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3.9/5 (sur 68 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Joanna Chambers est née dans une ville ouvrière écossaise, elle écrit des romances gay et lesbiennes historiques et contemporaines.


Homepage : https://joannachambers.com/
facebook : https://www.facebook.com/Joanna-Chambers-author-1466201913643550/
Twitter : http://www.twitter.com/chambersjoanna

Source : https://www.bookseriesinorder.com/joanna-chambers/
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 3 :
«— Pourquoi fallait-il que tu fasses a ? siffla Cam dès que Rob fut hors de portée de voix.
— Faire quoi ? Lui demanda Eilidh avec de grands yeux innocents.
— Être aussi amicale ! Et ce truc à la fin… Seigneur, Eilidh, je ne suis pas ami avec Rob !
— Ah, non ? Pourquoi ? Il semble vraiment gentil.
Elle regarda Cam avec une expression étrange et plissa les yeux avant de reprendre la parole.
— S’est-il passé quelques chose entre vous deux ?
Cam fronça les sourcils et détourna le regard. Comment faisait-elle cela ? Elle semblait toujours détecter facilement ce genre de chose – peut-être parce qu’elle était du genre sociable, comme leur mère.
...»
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« Aaron les regarda tous les deux.
— Waouh. Vous ne comprenez vraiment pas. La fanfiction n’a rien à voir avec tout ça. Ce n’est pas un apprentissage ou une échelle vers quelque chose de « meilleur ». Ça a sa valeur propre. Il s’agit de la joie d’écrire pour son propre plaisir. Et de partager son travail avec une communauté de personnes partageant les mêmes idées. Il s’agit de…
Il ne voulait pas paraître moralisateur, mais c’était la vérité, alors pourquoi pas ?
— Il s’agit de créativité pour la créativité. »
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Puis les mains de Murdo furent sur lui, parcourant lentement sa cuisse dans toute sa longueur, ses doigts s’enfonçant dans les muscles constamment fatigués et endommagés, le talon de ses mains malaxant et travaillant l’architecture endommagée de son membre blessé.

Il ferma les yeux, cédant au plaisir singulier d’avoir sa douleur soulagée, s’autorisant à accepter et à prendre ce présent librement offert.

— Elle n’est pas affreuse, murmura Murdo. Rien en vous ne saurait être affreux à mes yeux.

Sa voix était douce et grave, sans aucune trace d’humour, et le cœur de David se serra dans sa cage thoracique pour détecter la sincérité des propos. Il déglutit, gêné de se rendre compte que Murdo avait probablement vu le mouvement de sa gorge et en avait correctement interprété la signification.

Cette vulnérabilité semblait grandir chaque jour, en proportion directe avec la profondeur de ses sentiments. Les deux étaient liées, assez inextricablement, son affection pour Murdo le mettant à nu d’une manière qui l’horrifiait. Les barrières de protection qu’il avait bâties toute sa vie semblaient s’effondrer face aux émotions qu’il ne pouvait plus nier. Il ne lui resterait plus aucune protection lorsque cela prendrait fin.
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Chapitre 2 :
«…
— Oh, mon Dieu, tu ne devineras jamais qui se dirige vers la porte, marmonna-t-elle.
Il commença à se retourner, mais elle l’agrippa par la manche.
— Non, ne te retourne pas, il entre et il regarde vers ici.
Le carillon chante joyeusement alors que la porte d’entrée s’ouvrait et se refermait.
— Qui est-ce ? Demanda Rob en murmurant.
Il dégagea son bras de la poigne de Val. Elle exagérait tellement parfois.
— Cameron McMorrow ! Siffla-t-elle d’une voix presque inaudible. Peux-tu croire qu’il ait le cran de se pointer ici ? Ajouta-t-elle en lui envoyant un regard acéré.
Cameron McMorrow.
L’estomac de Rob se noua, une réaction familière chaque fois qu’il voyait Cameron...»
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Une fois tous les deux couverts, je sens le bord de la couverture remuer, suivit par la douce main de Kit sur mes cuisses. Me raidissant sous l'excitation, j'attends que sa main effleure mon entrejambe, caresse mon aine. Je suis épuisé et je doute d'être motivé pour ce que veut Kit, mais il est évident que je ferais de mon mieux.

Cela n'arrive pas.

Au lieu de cela, la main de Kit continue à chercher....jusqu'à trouver la mienne. Lorsqu'il le fait, il noue nos doigts ensemble et arête de bouger.

Je réalise que Kit s'est endormi à côté de moi avec sa main toujours dans la mienne
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Faire l’amour avec Murdo était devenu vital à David au fil des mois. Pas pour le simple plaisir de la chose, mais pour l’échange que cela représentait, la générosité et le bonheur. C’étaient les choses qui lui prouvaient que, quoi qu’il eût pu penser autrefois, il n’était pas un criminel. Ni un pécheur. Faire l’amour avec Murdo avait transformé son secret le plus honteux en sa joie la plus grande.

