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Citations de Jean-Pierre Rumeau (30)


Durant l'hiver 1972-1973 , Jeanne entraîna Pasdeloup dans toutes les salles obscures du quartier, le Studio de l'Etoile, la Boîte à Films , le Demours Palace , le Mac-Mahon .
Parfois , ils allaient jusqu'au Studio de la Huchette à Saint-Michel ,ou pire , au Cocorico ou aux Folies-Belleville dans le 20ème .

[...] il reçut en pleine figure le cinéma du monde entier où régnait à cette époque , une vitalité, un vent de liberté , une intelligence , un engagement et une ouverture qui ressemblaient à Jeanne et qui le ravissaient .

p. 61

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C’est un de ces moments miraculeux où l’eau s’ouvre devant elle. Elle respire une fois sur quatre sans jamais se désaxer, son gainage est parfait, ses battements de jambes rapides et réguliers, elle glisse en jouissant de la glisse, encore un peu et toute résistance aura disparu, seul son nombril effleurera la surface.
(page 1)
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- Je suis devenu un bon musher.
- Un quoi ?
- Un conducteur de chiens. À l’époque, les Canadiens français disaient « marche » pour faire avancer les chiens. Avec l’accent du XVIIIe siècle ça devait ressembler à « mach » ou « mech ». Voilà comment c’est devenu « mush » en anglais !
(page 81)
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- Vous parliez quelle langue avec la dame ?
[...]
- De l'hébreu.
- Ah... Vous êtes juifs ? En quelque sorte.
Daniel hoche la tête avec un air de commisération.
- Moi, vous voyez, j'ai rien contre les juifs. Ça non, rien de rien ! Mais je préfère quand même être breton !
Il se met à rigoler d'une façon un peu niaise.
- C'est moins dangereux !
Padeloup opine très sérieusement.
- il y en a moins qui sont partis en fumée.
Daniel exulte.
- Exactement ! Et ça fait une grande différence !
Padeloup conclut sur un ton docte.
- D'autant plus qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil, et que ce qui a été, c'est ce qui sera. Je suis de votre avis, Breton, c'est un plan plus sûr !
Daniel rigole faiblement avant de s'arrêter devant le dojo des Grandes-Bornes.
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Au travers de leur grosse parka respective, Lilie sent l’épaule d’Aby collée à la sienne. Du coin de l’œil, elle voit son joli profil noir cerné d’une fourrure synthétique jaune fluo, le nez pointé vers l’horizon, un léger sourire aux lèvres.
(page 299)
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À 19 ans, elle en paraît seize et ressemble à une adolescente qui a trop fêté la nuit précédente. Elle a des jambes musclées, des seins petits, portés haut, de grosses lèvres sensuelles et un nez en trompette. Seuls ses grands yeux bleus en amande ne vont pas avec la fraîcheur du reste. Ils sont glauques comme un marécage, appuyés sur des cernes violets et surmontés d’une paupière lourde.
(page 56)
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J’ai été excisée au Sénégal à l’âge de 4 ans. Ce sont mes tantes qui m’ont maintenue au sol pendant qu’on me coupait le clitoris, conformément à la volonté de mon père et de ma mère et selon la tradition chez les Soninkés. Je ne me souviens que de la brûlure horrible et de l’alcool à 90° versé pour me désinfecter.
(pages 200-201)
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Christian est de la même taille que Lilie, mince et costaud. Rien de remarquable chez lui sinon ses yeux bleus et vifs et un je-ne-sais-quoi qui le rend immédiatement séduisant. Le genre de garçon que les filles trouvent « sexy ».
(page 17)
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Lilie a un beau visage ovale au menton volontaire, un nez fort, légèrement retroussé, des lèvres fines, un front haut, des cheveux noirs et courts en bataille. Ses traits respirent la vivacité, l’intelligence et la détermination. Seuls ses grands yeux gris contredisent la désinvolture élégante de sa dégaine. Ils sont remarquables par leur intensité permanente.
(page 3)
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Ses parents ont été déchus, c’est sa grand-mère paternelle qui est en charge. Je l’ai eue au téléphone tout à l’heure, elle est complètement dépassée, et autant que j’ai pu en juger, elle se trimballe un QI de toile cirée.
(page 219)
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-J'ai trouvé ici un cercueil inhabité, le couvercle grand ouvert, et je m'y suis installé. Il y avait peu d'êtres vivants dans le voisinage, le lieu était selon mon coeur, inimaginable pour le commun des mortels. J'y ai créé un vieux pays qui n'appartient qu'à moi avec mon passé, ma loi et mes frontières, avec mon cimetière et mes souterrains.
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- Je relis en boucle les Pensées de Marc Aurèle. Ça me rassure. Ça m'apaise. C'est écrit pour les vivants qui savent qu'ils sont des morts pas encore entrés en fonction. Tu devrais y jeter un coup d'oeil.
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J'ai trouvé ici un cercueil inhabité, le couvercle grand ouvert, et je m'y suis installé. Il y avait peu d'êtres vivants dans le voisinage, le lieu était selon mon cœur, inhabitable pour le commun des mortels. J'y ai créé un vieux pays qui n'appartient qu'à moi, avec mon passé, ma loi et mes frontières, avec mon cimetière et mes souterrains.
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Rue des Rosiers, attentat du 9 août 1982 :
Qu'est-ce qu'il foutait, ce jour-là, le dieu des Juifs ?
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Une blessure grave c’est un tremblement de terre qui fissure tout le corps. Il n’y a que les gros cons qui s’en sortent indemnes. Il faut un QI de toile cirée pour oublier qu’on a failli mourir.
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Albert n'a pas pu venir. En ce moment il doit pleurer. Pleurer parce que tu n'es plus et qu'il se sent seul sans toi. Pleurer sur sa jeunesse, pleurer en pensant à sa mort prochaine. Tu vois ce que je veux dire, pleurer de façon un peu égoïste, comme nous tous. Mais je sais qu'il pleure aussi du bonheur de t'avoir connu, qu'il pleure de reconnaissance, qu'il pleure en louant l'amitié qui vous à unis jusqu'à ton dernier souffle. Il pense à toi Zéèv, il est ici avec nous.
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- Jeanne : Qu'est-ce que tu fais dimanche prochain ?
- Pasdeloup : Comme toi.
- Jeanne : Alors rendez-vous en gare de Goussainville à 11 heures. Je t'invite à déjeuner chez mes parents.
Pasdeloup eut un petit sourire cynique.
- Pasdeloup : Tu voudrais que je leur demande ta main ?
Elle éclata d'un rire moqueur.
- Jeanne : T'es pas fou ! Je veux te présenter mon chien.
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- Pourquoi veux-tu revenir ? Donne-moi une bonne raison.
Après quelques secondes de réflexion, Antoine répond d'une voix décontractée, façon vieux baroudeur.
- J'ai connu un type à El Paso. Un jour il s'est mis tout nu et il s'est jeté sur un cactus. Je lui ai posé la même question : "Pourquoi ?" Et il m'a répondu : "C'est l'envie qui m'a pris."
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- Dites-moi, Daniel, vous y croyez, vous, à la supériorité de la femme sur l'homme ?
Le chauffeur tombe des nues.
- Pas trop, non… Quoique…
- Je suis de votre avis, il vaut mieux ne pas être catégorique ! Prudence !
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- Se faire niquer de cette manière par un jeune beur et une troisième âge déguisée en Scarlett Johansson, pour un officier de Tsahal, c'est quand même pas glorieux !
Ziva lui fait un doigt d’honneur sans se retourner.
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