai trahi... C’est ma faute... Mais c’est la sienne aussi. Pourquoi s’obstiner à se taire ainsi ? Pourquoi refuser de m’ouvrir les portes ?
Je dois lui laisser du temps. Il a besoin de se retrouver. Quand il sera prêt, il me fera signe.
N’est-ce pas ?
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Il comprit alors pourquoi il ressentait de bonnes ondes entre ces quatre murs : cette maison, dans le fond, n’était qu’un prolongement de ce qu’était Agathe, une partie de son âme.
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C'est un don, la musique. Un langage universel. Celui de l'âme.
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Fred se lève à nouveau et recule de quelques pas. Il sort son iPhone de sa poche arrière, lui jette un bref regard, puis le remet en place. D’une voix désinvolte, il me balance :
— Mais en fait, mon activité principale, c’est la musique.
À ces mots, une petite ampoule s’allume à nouveau au fin fond de mon cerveau, mais si lointaine, que je n’en fais pas cas sur le moment.
— C’est-à-dire ? Tu fais quoi dans la musique ?
Fred me jette un air amusé. Quoi ? Qu’ai-je encore dit de drôle ? Il finit par répondre :
— Je joue dans un groupe.
Ma petite ampoule tente de s’éclairer plus fort, mais je reste toujours de marbre. Bon, il est musicien, très bien. Je comprends mieux le look et son côté hyper-cool-je-suis-ami-avec-tout-le-monde.
Son groupe est-il assez connu dans la région pour que les quidams dans la rue le reconnaissent ? C’est peut-être pour ça que la réaction des badauds, hier, était si particulière. Et celle de la secrétaire... Et la Dresse Michel... Et Johanna...
Je n’y connais tellement rien en musique. Mais vu que j’ai l’air de l’amuser, autant continuer sur la voie de l’ignorance :
— Et vous faites quel genre de musique, toi et ton groupe ?
— Genre rock.
Évidemment...
Il continue de me dévisager avec un petit air amusé sur sa figure de
Don Juan, c’est insupportable. Puis, tout à coup, il se met à rire. Là, ça devient franchement vexant.
Il se passe la main dans les cheveux en tentant de calmer son rire nerveux. Et si je l’avais déjà vu dans un magazine ou un journal local ? Ça doit être ça. Il me dit vraiment quelque chose, mais ça ne me revient absolument pas.
Son groupe et lui commencent probablement à percer dans la région et un journaliste a dû faire un petit reportage sur eux. En attendant, son attitude commence à m’échauffer les oreilles.
— Y a quoi de drôle ?
Face à ma mauvaise humeur soudaine, il se calme aussitôt en prenant un air contrit.
— Je suis désolé Alice, je voulais pas... Je riais pas de toi, crois-moi.
Il revient vers le tabouret, se rassoit, puis se penche vers moi.
Il est à nouveau si près de mon visage que son doux parfum revient
hanter mes narines. Ses yeux étincellent d’une lumière nouvelle, lorsqu’il passe une main le long de mon visage en murmurant :
— Demoiselle, tu peux pas deviner à quel point je suis heureux d’avoir fait ta connaissance !
Ben voilà autre chose ! Mon estomac se contracte violemment. Il joue à quoi là ?
— Je me sens bien avec toi, tout est... si simple.
Je ne comprends rien et je suis incapable de répondre quoi que ce soit. Mon ampoule continue de clignoter, mais je préfère l’ignorer en me noyant dans le regard vert qui me fait face. Mon cerveau se branche sur un mode automatique ; je ne réfléchis plus, ne pense plus, je ne suis qu’un corps exacerbé par toutes les tentations qui l’entourent : l’odeur, la vue, le toucher...
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« Et comme sur scène, je finis à genoux, le corps transpirant et les membres tremblants. Seulement sur scène… j’ai un pantalon ! Putain ! Merde ! Je relève la tête, prêt à me faire foutre dehors – parce que, bon, voir un mec partir dans son trip, la bite au vent, ça peut faire peur –, mais je reste comme un con devant le regard admiratif de ma rouquine. Admiratif, ouais ! Ça m’en coupe la chique. »
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Tu voulais une réponse, Elsa ? L’amour, c’est de la merde, ça nous ronge de l’intérieur à en crever.
J’en veux à Alice.
Je lui en veux terriblement de s’être trouvée en travers de mon chemin, sur cette putain de route en septembre.
Bordel de merde !
Je lui en veux, parce que, cette fille, je l’ai dans la peau à m’en faire exploser le cœur. Jamais j’aurais cru qu’un truc pareil m’arriverait un jour.
La seule qui pourrait calmer ma rage animale cette nuit, ce serait elle. D’un geste, d’un regard, d’un mot, elle saurait m’apaiser. Près d’elle, je suis vivant, je suis moi‐même, je veux lui donner le meilleur. Dès que je la quitte, j’ai mal, ça me bouffe et je souffre. Je souffre d’un manque d’elle, de sa peau, de son odeur, de son rire.
Putain ! On dirait un camé sans sa dose d’héroïne.

Tu voulais une réponse, Elsa ? Oui, je l’aime, à en mourir.
Et si je refuse de lui parler de mon passé, c’est pour la préserver de toute cette merde, de toute cette haine qui me poursuit nuit et jour depuis dix ans. Elle a pas besoin d’en être imprégnée, non, je veux pas.

Et pourtant, Elsa, je sais au fond de moi que t’as raison. Bordel !
Je peux rien espérer sans lui avoir raconté. On peut pas avancer dans une histoire sans se dire la vérité. Ce passé que je tente d’oublier fait partie de moi. Je le fuis depuis dix ans, mais il s’accroche à moi, telle une ombre. Car il est mon ombre. Et on ne se débarrasse pas d’une ombre, on vit avec.
Putain de merde !
Je sais ce que je dois faire, ça me fait peur, mais j’ai pas le choix, j’ai plus le choix, parce que cette fille, je l’aime.
Finalement, quand on s’est embrassés la première fois, c’est pas elle qui a traversé le miroir, c’est moi.
Je relève la tête et regarde le merdier que j’ai foutu dans la chambre. Alice me traite souvent d’ado et je viens de lui donner raison. Un putain d’ado attardé.
Je m’enroule dans ma couette et ferme les yeux en soupirant. La fatigue s’abat sur moi et je la laisse m’emporter vers un sommeil noir, profond, sans rêve, sans cauchemar. Ça en devient si rare qu’en me réveillant, quelques heures plus tard, je me demande si j’ai réellement réussi à fermer l’œil durant la nuit.
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