À présent, cet échange devenait un genre de lutte langoureuse, une brève et délicieuse rixe pour la domination qui prit fin lorsque Murdo roula au-dessus de lui, l’immobilisant de sa force plus grande alors même qu’il évitait prudemment de faire peser son poids sur sa jambe blessée. Murdo lui sourit, son immense sourire faisant apparaître une profonde fossette sur sa joue.


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"Note","Emplacement 2146","","Kkk"
"Surlignement (Jaune)","Emplacement 2693","",


"— Pourquoi devrais-je arrêter ? siffla-t-il, sa bouche tordue en un rictus sauvage. Vous préférez votre fantasme, n’est-ce pas ? Le garçon pur, qui ne vous laisserait pas ne serait-ce que le toucher ? L’amour de votre satanée vie ? — Il n’est pas l’amour de ma vie, espèce d’idiot ! lança David, enflammé par l’étroitesse d’esprit de Murdo. C’est vous qui l’êtes !
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« Prenons l’homme en noir : il est tellement américain que c’en est ridicule, il n’est qu’une masse monstrueuse typique du mâle américain avec un air de pilier de rugby, ou je ne sais comment ils appellent un gars comme ça ici. Des épaules larges, un cou musclé, des cheveux foncés coupés très court d’un noir élégant sur sa tête bien formée. Brutalement beau.
J’examine à nouveau la fille qui l’accompagne. Elle a l’air à l’aise. Elle a de l’argent, j’en suis certain ; elle est à sa place ici. Je la verrai bien à la CIA, aussi. Elle affiche cet air intelligent, compétent. Vigilant. Pas l’homme, cependant. Il est trop massif, trop évident, trop mémorable. Plus que mémorable – il a une présence. Un certain charisme.
Et franchement, une chemise noire ? Avec un smoking ? Ça fait un peu Johnny Cash, non ? Je me surprends à me demander s’il n’y a pas la moindre chance qu’il ait tué un homme à Reno juste pour le voir mourir.
Mon Dieu. Il faut que je cherche Nero, mais je n’arrive pas à détacher mes yeux de celui-ci. »
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« Le désir et la peur m’envahissent. Il tient sa lame au niveau de l’artère principale de ma cuisse tandis qu’il sort ma lame de la pochette sur mon mollet. C’est la mort assurée si je m’attaque à lui. Il remonte ses mains. Mon sexe devient dur comme de l’acier sous ses doigts. Il se redresse et continue jusqu’à trouver la dernière lame dans mes gants.
— Ils sont chouettes, murmure-t-il dans mon oreille.
— Je pensais qu’ils étaient un peu trop extrêmes, dis-je.
— Bien sûr que tu penserais ça.
J’entends un sourire triste dans sa voix. Un bruissement derrière moi.
— Croise les mains dans le dos.
Je m’y conforme. Je sens des menottes à usage unique se refermer autour de mes poignets – très serrées. Naturellement. Kit est un pro.
— Allez, viens, dit-il. Tourne-toi. Laissons les tourtereaux tous seuls.
Il me tire et je me retourne.
Sa tenue est quelque chose : un esclave romain ou un truc dans le genre. Il a mon Glock à la main, et il est juste magnifique. »
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— Toute ma vie – ou du moins, il a essayé. Il se frottait probablement les mains de joie lorsqu’il a découvert ma préférence pour les hommes – une tellement bonne matière à chantage.

— Mais un fils ayant de telles préférences n’aurait-il pas des retombées négatives sur lui ? demanda David, à moitié abasourdi, à moitié curieux. Il a très certainement un intérêt direct à garder cela secret.

— C’est ce que l’on pourrait croire, n’est-ce pas ? Mais mon père est bien plus déviant que vous ne pouvez l’imaginer. Quand je lui ai fait remarquer qu’avoir un sodomite pour fils ne lui rendrait nullement service pour sa carrière politique – j’avais dix-sept ans à l’époque, je crois –, il a répondu qu’il n’autoriserait jamais que ma disgrâce soit rendue publique. Plutôt que de laisser mes inclinations être une menace pour l’honneur de notre famille, il me ferait admettre dans un asile – pour y être soigné, vous comprenez.

David le dévisagea, abasourdi.
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— Vous êtes direct. Sans compromis.

— Vous me trouvez inflexible, l’accusa David sans chaleur.

Murdo inclina la tête.

— Cela arrive. Parfois, j’hésite à vous dire les choses parce que…

Il s’interrompit, son regard soudain troublé.

— Parce que quoi ?

— Vous voyez toujours tout en noir et blanc. Je n’ai jamais rencontré personne ayant un tel sens du bien et du mal.

David réfléchit à cet écho des mots de Chalmers quelques jours plus tôt.

— Je ne suis pas sûr que ce soit vrai, dit-il en fronçant les sourcils. Je lutte plus que n’importe qui avec la notion de bien et de mal.

— Et c’est là toute la différence, rétorqua Murdo. La plupart des gens ne s’en inquiètent pas autant. La plupart des gens sont doués pour se convaincre que ce qu’ils veulent – ce qui leur convient – est bien. Ou du moins, que ce n’est pas vraiment mal.
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